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jeudi 4 mars 2010

Cyber action N° 344 : pour les Droits de l'Etre Humain au Sahara occidental et au Maroc !

Pour signer, cliquer ici Cyber action mise en ligne le 01/03/2010 , en partenariat avec : Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD)
Elle sera envoyée à : Président en exercice de l'Union Européenne
Elle prendra fin le : 08/03/2010
Dans le cadre de la présidence espagnole de l’Union Européenne, les 7 et 8 mars 2010 aura lieu le sommet de Grenade (Espagne), la première réunion entre l’Union Européenne et le Maroc dont l’objectif est l’élaboration du dénommé “Statut Avancé”.
[ Il y a eu 3229 participations à cette Cyber action]
Ce statut donnera au Maroc dans les années à venir la possibilité d’acquérir un haut niveau d’intégration dans l’UE sans pour autant en devenir membre. En d’autres termes, le Maroc deviendra un membre préférentiel de l’UE sur le plan économique, permettant la libre circulation de services, capitaux et personnes physiques à des fins professionnelles.

Le Maroc est un pays qui actuellement ne respecte pas les Droits de l’Etre Humain, qui enfreint de manière constante les résolutions de l’ONU, qui occupe illégalement le territoire du Sahara Occidental spoliant ses ressources naturelles, et qui depuis 1991 entrave le droit des Sahariens à réaliser un référendum afin de pouvoir décider de leur futur.**

Il est de ce fait inconcevable que l’Union Européenne accorde ce statut au Maroc sans tenir compte de la politique marocaine.
C’est pourquoi nous vous demandons de nous aider:
  - à faire pression sur les différents groupes politiques pour qu’ils se positionnent contre cette décision.
  - à faire pression sur le Maroc afin de réaliser le référendum.
  - à diffuser cette action auprès de tous vos contacts.

Mireille Brun Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique (AARASD)
Alain Uguen Association Cyber @cteurs
Pour avoir toutes les informations sur la situation au Sahara occidental, vous pouvez consulter les sites suivants :
http://www.arso.org
http://www.sahara-info.org/
http://www.sahara-occidental.com/  

mercredi 3 mars 2010

Début à Genève des travaux de la 13ème session du Conseil des droits de l'homme

par afriquehebdo.com, 1/3/2010
Le Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU a entamé, lundi matin, sa treizième session, au siège des Nations-unies, à Genève.
Cette session, considérée comme la principale session annuelle du Conseil, s'est ouverte par un débat de haut niveau qui durera trois jours avec la participation de dignitaires de près de 70 pays, dont le Maroc. Le ministre de la Justice, M. Mohamed Naciri interviendra demain dans le cadre de ce débat de haut niveau.
Le Conseil tiendra, aussi au cours de cette session, qui s'achèvera le 26 courant, une réunion-débat pour examiner et évaluer les répercussions des crises financière et économique sur la réalisation des droits de l'homme. Un débat de haut niveau se tiendra en outre sur le projet de déclaration sur l'éducation et la formation aux droits de l'homme, élaboré par le Comité consultatif du Conseil.

A l'issue du débat de haut niveau, le Conseil examinera le rapport annuel de la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay, sur les activités du Haut Commissariat, et tiendra un dialogue interactif avec la Haut-Commissaire.

Au cours de cette session, des experts feront des présentations sur les questions que le Conseil les a chargés d'examiner, notamment le droit à un logement convenable, le droit à l'alimentation, la protection des droits de l'homme dans la lutte antiterroriste, la torture, la détention arbitraire, les disparitions forcées, la protection des défenseurs des droits de l'homme, la liberté de religion ou de conviction et la situation des minorités.
Le Conseil doit, en outre, tenir des dialogues interactifs avec le représentant du Secrétaire général sur les personnes déplacées dans leur propre pays et le représentant spécial du Secrétaire général sur la violence contre les enfants, ainsi qu'avec le groupe de travail d'experts sur les personnes d'ascendance africaine et sera saisi d'un rapport de son comité spécial ayant pour mandat d'élaborer des normes complémentaires dans le cadre du suivi et de la mise en œuvre de la déclaration et du programme d'action de Durban sur la lutte contre la discrimination raciale, selon un communiqué du CDH.
Comme chaque année, des débats seront consacrés à l'examen des questions concernant spécifiquement les droits de l'enfant, d'une part, et les droits des personnes handicapées, d'autre part. Une réunion-débat sera en outre consacrée à la question du droit à la vérité.
Le Conseil devrait également se pencher sur le suivi de ses sessions extraordinaires consacrées à la situation dans le territoire palestinien occupé.

Sit-in contre la dégradation du secteur de la santé à Benguérir بلاغ عن وقفة احتجاجية ضد الأوضاع المتدهورة لقطاع الصحة بإبن جرير

المركز المغربي لحقوق الإنسان
فرع ابن جرير
26 فبراير2010


نظم فرع المركز المغربي لحقوق الإنسان بابن جرير يوم الجمعة 26 فبراير2010 على الساعة الخامسة مساء أمام المستشفى المركزي بالمدينة وقفة احتجاجية ضدا على تدهور الأوضاع الصحية ، الوقفة التي عرفت تجاوبا جماهيريا مهما والتي رفعت خلالها شعارات منددة بالحالة المزرية التي باتت تعرفها جل المرافق الصحية محليا من تفشي للرشوة والزبونية وإهمال للمرضى، كما طالب فرع المركز من خلال الوقفة بمجانية التطبيب أسوة بمناطق تعيش نفس ظروف ساكنة منطقة الرحامنة.
   وقد شارك في هذه المحطة الحقوقية كل من الاتحاد الوطني للشغل والاتحاد المغربي للشغل فرعي ابن جرير وأطاك المغرب المجموعة المحلية ابن جرير والجمعية الوطنية لحملة الشهادات المعطلين بالمغرب فرع ابن جرير.
   وفي كلمته الختامية، أعلن فرع المركز المغربي لحقوق الإنسان بابن جرير عزمه مواصلة مسيرته النضالية في مواجهة كل أشكال الفساد التي تطال باقي المرافق العمومية من تضييق واستغلال واستهتار بمصالح المواطنين.

بـــيــــــان

عن المكتب ابن جرير في : 08/02/2010

عقد المركز المغربي لحقوق الإنسان فرع ابن جرير جمعه العادي يوم الاثنين 08 فبراير 2010 على الساعة الخامسة بمقر الاتحاد المغربي للشغل ووقف على التردي الخطير لأوضاع حقوق الإنسان محليا على جميع الأصعدة:
على المستوى الاجتماعي والاقتصادي يسجل المركز التدهور الخطير للخدمات العمومية : قطاع التعليم يعاني ترديا واضحا للبنيات التحتية ونقصا في التجهيزات إضافة إلى مشكلة الاكتظاظ والأقسام المشتركة كما يعرف خصاصا كبيرا في الموارد البشرية ( مجموعة مدارس جلود المحطة، م/م البراحلة، م/م الصوالح بن حمادي ...) ويعرف قطاع الصحة اختلالات كارثية متمثلة في الخصاص المهول في الموارد والتجهيزات ، تفشي الرشوة، الإهمال الخطير للمرضى وسوء معاملتهم من طرف المسؤولين عن المستشفى المحلي بالمدينة. أما قطاع الشغل فيتميز بتفاقم ظاهرة العطالة وانعدام فرص التشغيل كنتيجة لغياب وحدات إنتاجية بالمدينة وعجز المجلس البلدي عن توفير مناصب شغل حقيقية بعيدا عن الحلول الوهمية ، كما أن قطاع الفوسفاط عمد إلى تسريح العمال وطردهم تعسفا ( عمال سميسي ) ، كذلك الاستغلال اللاإنساني  لعمال النظافة والحراسة في ما يسمى بالإنعاش ببلدية ابن جرير والمستشفى المحلي والتهديد الذي يتعرض له الباعة المتجولون ( الفراشة) بإخلاء شارع مولاي عبد الله مصدر رزقهم الوحيد دون إيجاد بديل حقيقي يضمن لهم القوت والعيش الكريم ، كما أن قطاعي الماء والكهرباء يعيشان نفس الوضعية من خلال سوء الخدمات والارتفاع الصاروخي للفواتير في ظل غلاء الأسعار وضعف القدرة الشرائية لعموم الساكنة.
على مستوى الحريات العامة يسجل الفرع تراجعا سافرا في هذا المجال في ظل الحديث عن القطع  مع الانتهاكات الجسيمة وطي صفحة الماضي ودولة الحق والقانون إذ يتم حرمان بعض الجمعيات التنموية والمهنية من وصولات الإيداع بدون مبرر قانوني من طرف السلطات المحلية ( جمعية العهد الجديد ، جمعيات النجاح في بعض المؤسسات التعليمية...) كذا منع بعض الجمعيات المناضلة من تنظيم أنشطتها بدار الشباب.
ولا يفوت الفرع أن يسجل بأسف شديد ما تعرفه مصلحتي الحالة المدنية وتصحيح الإمضاءات ببلدية ابن جرير من عشوائية وفوضى في التسيير تعطل مصالح المواطنين وسلوكيات لا أخلاقية تسيء لسمعة الموظفين الشرفاء كذا ما تعرفه مصلحة البطاقة الوطنية من اكتظاظ وبطئ ملحوظ.
وعليه فإن الفرع وهو يستعرض أوضاع حقوق الإنسان محليا يعلن ما يلي :
تشبثه بالدفاع عن حقوق الإنسان كما متعارف عليها دوليا.
تضامنه المطلق مع ضحايا انتهاكات حقوق الإنسان محليا ووطنيا ودوليا.
مطالبته بفتح تحقيق نزيه وجدي ومستقل حول الأوضاع الكارثية بالمستشفى المحلي بابن جرير .
دعوته كل الإطارات والهيئات الحقوقية والنقابية والمدنية إلى التنسيق لخوض وقفة احتجاجية على الأوضاع المزرية التي يعرفها المستشفى الرئيسي للمدينة.
 

Répression sanglante contre les travailleurs de l'Office chérifien des phosphates

Communiqué du NPA, 2/3/2010
Le Nouveau Parti Anticapitaliste condamne fermement la répression féroce qui s'est abattue, le 25 février, sur les 850 ouvriers licenciés abusivement il y a six mois par l'Office Chérifien des Phosphates (OCP), groupe étatique marocain qui domine le marché mondial du phosphate.Les forces de l'ordre ont blessé des dizaines de travailleurs qui organisaient un sit-in à Khouribga, à la suite de l'interdiction de leurs précédentes tentatives de manifestations pacifiques et nombre d'entre eux ont dû être hospitalisés, dont certains dans un état grave.
Au moment où l'OCP réalise un chiffre d'affaires historique et paie grassement ses actionnaires, il licencie les ouvriers qui voulaient constituer un bureau syndical pour défendre leurs droits fondamentaux. L'OCP prive, ainsi, de toute ressource 850 familles qui vivent dans la précarité.
Le NPA réaffirme son soutien inconditionnel à la lutte légitime des ouvriers licenciés depuis juillet dernier, exige leur réintégration immédiate, la titularisation de tous les salariés et l'arrêt des poursuites judiciaires à leur encontre.

النهج الديمقراطي : بـــيــــــان


الكتابة الوطنية 27 فبراير 2010
 اجتمعت  الكتابة الوطنية للنهج الديمقراطي يوم 27/02/2010 في دورتها العادية و وقفت على آخر المستجدات التي تعرفها الساحة الوطنية:

فبعد التساقطات المطرية التي عرفتها مختلف مناطق البلاد تكشفت للمرة الالف حقيقة البنيات التحتية والطبيعة الهشة لمختلف تلك المنشئآت التي كثيرا ما احيطت بالبهرجة والدعاية الزائفة :فهاهي السدود تقف عاجزة عن القيام بدورها في حماية ارواح ساكنة البوادي بل اصبحت مصدرا لخطر الفياضانات المهولة كما يقع اليوم في مناطق الغرب, وهاهي ايضا العديد من الطرقات والقناطر وسكة الحديد تتهاوى بفعل الامطار لانها لم تكن تتوفراصلا على الجودة المطلوبة .

وبفعل السياسة المتبعة من طرف النظام من اجل تحميل تبعات الازمة الاقتصادية الى الجماهير الكادحة فهاهي موجات اغلاق المصانع و المقاولات  تتوالى مخلفة المئات من المواطنات والمواطنين عرضة للبطالة والتشريد بل ان مؤسسات عمومية تحينت هذه الفرصة لترمي بالالاف من العمال الى الشارع بدريعة البحت عن المردودية و النجاعة الاقتصادية متنصلة من مسؤولياتها الاجتماعية قبل الاقتصادية كما فعلت مجموعة المكتب الشريف للفوسفاط في حق عمال سميسي ريجي, بل الادهى من ذلك هو التواطؤ المكشوف للسلطات المحلية وتسخيرها لاجهزة القمع في مدينة خريبكة العمالية لاقامة مجزرة على طريقة الانظمة الفاشستية في حق العمال المضربين مند اكثر من ستة اشهر.

 وبحكم تبعيته للامبريالية العالمية فان النظام يساهم في حل ازمة الشركات الفرنسية على حساب الجماهير الشعبية، و خير مثال على دلك اقدام السلطات المخزنية على منح الامتياز لشركة فيوليا الفرنسية بشروط مشبوهة معرضة حيات الاف الجماهير الشعبية لجحيم التنقل عبر وسائل مهينة و مدلة بالاضافة الى ابرام صفقات خيالية لاقتناء القطار السريع و الترامواي...الخ  

وهاهي الحكومة تعلن فشلها الدريع امام عطالة الشباب خريج الجامعات والمعاهد والمدارس العليا بل ان هذه الحكومة لم تتورع عن تنظيم عمليات السلخ والجلد للمطالبين بالحق في الشغل في الرباط و عبر مختلف مدن وقرى المغرب؛ بل كلنا اليوم شهود على جريمة عدم اسعاف المضربين عن الطعام بتارودانت و الذين قضوا اكثر من 49 يوما في اضرابهم ذاك.

ومن اجل مواجهة الظروف الغير الانسانية بل الحاطة من كرامة البشر فهاهي المائات من الجماهير الكادحة سواء في المدينة القديمة بالبيضاء او في احياء الصفيح ينظمون احتجاجاتهم ويقومون بالوقفات السلمية امام مصالح الدولة التي لم تتوانى في الرد بالقمع الهمجي  الذي لم يستتني لا المراة ولا المسنين.

و من جهتهم يواصل الطلبة بقيادة اطاراتهم المناضلة تحركاتهم النضالية ضد السياسات التعليمية اللاشعبية المتبعة فعوض فتح الحوار الجاد تلجا الحكومة الحالية مثل سابقاتها الى القمع و الاعتقالات وتنظيم المحاكمات الصورية .

لذا فإننا في الكتابة الوطنية للنهج الديمقراطي نعلن عن:

- ادانتنا للقمع الذي تعرض له عمال سميسي ريجي  بخريبكة ونطالب ادارة المكتب الشريف للفوسفاط ان تتحمل مسؤولياتها في ادماج هؤلاء العمال وفي نفس الوقت نطالب  الوزير الاول بالتدخل الفوري والمباشرلحل هذا المشكل بالنظر للمسؤولية السياسية التي تعود له.

- ندين القمع الذي تعرض لها الماطنون بسيدي سليمان و نطالب بالتدخل الفوري والعاجل من اجل التعويض عن الخسائر التي لحقت بساكنة المناطق المنكوبة جراء الفياضانات الاخيرة. وباعادة النظر في مختلف السياسات التي انتهجت الى حدود الساعة في مجال السدود وتهيأة المناطق الفلاحية واجاز البنيات التحتية ومحاسبة كل المتلاعبين بالمال العام.

- نطالب بتوفير السكن  الائق والحافظ لكرامة المواطنين وتلبية مطالب الساكنة المتضررة في احياء المدينة القديمة بالبيضاء وجميع احياء الصفيح.

- ادانتنا للقمع المسلط على حملة الشواهد المعطلين ونحمل المسؤولية للوزير الاول فيما الت له اوضاع المضربين عن الطعام بتارودانت ونطالب بالاستجابة الى مطالبهم من اجل تجنب الكارثة المحدقة وخطر الموت الذي يتهددهم.

- تثمينها عاليا لما تقوم به المراة المغربية من نضالات وبمختلف الاساليب قصد مواجهة ما تتعرض له من استغلال وحيف . اننا اليوم نرصد و بكل اعتزاز انخراط المراة المغربية في مجمل النضالات بل نشهد في عدة حالات قيادة المراة لنضالات عدة.وبمناسبة 8 مارس فاننا نجدد دعوتنا لكل المناضلات والمناضلين ولكل القوى الحية ببلادنا من اجل المزيد من التعبئة لاسقاط كل السياسات الرجعية التي تكبل نساء شعبنا وتمنعهن من تحقيق تحررهن وفرض مساواتهن في جميع الحقوق.

- تضامننا مع مطالب شغيلة الوظيفة العمومية والجماعات المحلية والمؤسسات العمومية ذات الطابع الإداري وتساند إضرابها الوطني المزمع خوضه يوم 3 مارس.

- تنويهها بالجهود الكبيرة التي يبدلها مناضلو ومناضلات النهج الديمقراطي من اجل النهوض بالمهام التي سطرها النهج وفي كافة الواجهات حتى يكون في مستوى متطلبات الوضع الراهن ويساهم في تشكل تلك القيادة الحازمة للنضال الديمقراطي ذي الافق الاشتراكي.

mardi 2 mars 2010

REGARDEZ-LE...

Par Samira, 1/3/2010
regardez son visage
regardez ses yeux
regardez son regard..
cette rage triste
cette colère à peine contenu..
cet homme
a une famille
avait une maison
ses enfants allaient à l'école
l'OCP
l'a tout bonnement mis dehors
après des années de la beur
lui et plus de 800 autres..
pour lOCP,
comme pour le patronat
ces hommes
ne sont que des machines
qu'on jette après usage..
le capital n'a pas de valeurs
si
la valeur du gain
à tout prix
et n'importe comment..
je me demande parfois
si pour eux
nous sommes des humains
nous sommes des "ressources humaine"
ressources pour qui??
y a -t-il une espèce autre que les humains
qui fait les lois???
cet homme
et ses camarades jetés!!!
leurs enfants pour la plupart
ne vont plus à l 'école
quand je pense qu'on nous casse la tête
sur les moyens d'arrêter al hadr dirassi!!!!
on finira par devenir tous et toutes
schizophrènes
a écouter des discours
et à voir la réalité
et e hiatus entre les deux....
cet homme
et des milliers d'autres
ouvriers/ouvrières
ont besoin de toute notre solidarité
ont besoin de tout notre appui
cet homme
se dresse contre l'injustice
ces hommes refusent de baisser les bras
malgré le rapport de forces ambiant
cet homme
ces hommes
nous donnent une leçon
celle du courage
celle de la détermination
serons-nous à leur niveau
dépasserons nous nos subjectivités
et serons-nous
au rendez vous??

Marocaines battues...et sans papiers

Par Mouna Izddine, 1/3/2010
Son histoire tragique a ému la France entière. La nation des droits de l’homme et de l’égalité des sexes. C’est qu’on ne pensait pas un tel drame possible dans la France de 2010, celle-là même qui, dixit son Premier ministre, François Fillon, a décidé de faire de la lutte contre les violences faites aux femmes la «grande cause nationale» de l’année en cours. «Fadila la Marocaine» aussi était à mille lieues de se douter du terrible sort qui l’attendait dans sa nouvelle terre d’accueil. 
En suivant son mari en France en 1996, cette fonctionnaire, ingénieure de formation, pensait que cet eldorado européen dont elle a tant rêvé lui offrirait opulence, sérénité, abri et protection. A elle et à ses enfants chéris. Amère désillusion. Battue sauvagement par son époux, qui finira par la délaisser pour s’en aller retourner vivre en Espagne, son premier pays d’accueil mais aussi terre de naissance de leurs enfants, Fadila reste en France, où elle élève seule ses trois petits. La jeune mère multiplie alors les demandes d’asile à partir de 2006, date d’entrée en vigueur de la circulaire sur les parents étrangers d’enfants scolarisés dans l’Hexagone. Avec leurs dix ans de résidence sur le territoire français, et la scolarisation de ses enfants depuis la maternelle dans les écoles du pays, Fadila est convaincue d’obtenir gain de cause. A la sous-préfecture, on lui réclame pièce après pièce. En 2008, son dossier cumule déjà 80 documents quand elle décroche finalement le fameux rendez-vous. Mais sa santé, fragile depuis plusieurs mois, lui fait faux bond le jour J. Reçue à l’hôpital, elle y luttera pour obtenir un titre de séjour sanitaire, avant d’y mourir quelques mois plus tard. Tuée par la maladie, achevée par son rude combat pour une vie digne pour elle et ses enfants. Ces derniers, n’ayant pu se faire accorder le document de circulation nécessaire, ne pourront pas accompagner leur mère, rapatriée au Maroc, vers son ultime demeure.
Comme Fadila, Salima et bien d'autres...
Salima, 28 ans, elle, croyait bien faire en allant dénoncer son compagnon de nationalité française pour violence conjugale en juin 2008, certificats médicaux à l’appui, au commissariat de Maubeuge, dans le Nord. A ses doléances de femme violentée, les policiers répondent par une garde à vue, un envoi au centre de rétention de Lille, puis par une expulsion vers son pays natal, le Maroc toujours, pour séjour irrégulier.
Leurs compagnes d’infortune subsahariennes ne sont pas mieux loties que les ressortissantes marocaines sans papiers. Beauty, nigériane arrivée clandestinement en France voilà 7 ans, a vendu son corps pendant trois ans pour pouvoir rembourser les 60.000 euros de sa traversée à ses passeurs. En 2006, elle dénonce sa proxénète. Quelque temps plus tard, sa maman est assassinée par les hommes de main de «sa mama» au pays. Dépourvue de titre de séjour, car représentant «une menace à l’ordre public» d’après de la préfecture de sa ville de résidence, Beauty vit aujourd’hui dans un aberrant statu quo, la France ne pouvant l’expulser étant donné que la menace de mort pèse sur elle au Nigeria et a été reconnue par les tribunaux ayant statué sur son affaire. Fatimatou, la malienne, elle, s’est retrouvée à la rue, acculée à vivoter de petits boulots pour pouvoir faire manger ses enfants, car elle a osé réclamer le divorce à son époux français polygame...
Elles sont plus de 2.000...
Au total, elles sont près de 2.000 femmes immigrées en situation irrégulière à s’être adressées depuis 2004 à la Cimade (Comité inter mouvements auprès des évacués, service œcuménique d’entraide), pour violences conjugales, mariage contraint, esclavage moderne, prostitution forcée ou encore mutilations sexuelles et crime d’honneur. Sans compter les milliers d’autres sans papiers victimes de violences en tous genres qui, par crainte de représailles de la part de leurs agresseurs ou d’expulsion par les autorités, gardent le silence. Sachant que quitter le domicile d’un conjoint, français ou en situation régulière, quand on vit soi-même «au noir», est délicat, et le mot est faible, lorsque la délivrance du fameux sésame de papier est soumise à la condition sine qua non de communauté de vie avec ladite personne. Des époux sans scrupules qui n’hésitent pas pour certains à exercer du «chantage aux papiers» pour maintenir leurs victimes sous leur joug.
Et l’organisation non gouvernementale d’accueil, d’orientation et de défense des demandeurs d’asile, des réfugiés et des migrants, affirme que le nombre de ces victimes particulières va en grossissant d’une année à l’autre. L’association en veut pour preuve la création d’une cellule en son sein spécialement consacrée à cette catégorie de femmes, sachant que rares sont les centres similaires à pouvoir prendre en charge ces «clandestines» sur le plan de l’hébergement, des soins médicaux et du soutien psychologique.
"Ni une ni deux"
Une situation «injuste et inhumaine», que la CIMADE, déterminée à aller au-delà du simple accompagnement juridique et administratif de ces femmes en souffrance, et avec le soutien de noms célèbres, comme l’auteure iranienne de bandes dessinées Marjane Satrapi ou la présidente d'honneur de la LDH, Françoise Seligmann, a décidé de dénoncer publiquement. Et ce en lançant une vaste campagne de sensibilisation à l’échelon de toute la France sous le slogan «Ni une ni deux», pour «alerter, conscientiser et mobiliser» l’opinion publique sur «la double peine» des femmes étrangères sans papiers victimes de maltraitances. Un «sexe faible» qui préfère se taire et souffrir dans sa chair, ou son âme (la violence morale et économique est très difficile à prouver), plutôt que de risquer le renvoi en confiant ses peines à aux oreilles «compétentes».
Si certaines parviennent à être sauvées de l’expulsion in extremis ou à revenir en France, à l’instar de Salima, grâce à l’acharnement de certaines associations, la majorité de ces femmes est renvoyée «chez elle» sur simple et unilatérale décision du préfet concerné, dans ce pays qu’elles ont tout fait pour fuir… et où les attend un avenir encore plus incertain : «Porter plainte est un droit en France. Quel que soit son statut administratif, que l'on soit français ou étranger, avec ou sans papiers. Mais la réalité est parfois bien différente (…) Il arrive qu'une femme se rende dans un commissariat, et soit reçue par un officier de police judiciaire qui la voit comme une délinquante, car ils ne sont pas formés à ce genre de situations (…) Nous profitons de la période électorale qui s'ouvre pour alerter les élus, locaux, régionaux, parlementaires et leur proposer une charte d'engagement", expliquent à ce propos des membres de la Cimade dans un entretien accordé récemment au quotidien l’Express.
Un texte qui garantirait le renouvellement automatique du titre de séjour pour les femmes étrangères victimes de violences, et offrirait une formation appropriée aux fonctionnaires amenés à travailler auprès de ces femmes, que ce soit dans les commissariats et gendarmeries, les administrations, les tribunaux et les autres instances sociales. Interpeller les politiques pour faire appliquer et évoluer les lois protégeant ces immigrées, au même titre que les autres citoyennes françaises. Mais aussi éveiller les consciences d’une société civile souvent ignorante des souffrances endurées par les femmes de communautés stigmatisées, car mal ou non connues. Aux yeux de la Cimade, comme de ceux des autres ONG humanistaires, ces immigrées sans papiers sont en effet davantage exposées à la violence des hommes et de la rue en raison de leur statut précaire et partant, souvent, de leur misère économique. Et le fait de ne pas protéger voire d’expulser ces femmes déjà vulnérables socialement, matériellement et psychologiquement, en leur trouvant notamment un refuge, comme l’exige la loi, constitue une autre forme de violence, institutionnelle et administrative celle-là. Une discrimination honteuse, qui n’a plus lieu d’être à quelques jours du débat à l’Assemblée nationale, le 25 février 2010, autour de la nouvelle loi pour la prévention et la répression des violences faites aux femmes et pour le renforcement de la protection de ces dernières. Dans ce même pays où un certain Nicolas Sarkozy, alors en pleine campagne présidentielle, avait promis «la protection de la France à chaque femme martyrisée dans le monde» , et ce en lui offrant «la possibilité de devenir française». Mirage ou proche réalité Réponse dans les jours à venir…

lundi 1 mars 2010

Quatre militants de l'ANDCM sont entrain de perdre leur vie par la faute de l'Etat marocain.

Le premier mars 2010 est
le 50ème jour
de la grève de la faim
des militants
de l’ANDCM à Taroudant

L'État marocain sur le sentier des crimes
Par Ali Fkir, 1/3/2010
Les 4 sans droits de citoyenneté ne réclament que leur dû.
L'État, ceux qui détiennent réellement le pouvoir, les partis parlementaires, ceux qui ferment les yeux sur les crimes commis par l'État (envers les ouvriers de SMESI, les sans- logements, les militants de l'ANDCM à travers le pays, les ouvriers agricoles de Chtouka Aït Baha, les paysans des Aït Abdi à Beni Mellal...), ceux qui font la sourde-oreille devant les SOS lancés par les victimes de l'arbitraire, tout ce "beau monde" aura tôt ou tard des comptes à rendre au peuple en lutte.
LA SOLIDARITÉ AVEC LES VICTIMES DES POLITIQUES DES DÉCIDEURS NOUS INTERPELLE.

dimanche 28 février 2010

MAROC : HALTE A L’INCRIMINATION DES SANS DROITS

Par La Voie Démocratique Europe, 28/2/2010
La situation économique et sociale au Maroc ne cesse de se dégrader : cherté du coût de la vie, chômage de masse notamment chez les jeunes, dégradation des services publics aussi vitaux que celui de la santé et de l’éducation. Cette situation est l’expression de l’échec de la politique du pouvoir qui mène une guerre sans merci contre les classes populaires au profit d’une petite mafia qui a la main mise sur tous les secteurs économiques et qui concentre le centre de la décision politique.
Face à cette situation, la seule réponse du pouvoir est une répression féroce des mouvements sociaux qui se sont organisés et qui ont mené des actions pacifiques pour exiger le respect de leurs droits légitimes. Le scénario de l’usage de la matraque suivi des arrestation et des procès iniques s’est répété à chaque fois contre le mouvement des diplômé(e)s enchômagé(e)s à Taroudant, le mouvement des 850 ouvriers de SMESSI de Khouribga, ou mouvements des victimes des intempéries…….
Par ailleurs, le pouvoir vient de saisir les biens du JOURNAL dans une tentative de museler la presse libre. Il faut rappeler que plusieurs journalistes ont fait l’objet de poursuites et de condamnations au motif de l’atteinte au « sacré ».
Dans le dossier des violations graves des droits humains et malgré le discours officiel, nous constatons l’obstination du pouvoir à séquestrer la vérité et à garantir l’impunité aux tortionnaires. Certains d’entre eux occupent toujours leurs fonctions.
La Voie Démocratique Europe condamne énergiquement cette hystérie répressive qui s’abat sur une population qui ne fait que protester pacifiquement pour exiger leurs droits. Elle condamne également le recours à des procès politiques pour jeter des enfants de notre peuple en prison.
La Voie Démocratique Europe exprime sa totale solidarité avec les victimes de la répression et exige la libération de tous les prisonniers politiques, l’arrêt de tous les poursuites au nom de l’atteinte « au sacré », il n’y a de sacré que la dignité humaine, que seule la souveraineté populaire peut garantir.
La Voie Démocratique Europe considère que la situation économique et sociale du pays caractérisée par de plus en plus de paupérisation, par la dégradation des services aussi vitaux ne sont que la résultante de la politique menée par le pouvoir.
La Voie Démocratique Europe salue l’abnégation de tous les militants démocrates et dénonce avec force les intimidations, les attaques et la calomnie dont ils font l’objet.
Exigeons ;
Ø La libération de tous les prisonniers politiques,
Ø La réintégration des ouvriers de SMESSI à Khouribga,
Dénonçons
Ø la répression aveugle qui s’abat sur les mouvements sociaux ,
Ø les procès aux ordres de la cour,
Ø le silence de la classe politique alliée des institutions du pouvoir,
Ø l’incompétence du gouvernement devant les conséquences des intempéries,
La Voie Démocratique Europe exige, la satisfaction des revendications de l’Association Nationale des Enchômagé(e)s au Maroc, principalement son droit à l’organisation.
Nous lançons un vibrant appel à l’opinion publique internationale d’agir pour dénoncer l’indifférence du régime face aux revendications de quatre grévistes de la faim à Taroudant qui sont , aujourd’hui à leur quarante neuvième jour. Nous rendons le régime totalement responsable de leur vie.

Mohamed Abourar est revenu



Colombes : un clandestin marocain revient un mois après son expulsion

Par Ubu , 27/2/2010

Selon un scénario désormais presque immuable, un clandestin marocain de 18 ans, scolarisé à Colombes (Hauts-de-Seine), qui avait été expulsé le mois dernier est revenu aujourd’hui en France. Il a été accueilli à l’aéroport de Roissy par une quarantaine de personnes.
Après avoir rencontré son comité de soutien, le ministère de l’Immigration avait fait savoir, il y a deux semaines, être «disposé à un examen bienveillant» de sa demande de visa.
Une quarantaine de personnes (enseignants, élèves, élus, militants associatifs) et son père attendaient Mohamed Abourar lors de son arrivée à l’aéroport, vers 15h30. Scolarisé en 1re année de bac pro hygiène et environnement, il avait été expulsé le 23 janvier, quelques jours après un contrôle de police gare Montparnasse à Paris.
Son expulsion avait entraîné une forte mobilisation des enseignants et des élèves du lycée Valmy de Colombes. Une manifestation avait rassemblé le 6 février une centaine de personnes dans les rues de la ville.
Source : Le Figaro

Pétition du Comité de soutien à Kaddour Terhzaz

Comité de soutien à Kaddour Terhzaz
Kaddour Terhzaz a été condamné à 12 ans de prison pour avoir exprimé sa solidarité à l'égard d'anciens compagnons d'armes.
Cela fait 466 jours que Kaddour Terhzaz a été incarcéré, dont 90 jours en isolement.

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Il s'appelle Kaddour Terhzaz, c'est un ancien Colonel Major des Forces Armées Royales marocaines à la retraite depuis 14 ans, de nationalité franco-marocaine et chevalier de la Légion d'Honneur. Il a été arrêté le 9 novembre 2008 à son domicile de Rabat et incarcéré depuis lors. Jugé de manière expéditive par la justice militaire marocaine pour "atteinte à la sureté extérieure de l'Etat" et "Divulgation d'informations militaires" , il a été condamné arbitrairment à une peine de 12 ans de réclusion criminelle pour une simple lettre écrite à Sa Majesté Le Roi du Maroc en 2006 en faveur des officiers marocains prisonniers du Front Polisario. Il subit à l'heure actuelle un régime de détention d'une rigueur absolue.
Kaddour Terhzaz est âgé de 72 ans. Sa condamnation à 12 ans s'apparente à une peine à perpétuité. Les conditions qui lui sont faites relèvent de la peine de mort. Mais que fait la France pour l'un de ses ressortissants qu'elle a décoré? Des interventions jusqu'au plus haut niveau ont été faites: personne ne bouge. Le confort des relations entre ces deux pays est-il la cause de ce honteux silence? Au moment ou l'on parle de l'identité nationale, la France pays des Droits de l'Homme est sourde et muette.
Kaddour Terhzaz, homme Juste et Courageux, s'il en est, subit chaque jour davantage des privations vitales. Il est dans une cellule en isolement, sans matelas, sans droit de visite et a peine de quoi se nourrir.
Il a 72 ans, il est en danger de mort.
Aidez-nous à le sauver !
Voici le site Officiel pour écrire à Monsieur le President Nicolas Sarkozy:
http://www.elysee.fr/ecrire/
Signer la pétition en consultant le site :

Kaddour Terhzaz et sa famille