L’écrivain Sylvain Tesson, qui a parcouru le monde et escaladé tout ce qu’il trouvait sur son chemin (montagnes, cathédrales, immeubles, maisons…), se livre dans Sur les chemins noirs (Gallimard) à un voyage intérieur. Intérieur car, pour une fois, il sillonne son propre pays. Intérieur car, meurtri physiquement et psychologiquement par un grave accident et un deuil, il a fait de cette marche une opération de rééducation et une tentative de réconciliation avec lui-même.