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VIDÉO
- Ali Mohammed al-Nimr, neveu de l'un des plus fervents opposants au
régime, était encore mineur au moment de son arrestation en 2012. Il
aurait participé à une manifestation dans la région majoritairement
chiite de Qatif.
La sentence a été prononcée l'année dernière.
Et Ali Mohammed al-Nimr, 21 ans, vient de perdre son dernier appel
rejeté. L'exécution publique du jeune chiite peut intervenir à tout
moment. Le condamné sera décapité. Son corps sera ensuite monté sur une
croix et exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs.
Son
principal tort: avoir participé en 2012 à une manifestation contre le
régime dans la région majoritairement chiite de Qatif. Il était alors
seulement âgé de 17 ans. Le jeune homme est également accusé de faire
partie d'une organisation terroriste. Armé, il aurait jeté des cocktails
Molotov contre les forces de l'ordre. Selon l'ONG Reprieve,
qui assure sa défense, les aveux signés par l'accusé ont été obtenus
sous la torture. Les conditions dans lesquelles s'est déroulé son procès
sont sujettes à caution. «Le tribunal l'a déclaré coupable sans
ordonner aucune enquête sur ses allégations de torture», critiquait l'an passé Amnesty International. «Pire encore, Ali était un enfant vulnérable quand il a été arrêté», s'insurge Maya Foa, l'une des responsables de Reprieve.