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samedi 27 novembre 2010

Paris acculé dans son soutien à l’occupation marocaine du Sahara Occidental

Par Karima.B.La Nouvelle République, 27/11/2010
Des associations françaises ont appelé à la constitution «rapide» d’une mission internationale pour faire un rapport sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental «y compris sur le démantèlement du camp de Gdeim Izik le 8 novembre dernier». Dans leur appel adressé à la ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, la société civile française estime que cette mission «pourrait ainsi émettre des recommandations sur le rôle de la Minurso (mission de l’Onu pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) concernant la protection des droits l’homme dans la région».
Les auteurs de l’appel, dont le directeur en France de Human Rights Watch, relèvent pertinemment que la Minurso est la seule mission de maintien de la paix de l’ONU établie au Sahara Occidental depuis 1991 à ne pas avoir une composante «droits de l’homme» dans son mandat. Les associations françaises de soutien au peuple sahraoui appellent la France à «soutenir publiquement la proposition de certains membres du Conseil de sécurité d’inclure la surveillance et la protection des droits de l’homme dans le mandat de la Minurso». Ainsi, ces associations somment Paris de «faire pression pour que les résolutions des Nations unies concernant les droits de l’homme au Sahara Occidental soient respectés par le Maroc», lit-on. Ce qui est un rappel à l’ordre de Paris, selon les initiateurs de l’appel, pour que la France, «cesse de continuer à s’opposer à l’inclusion d’un volet sur les droits de l’homme dans le mandat de la Minurso».
Elles concluent par un appel au gouvernement français pour que celui-ci «insiste auprès du gouvernement marocain afin qu’il permette l’accès à la région de Laâyoune aux organisations et aux médias afin qu’ils puissent évaluer la situation et apporter des informations sur les évènements récents» de l’agression marocaine du camp de la Liberté de Gdeim Izik.

Sahara Occidental : Rabat, "en état de guerre", rejette une enquête de l'ONU

Par le JDD,fr, 27/11/2010
Le Maroc rejette une enquête de l'ONU sur les violences survenues le 8 novembre au Sahara occidental et refuse que la mission de l'Onu, Minurso ait compétence en matière de droits de l'homme, a déclaré le chef de la diplomatie marocaine, Taib Fassi Fihri, dans un entretien publié samedi par El Pais .
Le ministre marocain a indiqué qu'il va se rendre le 1er décembre au Parlement européen pour "démontrer le caractère partial, injuste et déséquilibré de la résolution", soulignant que le Maroc refuse que la mission de l'ONU au Sahara occidental, Minurso ait compétence en matière de droits de l'homme comme certains pays et ONG le réclament. "Nous n'allons pas transiger sur cette question, qui sert nos adversaires (le Polisario et l'Algérie, NDLR). Parce que nous sommes en état de guerre", a indiqué le ministre marocain. Le chef de la diplomatie marocaine a catégoriquement rejeté toute accusation de tortures et de disparitions de Sahraouis après la publication de témoignages en ce sens dans des journaux espagnols.
http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Depeches/Sahara-Rabat-rejette-une-enquete-de-l-ONU-236533/

France : SOLIDARITÉ ET SÉCURITÉ SOCIALE LA PÉTITION DES MUTUELLES DE FRANCE EST LANCÉE

Par Les Mutuelles de France,6/11/2010
« La Sécu c’est bien pour moi, c’est mieux pour tous » tel est le thème de la pétition nationale que la Fédération des mutuelles de France vient de lancer. Avec cet appel à signatures, la FMF veut ouvrir un débat public sur la réforme du financement de la Sécurité sociale. Les Mutuelles de France sont pour élargir l’assiette des cotisations à la valeur ajoutée des entreprises. Avec ce financement plus large, il serait possible de mieux rembourser les dépenses de santé, de donner à l’hôpital public les moyens qui lui manquent et de mettre en place une protection sociale qui couvre la personne tout au long de sa vie, y compris en situation de dépendance.
Pétition des Mutuelles de France
Quand la Sécurité sociale va mal, c’est la société qui ne se porte pas bien. Le remboursement des médicaments et des consultations diminue d’année en année. Les franchises et les forfaits hospitaliers sont de véritables péages installés sur la route des soins.
Moi, nous, avons besoin du développement de la prévention pour être en meilleure santé, pour réduire le développement des maladies chroniques.
Faute de ressources suffisantes, dans une société aussi riche que la nôtre, la Sécu doit vivre à crédit. Nous payons les dettes, et nos enfants les paieront aussi.
Chaque gouvernement qui passe trouve un moyen supplémentaire de remettre en cause le droit à la Sécurité sociale. Cela ne peut plus durer. Sans les mutuelles, sur lesquelles pèsent des charges et des taxes de plus en plus lourdes, l’accès aux soins de la vie quotidienne devient chaque jour plus difficile. Mais si les mutuelles complètent l’action de la Sécurité sociale, elles ne la remplacent pas. Moi, nous, devons renoncer ou reporter des soins pour des raisons financières : une personne sur quatre est concernée. C’est insupportable.
Si j’ai pu compter sur la Sécurité sociale, aujourd’hui elle doit pouvoir compter sur moi, elle doit pouvoir s’appuyer sur nous. Nous avons besoin les uns des autres.
La solidarité c’est aussi essentiel que cela.
Voilà pourquoi je demande un autre financement de la Sécurité sociale assis sur l’ensemble des richesses économiques et sur les revenus qui ne participent pas à la solidarité nationale pour :
- Des dépenses de santé mieux remboursées pour moi, pour tous,
- Un hôpital qui offre à chacun des soins de qualité et de proximité,
- Une couverture sociale qui fasse attention à moi, à nous, tout au long de la vie.
Pour télécharger la pétition, cliquez sur les liens suivants :
http://www.mutuelles-de-france.fr/accueil-article.php?id=174

Tribunal espagnol : L'assaut marocain est un crime de lèse humanité

Par MANUEL ALTOZAN,EL PAIS, 26/11/2010
Le Ministère public de l'Audience Nationale pense que le démantèlement du campement de Gdaym Izik (le Campement la Dignité) près de la capitale du Sahara Occidental, El Aaiún, par la police marocaine pourrait constituer un délit de lèse humanité, "avec un caractère provisoire et sans préjudice d'une plus grande concrétion dans l'avenir", selon l'écrit auquel El PAIS a eu accès. Le ministère public rappelle que l'unique victime mortelle reconnue par le Maroc est espagnole, ainsi que la relation historique et culturelle entre l'Espagne et le Sahara, pour justifier la compétence des tribunaux espagnols, bien qu'il demande au juge Ismael Moreno de questionner le pays alaouite s'il a ouvert une enquête pour éclaircir les faits.
De cette façon, le ministère public ouvre la porte pour que l'Audience Nationale puisse se déclarer compétente pour enquêter sur les faits arrivés à El Aaiún en vertu de la réglementation sur la juridiction universelle espagnole.
Le ministère public répond ainsi aux plaintes présentées par la Ligue Espagnole des Droits de l'homme et par des parents de l'espagnol mort dans les incidents.
"Les circonstances décrites dans la plainte, jointe aux antécédents historiques, permettent d'affirmer à présent, et sans préjudice d'une information ultérieure plus complète, que les faits pourraient avoir une nature délictueuse dans les termes exprimées" c'est-à-dire qu'ils pourraient constituer un crime de lèse humanité.
De plus, le ministère public assure que "le comportement de la police marocaine se dirige contre un collectif très déterminé assis dans une localisation concrète, le collectif qui réunit les conditions requises pour être considéré comme un groupe national ou ethnique aux effets indiqués". Et il ajoute : "Telle qualification a été reconnue par les antécédents que la question sahraouie a réveillés au sein de l'ONU et en particulier dans la résolution 1.495 (de 2003, dans UN PDF), approuvée par le Conseil de Sécurité".
Deuxièmement, et toujours selon le procureur, l'opération policière, au moins apparemment, n'a pas eu d'autre but que supprimer l'installation d'Agdaym Izik sans que d'autres motivations différentes ne soient appréciées "
Le procureur rappelle que l'unique victime reconnue par le Maroc, Babi Hamday Buyema, avait la nationalité espagnole et, pour ne laisser aucun doute sur si l'Audience Nationale pourrait ne pas avoir de compétences pour juger les faits, explique les relations de liens historiques, sociaux, culturels de l'Espagne avec le Sahara occidental.
"Les liens avec la communauté sahraouie sont évidents", affirme l'écrit. "Non seulement il faut souligner la condition de territoire colonial dans le passé du Sahara Occidental, ce qui a déterminé la création de liens linguistiques, culturels, etc., qui a un reflet dans la législation espagnole. Ainsi, la législation sur l'acquisition de la nationalité espagnole concerne des mécanismes privilégiés pour l'ethnie sahraouie".
D'ailleurs, ajoute-t-il, "l'ONU considère l'Espagne comme puissance administrante du territoire non-autonome du Sahara Occidental, en déclarant contraires au droit international les accords de Madrid signés en 1975 entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie dans lesquels ces deux derniers ont été déclarés puissances administrantes".
En attendant, le premier vice-président du Gouvernement, Alfredo Pérez Rubalcaba, a insisté aujourd'hui sur le fait que tous les médias, et non seulement deux, "soient présents à El Aaiún" et a souligné la nécessité de "continuer de dialoguer avec le Maroc pour que cela soit décidé". Dans la conférence de presse postérieure au Conseil des Ministres, Rubalcaba a précisé que "cela est bon pour la presse espagnole et pour le Maroc" et a souligné que ce point de vue il le transmettra "encore et encore et à chaque fois qu'il pourra" au ministre marocain de l'Intérieur et au ministre de la communication.
Le ministre de l'Intérieur a insisté aussi sur le fait que "la position espagnole n'a pas changé", signalant que ce n'était pas lui qui a mené les négociations pour obtenir l'accès des journalistes espagnols au Sahara occidental, "sauf dans la réunion de l'après-midi du vendredi, pour débloquer un processus non démocratique qui s'était produit".

Sahraouis: le HRW sermonne Rabat

Par le JDD, 26/11/2010


L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a exhorté vendredi les autorités marocaines à cesser d'infliger des mauvais traitements à des Sahraouis arrêtés à la suite de violences au début du mois au Sahara occidental. 
Les autorités marocaines ont déclaré que 11 des 13 personnes tuées pendant les violences du 8 novembre, survenues lors du démantèlement d'un camp de protestataires dans les faubourgs de Laayoune, étaient des membres des forces de sécurité. 
HRW dit avoir la preuve que les forces de sécurité marocaines ont ouvert le feu lors des affrontements avec des manifestants à Laayone le 8 novembre. Le gouvernement marocain, cité par HRW, dément en revanche que ses forces de sécurité aient tiré la moindre balle lors des troubles dans l'ancienne colonie espagnole, annexée par le Maroc en 1975.

http://www.lejdd.fr/International/Maghreb/Depeches/Sahraouis-HRW-sermonne-Rabat-236382/

Sahara: Des eurodéputés déplorent la résolution hâtive et les accusations abusives du Parlement européen

Par Biladi.ma, 26/11/2010
Durant le débat en plénière de l'assemblée européenne à Strasbourg, à la veille du vote de ce texte, plusieurs voix se sont élevées pour appeler à la raison et prendre le temps nécessaire en vue de compiler le maximum d'information avant de se prononcer sur les incidents violents du 8 novembre dernier à Laâyoune.
En réaction aux boutefeux espagnols appartenant au Parti Populaire (PP-droite) hargneux envers le Maroc, une dizaine d'eurodéputés ont bataillé pour exhorter le parlement européen à ne pas réagir hâtivement et sur la seule base des versions de propagande non étayées par des faits indiscutables.
Le parlementaire français, M. Dominique Baudis (groupe PPE), a résumé le sentiment de ses collègues en affirmant que "La réalité est très éloignée de ce que la propagande s'est efforcée de nous faire croire".
+MANQUE DE DISCERNEMENT ET ACCUSATION ABUSIVE+
"Il faut donc que notre Parlement fasse preuve de mesure et de discernement plutôt que d'accuser abusivement les autorités marocaines en les rendant entièrement responsables de cette situation", a-t-il plaidé.
"Quand on regarde attentivement les images disponibles sur Internet, on mesure le degré de violence qui s'est exercé contre les forces de l'ordre marocaines. Les scènes que l'on voit aussi bien dans les camps Gdeim Izik que sur la route qui mène à Laâyoune font preuve d'une violence meurtrière à l'encontre des services de sécurité marocains. Même les véhicules de secours n'ont pas été épargnés", a-t-il rappelé.
De son côté, l'Italien Pier Antonio Panzeri, du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D) et président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement européen, a estimé qu'il fallait "prendre du temps avant de rédiger la résolution afin de prendre en considération toutes les informations utiles pour permettre une prise de position parlementaire plus solide".
Il fallait organiser des auditions, a-t-il relevé avant d'appeler l'Europe à maintenir le contact avec le Maroc afin que le débat "se poursuive et permette d'arriver à une solution".
La Belge Frédérique Ries, du groupe Alliance des démocrates et des Libéraux pour l'Europe (ADLE) a regretté "le manque d'équilibre dans ce texte". "J'aurais aimé, par exemple, que l'on évoque aussi le sort de Mustapha Salma, ce dissident du front polisario, kidnappé pour avoir osé appeler au dialogue".
Elle a poursuivi cette dénonciation de la politique de deux poids deux mesures. "On parle des droits de l'Homme, c'est évident, mais pas pour tout le monde, et c'est regrettable. Il n'y a pas, dans ce conflit, que des coupables d'un côté et des innocents de l'autre", a-t-elle dénoncé.
+L'ALGERIE, ACTEUR ESSENTIEL+
Il y a des "responsabilités partagées dans la recherche maintenant d'une solution qui soit juste, réaliste et durable, de la part de tous les acteurs, et quand je dis tous les acteurs, je parle du Maroc, je parle du polisario mais aussi de l'Algérie, acteur essentiel" qui "n'est mentionnée, a-t-elle déploré, qu'au tout dernier mot de notre résolution".
L'eurodéputé bulgare, Metin Kazak (ADLE) a été on ne peut plus clair vis-à-vis de cette injustice faite au Maroc. Cette résolution, a-t-il affirmé, "risque de faire plus de mal que de bien, parce que nous ne prenons pas en compte les efforts qu'a pu faire le Maroc en vue d'une solution durable".
Il y a beaucoup d'organisations qui sont sur place et qui enquêtent sur ce qui s'est passé, a dit M. Kazak, soulignant que "la meilleure façon de procéder c'est de dialoguer avec le Maroc", soutenir les efforts de l'ONU pour trouver une solution à la question du Sahara, au lieu d'une "prise de position unilatérale".
De son côté, la Française Dominique Vlasto, du groupe PPE (démocrates-chrétiens) a dit clairement estimer que le texte proposé au vote est "déséquilibré. Je regrette que l'on ait bousculé le vote de cette résolution. On aurait dû attendre le résultat d'enquêtes pour avoir une véritable réflexion sur des bases solides et pour permettre aux collègues de se faire une idée juste de la réalité des faits".
Elle a martelé qu'il fallait "prendre le temps d'établir la réalité des faits, les responsabilités de chacun. C'est la condition indispensable pour la stabilité de cette région très sensible et le bien être de sa population".
+PAS DE RECUL, NI OBJECTIVITE+
Lui emboitant le pas, Mme Bernadette Vergnaud (France), du Groupe S&D, a dit qu'il n'était "pas opportun de se prononcer si tôt par un vote sur les événements survenus à Laâyoune, alors que nous ne disposons pas de tous les éléments pour avoir le recul et l'objectivité nécessaires".
Elle a également relevé que certains points du texte de la résolution étaient "contestables". Il ne faut pas "envenimer la situation afin que les enquêtes et les négociations puissent se poursuivre dans le calme", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il lui semblait "sage de ne pas avoir la tentation de remettre en cause le statut privilégié d'un pays voisin et partenaire sur la foi de témoignages partiels et parfois contradictoires".
A son tour, le Français Gilles Pargneaux (S&D) plaidait pour la relance du dialogue avec les autorités marocaines dans les semaines à venir car la question du Sahara est "un enjeu diplomatique pour les relations du Maroc avec les pays d'Afrique et du Maghreb, dont au premier chef l'Algérie".
"C'est également un enjeu sécuritaire en raison de l'activisme de l'organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique, ensuite, c'est un enjeu humanitaire pour les populations sahraouies concernées, notamment celles dans les camps de Tindouf, qui ne peuvent en sortir".
Pour M. Pargneaux, il faut "revenir à l'essentiel, à la résolution N. 1920, adoptée à l'unanimité par les Nations Unies, qui demande de mettre sur la table la question de l'autonomie proposée par le Maroc".
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La LDH soutient le film de Gilles Porte « Dessine-toi… »


Par le service communication LDH,18/11/2010
Après avoir déjà réalisé une exposition, un ouvrage et une série de courts métrages, Portrait – autoportrait, pour célébrer le 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’Enfant (Cide), Gilles Porte nous propose aujourd’hui un documentaire, « Dessine-toi… », qui est l’aboutissement de son projet commencé il y a six ans.
Pour réaliser ce documentaire, Gilles Porte s’est rendu dans trente-trois pays, sur les cinq continents, il a ainsi rencontré plus de 4000 enfants âgés de 3 à 6 ans, ne sachant ni lire ni écrire. Il leur a donné comme seule consigne de se dessiner sur une vitre en plexi-glace à l’aide d’un feutre noir. Les enfants sont donc invités à laisser libre court à leur imagination, ce qui nous réserve de belles surprises. On découvre ainsi les enfants tour à tour, excités, dubitatifs, perdus, concentrés seuls face à la vitre. On peut lire sur leur visage toutes leurs interrogations.
Tous les dessins sont ensuite animés, ils prennent vie, pour au final tous se rencontrer et être comme un pont entre tous ces enfants.
« Dessine-toi… » nous replonge en enfance, et nous entraîne dans un voyage onirique sur une musique originale de Louis Sclavis qui rythme et accompagne merveilleusement tous les dessins des enfants. Il ressort de ce film beaucoup de poésie, d’émotion et une grande drôlerie.
Mais c’est également un film qui nous interpelle sur les droits des enfants, avec les problématiques de l’égalité entre les filles et les garçons, de l’accès à l’école en Afrique ou en Asie, ou le travail des enfants.
Une chose est sûre, devant une feuille et un crayon tous les enfants sont égaux.
INVITATIONS
L’avant première du film aura lieu le mercredi 1er décembre 2010 à 20h00
à la maison de l’Unesco, 125 avenue de Suffren, Paris 7e.
La projection sera suivie d’un débat autour du film.
La LDH dispose d’un certain nombre de cartons d’invitations valables pour 4 personnes (pour les « grands » et les « petits »).
Si vous souhaitez assister à la projection merci de nous envoyer un mail au plus vite, avant le jeudi 25 novembre à communication@ldh-france.org , en nous communiquant votre adresse postale afin que nous vous fassions parvenir ces invitations.
Bien cordialement

Conseil d’association Maroc-UE :la question du Sahara Occidental

Par La Rédaction,26/11/2010
La question du Sahara occidental figure dans l’agenda du Conseil d’association Maroc-UE, en décembre prochain, a annoncé un membre de la Commission européeene lors du débat mercredi soir d’un projet de résolution sur le Sahara occidental.
Andris Piebalgs, commissaire européen au développement, a indiqué, dans son intervention, que l’Union européenne est « préoccupée » par les évènements qui ont eu lieu à Laâyoune, le 8 novembre, et « regrette la perte de vies humaines » dans l’attaque marocaine contre le campement de Gdeim Izik.
« Au regard des questions que nous débattons aujourd’hui, nous ferons en sorte qu’elles atteignent les autorités marocaines par les cannaux les plus indiqués », a-t-il affirmé, confirmant que la question du Sahara occidental est dans l’agenda du prochain Conseil d’association en décembre prochain.
Ce Conseil, a-t-il dit, serait élevé à un niveau parlementaire devant associer le Parlement européen et le Maroc. Tout en appelant le Maroc à se conformer aux entendements internationaux quant au respect des droits de l’homme, M. Piebalgs a rappelé qu’il « est de la responsabilité du Maroc de respecter ses obligations intenationales, y compris celles liées à l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental ».
Il a enfin réitéré le soutien de l’Union européenne aux efforts du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une « solution politique juste et mutuellement acceptable devant permettre l’autodétermination du peuple sahraoui, confromément aux résolutions du Conseil de sécurité ».
Lire aussi :
Parlement européen: le débat sur la cause sahraouie débutera demain
Conseil de sécurité: la France met son veto à l’envoi d’une mission d’enquête au Sahara Occidental
Bruxelles: le Maroc veut imposer sa loi avec de la répression et sans témoins

vendredi 26 novembre 2010

Le CCFD-Terre Solidaire est vivement préoccupé par les récents événements, à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental

Par le Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement, Paris, le 25 novembre 2010
Le CCFD-Terre Solidaire est vivement préoccupé par les récents événements qui se sont déroulés dans la région d'El Aaiun, capital du Sahara Occidental administré par le Maroc.
Le 10 d'octobre dernier, des milliers de civils sahraouis ont volontairement quitté la ville d'El Aaiun pour dresser des campements et protester ainsi contre les conditions socio-économiques précaires, en raison de discrimination dont ils font l'objet.
Dans ces circonstances de quadrillage militaire, le 24 octobre 2010, le mineur sahraoui ELGARHI ENNAJEM âgé de 14 ans a trouvé la mort par balle alors qu'il se trouvait à bord d'un véhicule qui tentait de regagner le campement. Les 5 personnes qui l'accompagnaient ont été grièvement blessées.
Le lundi 08 novembre 2010, l'armée marocaine a organisé un assaut violent pour démanteler le campement. La violence qui en a suivi et qui s'est étendue à la ville de Laâyoune - violence déplorée par le Conseil de sécurité le 16 novembre 2010 - aurait causé une douzaine de morts dont la majorité dans les rangs des forces de sécurité, selon la police marocaine, et plusieurs dizaine de morts civils selon les associations de défense des droits de l'homme sahraoui, présentes sur place. Des dizaines d'arrestations arbitraires ont eu lieu et plusieurs personnes seraient toujours portées disparues.
La Mission des Nations Unies pour l'Organisation d'un Référendum au Sahara Occidental (MINURSO), a été déployée depuis septembre 1991 suite à l'accord de cessez le feu entre le Maroc et le Front Polisario permettant ainsi de statuer sur le territoire du Sahara Occidental, actuellement non autonome et annexé par le Maroc depuis 1975.
La MINURSO est la seule mission de maintien de la paix de l'ONU à ne pas avoir une composante « droits de l'Homme » dans son mandat. Ceci est en contradiction avec les principes affichés du Département de maintien de la paix de l'ONU qui identifie le respect des droits de l'Homme comme un élément crucial pour atteindre une paix durable. En 2006, le Bureau du Haut Commissaire de l'ONU pour les droits de l'Homme (BHCDH) faisait valoir, dans un rapport confidentiel, que la situation des droits de l'Homme dans la région constituait une « préoccupation sérieuse » et déclarait qu'une surveillance plus approfondie de la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf était « indispensable ». Dans son rapport d'avril 2010, le Secrétaire général des Nations unies a rappelé que l'ONU « ne dispose pas sur le terrain de personnel expressément chargé de veiller au respect des droits de l'homme, la MINURSO n'étant pas dotée d'un mandat précis en matière de droits de l'homme et le Haut- Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme n'ayant pas de présence dans le territoire ni dans les camps de réfugiés proches de Tindouf ».
Ainsi malgré sa présence sur le terrain, la MINURSO n'a pas pu fournir des informations sur les évènements tragiques de ces derniers jours. Le manque d'informations sur la nature et l'étendue de la violence à Laâyoune ainsi que les déclarations contradictoires du Maroc et du Front Polisario démontrent la nécessité pour le Conseil de sécurité d'ajouter la surveillance et la protection des droits humains au mandat de la MINURSO.
Le CCFD-Terre Solidaire exprime sa vive préoccupation concernant la sécurité des populations civiles et condamne, à l'instar du Parlement européen dans sa résolution du 24 Novembre, les violences qui se sont produites lors du démantèlement du camp et dans les principales villes du Sahara occidental.
L'introduction d'une composante « droits de l'Homme » dans le mandat de la MINURSO pourrait non seulement permettre au Conseil de sécurité de recevoir des informations fiables et rapides sur une situation instable, mais aussi désamorcer les campagnes de désinformation menées par certains dans les deux camps et qui compliquent la recherche d'une solution politique au conflit.
Cette solution repose sur la mise en œuvre du plan de règlement du Secrétaire général des Nations unies accepté par le Maroc et le Front Polisario en 1991 et prévoyant un référendum par la voie duquel le peuple sahraoui choisirait entre l'indépendance et l'intégration au Maroc. Ce référendum s'inscrit dans la continuité de la résolution 4050 des l'Assemblée Générale des Nations Unies de 1985 qui réaffirme que "la question du Sahara occidental est une question de décolonisation à parachever sur la base de l'exercice par le peuple du Sahara occidental de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance" (clause 1ère) et appelant « à un référendum à cette fin » (clause 3). Ces principes sont explicitement rappelés par la résolution 621 du Conseil de Sécurité des Nations Unis de 1988.
Depuis, le Polisario souhaite que les Nations unies organisent le référendum sur l'autodétermination avec trois options - indépendance, autonomie sous la souveraineté marocaine ou intégration au Maroc - tandis que le Maroc propose l'autonomie sous sa souveraineté, refusant toute option d'indépendance. Face au blocage entre les deux parties, les Nations Unies les exhortent, par la voie de la résolution 1754, à négocier « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
Alors que les forces de sécurité marocaines procédaient au démantèlement du campement, le Front Polisario et des représentants marocains reprenaient le jour même des négociations directes à Manhasset (Etats-Unis) avec l'aide de Christopher Ross, envoyé spécial des Nations Unies pour le Sahara Occidental. On s'étonnera que ce cinquième round de négociations, qui devait se montrer « plus intensive et substantielle », n'aient pas abouti.
Le CCFD-Terre Solidaire appelle dès lors les autorités françaises à :
- promouvoir et faciliter l'extension du mandat de la MINURSO vers la surveillance du respect des droits de l'homme
- promouvoir et faciliter au sein du Conseil de Sécurité et auprès du Maroc et du Front Polisario la mise en œuvre du référendum sous l'égide des Nations Unies
(http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+MOTION+P7-RC-2010-0675+0+DOC+XML+V0//FR)

France : Le site du « Pacte pour les droits et la citoyenneté » est maintenant public !

Le Pacte pour les droits et la citoyenneté
Par Dominique Guibert, Secrétaire général de  Ligue des Droits de l'Homme, 18/11/2010
Sans attendre que toutes les organisations aient communiqué leurs contributions et propositions, il a semblé au Bureau national qu'on ne pouvait attendre plus longtemps. Sans doute va-t-il y avoir quelques moments d'attente. Mais puisque c'est bien à l'initiative de la Ligue des droits de l'Homme que 49 organisations associatives et syndicales ont décidé de signer ensemble un « Pacte citoyen pour les droits et la citoyenneté », c'est bien à nous de prendre les devants.
Dans toutes les sections, fédérations et comités régionaux, doivent maintenant se poser les questions des débats publics avec nos partenaires présents sur place sur les alternatives aux régressions des droits et des libertés que nous combattons ensemble depuis des années, afin de faire connaître aux citoyens leurs propositions pour revenir au respect de l'égalité en droits et en dignité de tous les êtres humains présents en France.
Sur le site, outre la circulation au choix de chacun, quatre possibilités de consultation sont utilisables :
- les 5 rubriques thématiques, démocratie, droits sociaux, discriminations-étrangers, justice-police, libertés et vie privée
- les signataires sont visibles dans la rubrique appropriée et un renvoi vers la rubrique de chacun d'entre eux permet de visualiser leurs contributionsPacte pour les droits et la citoyenneté
- les réponses des partis politiques et de leurs élus nationaux ou locaux seront publiées dans la rubrique réservée à cet effet. Elle est pour l'instant en attente de réponses... qui ne manqueront pas de venir au fur et à mesure du développement du pacte
- une interrogation par région permet de visualiser les événements, passés et à venir, que les organisations partenaires auront réalisés.
Le site dédié est ouvert et doit être l'outil de communication sur le Pacte. Il sera le reflet de ce que vous faites. N'hésitez pas à communiquer vos annonces, vos comptes rendus, vos photos, vos vidéos.
Vous trouverez ci-joint le vade-mecum et le pacte. Des exemplaires du pacte seront disponibles au siège en milieu de semaine prochaine.http://www.pactecitoyen.org
Organisations rassemblées autour du « Pacte pour les droits et la citoyenneté » :
AC ! Agir contre le chômage et la précarité ; A.M.I-handicap ; Les Amoureux au ban public ; Association de promotion des cultures et du voyage (APCV) ; Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) ; Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF) ; Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception (Cadac) ; Collectif des accidentés du travail, handicapés et retraités pour l’égalité des droits (Catred) ; Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Centres d’entrainement aux méthodes d’éducation active (Céméa) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Collectif national pour les droits des femmes (CNDF) ; Comité Idaho (International Day Against Homophobia and Transphobia) ; Comité inter-mouvements auprès des évacués (Cimade) ; Confédération nationale du logement ; Confédération paysanne ; Confédération syndicale des familles (CSF) ; Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) ; Coordination européenne pour le droit des étrangers à vivre en famille ; Droit au logement (Dal) ; Fédération des associations réflexion, action, prison, et justice (Farapej) ; Fédération des associations de solidarité avec les travailleur-euse-s immigré-e-s (Fasti) ; Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédérations des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération nationales des déportés et internés, résistants et patriotes (FNDIRP) ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; France terre d’asile ; Fondation Copernic ; Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti) ; Imaginons un réseau Internet solidaire (Iris) ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Ligue de l’enseignement ; Marches européennes contre le chômage, la précarité et les exclusions ; La mutuelle des étudiants (LMDE) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement de la paix ; Syndicat national des enseignants du second degré (Snes-FSU) ; Syndicat national de l’enseignement supérieur (Snesup-FSU) ; Observatoire international des prisons (OIP) ; Opération villages roumains France (OVR France) ; Le planning familial ; Syndicat national des journalistes (SNJ-CGT) ; Syndicat des avocats de France (Saf) ; Syndicat de la magistrature ; Terre des Hommes France ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union syndicale Solidaires ; Union nationale lycéenne (UNL)...

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jeudi 25 novembre 2010

L'Union Européenne doit s'activer pour l'autodétermination du peuple sahraoui


Par le PCF, 25/11/2010
Le Parlement européen a adopté aujourd´hui une résolution sur la situation au Sahara occidental. A l’issue du vote le député espagnol du GUE/NGL Willy Meyer s’est félicité de la condamnation par le Parlement européen de l’attaque par les forces militaires marocaines contre le camp sahraoui de Gdeim Izik et a rendu hommage aux victimes innocentes.
"La politique de terreur menée par le Maroc au Sahara occidental doit être condamnée par toute la communauté internationale. Le peuple sahraoui, dans les territoires occupés, fait face à un danger réel. Il faut donc agir d’extrême urgence et mettre en place des mécanismes de protection des droits de l’homme, jusqu’à ce que l’on trouve une solution définitive qui garantisse le droit du peuple sahraoui à son autodétermination".
|Selon le député portugais Joao Ferreira (Portugal), "l’Union européenne et les États membres doivent prendre des initiatives urgentes, et faire pression sur le Maroc pour permettre l’application des résolutions des Nations Unies qui exigent, depuis près de 20 ans, la tenue d’un référendum sur l’autodétermination. C’est précisément lundi 8 novembre, jour de l’ouverture sous l’égide des Nations-Unies de nouveaux pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario que les forces de répression marocaines se sont lancées à l’attaque d’une population civile désarmée. Trente-cinq ans après l’occupation, la lutte du peuple sahraoui continue et se développe au cœur même des territoires occupés".

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Sahara Occidental Les Verts au PE demandent à Mme Ashton de veiller au plein respect des droits du peuple Sahraoui. Vote de la Résolution

Par Nicole Kiilnielsen, 24/11/2010
L’assaut des forces marocaines contre le camp de citoyens sahraouis établi à Gadaym Izik, près de Laayoune, le 8 novembre dernier ne peut laisser l’Europe indifférente. Les Verts-ALE appellent à un investissement fort de l’Union européenne pour que les droits des Sahraouis soient respectés.
Ainsi, pour Nicole Kiil-Nielsen, membre de la sous-commission Droits de l’homme du PE :
"Il ne suffit pas de déplorer la violence qui a eu lieu à Gadaym Izik. Il est urgent de mettre en place une mission d’enquête indépendante et transparente, sous l’égide de l’ONU, sur ce qui s’est passé le 8 novembre. L’opacité qui prévaut actuellement - journalistes empêchés de faire leur travail, élus et observateurs internationaux refoulés - est inacceptable. La MINURSO (mission des Nations Unies au Sahara Occidental) est la seule mission de maintien de la paix dépourvue d’une composante “droits de l’homme”. L’extension de son mandat est une priorité.
Les campements établis par les Sahraouis sont une réaction pacifique mais massive contre 35 ans d’oppression, de marginalisation, de pillage de leurs ressources (pêche, phosphates). Ce qu’ils demandent c’est du travail et des logements convenables.
Raul Romeva, député du Groupe des Verts/ALE a pour sa part demandé à Mme Ashton, qu'une solution juste et durable soit trouvée pour les deux parties via un referendum sur l'autodétermination du peuple Sahraouis.
"Nous devons certes encourager les deux parties à garder leur calme, oui, mais nous devons surtout demander au Maroc qu'il cesse d'avoir une attitude hostile face au peuple Sahraouis, qu'il cesse de prendre en otages certains parlementaires, certains médias et défenseurs des droits de l'Homme".
Pour une mission d’enquête de l’ONU au Sahara occidental
Voilà mon intervention ce 24 novembre, lors du débat en plénière sur la situation au Sahara occidental:
« Ce 8 novembre les autorités marocaines démantelaient violemment un camp établi près de Laayoune, au Sahara occidental, provocant des morts et de nombreux blessés.
Je suis absolument scandalisée qu’un État membre, en l’occurrence la France, se soit opposé à la demande d’une mission d’enquête de l’ONU sur ces événements.
La proposition de l’Ouganda lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 16 novembre dernier était pourtant légitime et souhaitable. La France a beau jeu de se réfugier derrière l’absence de décision du Conseil de sécurité alors qu’elle a abusé du poids de son droit de véto pour empêcher que toute la lumière soit faite sur ces incidents.
La vérité serait-elle si difficile à regarder en face ?
L’Europe qui se veut exemplaire dans la protection des droits humains se doit d’exiger l’ouverture d’une mission d’enquête indépendante et transparente sous l’égide des Nations Unies et l’élargissement des compétences de la Minurso.
Plus globalement, nous comptons sur Madame la Haute représentante pour qu’une solution juste et durable soit apportée à la situation inacceptable qui est celle de la population sahraouie. »
DERNIERE MINUTE :
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Strasbourg, 25.11.2010
Pour une mission d’enquête de l’ONU au Sahara occidental
Les Verts/ALE se réjouissent du vote par le Parlement européen de la Résolution sur la situation au Sahara occidental.
Nicole Kiil-Nielsen, membre de la Sous-Commission des droits de l’homme du PE, se dit « scandalisée qu’un État membre, en l’occurrence la France, se soit opposé à la demande d’une mission d’enquête de l’ONU sur les graves événements survenus près de Laayoune."
"La proposition de l’Ouganda lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 16 novembre dernier était pourtant légitime et souhaitable. La France a beau jeu de se réfugier derrière l’absence de décision du Conseil de sécurité alors qu’elle a abusé du poids de son droit de véto pour empêcher que toute la lumière soit faite sur ces incidents."
"La vérité serait-elle si difficile à regarder en face ?
Conformément à ce que nous demandions, le Parlement européen a considéré que les Nations Unies constitueraient l’organisation la plus à même de mener une enquête internationale indépendante en vue de clarifier les événements, les décès et les disparitions. »
Vous pouvez également suivre ce lien pour regarder mon intervention en plénière hier soir : http://www.nicolekiilnielsen.eu/1916

Il ne reste plus de trace du camp de Gdeim Izik...Reportages accablants.

Un peuple toujours privé de ses droits 
Par B.H. el moudjahid, 24/11/2010
Les rares quotidiens étrangers qui ont été autorisés par Rabat à se rendre au Sahara occidental, publient depuis plusieurs jours des reportages accablants sur la violence quotidienne qui prévaut au Sahara occidental, où les autorités marocaines ont complètement nettoyé le camp de Gdeim Izik, dont il ne reste plus de trace. Alors que les témoignages les plus crédibles des organisations humanitaires et civiles viennent confirmer chaque jour ce que les journalistes ont constaté sur place le 8 novembre dernier, avant d’être chassés du Sahara occidental, l’administration marocaine tente de faire accréditer l’idée que la situation est des plus calme sur le terrain. Mieux, elle a tenté de faire accréditer sa fantaisiste thèse à laquelle personne ne croit d’ailleurs, que c’est l’Algérie qui a tout planifié. Une thèse que même l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), la seule qui jouit à l’étranger d’un semblant de crédibilité, n’a pas retenue au terme de l’enquête qu’elle avait effectuée le 12 novembre à Al Ayoune, en estimant dans son rapport qu’aucun indice n’existe sur la prétendue implication de l’Algérie dans ces événements.
Rabat a été interpellé par les institutions de l’Union européenne sur la mort de 36 civils sahraouis, au moins, confirmée par les témoins sur place, sur les disparitions et sur la pratique systématique de la torture contre les dizaines de personnes qui ont été arrêtées depuis le 8 novembre avant d’être transférées à la tristement célèbre « Prison noire » d’Al Ayoune. Une rare brutalité dénoncée par tous les journaux du monde qui se déroule, hélas, sous les yeux de nombreux gouvernements européens qui ont choisi, pour la sauvegarde de leurs intérêts économiques avec le Maroc, de brader leurs propres principes en matière de respect de droits de l’homme, en observant un silence dit « prudent » qui a pris l’allure de complicité. La communauté internationale doit donc se préoccuper de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et agir sans délai pour une solution au conflit opposant le Maroc et le Front Polisario, basée sur le respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. C’est pour cette position que de nombreux parlementaires européens se battent à Strasbourg où depuis, hier, s’est ouvert, enfin, un débat autour de la situation qui prévaut au Sahara occidental. Les Eurodéputés devraient adopter une résolution réclamant l’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur ce qui se passe au Sahara occidental et inviter les gouvernements des « 27 » à rompre leur silence sur la tragique réalité des droits de l’homme dans l’ancienne colonie espagnole.
Les actes de protestation contre la « passivité » de certains gouvernements occidentaux se multiplient à travers le monde. Seront-ils écoutés par la communauté internationale ? Les Nations unies finiront-elles par assumer leurs responsabilités envers le peuple du seul territoire en Afrique dont la décolonisation n’a pas encore eu lieu ? Des réponses à ces deux questions et du respect de la légalité internationale, auxquels l’Algérie a toujours appelé, dépend le sort du peuple sahraoui.
* Publié dans :* Sahara occidental

ATTAQUE DU CAMP DE GDEIM IZIK Le Maroc passe aux aveux

Par Mohamed Touati, 24/11/2010
La vérité éclate au grand jour
132 Sahraouis ont été arrêtés tandis que le nombre de disparus demeure ignoré, ont déclaré, dimanche dernier à la presse espagnole, des représentants du Makhzen.
El Aâyoune en état de siège. El Pais et El Mundo brisent le mur du silence. Les deux quotidiens espagnols ont révélé que les chefs de l’administration coloniale de la ville occupée d’El Aâyoune ont reconnu que «le nombre de prisonniers est de 132 personnes et que les disparus, dont le nombre est inconnu, sont des personnes qui ont fui vers le désert de peur qu’elles ne soient emprisonnées».
Mohamed Jelmouss, le gouverneur d’El Aâyoune a même poussé la confidence un peu plus loin pour livrer quelques détails. «117 prisonniers sont à la Prison noire à El Aâyoune. Parmi eux, 113 seront jugés par la cour d’appel alors que quatre autres comparaitront devant des tribunaux de première instance.
Huit autres détenus ont été transférés à Rabat pour être jugés par des tribunaux militaires en tant que responsables de la mort de 11 policiers tués dans les émeutes», a confié au journal espagnol El Pais, le wali de la capitale du Sahara occidental sous domination marocaine, un proche de l’ex- ministre délégué à l’Intérieur Fouad Ali el-Himma (1999-2007).
Des déclarations sous forme d’aveux. Ces arrestations massives attestent de l’ampleur et de la férocité de l’attaque planifiée par les forces d’occupation marocaine, le 8 novembre 2010 à l’aube, contre le camp des réfugiés sahraouis de Gdeim Izik. «Les déclarations des représentants du Makhzen constituent un aveu de l’ampleur de l’assaut violent contre le campement de Gdeim Izik et de la brutalité de la répression qui s’abat jusqu’à maintenant sur la population civile d’El-Aâyoun», a indiqué lundi dans un communiqué le ministère sahraoui de l’Information.
Selon un bilan provisoire établi par le Front Polisario, l’assaut meurtrier contre le camp de Gdeim Izik, aurait fait des dizaines de morts et plus de 4 500 blessés. Le pouvoir marocain n’a cessé de le contester pour tenter de faire croire, à travers une fallacieuse campagne médiatique, que cette expédition militaire punitive n’était qu’une simple opération de maintien de l’ordre.
Le Conseil des ministres sahraoui a demandé, lundi, l’envoi «en urgence» d’une mission d’enquête internationale. «Le gouvernement marocain tente de mettre à profit le blocus et le temps qui passe pour effacer les traces de ses crimes à Gdeim Izik», a indiqué un communiqué de ce Conseil présidé par le secrétaire général du Front Polisario Mohamed Abdelaziz.
Aujourd’hui, les langues commencent à se délier. A El Aâyoune, le traumatisme encore vivace s’est transformé en cauchemar. «La terreur cloue les Sahraouis dans leurs demeures», a mentionné dans son reportage l’envoyé spécial du quotidien d’El Pais, à El Aâyoune. «Un calme tendu règne dans la ville qui a été le théâtre d’une manifestation sanglante de deux jours pour protester contre l’assaut donné par les forces militaires marocaines contre le camp de Gdeim Izik, à l’aube du 8 novembre dernier», ajoute le journaliste espagnol qui a été le seul avec celui de son confrère d’El Mundo, a avoir été autorisé à pénétrer à El Aâyoune, plus de dix jours après l’agression des forces d’occupation marocaines contre le camp de Gdeim Izik.
Les habitants d’El Aâyoune vivent encore la peur au ventre. «La peur est palpable parmi les Sahraouis qui fuient les contacts avec le journaliste par peur de représailles», a constaté le journaliste d’El Pais. Ses minces contacts sur place lui ont fait part de «dizaines de morts».
On ne saura sans doute jamais toute la vérité sur ces dramatiques événements tant que le Maroc maintiendra son black-out sur la ville martyrisée d’El Aâyoune pour l’isoler du reste du monde. Il faut dire que c’est une stratégie dont a fait preuve, dans un passé pas si lointain, le trône marocain qui est aujourd’hui pris en flagrant délit de récidive.
«Le Maroc a nié officiellement, pendant plus de 20 ans, l’existence des bagnes de Tazmamart, Kalaât Megouna, Agdez et tant d’autres où des dizaines de personnes ont trouvé la mort dans le secret le plus total», ont déclaré à l’unisson les responsables de la République sahraouie et ceux du Front Polisario.
Une autre manière de dire que, tôt ou tard, toute la lumière sera faite sur l’attaque sanglante menée par les forces d’occupation marocaines contre le camp de Gdeim Izik. Le Maroc finira par être rattrapé par un triste pan de son histoire.

mercredi 24 novembre 2010

Communiqué du secrétariat national d'ANNAHJ ADDIMOCRATI (la Voie Démocratique):

Par Ali  Fkir, 21/11/2010
- Sahara occidental: nécessité de dialogue avec le POLISARIO sur la base de la légalité internationale, de l'autodétermination, éviter la guerre contre le chauvinisme...
- Situations sociale, économique, politique...dégradantes
- Condamne la répression des mouvements de protestation, la répression politique, le bâillonnement de la presse...
- Hommage au camarade Abraham Serfaty décédé le 18 novembre
- Hommage à la camarade Aziza Brahou décédée le 18 novembre 2010
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النهج الديمقراطي
الكتابة الوطنية
بيان
عقدت الكتابة الوطنية للنهج الديمقراطي اجتماعها العادي يوم 21/11/2010 وأصدرت البيان التالي:
لقد كشفت الأحداث التي شاهدتها الصحراء ،وخصوصا مدينة العيون ،مؤخرا فشل الحلول والمقاربات المتبعة لحد الآن لحل هذا النزاع الذي دام لمدة تتجاوز35 سنة وكلف شعوب المنطقة خسارات فادحة في الأرواح ومصاريف باهظة واستفادت منه، بالأساس ،الطغم العسكرية والأمنية والإدارية.والأخطر من ذلك هو المنحى الذي بدأ يأخذه هذا النزاع مند مدة والمتمثل في تفاقم مظاهر الشوفينية وتسعير نار الحقد بين شعوب المنطقة مما يهدد باندلاع حرب مدمرة ترهن مصير المنطقة لأجيال وتعيق صيرورة وحدة شعوبها الضرورية .
وتعيش بلادنا ،إضافة لمشكل الصحراء ،أزمة سياسية واقتصادية واجتماعية خانقة
فعلى المستوى السياسي تتجلى أهم سماتها في الانحطاط والتمييع الخطير للعمل السياسي المؤسساتي الذي أصبح إلى حد كبير لعبة عبثية من الصعب فك ألغازها ،حيث انمحت الحدود بين "اليمين" و"اليسار" المزعوم وبين من مع الحكومة ومن ضدها ومن في الأغلبية ومن في المعارضة في حين يستمر حزب صديق الملك في محاولاته الهيمنية على الحقل السياسي الرسمي مما يساهم في مقاطعة الأغلبية الساحقة من الشعب المغربي لهدا العبث الذي يراد له أن يصير حياة سياسية ببلادنا
وشهدت الفترة الأخيرة هجوما شرسا على الحريات وحقوق الإنسان تمثلت في الاختطافات والمحاكمات السياسية ومنع وقمع العديد من الوقفات والنضالات والتضييق الخطير على حرية التعبير,خاصة عبر قمع ومحاصرة الصحافة المستقلة(توقف لوجورنال ونيشان والجريدة الأولى ومحاكمة أخبار اليوم وغيرها من الجرائد..)

أما على المستوى الاقتصادي ,فإن السياسة المطبقة تعمق من تبعية البلاد للامبريالية عبر القروض والمزيد من فتح الأبواب أمام الرأسمال الامبريالي والمزيد من خوصصة القطاعات العمومية لصالحه ولصالح الكتلة الطبقية السائدة وتفاقم هشاشة الاقتصاد المغربي حيت الرهان على المقاولة من الباطن لصالح الشركات المتعددة الاستيطان في الميدان ألخدماتي وعلى الاستثمار في العقار وعلى الفلاحة التصديرية وعلى تصدير المواد المعدنية الخام عوض تطوير الصناعة والفلاحة والخدمات لتلبية الحاجات الأساسية للشعب المغربي .
وعلى الصعيد الاجتماعي ,فان الجماهير الشعبية تكتوي بالغلاء حيت الزيادات المتتالية في العديد من أثمان المواد الأساسية(الخضر،السكر ،الزيت ،الشاي...)وبالتدهور المريع للخدمات الاجتماعية العمومية بفعل تطبيق السياسات التصفوية في التعليم حيث يشكل البرنامج ألاستعجالي أخر حلقاتها، وضرب مجانية التطبيب والسماح بانتشار البطالة والأمراض الاجتماعية المختلفة في أوساط واسعة من جماهير شعبنا المقهورة.
بناءا على ما سبق, فإن الكتابة الوطنية للنهج الديمقراطي:
· تؤكد أن حل النزاع في الصحراء يتمثل في المفاوضات بين البوليساريو والمغرب والسعي الجدي في البحت عن الحلول السلمية على قاعدة الشرعية الدولية المرتكزة إلى تقرير المصير مما يجنب المنطقة ويلات الحرب ويضع اللبنات لوحدة شعوب المغرب الكبير كضرورة تاريخية لامناص منها.
· تدين قمع الحركات النضالية والتضييق على الحريات وفي مقدمتها حرية الصحافة والتعبير وتمييع الحياة السياسية ومحاولة الهيمنة عليها و تدعو للنضال من أجل الدفاع عن الحريات وحقوق الإنسان ومن أجل ديمقراطية حقيقية ترتكز إلى دستور ديمقراطي وانتخابات نزيهة وحرة وعزل المافيا المخزنية المسؤولة عن انتهاكات حقوق الإنسان والاستبداد.
· تندد بالسياسات اللاشعبية التي تكرس التخلف على المستوى الاقتصادي وتفاقم الهشاشة الاجتماعية وتعمق الفوارق الطبقية وتحكم على أغلبية الشعب المغربي بالفقر والجهل والمرض, وبالخصوص قانون المالية التقشفي بالنسبة للجماهير والكريم بالنسبة للكتلة الطبقية السائدة.
· وبالمناسبة الأليمة المتمثلة في وفاة المناضلة الرفيقة عزيزة برحو،إحدى قائدات النضال من أجل الحق في السكن اللائق بسبب الإهمال الطبي وأوضاع السكن المزرية ،تتقدم الكتابة الوطنية لعائلتها وأصدقائها وصديقاتها ورفيقاتها ورفاقها بأحر عبارات التعازي والمواساة وتعتبر أن رحيلها يشكل خسارة كبيرة لحركة النضال من أجل السكن اللائق في بلادنا.
· كما سبق للنهج الديمقراطي عبر آخر بلاغاته أن نعى الشعبين المغربي والفلسطيني في وفاة احد ابرز مناضلي شعبنا الرفيق أبراهام السرفاتي الذي وافته المنية يوم 18/11/2010 أربعة أيام بعد الذكرى ال 36 لاستشهاد الرفيق عبد اللطيف زروال.
الكتابة الوطنية