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samedi 21 novembre 2009

La CNT de Toulouse solidaire avec les mineurs de l'OCP

Par Solidarité OCP-Maroc à Toulouse, 20/11/2009

Ce Jeudi 19 Novembre 2009, l’UL CNT Toulouse avait décidé de tracter durant une grande partie de la matinée en solidarité avec la lutte des mineurs Marocains de l’OCP. Cette diffusion de tract se situe dans notre volonté de construire des liens solides avec d’autres syndicats dans le monde et notamment pour Toulouse, avec le Maghreb et la Kanaky.
D’autres initiatives avaient déjà eu lieu devant le consulat du Maroc. Cette fois nous avions choisi le marché du Cristal, proche du quartier d’Arnaud Bernard avant de nous rendre devant les bureaux de ROYAL AIR MAROC. D’ autres tractages auront lieu et notamment durant le festival ORIGINES CONTROLES ( http://www.tactikollectif.org/rubri... ) qui commencera dés le Dimanche 22/11/09 à 18h00 à la Bourse du travail de Toulouse.
Nous appelons en coordination avec le secrétariat internationale de la CNT à poursuivre toutes les actions de solidarité avec la lutte des mineurs Marocains de L’OCP.
L’UL CNT des syndicats de Toulouse.

Annulation de participation à un débat sur l'immigration.


Par Mehdi Lahlou, 21/11/2009

Après avoir été invité - en tant que spécialiste des questions migratoires - à prendre part à un débat qui devait avoir lieu le vendredi 20 novembre 2009 avec le ministre français de "l'Immigration et de l'Identité nationale", Eric Besson sur le thème ''Les nouvelles routes de l’immigration clandestine : quelles alternatives à l’approche sécuritaire ?'', j'ai eu confirmation aujourd'hui que les organisateurs de ce débat ont invité à leur rencontre l'ancienne ministre des Affaires étrangères d'Israel, Tzipi Livni - l'une des responsables majeurs des crimes de guerre commis contre la population palestiniene à Gaza entre décembre 2008 et janvier 2009.
Aussi, j'ai décidé de ne pas participer au débat prévu. Par la même occasion, je condamne cette invitation - qui n'avait été évoquée nulle part dans les documents que j'ai reçus des organisateurs depuis le mois de septembre dernier, comme je joins ma voix, naturellement, à tous les militants associatifs et politiques - au Maroc, comme ailleurs dans le monde - qui demandent que cette ministre comme les autres responsables israéliens des crimes perpétrés à Gaza soient traduits devant la Justice pénale internationale.

Débat : "Immigration marocaine : droit, réalité et perspectives"


Par Ayadahram, 20/11/2009
INVITATION
Madame, Monsieur,

La problématique de l’immigration constitue l’une de vos préoccupations et l’un des axes de l’engagement militant de votre association.
L’ASDHOM vous prie de bien vouloir contribuer par vos réflexions à l’enrichissement du débat qu’elle organise sous le thème « Immigration marocaine : droits, réalité et perspectives »
Une rencontre qui se fixe pour but d’aborder, à la lumière des appréciations des participants, les conditions de vie et les droits des migrants marocains, avec des perspectives d’action.
Deux acteurs majeurs du mouvement associatif marocain, Hassan Hadj Nasser et Abdallah Zniber, contribueront par leurs témoignages et leurs éclairages à l’animation de cette réflexion collective menée par les différents militants issus de l’immigration marocaine.
Les présents au débat et les associations amies dont nous souhaitons vivement la participation auront l’occasion de confronter leurs points de vue et leurs appréciations et d’échanger sur les perspectives d’avenir.
Nous comptons vivement sur votre contribution. Nos salutations militantes
Le Bureau Exécutif
SAMEDI 12 DECEMBRE 2009
De 17h à 19h 30
Au Foyer Picoulet 59, rue Fontaine au Roi 75011 Paris (M° Goncourt ou Parmentier)
N.B Ces échanges se poursuivront en soirée autour d’un buffet convivial.
Prière de nous confirmer votre participation.
ASDHOM : Un combat pour les droits de l’Homme au Maroc depuis 1984

Sahara : comment le régime s'emmêle les pinceaux

Répression des militants indépendantistes - Le pataquès du CORCAS - Biadillah : la face inquiétante d’un Sahraoui estampillé makhzen

Par : Aboubakr Jamaï, Le Journal Hebdomadaire, 21/11/2009
«Ou le citoyen est marocain, ou il ne l’est pas. Fini le temps du double jeu et de la dérobade. L’heure est à la clarté et au devoir assumé. Ou on est patriote ou on est traître». Le ton est martial, le verbe dur et la saillie «bushienne». On croirait entendre le Hassan II des années 70 et 80. Celui qui décimait son opposition de gauche en l’accusant d’antipatriotisme. Est-ce le dessein de Mohammed VI dans ce discours du 6 novembre ? Préempter les critiques de la politique du régime sur le Sahara ? Peut-être. Il a déjà marché sur les traces de son père en interdisant des journaux pour leurs «manquements vis-à-vis de la cause sacrée». Ce n’est pas de sitôt que la monarchie abandonnera cette ressource classique des régimes non démocratiques : accuser les dissidents d’intelligence avec l’ennemi. Mais ce n’est sans doute pas tout. Peut-être même pas la principale raison derrière ce raidissement. D’abord, il y a l’attitude générale récente des cercles du Pouvoir.
L’heure est au durcissement. La vague de répression, avec son cortège d’interdictions et de procès qui a submergé la presse indépendante, en est le signe le plus patent. Comme s’il y avait une volonté manifeste d’inspirer la crainte et étouffer les velléités de contestation. Dans la presse, chez les hommes d’affaires, dans la classe politique et maintenant plus que jamais auprès des Sahraouis de «l’intérieur».
Violations des droits de l’homme
«Je ne comprends pas pourquoi les Marocains s’énervent. Malgré les actions de dissidence et de protestation, le statu quo n’est pas près d’être perturbé. Le Maroc n’est pas près de perdre le contrôle du Sahara», s’étonne Ignacio Cembrero, journaliste à El Pais. Son sentiment est partagé par nombre d’observateurs. Les puissances mondiales ayant le plus d’intérêts dans la région ne sont pas près d’imposer quoi que ce soit au Maroc. Mais statu quo est le mot clé ici.
Si les vœux du Polisario de forcer le Maroc à accepter l’organisation d’un référendum d’autodétermination ne sont pas près d’être exaucés, l’acceptation par la communauté internationale du plan d’autonomie marocain demeure, elle aussi, très peu probable. Il y a en effet très peu de chances que l’ONU accepte de confier le sort des Sahraouis à un Etat non démocratique, même dans le cadre d’une autonomie réelle, que le Maroc ne propose d’ailleurs même pas. Il serait difficile de concevoir, par exemple, que l’ONU accepte l’assujettissement du système judiciaire d’une éventuelle région sahraouie autonome à la justice marocaine tant décriée.
Maintenir la situation en l’état demeure donc la solution optimale pour le Maroc, plutôt que de convaincre le reste du monde de l’intérêt d’un plan d’autonomie qui a, de toutes les manières, peu de chances de convaincre. Il est plus crucial pour le régime marocain d’éliminer les facteurs qui mettent fin au blocage actuel. Et c’est là où le discours du roi est révélateur. Il faut contrer les voix dissidentes sur le Sahara, surtout celles des Sahraouis de l’intérieur. Le régime marocain a compris que le statu quo se maintenait en raison du peu d’intérêt de l’opinion publique internationale pour le conflit. Les indépendantistes l’ont, eux aussi, compris. Résultat : Les deuxièmes doivent trouver le moyen d’attirer l’attention sur le conflit, le premier doit les en empêcher.
La stratégie des indépendantistes est celle du respect des droits de l’homme. En revendiquant leurs libertés d’expression et d’association, ils savent qu’ils jouent sur du velours. En les réprimant, le régime de Mohammed VI passe pour hypocrite aux yeux du monde. Comment justifier aux yeux de l’opinion publique internationale que l’on condamne deux jeunes Sahraouis à un an de prison ferme parce qu’ils ont choisi comme sonnerie de téléphone l’hymne du Polisario ? Comment expliquer que l’on fait encourir la peine de mort à des militants pour avoir voyagé à Tindouf ?
Les violations indubitables des droits de l’homme dont sont victimes les militants indépendantistes, même exposées par les organisations internationales les plus crédibles, se sont révélées insuffisantes pour faire vaciller le statu quo. Et si mobilisation il y a dans les pays qui ont voix au chapitre, elle ne semble pas menacer la position marocaine pour autant. L’Espagne offre le bon exemple pour comprendre l’incapacité des indépendantistes à transformer les points marqués auprès des sociétés civiles de certains pays occidentaux en actions politiques par les gouvernements de ces pays en leur faveur. Voilà un pays où s’activent pas moins de 400 associations pro-Polisario, où chaque été 9000 enfants des camps de Tindouf viennent passer deux mois dans des familles espagnoles. Un pays où des célébrités comme l’acteur Javier Bardem ou le réalisateur Pedro Almodovar mènent campagne pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Répression des opinions dissonantes
Rien à faire, le gouvernement espagnol est parmi les plus sûrs alliés du régime marocain. Pourquoi ce paradoxe ? Parce que l’affaire du Sahara n’est pas le sujet numéro un dans l’agenda politique des Espagnols. Aussi attachés puissent-ils être à la cause sahraouie, quand sonne l’heure des grands débats où les grandes décisions politiques sont prises, il y a d’autres sujets bien plus importants à leurs yeux. Si la mesure de la réussite est l’absence de pression significative sur le Maroc d’aller vers le référendum, alors la stratégie marocaine fonctionne. Mais jusqu’à quand ?
D’abord il y a la stature prise par certains militants sahraouis. Aminatou Haydar, cette militante qui passa quelques années en prison de 1987 à 1992 pour avoir participé à une manifestation, est devenue la pasionaria de la cause sahraouie. Elle reviendra au devant de la scène militante après avoir été passée à tabac lors des manifestations de mai 2005 à Laâyoune. Cette lauréate de plusieurs prestigieux prix des droits de l’homme, aux Etats-Unis et en Espagne notamment, cause des dommages considérables à l’image du régime marocain. Elle est l’emblème d’une nouvelle génération dont l’avènement n’est pas étranger aux espoirs déçus du nouveau règne.
Lorsque les manifestations éclatent dans quelques villes sahraouies, et en particulier à Lâayoune en septembre 1999, les revendications sont économiques et sociales. Mohammed VI aura la bonne réaction. Il fera son «Je vous ai compris» à la De Gaulle, limogera un Driss Basri honni des militants sahraouis et promettra dans son discours du 6 novembre 1999 la création du Conseil royal consultatif pour les affaires Sahariennes (CORCAS) dont les membres seront élus.
Les promesses d’ouverture politiques restent à l’état de promesses. Le nouveau règne enfourche la vague de la guerre contre le terrorisme pour réprimer les opinions dissonantes. Et ce qui devait arriver arriva. En mai 2005, les manifestations embrasent Lâayoune. Cette fois, les revendications ne sont plus économiques et sociales, elles sont politiques. Les drapeaux de la République sahraouie font leur apparition. Après la répression, le régime se souviendra de la promesse du CORCAS. Sauf que là, plus question de membres élus. Ils seront désignés. Le Conseil a été conçu pour soutenir les positions du régime sur l’autonomie, pas pour permettre à la diversité des opinions sahraouies de s’exprimer et de parvenir à une solution légitime parce que fruit d’un débat ouvert. Résultat : une génération de militants qui, sans être en faveur de la prééminence du Polisario, souhaite l’organisation du référendum et donc l’indépendance. La distance que prendront certains de ces militants vis à vis Polisario leur assurera des audiences plus attentives. Même si le Maroc parvient à maintenir les Etats qui comptent pour la région fermement dans son camp, il paie un prix de plus en plus élevé. Un prix d’autant que sa stratégie de promotion des Sahraouis en faveur de la souveraineté marocaine au Sahara demeure bancale. Dernier cas en date, Mohamed Cheikh Biadillah. La carrière politique du secrétaire général du Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM) a été façonnée pour devenir l’arme absolue contre la nouvelle génération d’activistes indépendantistes sahraouis.
A peine le PAM était-il formé que ses communicants contactaient les médias ibériques pour organiser une tournée pour leur poulain en Espagne. Le roi le reçoit au lendemain de son élection à la tête du PAM. Quelques mois plus tard, il est élu président de la Chambre des conseillers dans une parodie politique qui voit un parti de l’opposition, le PAM, faire élire son secrétaire général à la tête du Parlement grâce aux voix de l’Istiqlal, parti du chef de gouvernement, l’Istiqlal. Enfin, 2M lui consacre un reportage le jour-même de la fête de la Marche verte où on le voit suivre le discours du roi. Il n’y a pas que cela. Lorsque l’affaire du Mouvement alternatif des libertés individuelles (MALI) éclate, Mohamed Cheikh Biadillah se fend dans le quotidien Al Massae d’un article qui suinte le fascisme et… la complotite aiguë. En résumé, le secrétaire général du PAM estime qu’il existe aujourd’hui une volonté conjuguée des lobbys homosexuels, évangéliques, bahaïs, promoteur des lettres tifinagh pour écrire le tamazight, des militants du MALI pour ternir l’image du processus démocratique que le roi a réussi à impulser.
On n’ose imaginer ce que donnerait un débat entre Aminatou Haidar et Mohamed Cheikh Biadillah face à une audience éclairée. Mais là aussi, le militantisme des indépendantistes, aussi dynamique et bien enrobé soit-il conjugué aux erreurs de casting des défenseurs de la cause de la marocanité du Sahara, demeure pour l’instant suffisant pour sérieusement déstabiliser la position marocaine. Mais que se passerait-il si certains militants indépendantistes abandonnaient le pacifisme à Aminatou Haïdar et se tournaient vers la violence ? L’arme de la violence est à double tranchant. Elle pourrait attirer l’attention d’une communauté internationale jusqu’ici peu intéressée par le conflit. Elle pourrait aussi décrédibiliser le mouvement indépendantiste. «Nous avons été patients. Au moins depuis 1991, il n’y a pas d’actions violentes. Notre pacifisme n’a pas été récompensé. Le monde comprendra si certains d’entre nous recourent à d’autres moyens pour faire entendre la voix de l’autodétermination», dit-on de source proche des milieux indépendantistes. A ce moment-là le Maroc aura l’occasion de tester la solidité de ses liens avec ses alliés. Il saura s’il n’a pas trop tiré sur la corde en refusant à la fois l’organisation du référendum et d’offrir un plan d’autonomie crédible, c’est-à-dire dans le cadre d’un Maroc qui se démocratise.
Source : Bellaciao

Para/Pour/For Aminatou Haidar

LLAMAMIENTO URGENTE DE LOS EURODIPUTADOS
APPEL URGENT DES EURODÉPUTÉ(E)S
URGENT APPEAL FROM MEPs
Bruselas /Bruxelles/Brussels, 18.11.2009

La defensora saharui de los derechos humanos y antigua prisionera política Aminatou Haidar fue detenida por las autoridades marroquíes en el aeropuerto de El Aaiun el pasado 13 de noviembre y después deportada a Lanzarote. Esto se produjo a su vuelta de un viaje por diversos países del mundo, incluyendo los Estados Unidos, donde había recibido el premio "Civil Courage Award 2009", concedido por la Fundación Train.
Durante este viaje Aminatou Haidar ha denunciado, una vez más, la represión que llevan a cabo las autoridades marroquíes en los territorios ocupados del Sahara Occidental y ha lanzado un llamamiento urgente por la liberación inmediata e incondicional de los siete miembros de diversas organizaciones defensoras de los derechos humanos y otros grupos sociales detenidos el pasado 8 de octubre. Estos militantes, preocupados desde hace largo tiempo por la situación en el Sahara Occidental y ocupados en la recolección de información sobre las violaciones de los derechos humanos allí cometidas, serán juzgados ante un tribunal militar acusados de varios cargos, entre ellos el de atentado contra la seguridad interior y exterior del estado marroquí y el de agresión contra la integridad del reino. Se enfrentan a una posible pena de muerte.
Nosotros, parlamentarios europeos, hacemos un llamamiento urgente a las autoridades marroquíes para que
  • permitan, sin ningún tipo de retraso, el retorno inmediato de Aminatou Haidar con los suyos;
  • cumplan el artículo 9 de la Constitución marroquí, así como las obligaciones derivadas del artículo 19 del Pacto Internacional de derechos civiles y políticos, respetando la libertad de expresión y liberando inmediatamente a Ahmed Alnasiri, Brahim Dahane, Yahdih Ettarouzi, Saleh Labihi, Dakja Lashgar, Rachid Sghir et Ali Salem Tamek así como a todos los demás presos políticos saharuis;
  • permitan la entrada y libre circulación por el territorio de los observadores internacionales y los enviados de los medios de comunicación y tomen medidas concretas para permitir a todos los saharauis el pleno ejercicio de su derecho a la libertad de expresión, de asociación y de reunión, reconocido por el derecho internacional;
  • permitan a los defensores saharauis de los derechos humanos la recolección y difusión de información y opiniones sobre la cuestión de los derechos humanos, sin que por ello sean perseguidos, acosados o víctimas de tentativas de intimidación, derecho recogido en la Declaración sobre el derecho y el deber de los individuos, los grupos y las instituciones de promover y proteger los derechos humanos y las libertades fundamentales universalmente reconocidos, adoptada por la Asamblea General de las Naciones Unidas el 9 de diciembre de 1998.

    APPEL URGENT DES EURODÉPUTÉ(E)S

    L'activiste sahraouie et ex-prisonnière politique Aminatou Haidar a été arrêtée par les autorités marocaines le 13 novembre 2009 à l'aéroport d'El Ayoun et expulsée vers Lanzarote, Espagne, alors qu'elle rentrait d'un voyage à travers plusieurs continents, et notamment les Etats-Unis, où elle a reçu le «prix du courage civil 2009» attribué par la Train Fondation.

    Lors de ce voyage, Aminatou Haidar a une fois de plus dénoncé
     les répressions commises par les autorités marocaines dans les territoires occupés du Sahara occidental et a également lancé un appel urgent pour la libération immédiate et inconditionnelle de sept militants, membres de plusieurs organisations de défense des droits humains et groupes de la société civile, détenus le 8 octobre dernier. Ces militants, qui se consacrent depuis longtemps à la situation au Sahara occidental et à la collecte d’informations sur les violations des droits humains qui y sont perpétrées, ont à répondre devant un tribunal militaire de plusieurs accusations, notamment d’atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État marocain et d'atteinte à l’intégrité territoriale du royaume et risquent la peine de mort.
    Nous, Parlementaires Européens, appelons instamment les autorités marocaines à:
  • permettre, sans aucun délai, le retour d'Aminatou Haidar auprès des siens
  • se conformer à l'article 9 de la Constitution marocaine et à leurs obligations au titre de l'article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques en respectant la liberté d'expression en libérant immédiatement Ahmed Alnasiri, Brahim Dahane, Yahdih Ettarouzi, Saleh Labihi, Dakja Lashgar, Rachid Sghir et Ali Salem Tamek ainsi que tous les autres prisonniers politiques sahraouis
  • la liberté d'accès et de circulation dans le territoire pour les observateurs internationaux et les envoyés des médias
  • prendre des mesures concrètes pour que tous les Sahraouis puissent exercer pleinement leur droit à la liberté d'expression, d'association et de réunion inscrit dans le droit international
  • permettre aux défenseurs sahraouis des droits humains de recueillir et diffuser des informations et des opinions sur les questions de droits humains sans craindre d'être poursuivis, harcelés ou soumis à des tentatives d'intimidation, conformément à la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l'homme et les libertés fondamentales universellement reconnus, adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998

    URGENT APPEAL FROM MEPs
    The Sahrawi activist and former political prisoner Ms. Haidar was arrested by Moroccan authorities on the 13th of November, at the airport, in El Aaiun and was deported to Lanzarote, Spain. The arrest occurred while she was returning from a visit to several countries, including the United States, where she was awarded the "Civil Courage Award 2009" by Train Foundation.
    During this journey, Ms. Haidar has once again denounced the repression perpetrated by the Moroccan authorities in the Occupied Territories of Western Sahara and has also launched an urgent appeal for the immediate and unconditional release of seven activists from advocacy organisations, human rights groups and civil society, who were detained on the 8th of October. These activists, who have gathered information on violations of human rights in Western Sahara, will have to answer before a military tribunal for several charges and they risk the death penalty.

    We, Members of the European Parliament, urge the Moroccan authorities to:
  • allow, without any delay, the return of Ms. Aminatou Haidar to her country, Western Sahara
  • comply with  Article 9 of the Moroccan Constitution and its obligations under Article 19 of International Covenant on Civil and Political Rights, by respecting freedom of expression and by immediately releasing Alnasiri Ahmed Brahim Dahane, Yahdih Ettarouzi Saleh Labihi, Dakja Lashgari, Sghir Rashid, Ali Salem Tamek and all other Saharawi political prisoners
  • allow freedom of access and movement within the territory for international observers and special correspondents
  • take concrete measures in order to ensure that all Sahrawis can exercise their right to freedom of expression, association and assembly enshrined in international law
  • allow Sahrawi's human rights defenders to collect and disseminate information and opinions on human rights issues without fear of being brought to trial, harassed or subjected to intimidation, according to the Declaration on the Right and Responsibility of Individuals, Groups and Organs of Society on the promotion and protection of human rights and fundamental freedoms, as adopted by the General Assembly of the United Nations on the 9th of December of 1998
Firmas/Signatures:
Ana Gomes
Miguel Portas
Raul Romeva
Willy Meyer
Judith Sargentini
Ska Keller
Jill Evans
Barbara Lochbihler
Ulrike Lunacek
Nicole Kiil-Nielsen
Frieda Brepoels
Michael Cashman
Jean-Paul Besset
Françoise Castex
Bart Staes
Oriol Junqueras Vies
Heide Rühle
Norbert Neuser
Rui Tavares
Marisa Matias
Patrick Le Hyaric
Eva-Britt Svensson
Lothar Bisky
José Bové
Linda Mcaven
François Alfonsi
Pascal Canfin
Yannick Jadot
Catherine Grèze
Guido Milana

Maroc et Sahara Occidental : Intolérance grandissante

Par AMNESTY INTERNATIONAL, 17/11/2009
Déclaration publique

L’expulsion d’une défenseure des droits humains reflète une intolérance grandissante 



Amnesty International déplore la décision des autorités marocaines d’expulser Aminatou Haidar, défenseure des droits humains, du Sahara occidental le 14 novembre. L’organisation demande instamment aux autorités de l’autoriser immédiatement à rentrer chez elle à Laayoune. Amnesty International craint qu’elle n’ait été prise pour cible en raison de son action en faveur des droits humains et de son soutien public en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui.
Aminatou Haidar, présidente du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme, a été interpellée à son arrivée à l’aéroport de Laayoune le 13 novembre 2009 ; elle revenait d’un séjour d’un mois à l’étranger, au cours duquel un prestigieux prix des droits humains lui a été décerné aux États-Unis. Les fonctionnaires se sont montrés irrités qu’elle inscrive sur sa carte de débarquement Sahara occidental comme lieu de résidence au lieu de « Sahara marocain ». Emmenée à l’écart, elle a été interrogée en présence du procureur général du roi à Laayoune par un groupe d’une quinzaine d’agents de la police judiciaire et de responsables de la sécurité. Des questions lui ont été posées sur ses convictions politiques et ses activités en faveur des droits humains, sur ce qu’elle avait fait au cours de son séjour à l’étranger, on lui a demandé qui avait payé son voyage et quels soins médicaux lui avaient été prodigués en Espagne. Au bout de plusieurs heures, alors qu’elle était toujours retenue dans l’enceinte de l’aéroport, elle a été mise en présence de l’un de ses proches et de plusieurs autres Sahraouis qui ont cherché à la dissuader de continuer à défendre l’autodétermination pour le Sahara occidental ; face à son refus, les policiers lui ont fait signer un procès-verbal et son passeport ainsi que tous les papiers d’identité qui lui avaient été délivrés par les autorités marocaines lui ont été confisqués. Le lendemain, les autorités ont déclaré qu’elle serait libérée si elle acceptait de reconnaître publiquement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Elle a refusé et, quelques heures plus tard, les responsables de la sécurité l’ont fait monter dans un vol à destination de Lanzarote, dans les Îles Canaries et l’ont expulsée du Sahara occidental. Au cours des quelque vingt-quatre heures pendant lesquelles elle a été retenue à l’aéroport de Laayoune, Aminatou Haidar n’a été autorisée qu’à passer un bref coup de fil à sa famille pour leur demander de lui apporter à manger et a été prévenue qu’elle n’était autorisée à communiquer aucun détail sur sa situation.
Depuis son arrivée à Lanzarote, Aminatou Haidar n’a pas quitté l’aéroport ; elle exige de pouvoir retourner à Laayoune. Elle est en grève de la faim depuis le 15 novembre pour protester contre son expulsion forcée. La nuit, elle dort dans une ambulance de la Croix-Rouge. L’inquiétude grandit pour sa santé ; elle souffre d’anémie et d’un ulcère.
Le 14 novembre, l’agence officielle de presse marocaine a annoncé qu’Aminatou Haidar avait quitté le pays pour les Îles Canaries après avoir refusé de remplir les formulaires de police standard à l’aéroport et qu’elle avait « renoncé » à sa nationalité marocaine et « réitéré » son soutien aux « séparatistes ». Le lendemain, le ministère marocain des Affaires étrangères a repris les allégations selon lesquelles Aminatou Haidar avait « renoncé à sa citoyenneté marocaine ». Aminatou Haidar, qui voyage fréquemment, affirme que depuis 2006 elle a toujours rempli les cartes de débarquement aux aéroports de la même façon, ne se présentant jamais comme ressortissante marocaine et indiquant habiter au Sahara occidental.
L’expulsion d’Aminatou Haidar, qui a reçu le Prix Robert F. Kennedy des droits de l’homme en 2008, est la dernière en date d’une série de mesures prises par les autorités marocaines contre des défenseurs sahraouis des droits humains et des partisans de l’autodétermination pour le Sahara occidental. En octobre 2009, les autorités marocaines ont confisqué les documents de voyage de six militants sahraouis – Sidi Mohamed Daddach, Ahmed Sbai, Laarbi Massoud, Atig Brai, Ibrahim Ismaili et Sultana Khaya – les empêchant ainsi de se rendre en Mauritanie et en Espagne. Le 6 novembre, à l’occasion d’un discours commémorant l’anniversaire de la Marche verte à l’issue de laquelle le Maroc a pris possession de l’ancien territoire espagnol du Sahara occidental en 1975, le roi Mohamed VI a déclaré que remettre en question « l’intégrité territoriale » du Maroc – référence au rattachement du Sahara occidental – ne serait pas toléré. « On ne peut jouir des droits de la citoyenneté et les renier à la fois en complotant avec les ennemis de la patrie », a averti le roi, laissant entendre ainsi que les Sahraouis qui réclament l’autodétermination pourraient être privés de leur citoyenneté marocaine pour avoir exprimé leur opinion.
Amnesty International demande instamment aux autorités marocaines de s’acquitter de ses obligations internationales au titre de l’article 12.4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP). Celui-ci précise que « Nul ne peut être arbitrairement privé du droit d'entrer dans son propre pays ». Aminatou Haidar doit être autorisée à regagner Laayoune immédiatement sans condition et les autorités marocaines doivent lui restituer ses documents de voyage et papiers d’identité ; les autorités marocaines doivent également restituer aux six militants sahraouis les documents de voyage et papiers d’identité qui leur ont été confisqués en octobre et respecter leur droit de circuler librement.
Complément d’information

Aminatou Haidar joue depuis de nombreuses années un rôle prépondérant dans les campagnes organisées pour obtenir la libération de prisonniers politiques et prisonniers d’opinion sahraouis et pour sensibiliser l’opinion locale et internationale aux atteintes aux droits humains perpétrées au Sahara occidental. Elle-même victime de disparition forcée, elle a été détenue sans inculpation ni jugement dans des centres de détention secrets entre 1987 et 1991. En 2005, elle a été condamnée à sept mois d’emprisonnement à l’issue d’un procès inéquitable, sur la base d’accusations liées à son implication présumée dans des manifestations au Sahara occidental. Avant son arrestation, elle avait dû être hospitalisée pour des blessures subies lors de son interpellation musclée par des membres des forces de sécurité alors qu’elle se rendait à une manifestation à Laayoune.
Amnesty International déplore le non-respect par les autorités marocaines de la liberté d’expression des Sahraouis et du droit des Sahraouis à collecter et diffuser des informations et opinions sur des questions relatives aux droits humains sans avoir à craindre de harcèlement. Les autorités marocaines semblent adopter une approche de plus en plus répressive à l’exercice de ces droits par les Sahraouis, en violation de leurs obligations au regard des traités internationaux relatifs aux droits humains, notamment le PIDCP et la Déclaration des Nations unies sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnus, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998.
Pour plus d’informations au sujet de la récente dégradation de la situation des droits humains au Maroc et au Sahara occidental, voir :

Maroc et Sahara occidental : Huit nouveaux prisonniers d’opinion en octobre, MDE 29/011/2009, 6 novembre 2009, http://www.amnesty.org/en/library/info/MDE29/011/2009/en 


vendredi 20 novembre 2009

TUNISIE : Procès de M. Taoufik Ben Brik - une parodie de justice

COMMUNIQUE DE PRESSE par OBSERVATOIRE POUR LA PROTECTION DES DEFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME- REMDH, Paris-Genève-Copenhague, le 20 /11/ 2009.
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), et le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) expriment leur plus vive inquiétude quant au déroulement du procès mené contre M. Taoufik Ben Brik et les entraves à la participation de plusieurs défenseurs des droits de l'Homme tunisiens qui souhaitaient assister à l’audience.

Le 19 novembre 2009, M. Taoufik Ben Brik, journaliste et co-fondateur du Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT), a comparu devant la chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Tunis. Poursuivi pour “atteinte aux bonnes mœurs”, “diffamation”, “agression”, “détérioration des biens d’autrui” et “blasphème”, le verdict devrait être rendu public le 26 novembre prochain. Nos organisations considèrent que cette procédure vise en réalité à sanctionner les activités de M. Ben Brik en tant que journaliste indépendant et défenseur des droits de l’Homme.
Plusieurs défenseurs des droits de l'Homme ayant voulu assister à l'audience du procès ont en outre été empêchés d’accéder au tribunal, dont Mme Sihem Bensedrine, porte-parole du CNLT, journaliste et secrétaire générale de l’Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création (OLPEC), M. Omar Mestiri, directeur de la rédaction du journal en ligne Kalima, membre du CNLT et membre du groupe de travail du REMDH sur la liberté d’association, et M. Lotfi Hajji, journaliste et vice-président le la section de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) de Bizerte, qui ont été “invités” par la police politique à faire demi-tour à la sortie de l'autoroute. Depuis, Mme Bensedrine et M. Mestiri sont empêchés de quitter le domicile des parents de ce dernier par un important dispositif policier déployé autour de la maison. C'est également le cas de M. Abdelkrim Harrouni, secrétaire général de l'association Liberté et équité. Deux avocats observateurs venant d'Algérie et du Maroc ont par ailleurs été refoulés à l'aéroport de Tunis. En outre, seuls trois membres de la famille de M. Ben Brik ont été autorisés à accéder à la salle d'audience et Me Hocine Bardi, avocat au Barreau de Paris mandaté par le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), a été empêché d'accéder au palais de justice.
L'Observatoire et le REMDH ont mandaté Me François-Xavier Matteoli, avocat et ancien bâtonnier du Barreau des Hauts-de-Seine, pour observer ce procès. Plusieurs autres observateurs internationaux ont pu assister au procès : la députée européenne Mme Hélène Flautre, le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), deux avocats mandatés par RSF, ainsi qu'un représentant de l'ambassade des Etats Unis.
Lors de l'audience, plusieurs violations du droit à un procès équitable ont été constatées. En premier lieu, au vu du filtrage par les forces de police de l’accès à la salle d’audience, l’Observatoire et le REMDH dénoncent vigoureusement le non-respect du principe de publicité des débats. En second lieu, l’Observatoire et le REMDH regrettent que toutes les demandes préliminaires introduites par les avocats de la défense aient été ignorées par le juge. Ces demandes portaient notamment sur la contestation de la régularité des procès verbaux, sur la libération provisoire du prévenu, et sur des demandes d'audition de témoins. Ainsi, l'audience a été levée sans qu'il soit statué sur la demande de mise en liberté et le juge, précisant qu'il en avait assez entendu, a renvoyé l'affaire et fixé au 26 novembre le prononcé du verdict.
Nos organisations rappellent par ailleurs que M. Zouhair Makhlouf, journaliste tunisien indépendant, secrétaire général de Liberté et équité et candidat du parti démocrate progressiste (PDP) lors des élections législatives du 25 octobre 2009, doit quant à lui comparaitre le 24 novembre 2009 devant le Tribunal de première instance de Grombalia.
M. Ben Brik et M. Makhlouf se sont particulièrement mobilisés afin de dénoncer les pratiques et actes contraires aux normes internationales qui se sont multipliés dans le contexte électoral. Le Président tunisien avait en outre stigmatisé, à la veille du scrutin du 25 octobre 2009, ceux qu’il avait qualifié de "minorité infime de Tunisiens qui dénigrent leur pays en s’appuyant sur des parties étrangères", et annoncé "des mesures" "contre quiconque émettra des accusations ou des doutes concernant l’intégrité de l’opération électorale, sans fournir de preuves concrètes".
L'Observatoire et le REMDH soulignent que cette politique de répression contre toutes les voix dissidentes ont visé d'autres défenseurs, dont M. Mohamed Soudani, membre de l'Union générale des étudiants de Tunisie (UGET), qui suite à une interview portant sur la situation des droits de l'Homme dans le contexte électoral avec des journalistes français a été arrêté le 22 octobre 2009 puis condamné le 24 octobre pour “atteinte aux bonnes mœurs”, “état d'ébriété” et “blasphème” à quatre mois de prison ferme en violations de toutes les principes du procès équitable.
L'Observatoire et le REMDH déplorent vivement qu'aucun diplomate européen n'ait assisté à l'audience et appellent la Délégation de la Commission européenne à Tunis ainsi que les ambassades des Etats-membres de l'Union Européenne (UE) en Tunisie à prendre publiquement position en faveur des défenseurs des droits de l'Homme, à rendre visite à MM. Ben Brik et Makhlouf en détention, et à observer toutes les audiences à leur encontre, conformément aux Lignes directrices de l'UE relatives aux défenseurs des droits de l'Homme.
Enfin, nos organisations appellent les autorités tunisiennes à veiller à ce qu’un terme soit mis à toute forme de menaces et de harcèlement - y compris judiciaire - à l’encontre de MM. Taoufik Ben Brik, Zouhair Makhlouf, Mohamed Soudani, Abdelkrim Harrouni, Omar Mestiri et Lotfi Hajji et Mme Bensedrine ainsi que de l'ensemble des défenseurs des droits de l’Homme tunisiens.
Pour plus d’information, merci de contacter :
• FIDH : Gaël Grilhot / Karine Appy : + 33 1 43 55 25 18
• OMCT : Delphine Reculeau : + 41 22 809 49 39
• REMDH : MarcDegli : +33 1 45 32 64 17 16

Marathon du Sahara 2010 : une course pour que le peuple shraoui ne soit pas oublié

Marathon du Sahara-2010- 10ème édition
42km Marathon, 21km,10km, 5km

Le Sahara Marathon, événement sportif international de solidarité avec le peuple Sahraoui, célèbre cette année son dixième anniversaire.



Géré par le ministère Sahraoui au sport et organisé par des volontaires du monde entier, le Sahara Marathon propose de courir la distance réglementaire du marathon, ou des distances plus courtes, 21km, 10km, 5km, ainsi que la course des enfants. La Sahara Marathon vise à promouvoir l’activité sportive chez les jeunes sahraouis, filles et garçons, mais aussi à financer et développer des projets humanitaires.

Mais aussi, nous voulons à travers le sport sensibiliser le monde et lui rappeler ce conflit qui dure depuis 34 ans.
34 ans de souffrances pour un peuple touché par un conflit qui enterre ses espoirs génération après génération dans les campements de réfugiés proche de Tindouf dans le désert algérien, loin de chez lui.
34 ans pendant lesquels la communauté internationale n’a pas été en mesure de débloquer la situation.
Une course pour que le peuple sahraoui ne soit pas oublié.
Située à proximité de Tindouf, sur le territoire algérien, à deux pas du Sahara occidental et de la Mauritanie, une zone frontière accueille 200 000 réfugiés sahraouis depuis plus de 35 ans.
Chaque camp de réfugiés est une willaya, une petite ville, qui porte le nom correspondant à la ville abandonnée au Sahara occidental.
A Dakhla, le sable crée des dunes majestueuses mais la plus grande partie de l’espace autour est la Hamada, où le climat est toujours soit extrêmement chaud, soit extrêmement froid.
Si vous vous promenez dans un camp, vous ne vous sentirez jamais seul. Vous rencontrerez les gens, les enfants voudront vous connaître, les gens s’arrêteront pour vous parler, la plupart vous offriront même du thé, la marque de l’hospitalité des sahraouis.
Il est de tradition de boire au moins trois tasses. La première est amère comme la vie, la seconde est sucrée comme l’amour et la troisième douce comme la mort.

Renseignements pratiques :
Frais d'inscription 200 €
Tout Compris : course, tee shirt, médaille; hébergement et pension complète dans une famille sahraouie,contribution au projet humanitaire,visites et excursions
Renseignements :http:// www.saharamarathon.org
En 2009 vous êtes venus de très loin pour une raison très importante, promouvoir la prise de conscience des besoins en soins médicaux et en nourriture des enfants du Sahara occidental.org
Cet événement est bien plus qu’une simple course.
Le trajet relie symboliquement les trois camps de réfugiés de Smara, Aouserd et El Ayoun et conduit les coureurs à travers le désert qui a été la terre des réfugiés pendant 35 ans.
Grâce à votre soutien et votre engagement, vous avez renouvelé leur espoir, leur donnant le sentiment qu'ils ne sont pas seuls. Mais surtout, comme vous êtes venus, ils ont des nouveaux amis pour la vie.

Informations du CSOS et des syndicats qui le soutiennent


Par Ali Fkir, coordinateur,19/11/2009
Communiqué

Le jeudi 19 novembre, des centaines d'ouvriers licenciés abusivement par la SMESI, filiale de l'OCP, 1er groupe économique marocain , se sont retrouvés à Casablanca ( à plus de 120 km de Khouribga) devant le siège central de ce dernier. Après le succès du sit in de la journée, ces prolétaires ont été empêchés de passer la nuit à "la belle étoile" devant le siège. Les ordres seraient "venus" de la capitale Rabat ! Les victimes ont regagné tard la ville de Khouribga, la capitale minière du Maroc.
Le mardi 24 novembre ils organiseront une marche vers le tribunal de 1ère instance où se déroulera le procès de 4 de leurs camarades, le 25-26-27 des sit in seront organisés devant les locaux de l'OCP à Khouribga.

Le comité de solidarité avec les ouvriers de SMESI ( CSOS)
- Condamne vigoureusement cette interdiction arbitraire.
- Dénonce la complicité de l'Etat marocain avec l'OCP.
- Exprime sa solidarité inconditionnelle avec les 850 prolétaires, victimes de l'injustice patronale.
- Rend l'Etat marocain et l'OCP responsables du drame inhumain que vivent les familles des ces victimes.
Vive les solidarités nationale, internationale et internationalistes!
LA SOLIDARITE NOUS INTERPELLE
Le coordinateur du CSOS
Ali Fkir

Ci-desous des photos toutes prises le jeudi 19 novembre 2009:



Comité de Solidaridad con los Obreros de SMESI
Marruecos


COMUNICADO

El jueves 19 de noviembre, centenares dE obreros despedidos injustamente por SMESI, filial de la OCP, primer grupo económico marroquí, se han concentrado en Casablanca (a más de 120 km de Khouribga) delante de la sede central de la OCP. Después del éxito de la concentración en el día, se ha impedido a estos trabajadores pasar la noche " al raso" delante de la sede. Los órdenes habrían "venido" ¡de la capital Rabat! Las víctimas han vuelto por la tarde a la ciudad de Khouribga, la capital minera de Marruecos. El martes 24 de noviembre organizarán una marcha hacia el tribunal de primera instancia nº 1 donde se desarrollará el juicio de 4 de sus camaradas, y el 25-26-27 se organizarán concentraciones delante de los locales de la OCP en Khouribga.

El Comité de solidaridad con los obreros de SMESI (CSOS)
- Condena vigorosamente esta prohibición arbitraria.
- Denuncie la complicidad del Estado marroquí con la OCP.
- Expresa su solidaridad incondicional con los 850 proletarios, víctimas de la injusticia patronal.
- Hace al Estado marroquí y a la OCP responsables del drama inhumano que viven las familias de estas víctimas.

¡Viva las solidaridades nacionales, internacionales e internacionalistas!
LA SOLIDARIDAD NOS DESAFÍA
El coordinador del CSOS


Salut Ali


Pour info, le SI en lien avec Eric (CNT 59) réalisé un coup clip sur la
campagne de solidarité avec les mineurs de l'OCP :


La campagne continue...

Tracts CNT bilingues, affiche sont disponibles sur :

http://www.cnt-f.org/international/spip.php?article388

Le Collectif Maghreb Solidarité se solidarise avec les ouvriers de SMESI et salue leur résistance

Par le Collectif Maghreb Solidarité,18/11/2009

Communiqué de solidarité avec les 850 phosphatiers licenciés à Khouribga (Maroc)

En juillet 2009 l 'Office Chérifien de Phosphate (OCP) a licencié abusivement 850 ouvriers qui travaillaient dans sa filiale SMESI. Les raisons de ce licenciement tiennent à la constitution d’un bureau syndical et à la volonté de la direction d’imposer une flexibilité à outrance notamment en obligeant les salariés à contracter des CDD de trois mois par l’intermédiaire de sociétés d’intérim.

Au moment où l’OCP réalise malgré la crise, un chiffre d’affaires historique, paye grassement ses actionnaires, il vise à accompagner sa transformation en société anonyme par une remise en cause généralisée des droits des travailleurs.

Une véritable répression s’est déferlée sur les ouvriers: la ville de Khouribga est quadrillée par les forces de l’ordre, des syndicalistes sont poursuivis, en même temps que la direction fait appel à des retraités pour maintenir son niveau d'activité. Elle refuse par ailleurs d’ouvrir toute négociation sur les revendications des salariés.
Depuis le mois de juillet, 850 familles sont privées de toute ressource. Leurs conditions de vie, déjà précaires, se sont gravement détériorées.
Nous saluons la résistance des phospahatiers, affirmons notre solidarité pleine et entière à leur lutte et exigeons le respect des libertés syndicales, la titularisation définitive de tous les salariés, la réintégration des ouvriers licenciés et l’arrêt des poursuites judiciaires à l'encontre des quatre syndicalistes déférés devant le tribunal et de toute forme de répression.

Premiers signataires: AMF, ASDHOM, ATMF, CNT, FTCR, No Vox, NPA, PCOT, Solidaires, PCF, Les Verts, FVJ-France, la Voie Démocratique, ...

Au nom du Comité de Solidarité avec les Ouvriers de SMESI (CSOS) je tiens à remercier les militantEs du Collectif Maghreb Solidarité.
Le coordinateur, Ali Fkir

Union Marocaine du Travail Fédération Nationale du Secteur agricole


Par UMT-FNSA, 18/11/2009

La Fédération Nationale du Secteur agricole FNSA/UMT indigne fortement la militarisation des domaines agricoles Kabaj Massa et l’emploi de nouveaux travailleurs et travailleuses à la place des grévistes
Le conflit social au sein des domaines agricole du groupe GPA Kebbaj Massa a connu , le samedi 14 Novembre 2009, un tournant grave suite à l’embarquement des troupes d’intervention rapides, dans les quatre domaines agricole qui connaissent des grèves depuis le 10 novembre 2009 après le licenciement de 140 ouvriers et ouvrières qui réclament le respect du droit syndicale et les droits réglementaires prévus par le code du travail.
Ces forces d’interventions rapides sont venus pour la protection du patron (maire de la ville d’Agadir) et ses nouveaux ouvriers qui travaillent à la place des grévistes contrairement à ce que stipule la loi.
Ainsi la Fédération Nationale du Secteur Agricole FNSA/UMT déclare.
1- Sa forte condamnation de la militarisation de la région agricole dans la province de chtouka ait baha (région d’Agadir sud du Maroc) suite à l’embarquement d’énorme effectif des forces de l’ordre pour terrifier les ouvrières et les ouvriers qui réclament l’application des clauses du code du travail, ces forces de l’ordre se sont fortement intervenus pour disperser un sit-in de protestation organisé par les ouvriers de la société Dona export et laissant derrière eux de grave blessés.
2- Son indignation de l’emploi de nouveaux travailleurs à la place des ouvrières et des ouvriers en grève dans les domaines agricoles GPA Kebbaj Massa.
3- Son condamnation de la décision de licenciement du secrétaire général du bureau syndical pendant la période de la grève et son inculpation par des accusations montées afin d’agir sur le morale des grévistes.
4- Son étonnement du silence total du propriétaire de la société et l’absence totale du sens de responsabilité s sociale au sein de la direction de l’établissement. Et nous demandons encore une fois aux autorités publiques de convoquer la tenue de la commission d’investigation et de réconciliation. Pour trouver une solution à ce conflit social lié à l’application du code du travail.
5- La prédisposition des ouvriers agricole à organiser une caravane de protestation le jeudi 19 novembre de Chtouka à Agadir, avec la participation de 1000 ouvrières et ouvriers agricole pour le soutien des travailleurs de la société Kabaj Massa.
La FNSA /UMT lance son appel à la solidarité nationale et internationale et à la mobilisation de toutes et tous les militant(e)s , syndicalistes, démocrates conséquents, et défenseurs des droits humains pour faire pression sur Le patron Kabaj et ses protecteurs.
Vive la classe ouvrière
Résistante et militante
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LA FEDERACIÓN NACIONAL DEL SECTOR AGRÍCOLA FNSA/UMT MUESTRA SU GRAN INDIGNACIÓN POR LA MILITARIZACIÓN DE LOS TERRENOS AGRÍCOLAS DE KABAJ MASSA Y POR EL EMPLEO DE ESQUIROLES SUSTITUYENDO A LOS/AS HUELGUISTAS
El conflicto social en los terrenos agrícola del grupo GPA de Kebbaj Massa ha conocido, el sábado 14 de noviembre de 2009, un giro de gravedad tras el desembarco de tropas de intervención rápidas, en los cuatro terrenos agrícola en huelga desde el 10 de noviembre de 2009 tras el despido de 140 obreros y obreras que reclaman el respeto de los derechos sindicales y los derechos legales recogidos en el código del trabajo.
Estas fuerzas de intervención rápidas han venido para la protección del dueño (alcalde de la ciudad de Agadir) y de los esquiroles que están trabajando en el lugar de los huelguistas contrariamente a lo estipulado por la ley.
Por ello la Federación Nacional del Sector Agrícola FNSA/UMT declara.
1 Su firme condena de la militarización de la zona agrícola de la provincia de Chtouka Ait Baha (región de Añadir, sur de Marruecos) a raíz del desembarco de enormes efectivos de las fuerzas del orden para aterrorizar a las obreras y los obreros que reclaman la aplicación de las cláusulas del código del trabajo. Estas fuerzas del orden han intervenido con dureza para dispersar una concentración de protesta organizada por los obreros de la sociedad Dona Export, dejando tras de sí heridos graves.
2 Su indignación por el empleo de esquiroles en lugar de las obreras y obreros en huelga en los terrenos agrícolas de GPA Kebbaj Massa.
3 Su condena de la decisión de despido del Secretario General del comité sindical durante el período de la huelga y su inculpación por acusaciones falsas con el fin de influir sobre la moral de los huelguistas.
4 Su asombro por el silencio total del propietario de la sociedad y la ausencia total del sentido de responsabilidad social en la dirección de la empresa. Y pedimos una vez más a las autoridades públicas convocar la reunión de la comisión de investigación y reconciliación para encontrar una solución a este conflicto social vinculado a la aplicación del código del trabajo.
5 La predisposición de los obreros agrícolas a organizar una caravana de protesta el jueves 19 de noviembre de Chtouka a Agadir, con la participación de 1000 obreras y obreros agrícolas en apoyo de los trabajadores de la sociedad Kabaj Massa.
La FNSA/UMT hace un llamamiento a la solidaridad nacional e internacional y a la movilización de todas y todos las/os militantes, sindicalistas, demócratas consecuentes, y defensores de los derechos humanos para ejercer presión sobre el patrón Kabaj y sus protectores.
VIVA LA CLASE OBRERA RESISTENTE Y MILITANTE

fax del grupo GPA Kebbaj para enviar mensajes de solidaridad
00-212-528845905 00-212-528847455
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Les revendications des ouvriers agricoles à Sous Massa

A- le respect du droit syndical dans les fermes et les sociétés agricoles .
1- mettre fin à l’animosité envers le travail syndicale et au licenciement des membres des bureaux syndicales directement après leur constitution.

2- la réintégration de tout les licenciés pour des causes syndicales.

3- mettre fin à l’embauche de nouveaux ouvriers pendant la période de grève.

4- l’abolition de l’utilisation de l’article 288 contre les ouvriers en grève et la suppression des sanctions d’emprisonnement contre eux.

5- la non-utilisation des forces de l’ordre contre les mouvements de protestation syndicale.

6- la fixation d’un interlocuteur sérieux et responsable pour représenter le patronat au niveau de la région.

7- la tenue de dialogues périodique et le suivi des conflit sociaux de façon organiser et régulière.

B- le respect du code du travail fruit de consensus après des négociations de presque vingt ans.
1- l’obligation du patronat a respecter le code du travail

2- mettre fin aux fermetures illégales des sociétés et au licenciement de leurs travailleurs

3- l’indemnisation des ouvriers dans le cas de fermeture légale après négociations sérieuses avec le bureau syndicale

4- la généralisation de la carte de travail et de la fiche de paie à tout les ouvriers dans les fermes et les sociétés.

5- la livraison à l’ouvrier d’une copie du contrat du travail signé de la part de l’employeur.

6- le non recours aux astuces échappatoires à l’application de la loi pour éterniser le contrat à durée déterminée par la pérmanisation après deux ans de travail dans la société et l’octroi de la prime d’ancienneté.

7- l’immatriculation des ouvriers agricole dans la caisse de sécurité sociale et la déclaration de leurs jours travaillés.

C- les conditions du travail de santé et de sécurité.
1- l’amélioration des conditions de transport des ouvriers et l’interdiction de l’utilisation des tracteurs et des camions à cette fin.

2- rendre opérationnels les comités de santé et de sécurité et l’application du contenu du code de travail concernant ce sujet.

3- rendre opérationnels les comités d’entreprise.

D- Facilités syndicales.
1- offrir les facilités syndicales nécessaires aux représentants syndicaux pour accomplir leurs missions syndicales dans les fermes et pour assister aux rencontres syndicales et de formation.

2- l’organisation de programmes de formations et de qualifications au bénéfice des représentants syndicaux. Et consacrer un cota annuelle à ce sujet


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الإتحاد المغربي للشغل
الجامعة الوطنية للقطاع الفلاحي


الجامعة الوطنية للقطاع الفلاحي تندد بعسكرة ضيعات القباج و بتشغيل عمال جدد مكان العمال المضربين


عرف النزاع الاجتماعي القائم بضيعات القباج ماسة تطورا خطيرا يوم السبت 14 نونبر 2009 حيث تم استقدام قوات التدخل السريع إلى الضيعات الفلاحية الأربعة التي تعرف إضرابا منذ 10نونبر، بعد قرار الشركة بتوقيف حوالي 140 عاملة و عامل يطالبون باحترام الحق النقابي و بتمتيعهم بحقوقهم القانونية المنصوص عنها في مدونة الشغل.
و قد أتت قوات التدخل السريع قصد حماية الباطرون طارق القباج عمدة اكادير و عماله الجدد الذين يشتغلون مكان العمال المضربين خلافا للمقتضيات القانونية.
إننا في الجامعة الوطنية للقطاع الفلاحي نعلن ما يلي:
1- استنكارنا و تنديدنا الشديدين لعسكرة المنطقة الفلاحية بإقليم اشتوكة أيت بها و ذلك باستقدام أعداد هائلة من القوات العمومية قصد ترهيب العاملات و العمال المطالبين بتطبيق مقتضيات مدونة الشغل. و قد تدخلت هذه القوات بعنف لفك وقفة احتجاجية لعمال شركة دونا إكسبور مخلفة عدد من الجرحى و المصابين.
2- إدانتنا لتشغيل العمال الجدد مكان العاملات و العمال المضربين بضيعات القباج ماسة.
3- شجبنا لقرار طرد الكاتب العام للمكتب النقابي خلال فترة الإضراب و اتهامه بتهم ملفقة، و ذلك قصد المس من معنويات المضربين.
4- تنديدنا لعجرفة واستهتار الباطرون القباج بحقوق العمال وهضم الحق النقابي وعدم الاعتراف بالمكتب النقابي واستغرابنا من موقفه الصامت إزاء الوضع الحالي، والذي بنم عن فقدانه لحس المسؤولية الاجتماعية.
5- مطالبتنا السلطات العمومية لتحمل مسؤولياتها عبر استدعاء لجنة البحث و المصالحة لفك هذا النزاع الاجتماعي المرتبط بتطبيق مقتضيات مدونة الشغل.
6- استعداد العمال الزراعيون تنظيم قافلة احتجاجية يوم الخميس 19 نونبر 2009 من اشتوكة إلى أكادير يشارك فيها 1000 عاملة و عامل زراعي للتضامن مع نضالات شغيلة القباج ماسة.
إن الجامعة الوطنية للقطاع الفلاحي التابعة للاتحاد المغربي للشغل توجه نداء التضامن الوطني والدولي إلى كل المناضلين والمناضلات من نقابين وحقوقيين وديمقراطيين من جل دعم الحركة النضالية للعمال والعاملات والضغط على الباطرون القياج وحماته من اجل الاستجابة لمطالبهم المشروعة.


عاشت الطبقة العاملة صامدة و مناضلة

jeudi 19 novembre 2009

Création d'un comité international pour la libération de Taoufik Ben Brik


Par Khaled Ben MBarek,17/11/2009

Affiche2000


Rares sont les citoyens de par le monde qui n'avaient pas entendu parler de
l'écrivain et journaliste tunisien Taoufik Ben Brik lors de sa mémorable grève
de la faim en l'an 2000. Depuis, le pouvoir du général Ben Ali n'a jamais
abandonné l'idée de se venger un jour de ce révolté né. L'occasion lui en a été
offerte par les élections du 25 octobre dernier, que Taoufik, en vraie mouche de
coche, a perturbées par des écrits aussi assassins que réalistes et désabusés
sur les réalités d'un pays vécues comme un gâchis.

Élu avec près de 90 % des voix pour un nouveau mandat de cinq ans, le militaire
a immédiatement mis ses menaces à exécution. La persécution des opposants,
notamment les journalistes, s'est considérablement intensifiée, aboutissant à
l'emprisonnement de Taoufik Ben Brik le 29 octobre. Son procès a été fixé au 19
novembre.

C'est là une situation intolérable faite à l'une des figures de proue de la
société civile tunisienne.

En tant que citoyens amis du peuple tunisien, nous nous proposons donc d'agir
avec le monde associatif, avec les autorités des pays de bonne volonté et avec
toutes les personnalités intéressées afin de convaincre le chef de l'État
tunisien de la nécessité impérieuse de relâcher l'écrivain et journaliste qui
fait honneur à la Tunisie.

Pour ce faire, nous constituons, ce 17 novembre 2009, le Comité international
pour la libération de Taoufik Ben Brik, qui sera dissous automatiquement lorsque
celui-ci aura été libéré et rétabli dans tous ses droits.


Signataires :

* Gilles Perrault, écrivain.
* Ariane Mnouchkine, comédienne.
* François Gèze, éditeur.
* Jean-François Juillard, militant associatif (RSF-Paris)
* Noël Mamère, député.
* Éric Sottas, militant associatif. (OMCT-Genève)
* Hélène Cixous, écrivain.
* Hélène Flautre, députée européenne.