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jeudi 30 juillet 2015

Pétition : Le Maroc doit agir pour mettre fin à la torture et à l’impunité


Campagne contre la torture à Rabat en 2014
Campagne contre la torture à Rabat en 2014
[28/07/2015]
Au Maroc, les violences peuvent commencer dès l'arrestation par la police et les gendarmes, au cours d'interrogatoires lors de la garde à vue, ou en prison. Tout le monde peut être torturé : les militants politiques, les prisonniers qui organisent des manifestations ou les personnes soupçonnées d’infractions de droit commun. Récemment, des personnes ont même été emprisonnées pour avoir dénoncé des actes de torture. 
Non contentes de ne pas appliquer les protections juridiques existantes pour la lutte contre la torture, les autorités marocaines n'enquêtent pas non plus sur les allégations de torture et elles continuent d'utiliser des « aveux » obtenus sous la torture lors des procès. L'impunité des responsables et l'absence d'obligation de rendre des comptes règnent. 
En mai 2014, le roi Mohamed VI a déclaré qu'il ne saurait tolérer la torture. Appelez-le à respecter sa promesse de mettre fin aux actes de torture et autres mauvais traitements, afin que cela se concrétise à la fois dans la loi et dans la pratique. 

Signez notre pétition au roi Mohamed VI

Votre Majesté,
Je salue votre engagement à ne pas tolérer la torture. Cependant, malgré vos promesses, des allégations d'actes de torture et d'autres mauvais traitements commis par les forces de sécurité continuent à faire surface et les garanties légales en vigueur au Maroc contre la torture sont régulièrement bafouées. Votre promesse de lutter contre la torture doit être complétée par une action concrète pour éradiquer cette pratique odieuse. 
Le droit marocain doit consacrer les garanties les plus fortes contre la torture et autres mauvais traitements, et ces garanties doivent être mises en œuvre par tous les représentants des forces de l’ordre. 
Les personnes qui dénoncent des actes de tortures doivent être protégées du harcèlement et de l'intimidation, et les agents des forces de sécurité suspectés d'avoir commis des actes de torture et d'autres mauvais traitements doivent être suspendus en attendant une enquête.
Toute allégation de torture ou de mauvais traitements doit faire l'objet d'enquêtes approfondies, impartiales et indépendantes ; notamment en veillant à ce que toutes les personnes qui formulent de telles allégations soient examinées par un médecin indépendant dans les plus brefs délais. Ceux qui passent outre l'interdiction de torture ou d'autres mauvais traitements doivent être traduits en justice. Les survivants doivent pouvoir rapidement obtenir pleine réparation.
Je vous prie de croire, Votre Majesté, à l’expression de ma haute considération.

Torture: Amnesty lance une pétition à destination du roi du Maroc


Torture: Amnesty lance une pétition à destination du roi
Crédit : Business Insider


Amnesty international interpelle Mohammed VI et lui demande des mesures concrètes pour éradiquer la torture.

« En mai 2014, le roi Mohammed VI a déclaré qu’il ne saurait tolérer la torture. Appelez-le à respecter sa promesse de mettre fin aux actes de torture et autres mauvais traitements, afin que cela se concrétise à la fois dans la loi et dans la pratique », demande Amnesty International.
En matière de lutte contre la torture, le Maroc fait partie des cinq pays cibles de l’ONG, avec l’Ouzbékistan, les Philippines, le Nigeria et le Mexique.  Dans un communiqué accompagnant une pétition à destination du roi, Amnesty explique ainsi que dans le royaume, « les violences peuvent commencer dès l’arrestation par la police et les gendarmes, au cours d’interrogatoires lors de la garde à vue, ou en prison. Tout le monde peut être torturé : les militants politiques, les prisonniers qui organisent des manifestations ou les personnes soupçonnées d’infractions de droit commun », avant de faire référence à l’incarcération pour diffamation et mensonges de personnes ayant dénoncé des actes de torture, comme Wafaa Charaf par exemple.

« Votre Majesté, Je salue votre engagement »

Le texte de la pétition débute donc ainsi : « Votre Majesté, Je salue votre engagement à ne pas tolérer la torture. Cependant, malgré vos promesses, des allégations d’actes de torture […] continuent à faire surface et les garanties légales en vigueur au Maroc contre la torture sont régulièrement bafouées ». Concrètement, l’ONG demande au roi trois mesures : une réforme du droit pour consacrer la lutte contre la torture, la protection des personnes qui dénoncent ces actes et enfin la poursuite d’enquêtes « approfondies, impartiales et indépendantes » en cas d’allégation. Pour assurer la protection des présumées victimes, l’ONG demande que les fonctionnaires accusés soient suspendus durant l’enquête.
A vrai dire, Mohammed VI n’a pas exactement promis de mettre fin aux actes de torture. Lors d’un entretien avec Navy Pillay, la Haut-commissaire aux droits de l’Homme à l’ONU, il avait plutôt déclaré « ne pas tolérer la torture ».
En mai dernier, Amnesty international a rendu public son rapport sur la persistance de la torture au Maroc, fondé sur 173 témoignages. Le document liste même les procédés utilisés comme le viol ou les décharges électriques. Un rapport vivement critiqué par le Maroc, à travers la délégation interministérielle aux droits de l’Homme, qui a immédiatement dénoncé le fait qu’elle n’ait pas eu son mot à dire et que l’ONG ait « basé son enquête sur des données tronquées ».

Alerte : Des difficultés pour obtenir le passeport d’Ali Lmrabet seraient apparues

Alerte : Des difficultés pour obtenir le passeport d’Ali Lmrabet seraient apparues

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Mohamed Hassad, ministre de l’intérieur. Alors, passeport ou pas passeport ?
Apparemment, le bâtonnier Abderrahim Jamaï, avocat d’Ali Lmrabet, et des membres de son comité de soutien, ont toutes les difficultés du monde pour joindre le ministère marocain de l’intérieur et le consulat du Maroc à Barcelone.
Me Jamaï cherche à connaître les modalités pour l’obtention du passeport du journaliste. En vain. Il ne reçoit aucune réponse ! 
« Comment un citoyen, en l’occurrence Ali Lmrabet, peut se présenter devant un consulat sans rendez-vous, avec un consul parti peut-être en vacances et sans prendre connaissance des modalités du renouvellement de son passeport, surtout dans son état ? », explique Me Jamaï, qui fait part de son inquiétude et de sa colère.
Contacté depuis le Maroc par téléphone, le consulat général du Maroc à Barcelone est aux abonnés absents. « Si une administration ne répond pas au téléphone pour expliquer au citoyen ce dont il a besoin pour renouveler son passeport, c’est que quelque chose ne va pas, c’est qu’il y a anguille sous roche », conclue l’ancien président de l’Association des Barreaux du Maroc.
Me Jamaï estime donc qu’Ali Lmrabet ne doit pas bouger de Genève tant qu’il n’a pas obtenu des éclaircissements, car la parole de l’État marocain a été engagée par les déclarations du ministre de l’intérieur.
Certains soutiens d’Ali Lmrabet croient savoir que les autorités marocaines semblent désarçonnées par la réponse du comité de soutien du journaliste qui les a prises au mot.
Ce comité de soutien est entrain de faire les dernières démarches avant de décider ou non de convoquer une conférence de presse ou de publier un communiqué.
Le comité de soutien à Ali Lmrabet en Suisse est entrain de réfléchir également à convoquer une conférence de presse à l’Espace solidaire Pâquis de Genève.
Affaire à suivre …
Demain

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mercredi 29 juillet 2015

Le courage et la ténacité du journaliste Ali Lmrabet ont contraint les gérants du Makhzenland à plier l'échine.

 La NZZ pourra annoncer demain que le courage et la ténacité du journaliste Ali Lmrabet ont contraint les gérants du Makhzenland à plier l'échine. 
Soutenu à l'échelle internationale dans sa grève de la faim (35 jours) et ses revendications d'obtention de tous ses papiers d'identité, c'est la tête haute, que dans quelques jours, qu'Ali Lmrabet pourra regagner son pays, y exercer librement son métier et lancer ses deux journaux satiriques. Merci à toutes les personnes, ONG, médias, autorités suisses, Comité du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, ses ami(e)s, sa famille et les centaines de représentants des sociétés civiles de l'avoir formidablement soutenu dans sa lutte exemplaire. La victoire d'Ali restera gravée dans toutes les mémoires, elle est celle de la démocratie contre la tyrannie. 
Je veux exprimer ici toute ma joie à Ali: en arrêtant sa grève de faim, il a chanté un hymne à la vie et démontré à ses concitoyennes et concitoyens ce que le combat pour la justice, la liberté, la démocratie et la fraternité implique. La conquête de la citoyenneté politique est encore un long chemin à faire au Maroc, dans cette perspective, l'exemple d'Ali Lmrabet est un nouveau référent politique . Je veux lui exprimer ici, toute ma fraternité et ma plus sincère reconnaissance . Ahmed Benani- Genève-Lausanne, le 29 juillet 2015

Communiqué urgent du Comité de soutien au journaliste Ali Lmrabet

 Rabat le 29 juillet 2015

Communiqué

Suite à l’arrêt par Ali Lmrabet de sa grève de la faim le mardi 28 juillet 2015 à la demande du Comité de soutien et aux propos tenus par le ministre de l’Intérieur, Mohammed Hassad laissant entendre que Ali Lmrabet peut obtenir son passeport dans un délai de trois jours auprès du Consulat du Maroc à Barcelone, le Comité a informé le ministre de l’Intérieur de la nécessité de faire preuve de bonne foi et de respecter son engagement consistant à délivrer le passeport d’Ali Lmrabet à Genève où ce dernier doit être hospitalisé jusqu’à son rétablissement à cause de la grève de la faim qui a duré 34 jours. 
Mais jusqu’à présent, l’engagement pris par le ministre de l’Intérieur n’a pas eu de suite.
Le Comité de soutien au journaliste Ali Lmrabet dénonce la manière avec laquelle le ministre de l’Intérieur a réagi à sa requête et craint que les propos du ministre ne soient que des paroles en l’air visant à camoufler l’abus de pouvoir exercé contre le journaliste Ali Lmrabet.

 
Le Secrétariat du Comité

Rabat le 29 juillet 2015

mardi 28 juillet 2015

Bonnes nouvelles :Ali Lmrabet arrête sa grève de la faim !

Le comité de soutien à notre ami Ali Lmrabet a pu le convaincre d'arrêter sa grève de la faim. Un passeport lui sera délivré dans les 3 jours qui viennent à Genève. 

Il est maintenant à l'hôpital de Genève. Il pourra ensuite rejoindre son pays, le Maroc. En principe, selon les dires du ministre de l'Intérieur Mr Mohamed Hassad, Ali pourra avoir, comme tout citoyen marocain, son certificat de résidence après trois mois d'installation durable au Maroc. Mais le plus important pour les membres du Comité et pour ses amis, c'est qu'il arrête sa grève et que sa vie soit ainsi hors danger.
 Merci Ali et bon vent pour la suite.

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Ahmed Benani, Déclaration Citoyenne, 28/7/2015

Nous attendons avec impatience la Déclaration de l'AMDH de Rabat , après sa rencontre avec un membre du gouvernement du roi au sujet des revendications d'Ali Lmrabet. Il est probable que le pouvoir cède en délivrant immédiatement un passeport à Ali. Confirmée cette nouvelle signifierait que la bataille d'Ali a eu raison de l'adversité , qu'il pourra mettre un terme à sa grève de la faim (35e jour) et que nous aurons, par notre solidarité internationale , sauvé la vie d'Ali. Nous continuerons à nous battre aux côtés d'Ali jusqu'à l'obtention de tous ses droits de citoyen marocain . Attendons, avant de crier victoire ,seule la voix d'Ali nous dira ce qu'il en est exactement et nous publierons le communiqué ad hoc.

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Je tiens à remercier Si Ahmed Benani qui a été tout le temps aux côtés d'Ali Lmrabet durant toute son épreuve, minute par minute. L'aide de Si Ahmed Benani était à la fois évidente et précieuse. Merci encore cher ami. OB

Ali Lmrabet risque de mourir.

Déclaration Citoyenne Un commentaire pleinement justifié de mon ami Ian Hamel
 
"Le journaliste marocain Ali Lmrabet, en grève de la faim à Genève depuis plus d'un mois, risque de mourir. 


 Son crime ? Il demande simplement que le régime marocain prolonge son passeport, car il se retrouve sans papiers ! Alors que les églises protestante, catholique, juive, etc… le soutiennent. Ni la Grande mosquée de Genève, financée par l'Arabie saoudite, ni le Centre islamique de Genève, des frères Ramadan, n'a exprimé la moindre compassion pour Ali Lmrabet." 
Ian Hamel


Le Roi du Maroc porte-t-il la responsabilité de ce qui arrive au journaliste Ali Lmrabet ?

Le journaliste satirique marocain Ali Lmrabet est en grève de la faim depuis le 24 juin 2015 à Genève devant le Palais des Nations. Il entame son 34e jour de grève. Il est affaibli et arrive difficilement à bouger et à parler. Selon les dernières informations datées du 27 juillet, le médecin qui a ausculté Ali lui a recommandé de « se faire hospitaliser en raison du nombre important de jours en grève de la faim qui sont à la limite de ce que peut supporter son corps et son âge » (cf  sa page facebook). Ali Lmrabet est âgé de 56 ans. Il a refusé de se faire hospitaliser.
Pourquoi Ali Lmrabet en est-il arrivé là ?
Lmrabet ne réclame rien d'autre que ses papiers d'identités. Il en a été privé par le ministère de l'intérieur marocain. La préfecture de Tétouan a refusé de lui délivrer un certificat de résidence parce qu'il n'habiterait pas à Tétouan. Or, toute la documentation qu'apporte le journaliste en plus des interventions de plusieurs organisations de défense des Droits de l'Homme auprès des autorités, indiquent que cette interdiction est plutôt politique. Elle vise le projet journalistique que veut lancer Lmrabet avec deux autres personnes jugées dérangeantes par le pouvoir marocain; l'humoriste interdit de toutes les scènes Ahmed Bziz et le caricaturiste Khalid Gueddar qui a été condamné à son tour, début juillet à trois mois de prison ferme pour une affaire qui remonte à 2012.
En 2000, le journaliste Ali Lmrabet s'est vu interdire son journal Demain. Il a été condamné, en 2003, à 3 ans de prison ferme pour outrage au roi et à la fermeture de ses journaux Demain magazine et Doumane. En 2005, il a été condamné par un jugement qui constitue une première mondiale : l’interdiction de la profession de journaliste pendant 10 ans (du 11 avril 2005 au 11 avril 2015). Quand ce jugement a touché à sa fin, le journaliste voulait lancer à nouveau ses journaux, mais l’État marocain a eu un avis différent.
Ce n’est qu’après avoir essuyé le refus de toutes les institutions possibles et voyant ses papiers expirer, qu’Ali a décidé d’entamer une grève de la faim.
Que vaut une vie pour le gouvernement marocain ?

lundi 27 juillet 2015

Affaire Ali Lamrabet: les autorités réagissent ...à leur manière bien makhzénienne



Les autorités "ne peuvent pas délivrer des certificats de résidence à tort et à travers". C'est la réponse de Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur, à la demande du journaliste Ali Lamrabet.
http://www.h24.ma/maroc/affaire-ali-lamrabet-les-autorites-reagissent/35057
Je suis malade, le sinistre de l intérieur est en  train de créer une loi qui interdit à un marocain qui voyage plus de 3 mois à l' extérieur du pays de se réclamer de son domicile marocain. Je crois que la fac de droit a grand besoin de professeurs.

ACAT : Verdict de l'ONU : La France n’est pas le pays des droits l’homme


Verdict de l'ONU : La France n’est pas le pays des droits l’homme

Le 23 juillet 2015 dans l’après-midi, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a rendu ses recommandations concernant la France, faisant suite à l’examen périodique qui s’est déroulé au début du mois de juillet à Genève. 
onu_comite_droits_de_l_homme
Le 24 / 07 / 2015

Le comité des droits de l’homme rend son verdict : La France n’est pas le pays des droits l’homme 

Le 23 juillet 2015 dans l’après-midi, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a rendu ses recommandations concernant la France, faisant suite à l’examen périodique qui s’est déroulé au début du mois de juillet à Genève. Lois antiterroristes, surveillance, respect des minorités, milieux carcéral et violences policières, droit d’asile et le sort des migrants, des Roms, Outre-Mer : la France est loin d’être le pays des droits de l’homme.  

« Doit-on se réjouir ou s’inquiéter ? La quasi-totalité des violations des droits de l’homme dénoncées par l’ACAT a fait l’objet de recommandations du comité au gouvernement français, sur les questions de rétention de sureté, sur les violences policières,  de surpopulation carcérale, sur les procédures prioritaires et l’absence de recours effectif et égal pour tous les demandeurs d’asile, et sur le sort des migrants, notamment en outre-mer » commente  Eve Shahshahani, responsable asile à l’ACAT.

  • VIOLENCES POLICIERES ET SURPOPULATION CARCERALE
Le comité a notamment estimé qu’il  n’y a actuellement en France pas assez de contrôle sur la manière dont les forces de l’ordre font usage de la force, ce qui accroit les risques de violences policières et alimente un climat d’impunité. La dignité des personnes détenues, qu’il s’agisse de nationaux ou de migrants, en métropole et plus gravement encore en Outre-Mer, fait l’objet d’une vigilance particulière du  Comité.
  • ASILE
En matière de droit d’asile, les experts considèrent que la France ne respecte toujours pas le droit à un traitement égal et à un accès effectif au recours et au juge pour tous les demandeurs d’asile. Ils insistent sur la nécessité d’examiner au fond chaque demande d’asile et mettent en garde contre les présomptions légales et les risques de refoulement[6].
D’une manière générale, le Comité souligne que c’est la logique administrative et répressive qui règne en France, sans garanties légales et transparentes suffisantes, qui met la France en faute.
« Le gouvernement, dont on attend des mesures concrètes pour obéir aux recommandations des experts de l’ONU, semble bien peu disposé aux compromis.  La France a au contraire passé en force de nombreuses réformes contraires à l’esprit des recommandations du Comité, notamment en ce qui concerne l’asile et l’immigration, et persiste dans sa surdité, sans dialogue, comme le démontre l’actualité récente sur le Flashball »  déclare Salomé Linglet responsable prisons, police et justice à l’ACAT.

Contacts :
Salomé Linglet, responsable prisons, police et justice à l’ACAT : 06 69 94 89 64
Eve Shahshahani, responsable asile à l’ACAT : 07 82 06 92 14

hier à Genève

Hier à Genève, samedi 25 juillet 2015, nous étions plus de 70 citoyennes et citoyens à manifester devant le Palais des Nations-Unies, pour exiger du pouvoir tyrannique marocain qu'il remette sans délai aucun tous ses papiers d'identité à Ali Lmrabet. Condition incontournable, afin qu'Ali cesse sa grève de la faim (33eme jours) et regagne, la tête haute, son pays pour y exercer librement son métier de journaliste, Ahmed Benani

Ali LMRABET est toujours à l'Espace Solidaire des Pâquis à Genève

Message de précision d'Ahmed Benani à Omar Brouksy.
 Qu'il soit remercié. 

Mon cher Omar, l'information dont tu fais état est sans fondement aucun. (+ 41 22 734 32 38 - 49 rue de Berne - 1201 à Genève. Je viens de m'entretenir avec Monsieur Francis Hickel, responsable de ce centre (désigné par Ali comme porte-parole) à 13h00, ce lundi 27 juillet , Francis Hickel, m'a rassuré en m'affirmant qu'Ali est effectivement dans un état d'extrême fatigue, suite à ses 33 jours de grève de la faim, qu'un médecin l'a examiné encore ce matin. 
A l'heure donc actuelle, Ali se repose dans sa chambre. Nous suivons sa situation de très près, merci de nous consulter en téléphonant à l'Espace Solidaire des Pâquis, avant de publier quoi que ce soit d'alarmiste. 
Mais il va de soi, je le répète, qu'Ali est très très affaibli, qu'il faut qu'il arrête cette grève de la faim et que notre mobilisation pour qu'il obtienne ses papiers doit se poursuivre de manière plus intensive. Seul le Makhzen est comptable de toute issue dramatique qu'Ali pourrait connaître. Ahmed Benani

dimanche 26 juillet 2015

35 jours de grève de la faim et ...

Salah Elayoubi a partagé sa publication.

35 jours de grève de la faim et 16 années de rapine, d'agapes et de boulimie compulsive ont fini par rapprocher le bourreau de sa victime !!!??

Maroc : Des Noirs africains attaqués et tués à la machette….

 TIMES24 POLITIQUE, 20/7/2015
 
Maroc : Des Noirs africains attaqués et tués à la machette….
Times24.info: 
Konaté (pseudonyme) travaille pour l’association espagnole Caminando Fronteras, qui fournit une aide humanitaire aux migrants à Tanger. Il prenait un thé dans le quartier quand les violences ont éclaté.
On m’a dit qu’il fallait que je parte car j’étais noir. Pourtant, j’ai un travail, j’ai mes papiers. Mais ces soirées-là, où ça chauffe, il n’y a aucune distinction. Ce ne sont rien d’autre que des scènes de justice populaire : les assaillants accusent les Noirs d’être des squatteurs, des alcooliques, à l’origine de problèmes d’insécurité dans le quartier [ RFI évoque des expéditions commanditées par des promoteurs immobiliers pour pousser au départ les migrants squatteurs NDLR]. Comme ils estiment que les autorités ne prennent pas suffisamment le problème au sérieux, ils ont décidé de les chasser eux-mêmes. Ils font l’amalgame entre « Noir-sans-papier-insécurité », alors qu’il y a beaucoup d’habitants en situation régulière à Boukhalef, qui payent leur loyer.
Ce sont des groupes organisés avec un chef qui donne des ordres. Ils sortent le plus souvent le vendredi, après la prière du soir, et visent à la tête, ce qui laisse penser qu’ils veulent blesser mortellement. Ils entonnent des chants racistes en arabe tels que « on ne veut plus voir ces singes ici « ou « c’est notre guerre sainte ! « .
Le plus grave, c’est que cela se passe souvent sous l’œil des policiers qui n’interviennent pas. Vendredi, le Sénégalais a été tué à quelques mètres du commissariat de Boukhalef. Des personnes dont on a détruit les appartements ou qui ont été blessées ont attendu des heures pour déposer plainte. Tout est fait pour dissuader les Noirs africains de rester ici.
Notre Observateur Konaté transmet des médicaments à deux résidents de Boukhalef, un Ivoirien et un Sénégalais, actuellement soignés à l’hôpital Mohamed V. Ici des photos des blessés prises à l’hôpital.
En réaction à ces attaques, une centaine de Noirs africains ont défilé dans les rues de Tanger pour dénoncer les violences dont ils sont régulièrement victimes, avant d’être dispersés par la police. Ces épisodes haineux se sont multipliés ces six derniers mois. Il y a quinze jours, dans le même quartier, quatre personnes avaient été blessées à l’arme blanche dans une attaque similaire.
Lundi, une présence policière renforcée était visible dans les rues du quartier Boukhalef. Le parquet de Tanger a annoncé l’ouverture d’une enquête approfondie et affirme avoir arrêté plusieurs personnes dans les deux camps, accusées d’être impliquées dans les violences de vendredi. Contacté par France 24 pour s’exprimer sur le sujet, le conseil régional des droits de l’Homme pour Tanger, organisme étatique du ministère des Affaires étrangères, n’était pas disponible ce lundi.
La région de Tanger compterait plus d’un millier de migrants subsahariens, dont environ 800 dans le quartier Boukhalef, en attente de passer en Espagne. D’après les chiffres officiels, le Maroc compterait 30 000 sans-papiers sur son territoire.

Maroc : Le gouvernement autorise les ex-trafiquants de drogue à se présenter aux élections communales et régionales


Les anciens détenus pour trafic de drogue auront le droit de se porter candidats aux communales et régionales. Le ministère de l’Intérieur a brandi son véto contre une proposition des partis de la majorité gouvernementale visant à les exclure de la course aux élections. Dans le viseur des groupes de la majorité figuraient également les condamnés pour fraudes électorales et crimes financiers.
 
 Mohamed Hassad et Abdelilah Benkirane au Parlement / DR
 
Mercredi soir, la plénière de la Chambre des représentants a adopté une loi organique relative à l’élection des membres des conseils des collectivités territoriales. 149 députés ont voté pour le texte contre 79 abstentions et aucune voix contre.
Les groupes de la majorité ont approuvé à contre cœur le texte élaboré par le ministère de l’Intérieur. Et pour cause, leur principal amendement visant à barrer la route aux trafiquants de drogue, condamnés par le passé à des peines d’emprisonnement, pour qu'ils ne puissent se porter candidats aux prochaines échéances communales et régionales, a été catégoriquement rejeté par Mohamed Hassad en commission. Un refus qui a contraint le président du groupe des députés du PJD de retirer la proposition, au nom de la majorité.
Le véto du ministre de l’Intérieur n’a d'ailleurs pas eu d'écho dans la presse du PJD. Le site de la Lampe a préféré regardé ailleurs, consacrant un article sur la hausse de la représentativité féminine à 27% lors des élections communales et régionales.

Un revers pour les « frères » de Benkirane
C’est un sérieux camouflet pour les partis de la majorité gouvernementale, notamment pour les islamistes du PJD. Les seuls jusqu’à présent qui n’ont pas encore ouvert leurs listes aux candidats au passé obscure. En effet, des ministres et de hauts cadres de la Lampe ne cessent depuis des mois, de mettre en garde contre la collusion entre argent sale du cannabis et certaines formations politiques. Preuve en est les attaques du week-end dernier, du ministre de l’Equipement et des Transports contre cette « entente ». Son "frère" du parti, Abdelali Hamieddine a repris le flambeau, hier, dans une chronique.
Par le passé, le gouvernement du socialiste Abdrrahman El Youssoufi, aidé en cela par les hommes du Palais, avait réussi à « convaincre » certains notables soupçonnés de trafic de drogue de ne pas se présenter aux législatives de septembre 2002. Une initiative qui avait mis sur la touche des politiques de la région du nord.

RSF et d’autres organisations s’adressent au roi pour soutenir le journaliste marocain Ali Lmrabet.

Reporters sans frontières

25/7/2015

RSF et d'autres organisations s'adressent au roi pour soutenir le journaliste marocain Ali Lmrabet.

Conjointement avec des organisations de droits de l’homme et de nombreuses personnalités, Reporters sans frontières (RSF) adresse une lettre au roi Mohammed VI, pour soutenir le journaliste Ali Lmrabet. Ce dernier est en grève de la faim depuis le 24 juin pour protester contre la privation de son "identité nationale".
Depuis le 24 juin 2015, Ali Lmrabet, héros de l’information de RSF, est en grève de la faim devant le Palais des Nations unies à Genève. Sa revendication ? Que les autorités de son pays lui délivrent son passeport et son attestation de résidence à Tétouan, documents essentiels pour que le journaliste, interdit pendant 10 ans d’activité professionnelle, puisse enfin exercer à nouveau sa profession.
Face au silence des autorités marocaines et l’état de santé préoccupant de Ali Lmrabet, plusieurs organisations et défenseurs des droits de l’homme ainsi que des journalistes ont adressé le 22 juillet une lettre au roi Mohammed VI, cosignée par Reporters sans frontières, sa section espagnole, d’autres organisations internationales des droits de l’homme et de nombreuses personnalités.
Dans cette lettre, les signataires rappellent que « sans certificat de résidence, passeport et autres documents relatifs à la fonction de journaliste, Ali Lmrabet deviendrait ainsi le premier Marocain à être privé de ses droits civiques et politiques ». Ils demandent ainsi au roi « l’application stricte des dispositions de la Constitution marocaine eu égard au droit de chaque citoyen et en la circonstance à celui d’Ali d’exercer pleinement et librement sa profession de journaliste et de directeur de ses publications au Maroc ».
« En refusant de mettre à jour les papiers administratifs d’Ali Lmrabet, les autorités marocaines cherchent à l’empêcher de créer son journal, déclare Christophe Deloire, secrétaire général de RSF et cosignataire de la lettre. Le journaliste a toujours été dans le collimateur des autorités marocaines, qui doivent mettre fin au plus vite à une situation de plus en plus dangereuse pour la vie du journaliste. Les autorités ne peuvent plus faire la sourde oreille face à la demande légitime d’Ali Lmrabet. »
L’organisation, qui a toujours soutenu le journaliste, appelle une nouvelle fois les autorités marocaines à lui renouveler ses documents administratifs et à le laisser exercer son métier, l’interdiction étant levée depuis le 11 avril dernier. Depuis cette date, Ali Lmrabet, ancien directeur des publications Demain et Demain Magazine (interdits depuis 2003), peut officiellement exercer à nouveau son métier de journaliste sur le territoire marocain après 10 ans d’interdiction. Mais les autorités marocaines refusent depuis plus d’un mois de lui délivrer les papiers administratifs pour relancer son journal satirique.