"Ne parlons plus de la France comme pays des droits de l'homme."
Un bébé Rom de 7 mois arraché brutalement au sein maternel, Valls récidive !
Par RESF Urgent et important
Il ne fait décidément
pas bon d'être un bébé Rom de nos jours en France.... Florina n'a que 7 mois
mais a connu déjà deux épisodes douloureux de séparation d'avec sa mère qui la
nourrit au sein. Une première fois à la fin de l'année 2012 dans les mêmes
circonstances : contrôlée à Gare du Nord, le préfet de police place la mère de
Florina en rétention sur la base d'une Obligation de Quitter le Territoire
Français en date de juillet 2012, soit antérieure à la naissance de sa fille.
Depuis vendredi 8 mars, alors que nous célébrons la journée de la femme, Florina et sa mère Florentina souffrent de nouveau psychologiquement et physiquement de cette séparation arbitraire causée par une politique du chiffre qui consiste à expulser n'importe qui, n'importe comment, sans se soucier le moins du monde de l'intérêt supérieur de l'enfant qui doit pourtant prévaloir dans toutes les décisions administratives comme indiqué dans la Convention Internationale des droits de l'Enfant, ratifiée par la France. C'est d'ailleurs à ce titre que Florentina avait pu être libérée sur décision préfectorale, le 28 décembre dernier.
Alors pourquoi trois mois après, les mêmes horreurs se reproduisent-elles contre cette maman et son bébé ? Florina refuse les biberons que lui donne son père depuis 3 jours. Remettre en liberté cette maman est une question de bon sens, rien de plus car il y va de sa santé et de celle de son enfant.
Depuis vendredi 8 mars, alors que nous célébrons la journée de la femme, Florina et sa mère Florentina souffrent de nouveau psychologiquement et physiquement de cette séparation arbitraire causée par une politique du chiffre qui consiste à expulser n'importe qui, n'importe comment, sans se soucier le moins du monde de l'intérêt supérieur de l'enfant qui doit pourtant prévaloir dans toutes les décisions administratives comme indiqué dans la Convention Internationale des droits de l'Enfant, ratifiée par la France. C'est d'ailleurs à ce titre que Florentina avait pu être libérée sur décision préfectorale, le 28 décembre dernier.
Alors pourquoi trois mois après, les mêmes horreurs se reproduisent-elles contre cette maman et son bébé ? Florina refuse les biberons que lui donne son père depuis 3 jours. Remettre en liberté cette maman est une question de bon sens, rien de plus car il y va de sa santé et de celle de son enfant.
Pour protester auprès des responsables de si
glorieux faits :
Préfet de police de Paris : Bernard
BOUCAULT
A l'Elysée :
Secrétaire général : pierre-rene.lemas@elysee.fr
Directrice de cabinet : sylvie.hubac@elysee.fr
Matignon : premier-ministre@cab.pm.gouv.fr
A l'Intérieur :
Dircab thierry.lataste@interieur.gouv.fr
Conseiller yves.colmou@interieur.gouv.fr
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Trois jours plus tard...
http://www.youtube.com/watch?v=DdoS2Sd4v_8
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Trois jours plus tard...
Témoignage d'une expulsion à Vimeux
"Nous
étions sur place à Vigneux avec Marie-France Rivasseau, Robi et moi vers 6h30
hier matin et nous avons assisté aux expulsions ; nous ne commenterons pas cette
horreur maintenant terriblement ordinaire, regardez la vidéo ci-jointe de
Christian.
UNE
VIDEO DE CHRISTIAN IONASCU DE L'ASEFRR* sur l'expulsion des familles ROMS DU11
MARS 2013
Merci à
lui pour ces images superbes ..... et TERRIBLES à la
fois. A voir absolument !
Sachez seulement que ces scènes étaient insupportables à de vieux
militants pourtant aguerris. Ne parlons plus de la France comme pays des droits
de l'homme. Mais surtout sachons qu'elle avait ce 11 mars le visage de cette
policière rencontrée hier aux aurores: encore plus agressive que ses collègues
masculins, aboyant, ameutant ses hommes, elle poussait rageusement sans vague à
l'âme, hors de leur logis, une jeune femme et son petit enfant, pressée qu'elle
était, de le détruire et de les expulser ! La Croix Rouge était là. Des jeunes
gens bien propres sur eux, agréables à regarder. Mais pourquoi étaient-ils là ?
Pas un moment ils n'ont donné la main à un enfant, aidé à porter un bagage,
empêché de tomber dans la boue, partagé un café. Leur mission les en
empêchait-elle ? Quelle était-elle au juste ?
(...) La famille dont les cinq
enfants sont scolarisés a été traitée en dernier et envoyée dans un hôtel
vraiment minable de Malakoff mais elle a un rendez-vous jeudi au SIAO pour que
sa situation soit examinée, un dossier va être réalisé afin que la famille soit
rapprochée et les enfants puissent faire leur rentrée lundi prochain comme leurs
camarades. (Mais avec quelles
vacances ! ) Finalement, ça, c'est tout de même positif si cela ne reste pas
lettre morte.
Par rapport à
l'hôtel nous remarquerons que la famille compte sept personnes donc que nous
nous attendions à trouver sept couchages et que c'est pour cela que cette
situation avait été réglée en dernier. Mais que nenni ! Il n'y avait que six
couchages dans une seule pièce. Le patron de l'hôtel à qui je faisais la
remarque, répondant qu'un des enfants -ils sont trois garçons en primaire et
deux jeunes filles vont être en collège- pouvait dormir avec leurs parents !
Mais combien facture-t-il de couchages au Conseil général de l'Essonne
?
A ses
réponses globalement dérisoires face à de telles détresses, enfants et parents
serrent les dents et font face avec dignité. On sentait chez la police une
grande brutalité la plupart du temps contenue, grâce, je crois, à notre
présence. A part quand même quand un policier a donné un coup de pied dans une
valise qu'il a fait dévaler dans la boue ...
* Association de Solidarité en Essonne aux Familles Rroms
* Association de Solidarité en Essonne aux Familles Rroms