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samedi 17 mars 2012

Bachir Benchaib, du M20, enlevé dans une mosquée.

Par RifOnline

L’état a reconnu l’arrestation Bachir Benchaib un membre du mouvement 20 février, qui avait été enlevé le vendredi 2 mars au soir dans la mosquée ALMARAKZ à Beni Bouayach .

Dans un bulletin d’information, l’agence de presse du pays MAP, officielle, confirme que « dans le cadre de la lutte contre la criminalité, les membres de la gendarmerie royale de la KAIDA régionale d’Al-Hoceima, ont arrêté une personne soupçonnée d’être impliqué dans plusieurs crimes. »


Selon les témoignages -recueillis par DALIL-RIF.COM- ,après la prière de AL AICHAE, au moment où l’activiste au sein du mouvement protestataire a procédé à la lecture du Coran, 6  personnes, ont pénétré dans la mosquée,  l’ont forcé à quitter  les lieux et l’ont embarqué  dans une Mercedes 310 Blanche avant de prendre la fuite.
D’après le mouvement 20 février, cet enlèvement a été orchestré par les forces d’ordre qui étaient habillés en civil et armées en couteaux en matraques.


Selon le remplaçant d’imam de la mosquée (vidéo ci-dessous) où la scène s’est déroulée, une fois que Bachir a franchi la porte de la mosquée, une bande criminelle a procédé à son enlèvement à la hollywoodienne devant la foule des adorateurs … »
Cette arrestation a suscité le soulèvement de la population locale. La circulation est complètement bloqué sur la route nationale N2.


Amnesty International appelle à doter la Minurso de mécanismes pour surveiller les droits de l'homme au Sahara occidental (media)

SPS, 16/03/2012
Madrid, 16 mars 2012 (SPS) Le Secrétaire Général d'Amnesty International, Salil Shetty, a demandé au Gouvernement espagnol de faire pression sur Rabat pour l'introduction d'une composante de garantie des droits de l'homme au Sahara occidental occupé par le Maroc avant le renouvellement du mandat de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara occidental (MINURSO), présente sur le terrain depuis 1991.

M. Shetty, qui a conclu jeudi une visite en Espagne, a déclaré lors d'une conférence de presse que lors de sa rencontre mercredi avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, José Manuel Garcia-Margallo, et les membres du cabinet du Premier ministre, Mariano Rajoy, que le Maroc est "encore loin de satisfaire aux normes en matière de droits de l'homme" et que Madrid ne peut demeurer "aveugle" face aux "insuffisances en matière de droits de l'homme dans ce pays".

"Nous avons exhorté le gouvernement espagnol à maintenir un dialogue très intense avec le Maroc pour améliorer la situation des droits de l'homme", a-t-il souligné, ajoutant que AI sera "vigilante" pour voir si la promesse tenue dans ce sens par le Gouvernement Rajoy "sera tenue".

Dans son rapport sur la situation au Maroc et au Sahara Occidental durant l’année 2010, l'organisation internationale de défense des droits humains, Amnesty International a dénoncé la répression exercée par les forces d’occupation marocaines au Sahara Occidental.

Le mandat de la Minurso sera examiné en mai prochain par le Conseil de sécurité. Dans sa résolution antérieure, la Conseil de sécurité a insisté sur la nécessité d'améliorer la situation des droits humains au Sahara occidental, mais n'a pas créé un mécanisme pour supervision pour cause du véto de la France. (SPS)

http://www.spsrasd.info/fr/content/amnesty-international-appelle-%C3%A0-doter-la-minurso-de-m%C3%A9canismes-pour-surveiller-les-droits-de

Aït Bouayach : Communiqué du 20 février pour la Suisse

Par Salah Elayoubi, 12/3/2012

Suite aux développements récents qu’a connus la ville d’Aït Bouayach, le Mouvement du 20 février pour la Suisse, impute la responsabilité totale d’extrême tension et de grande violence de ces dernières quarante-huit heures, aux forces de l’ordre acheminées en nombre, dans cette ville, pour terroriser ses habitants et museler la contestation qui s’étend à l’ensemble du pays, en protestation contre les méthodes de gouvernance indignes.

Les force de police, appuyées par les compagnies mobiles d’intervention (CMI) et les forces auxiliaires, s’en sont pris aux citoyens, sans distinction de sexe ni d’âge, y compris ceux d’entre eux qui n’étaient pas partie prenante des manifestations, mais qui étaient de simples passants, les accablant d’humiliations, de coups, d’intimidations et d’arrestations.

Les policiers se sont, en outre, comportés, à l’instar de hooligans, en parfaits voyous, s’en prenant aux domiciles, fracturant portes et fenêtres, menaçant les propriétaires, les insultant et saccageant les intérieurs, au prétexte de perquisitionner, à la recherche des jeunes manifestants, dont on sait que la plupart avaient fui en direction des montagnes environnantes. Ils ont également utilisé les méthodes expérimentées sur la ville de Taza et qui consistaient à se venger de la révolte, en s’attaquant aux biens privés, tels des cafés ou des commerces, afin de distiller la terreur dans les esprits de simples citoyens et les dissuader d’apporter aide et assistance aux émeutiers ou de prendre fait et cause pour leur action.

Les témoignages concordants de nos compatriotes, font également état de violences administrées à ceux que la force publique a maîtrisés et sur lesquels s’acharnent les policiers à coup de matraques, de pieds et de poings, alors même qu’ils sont à terre et menottés.

Une fois de plus, le régime marocain apporte la démonstration qu’il ne connaît de solution aux revendications de justice, d’égalité et de dignité de ses citoyens, que la répression aveugle menée par des éléments qui tiennent plus de sicaires assoiffés de vengeance, que de policiers responsables du rétablissement de l’ordre public.

Au vu de ce qui précède, le mouvement du 20 février pour la Suisse:

- Condamne la répression sauvage qui s’abat sur les populations qui protestent pacifiquement contre les conditions de vie indignes imposées par un régime dont le seul but est l’enrichissement de la monarchie et du clan dont elle s’est entourée pour défendre ses intérêts.
- Se solidarise avec tous ceux qui luttent pour faire valoir leurs droits légitimes à une vie digne et tout particulièrement, avec nos compatriotes d’Aït Bouayach.
- Exige la fin de la marginalisation, la levée du blocus et l’arrêt de la militarisation de la ville d’Ait Bouayache.
- Exige la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques au Maroc et appelle au jugement des responsables des exactions commises à l’encontre des manifestants pacifiques et contre tous ceux qui luttent pour la démocratie, la dignité et la justice sociale.

Vive le peuple marocain
Vive la liberté

L’Association Marocaine des Droits Humains à Paris : Pour qu'il n'y ait plus d'autres Amina

Par le Bureau de la commission, AMDH. Paris, 16/3/2012

Dans la ville de Larache au Maroc, Amina jeune adolescente de 16 ans, victime de viole de la part de son voisin Mustafa, fut condamnée par le juge des affaires familiales et l’accord des deux familles d’épouser son violeur.

Selon le code pénal marocain article 475 : « Quiconque, sans violences, menaces ou fraude, enlève ou détourne, tente d’enlever ou de détourner, un mineur de moins de 18 ans, est puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams. Lorsqu'une mineure nubile ainsi enlevée ou détournée a épousé son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que sur la plainte des personnes ayant qualité pour demander l'annulation du mariage et ne peut être condamné qu'après que cette annulation du mariage a été prononcée. »

Selon le code pénal marocain, le violeur est acquitté lorsqu’il épouse sa victime, une manière de régler les choses à « l’amiable » qui est malheureusement une pratique assez courante dans les tribunaux marocains. En épousant son violeur, la jeune Amina subit durant six mois les violences de son époux et de sa belle-famille, chose peu surprenante puisqu'au lieu que le coupable soit jugé pour son crime ce dernier trouve une échappatoire juridique en se mariant avec sa victime.

Amina ne trouvant soutien ni parmi ses proches, ni dans la loi se suicida en ingérant de la mort au rat. Une fin douloureuse et tragique pour une jeune adolescente.

L’Association Marocaine des Droits Humains Paris, condamne et dénonce :

-L’impunité du crime de viol exercé sur la jeune Amina.

-La discrimination des femmes inscrites dans le code pénal marocain et qui va à l’encontre des quelques articles de la CEDEF ratifiés par le Maroc en 1993.

-Le mariage des mineurs sachant que la moudawana « le code de la famille » l’interdit.

L’Association Marocaine des Droits Humains Paris, exige :
-Que le coupable (Mari d’Amina) soit poursuivi pour crime de viol ainsi que pour homicide involontaire.

-La ratification de l’article du code pénal permettant à un violeur d’épouser sa victime.

-Que les victimes de viols soient protégées non seulement par la loi, mais aussi par tous les organes sécuritaires de l’Etat. (Soient suivies par des médecins spécialistes pour dépasser le traumatisme causé et par les violeurs et par la pression d’une société patriarcale.)

De ce fait nous invitons toute personne à signer cette pétition créée sur internet :
http://www.petitionduweb.com/voirpetition.php?petition=11143


Et à participer au sit-in organisé Samedi 17 Mars 2012 à 12h de
vant le parlement à Rabat.

Le Bureau de l’AMDH Paris
Contact presse : amdh.paris@gmail.com
JAITE Mohamed
Pour le bureau
Tél : 06.12.84.33.64



Hommage aux manifestants d’Imidder

Par Hassan Oumada, 16/3/2012

Il n’y a pas de chemin vers l’horizon. La cruauté des montagnes nous encercle de partout. L’hiver a eu raison de nos bêtes et de nos récoltes. Nos aspirations à la vie sur cette terre, la nôtre, sont avortées par le temps et l’attente du néant. Nous somme restés à pleurer sur le drame d’une vie dont nous sommes spectateurs.

Sur cette terre où le fils du berger n’a pas droit de rêver de l’avenir. Là où ils nous ont enterrés comme ils ont su enterrer les rêves de cette terre blessée. Là où ils nous ont laissé gisant dans le sang de nos blessures. Là où ils nous ont abandonnés à la merci de l’oubli et de l’injustice. Là où ils ont torturé les rêves de notre terre. Celle qui nous a enfantés, après tant d’avortements et de trahisons qu’elle a subis, et qu’elle subit d’avantage chaque jour.

Nous avons survécu sous les chaussures de l’étranger. Une âme rebelle d’entre nous avait osé ne plus se prosterner. Dire non en face d’un monde qui ignorait notre existence. A la surprise générale, la vie courait encore dans nos veines. Après tant d’années de souffrance nous nous sommes rendus compte qu’on était encore en vie.

Le souvenir de ce bel étranger venant de loin nous hante encore, torturant davantage les esprits et les âmes. Celui qui avait demandé à nos parents de fermer les yeux et de prier. A prêcher la bonne parole, celle de la générosité et de la modestie. Des temps et des saisons se sont succédés. Des âmes ont péri. Des vies ont été avalées par l’horizon et la misère des terres du nord. On leur a appris à baisser les yeux. A marcher sans faire de bruit. A ne plus exister de préférence.

Un jour, la cruauté de l’hiver nous a obligés à ouvrir les yeux au milieu du froid et l’obscurité de nos tombes. Au milieu de ces montagnes de mépris. 
Ces yeux qui sommeillaient depuis bien longtemps. Trop longtemps pour que le vieil olivier qui protégeait la place du village soit sacrifié en l’honneur de ces marchands de sable venus de nul part.

Durant tout ce temps, nous avons vu nos parents mourir. Nous nous sommes regardés vieillir au milieu du printemps de notre jeunesse. On s’est rendu compte qu’au moment où nous prions les yeux fermés, notre terre nous avait été confisquée. Elle n’est plus à nous. Nous sommes devenus étrangers au milieu de ces montagnes qui nous ont mis au monde. Elle nous a été confisquée par ces mêmes gens qui nous ont dit que notre terre est stérile, n’enfantant que le malheur. Qu’elle n’est bonne que pour en faire un cimetière, où au meilleur des cas un endroit où les peaux blanches peuvent y dorer leurs peaux.(...)

Nos parents sont partis. Nos mères, elles, s’accrochaient désespérément à leurs prières et leurs montagnes. Elles pleuraient en silence, voyant notre terre, une des leurs, violée, déchiquetée et démembrée. Ma terre a été détruite. Ils l’ont partagée entre eux. Son sourire n’est plus. Son ventre a trop souffert.

Avec leurs machines et leurs bombes, ils l’ont torturée. Ils l’ont défigurée. Avec ça, ils nous ont confisqué le droit de vivre entre ses bras. Une terre épuisée, des parents qui ont péri. Nous sommes en proie à l’abandon et à l’injustice.

Nous avons trop fermé les yeux à prier et nous avons oublié que le cri de justice est une prière aussi. Le cri de justice pour cette terre généreuse. Cette mère désarmée regardant ses enfants mourir de soif, de froid et de faim. Cette terre obligée de voir ses enfants partir vers l’inconnu sans certitude d’un retour. Cette colline condamnée à l’attente.

Imidder, cette voix sincère qui se lève. Qui refuse désormais de se prosterner, de se plier au silence de l’injustice.

Imidder et ses gens. Ses femmes, ses hommes et ses enfants. Cette conscience qui nous interpelle, qui nous oblige à revivre, à crier notre douleur, à ne plus subir la cruauté des saisons. A ne plus croire en les promesses de ces gens venus d’ailleurs. Ces gens, en costume cravate, qui nous regardent de haut, qui ne nous portent que du mépris dans leurs cœurs (s’ils en ont). Ces ombres pour qui notre terre n’est qu’une prostituée qui subit son destin. Ces gens qui ont usé de notre innocence, notre foi, et notre sourire naïf. Ces gens qui ne voient en nous que des mains d’œuvres prêtes à éventrer leur terre sans se poser de question. Sans réclamer ni droit, ni explication.

Imidder, l’âme et la dignité de nos montagnes. Celles qui ont enfanté Assou Oubasslam, Adjou Mouhe et Zayde Ouhmade.

Imidder, cette conscience qui nous poursuit, qui nous oblige à ouvrir ces yeux qu’on a trop fermés. Crier aux yeux du monde qu’à la surface de cette terre désabusée, on a oublié qu’il y avait des femmes, des enfants et des hommes qui y vivent et qui refusent désormais voir leur terre maltraitée. Que ces montagnes sont trop fières pour qu’on les serve sur des plateaux «d’argent» à n’importe qui.

Imidder, cette voix qui nous demande de prier les yeux ouverts, en ayant mis notre terre à l’abri de ces vautours qui l’ont longtemps torturée.

vendredi 16 mars 2012

Témoignage accablant du directeur du lycée d’Imzouren sur les violences policières

Par Abdellatif Gueznaya, demainonline, 16/3/2012
Le directeur du lycée d'Imzouren (Capture d'écran d'une vidéo de Rifnow)


Tanger.- Ce n’est pas un manifestant, ni même un activiste, même pas un politicien. C’est le directeur du lycée d’Imzouren qui témoigne à visage découvert, et en pesant ses mots, sur la violente répression policière qui s’est abattue sur son lycée le mercredi 14 mars.

« Je vais parler rapidement de certaines choses », commence-t-il par dire avec un sourire aux lèvres. Puis, il enchaîne. Il explique que les manifestations de lycéens sont une chose normale qu’il essaye toujours de traiter avec la discussion et la concertation.

Il raconte que mercredi dernier des élèves de son lycée ont voulu sortir pour protester « normalement », c’est-à-dire pacifiquement, contre l’arrestation d’un de leur camarade arrêté récemment. Mais au moment de sortir, les lycéens se sont retrouvés face à un « mur sécuritaire » constitué par les forces de l’ordre.

Ce responsable académique explique alors que sans crier gare les forces de l’ordre ont commencé à frapper les lycéens. Des membres des forces de l’ordre ont alors pénétré dans l’enceinte du lycée. « Un fait que nous n’avons pas accepté, que personne n’a accepté », s’insurge le directeur du lycée.

Des lycéens ont été violemment frappés, tabassés, dont trois qui se trouvaient dans un état grave ont été transportés au centre hospitalier d’Imzouren.

Dans la soirée, la scène se répète. Plus de 30 membres des forces auxiliaires envahissent le lycée et l’internat en sautant le mur de l’établissement et en frappant tous ceux qui croisent leur chemin.

Mais, le plus grave, raconte le directeur du lycée, c’est le cas de trois internes dont l’un était entrain de prier et l’autre entrain de faire ses ablutions pour la prière. Ils ont été alors embarqués et « bien torturés » dans les installations policières avant d’être relâchés dans la soirée.

Le même scénario se serait reproduit les jours suivants, avec « plus de violences » policières. Par exemple, les forces auxiliaires, en grand nombre, pénètrent, en sautant encore une fois le mur, dans l’établissement scolaire saccageant tout sur leur passage, agressant et tabassant tout le monde. « Il y avait trois policiers pour un lycéen », conclue ce responsable qui estime que ce qui s’est passé « est totalement inacceptable à l’intérieur d’un établissement d’enseignement ».
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Extraits de 2 commentaires :
"Mais quel établissement d’enseignement? Y a t il au Maroc un enseignement de qualité? C’est juste des lieux pour confiner les élèves et les tirer de la rue où ils peuvent devenir dangereux. Et au cas où ils ne sont plus dociles, la matraque les attends même dans l’enceinte du lycée. ...
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Au royaume heureux du descendant du prophète, tout est permis au nom de la sûreté du Roipace. Tout. Pas de limites. Il faut surtout pas se priver. Les chiens de la sûreté royale attendent toujours une occasion pour attaquer, piller, voler et violer. Dressés pour le pilage, c’est ça leur entraînement. On leur souffle le mot clé « attaque », et comme les chiens, il aboient et attaquent, mordent, volent et violent.
Un policier m’a une fois dit qu’il volait ça car le salaire était dérisoire. Les attaques sur les civils sont toujours une occaz en or pour arrondir les fins du mois..."
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Par Ali Fkir, facebook
Les militants des droits humains et tous les démocrates doivent se mobiliser, aller recueillir les informations à Imzourne et région sur ce qui se passe."
Nous avons déjà 3 témoignages accablants:
- Le directeur du lycée Moulay Ismaïl
- Deux élèves victimes de la répression

Ce directeur qui a le courage de raconter honnêtement ce qu'il a vu et entendu doit être épaulé en cas de représailles. C'est une fierté pour les hommes et les femmes de l'enseignement et pour le peuple marocain en général.(...)