Dans
une ambiance unitaire et un climat fraternelle, la section du Parti la
voie Démocratique / Paris a tenu sa réunion ordinaire le dimanche 6
octobre et rend public le communiqué ci-dessous:
Communiqué du conseil local de la Voie Démocratique-Paris.
« Pour le droit au travail et la libération de tou(te)s les prisonniers (ières) politiques au Maroc »
Le conseil local de la section de la Voie Démocratique / Paris s’est
réuni en session ordinaire, le dimanche 06 octobre 2013. Il a examiné
chacun des points de l’ordre du jour dans un climat de conscience du
rôle organisationnel et politique qui incombe à chacun(e) de ses
membres.
Cette réunion s'est déroulée deux jours après le décès
du révolutionnaire vietnamien Vo Nguyen Giap, le vendredi 04 octobre
2013. Sa mémoire restera un symbole de la résistance victorieuse contre
le colonialisme et les interventions impérialistes française et
américaine. Le conseil salue, à l'occasion de cette perte, toutes les
luttes des peuples opprimés aspirant à l’émancipation et à la libération
nationale.
La réunion s'est également tenue au même jour de la
marche nationale des chômeurs (euses) à Rabat. Une initiative unitaire
au niveau national exigeant le droit au travail et le jugement des
responsables impliqués dans l'assassinat de nombreux (euses)
militants(e)s engagé(e)s dans la lutte contre le chômage imposé à la
jeunesse populaire.
Au Maroc, la répression du régime
despotique prédateur connaît actuellement une recrudescence sans
précédent qui (nous) rappelle les années de plomb. Cette offensive
répressive vise essentiellement le passage en force et violent des
mesures économiques et sociales ultralibérales des classes dominantes :
Le 17 septembre, arrestation du responsable du site arabophone,
Lakome.com, Ali Anouzla, journaliste intègre, réputé par sa compétence
et par sa ligne éditoriale jugée dérangeante à la monarchie.
Le 21
septembre, assassinat d’un manifestant (Rachid Chain, âgé de 20 ans) à
la ville d’Assa au sud du Maroc. Des dizaines de poursuites et
intimidations à l'encontre des opposant(e)s: (Avocat(e)s, syndicalistes,
étudiant(e)s, chômeur s (euses), etc.) et des militant(e)s du mouvement
marocain du 20 février. Plus de 240 prisonniers (ières) politiques
accroupissent actuellement dans les geôles marocaines. Discrimination et
racisme d'Etat systématique contre les migrant(e)s subsaharien(ne)s
confirmant le rôle du Maroc en tant que « gendarme aux frontières de
l’Europe ». S’ajoute à cela, une augmentation des prix de produits de
première nécessité, attaques contre la caisse de compensation, le droit
de grève et contre le régime des retraites en application des directives
impérialistes des grands groupes multinationaux, du FMI et de la Banque
Mondiale.
Dans ce contexte, l’unité d’action et la convergence des luttes deviennent une nécessité et un devoir.
Suite à cela, le conseil tient à exprimer :
*Son engagement aux côtés des luttes sociales des masses populaires
marocaines et sa totale solidarité avec les victimes de la politique
répressive de l’Etat marocain.
*Sa condamnation de
l’incarcération de centaines de militant(e)s opposant(e)s au régime et
exige leur libération inconditionnelle et immédiate.
* Sa
réaffirmation de son soutien au mouvement du 20 Février et ses
revendications légitimes pour la liberté, la dignité, l’égalité et la
justice sociale.
*Son attachement à contribuer, dans la phase
actuelle de la lutte du peuple marocain, à la constitution d'un "Front
uni contre le Makhzen et pour l'instauration d'un régime démocratique"
au Maroc.
Fait à Paris, le 07/10/2013
annahjparis@yahoo.fr
Communiqué du conseil local de la Voie Démocratique-Paris.
« Pour le droit au travail et la libération de tou(te)s les prisonniers (ières) politiques au Maroc »
Le conseil local de la section de la Voie Démocratique / Paris s’est réuni en session ordinaire, le dimanche 06 octobre 2013. Il a examiné chacun des points de l’ordre du jour dans un climat de conscience du rôle organisationnel et politique qui incombe à chacun(e) de ses membres.
Cette réunion s'est déroulée deux jours après le décès du révolutionnaire vietnamien Vo Nguyen Giap, le vendredi 04 octobre 2013. Sa mémoire restera un symbole de la résistance victorieuse contre le colonialisme et les interventions impérialistes française et américaine. Le conseil salue, à l'occasion de cette perte, toutes les luttes des peuples opprimés aspirant à l’émancipation et à la libération nationale.
La réunion s'est également tenue au même jour de la marche nationale des chômeurs (euses) à Rabat. Une initiative unitaire au niveau national exigeant le droit au travail et le jugement des responsables impliqués dans l'assassinat de nombreux (euses) militants(e)s engagé(e)s dans la lutte contre le chômage imposé à la jeunesse populaire.
Au Maroc, la répression du régime despotique prédateur connaît actuellement une recrudescence sans précédent qui (nous) rappelle les années de plomb. Cette offensive répressive vise essentiellement le passage en force et violent des mesures économiques et sociales ultralibérales des classes dominantes :
Le 17 septembre, arrestation du responsable du site arabophone, Lakome.com, Ali Anouzla, journaliste intègre, réputé par sa compétence et par sa ligne éditoriale jugée dérangeante à la monarchie.
Le 21 septembre, assassinat d’un manifestant (Rachid Chain, âgé de 20 ans) à la ville d’Assa au sud du Maroc. Des dizaines de poursuites et intimidations à l'encontre des opposant(e)s: (Avocat(e)s, syndicalistes, étudiant(e)s, chômeur s (euses), etc.) et des militant(e)s du mouvement marocain du 20 février. Plus de 240 prisonniers (ières) politiques accroupissent actuellement dans les geôles marocaines. Discrimination et racisme d'Etat systématique contre les migrant(e)s subsaharien(ne)s confirmant le rôle du Maroc en tant que « gendarme aux frontières de l’Europe ». S’ajoute à cela, une augmentation des prix de produits de première nécessité, attaques contre la caisse de compensation, le droit de grève et contre le régime des retraites en application des directives impérialistes des grands groupes multinationaux, du FMI et de la Banque Mondiale.
Dans ce contexte, l’unité d’action et la convergence des luttes deviennent une nécessité et un devoir.
Suite à cela, le conseil tient à exprimer :
*Son engagement aux côtés des luttes sociales des masses populaires marocaines et sa totale solidarité avec les victimes de la politique répressive de l’Etat marocain.
*Sa condamnation de l’incarcération de centaines de militant(e)s opposant(e)s au régime et exige leur libération inconditionnelle et immédiate.
* Sa réaffirmation de son soutien au mouvement du 20 Février et ses revendications légitimes pour la liberté, la dignité, l’égalité et la justice sociale.
*Son attachement à contribuer, dans la phase actuelle de la lutte du peuple marocain, à la constitution d'un "Front uni contre le Makhzen et pour l'instauration d'un régime démocratique" au Maroc.
Fait à Paris, le 07/10/2013
annahjparis@yahoo.fr
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