spsrasd, Rome, 14/03/2013
Une délégation de l'intergroupe
parlementaire italien d'amitié avec le peuple sahraoui a insisté auprès du chef
de la diplomatie italienne, Giulio Terzi, sur la "nécessité" d'une action de
l'Union européenne (UE) face à la situation des droits de l'Homme au Sahara
Occidental, a-t-on appris jeudi auprès de la Représentation sahraouie à
Rome.
"Face à la situation dramatique des droits de l'homme au Sahara occidental, une action de l'Union européenne est nécessaire", a dit la coordinatrice de l'Intergroupe, la députée démocrate Carmen Motta, qui exposait la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental au ministre italien des Affaires étrangères, a-t-on précisé.
Lors de l'entrevue, la délégation a exprimé sa "préoccupation" au sujet de "la détérioration de la situation des droits humains au Sahara Occidental occupé par le Maroc, en particulier à la lumière du procès de 24 militants sahraouis par un tribunal militaire de Rabat, pour des événements du camp de Gdeim Izik", a-t-on souligné.
Carmen Motta, qui a rappelé au ministre "le lourd verdict" prononcé à l'issue de ce procès, a insisté sur "la nécessité d'une initiative italienne au niveau européen, pour l'élargissement des prérogatives de la Minurso aux droits de l'Homme" lors de la réunion du Conseil de sécurité en avril prochain, devant se prononcer sur la prolongation de cette mission des Nations unies.
Elle a expliqué au ministre que cette mission de l'ONU "est, en fait, la seule des missions des Nations unies dans le monde, à qui manque actuellement un mécanisme visant à protéger la population civile", estimant à cet égard, qu'"il est temps que cette lacune soit comblée", selon la même source.
La délégation a, également, demandé que des représentants de l'Ambassade d'Italie au Maroc, assistent en tant qu'observateurs, au cours des procès des défenseurs sahraouis des droits humains, comme le font régulièrement ceux d'autres pays, en citant la Suisse et les Etats-Unis.
Évoquant le renouvellement de l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, la présidente de l'Intergroupe a appelé à ce que "le gouvernement italien se positionne pour l'exclusion des eaux du Sahara Occidental de cet accord, car n'appartenant pas au Maroc", a-t-on indiqué.
Enfin, la délégation qui a décrit "la situation humanitaire difficile" dans les camps de réfugiés, où une grande partie de la population sahraouie vit en exil depuis près de quarante ans, a souligné "le besoin urgent" d'accroître l'aide humanitaire à ces réfugiés, selon la même source. (SPS)
010/090/700 142139 MARS 2013 SPS
"Face à la situation dramatique des droits de l'homme au Sahara occidental, une action de l'Union européenne est nécessaire", a dit la coordinatrice de l'Intergroupe, la députée démocrate Carmen Motta, qui exposait la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental au ministre italien des Affaires étrangères, a-t-on précisé.
Lors de l'entrevue, la délégation a exprimé sa "préoccupation" au sujet de "la détérioration de la situation des droits humains au Sahara Occidental occupé par le Maroc, en particulier à la lumière du procès de 24 militants sahraouis par un tribunal militaire de Rabat, pour des événements du camp de Gdeim Izik", a-t-on souligné.
Carmen Motta, qui a rappelé au ministre "le lourd verdict" prononcé à l'issue de ce procès, a insisté sur "la nécessité d'une initiative italienne au niveau européen, pour l'élargissement des prérogatives de la Minurso aux droits de l'Homme" lors de la réunion du Conseil de sécurité en avril prochain, devant se prononcer sur la prolongation de cette mission des Nations unies.
Elle a expliqué au ministre que cette mission de l'ONU "est, en fait, la seule des missions des Nations unies dans le monde, à qui manque actuellement un mécanisme visant à protéger la population civile", estimant à cet égard, qu'"il est temps que cette lacune soit comblée", selon la même source.
La délégation a, également, demandé que des représentants de l'Ambassade d'Italie au Maroc, assistent en tant qu'observateurs, au cours des procès des défenseurs sahraouis des droits humains, comme le font régulièrement ceux d'autres pays, en citant la Suisse et les Etats-Unis.
Évoquant le renouvellement de l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne, la présidente de l'Intergroupe a appelé à ce que "le gouvernement italien se positionne pour l'exclusion des eaux du Sahara Occidental de cet accord, car n'appartenant pas au Maroc", a-t-on indiqué.
Enfin, la délégation qui a décrit "la situation humanitaire difficile" dans les camps de réfugiés, où une grande partie de la population sahraouie vit en exil depuis près de quarante ans, a souligné "le besoin urgent" d'accroître l'aide humanitaire à ces réfugiés, selon la même source. (SPS)
010/090/700 142139 MARS 2013 SPS
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