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samedi 8 novembre 2014

« TERRES COLLECTIVES, FEMMES SOULALIYATES ET POLITIQUES REGIONALES AU MAROC »

« TERRES COLLECTIVES, FEMMES SOULALIYATES ET POLITIQUES REGIONALES AU MAROC »

Objectifs :

L’une des plus grandes problématiques auxquelles les tribus et les communautés amazighes s’affrontent quotidiennement et depuis longtemps, c’est le problème des terres collectives appartenant aux tribus, et aux communautés très larges. Au lieu de créer des conditions à leur développement, des conflits d’intérêts surgissent avec les autorités locales et centrales qui souvent essaient de les exproprier, et par conséquent les obligent à un exode rural dramatique.
       Dernièrement le ministère de l’Intérieur a pris l’initiative de lancer un dialogue national sur ce thème dans le but de réformer le cadre législatif et l’amélioration des procédures de gestion de ces terres collectives par les acteurs sociaux et politiques. Selon le projet de la plate-forme du dialogue, le ministère voudrait élaborer une stratégie en faveur de la promotion et de développement de ce patrimoine collectif au profit des communautés soulaliyates et de ses membres, ainsi que la consolidation du développement humain. L’objectif principal de ce colloque national est d’ouvrir une discussion ouverte pour savoir si les buts seront atteint par la dite stratégie gouvernementale, ou au contraire, compliquerait encore plus  la gestion de ces terres et par conséquent de porter atteinte à la cohésion des communautés soulaliyates, et nuire encore plus les intérêts des ayant-droits.

Ce colloque national, se propose d’être un lieu de réflexions, d’échanges et de débats de comment aborder cette problématique des terres collectives, et qui couvrent une superficie de presque 15 millions d’hectares. Débattre des changements profonds, et de voir comment ces populations en défendant leurs droits à la terre contribuent à la participation de la réussite de la transition démocratique.

Ce colloque s’inscrit aussi dans les processus de la bonne gouvernance et des réformes profondes des institutions de l’état et comment les communautés amazighes pourraient elles contribuer à transformer l’Etat autoritaire jacobin vers un État démocratiques et décentralisé en régions autonomes tant revendiqué par le Mouvement Amazigh.

Axes principales du colloque :

Les activités de ce colloque national permettront de mettre l’accent, notamment, sur :

    La connaissance plus claire et plus ample de la réalité des communautés et des tribus amazighophones et/ou arabophones et à la connaissance de l’état des lieux de la situation sociale et économique des ces communautés soulaliyates et des changements qu’elles ont connu ces dernières années.
     Analyser le rôle des femmes soulaliyates qui se sont mobilisées un peu partout au Maroc et qui ont fini par arracher leurs droits au même titre que les hommes et elles ont réussi à que le ministère de l’intérieur décrète des circulaires à leurs faveurs, comme des ayants droit sur un pied d’égalité avec les hommes ( la Circulaire ministérielle n° 2620 de juillet 2009, reconnaissant les femmes comme des ayants droit aux terres collectives en cas de cession ou de vente de terrains ; Circulaire n° 60 d’ octobre 2010 généralisant l’approche aux terres collectives concernées par les ventes et cessions dans tout le Maroc et n ° 17, du 30 mars 2012, précisant les cas où les femmes ont accès au produit de la terre suivant les modes de répartition des terres). Mais, leurs applications rencontrent encore de nombreux obstacles …
    Comment la reconnaissance des droits linguistico-culturels, le système des autonomies régionales et la démocratie participative pourront contribuer à une intégration plus harmonieuse au jeu politique et leurs implications à s’auto-organiser et à déclencher les processus démocratiques, de bien être social et de paix. Et aussi comment trouver des solutions durables aux populations marginalisées afin de disposer de leurs pleins droits sur leurs terres collectives. Et voir le rôle que pourront jouer dans la nouvelle politique de régionalisation, prévue dans la nouvelle constitution.
Programme provisoire :

Samedi 15 novembre 2014/2964 :


09h  à 10h: Accueil des participants, des journalistes, des cadres associatifs, des représentants des terres collectives, des journalistes et des invités, inscriptions et délivrance des badges

10h : Ouverture officielle du colloque :
-       Allocution de bienvenue et déclaration d’ouverture du colloque.
-       Allocutions des personnalités invitées

10h 20-12h : Première séance : état des lieux et le cadre juridique

12h30 -14H : Deuxième séance : les droits des femmes soulaliyates

15H30- 18H : Troisième séance : discussion et élaborations des recommandations

Dimanche 13 avril 2013


9h30 -12h00: Dernière séance : amendement des recommandations et des solutions
                        proposées et adoption de la déclaration commune.

Rabat, 15 et 16 novembre 2014/2964, à partir de 9H.
Club des Avocats, rue Afghanistan, quartier Océan

NOTA IMPORTANTE : Pour les représentants des terres collectives ou/et des collectivités tribales, des représentants associatifs de différentes régions du Maroc intéressés à y assister et à y participer, veuillez envoyer vos demandes d’invitations à cet e-mail du fait que les places sont limitées: lemondeamazigh@gmail.com

Info en arabe:

--
Rachid RAHA
Président et chargé des Affaires Internationales de l'Assemblée Mondiale Amazighe - Bruxelles
Membre fondateur et Ex-Président du Congrès Mondial Amazigh- Paris
Président de la Fondation "Montgomery Hart" des Etudes Amazighs- Granada
Journaliste et éditeur de "Le Monde Amazigh" et "www.amadalpresse.com" - Rabat

Adresse Postale: EDITIONS AMAZIGH
5, Rue Dakar Appt. 7
10.040 Rabat / Morocco
GSM: 00 212 668 292 153
Fax:   00 212 537 727 283

Un journaliste marocain dénonce des menaces

  • Demain, 11/2014
Hicham Mansouri après son agression par des inconnus (Photo DR)
Hicham Mansouri après son agression par des inconnus (Photo DR)








 Le journaliste marocain Omar Radi, un activiste bien connu des réseaux sociaux et du Mouvement du 20 février, vient d’informer ses contacts qu’il est depuis quelque temps la victime d’appels téléphoniques menaçants.
Comme le Maroc a connu ces dernières années des affaires d’agression graves contre des journalistes, des affaires qui, comme par hasard, n’ont jamais été élucidées, Omar Radi fait bien de le signaler.Récemment, Hicham Mansouri, un journaliste membre de l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation (AMJI), a été sauvagement battu par des inconnus.

La police, si efficace quand elle le veut (Voir l’affaire du rabbin marocain Moshe Ohayon), ne sait toujours pas qui a commis cette agression.
Omar Radi travaille pour le site francophone Médias24, qui a peut-être oublié de relater l’affaire.
Demain
Chers amis,
Hier soir (encore), j’ai reçu des appels téléphoniques tardifs dans la nuit, me proférant des menaces orales.
L’appel que j’ai reçu à la nuit du mardi au mercredi, vers minuit heure marocaine, évoque ce petit commentaire que j’ai fait sur le site d’information pour lequel je travaille, où j’ai pointé du doigt les déficits de gouvernance de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), le bras financier de l’Etat qui draine l’épargne et les cotisations de sécurité sociale des citoyens marocains.
La personne qui m’a appelé, m’a demandé ce que j’avais contre l’Etat; qu’il fallait que je regarde comment mes autres confrères écrivaient respectueusement et que je fasse pareil, et que j’arrête ma gaminerie. A la fin, mon interlocuteur m’a promis de me faire visiter la forêt de la Maamora ( forêt à côté de Rabat, où se trouve l’un des centres de détention secrets de la DST marocaine), pêché par une voiture 4×4 noire avec une plaque M rouge (véhicules banalisés des agents des services de renseignement).
J’ai raccroché. La personne a continué à appeler dans la nuit sans que je ne décroche.
Tout cela peut être un canular, mais ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, ni à moi ni à d’autres journalistes et activistes.
Il y a quelques mois, en juin, je reçois des coups de fils beaucoup plus violents verbalement, après avoir publié cet article accusant la police d’interdire l’accès au tribunal de Casablanca aux citoyens. Cette fois-là, mes interlocuteurs menaçaient de me violer moi et toute ma famille, ce dont j’avais informé quelques uns parmi vous.
Bien cordialement,
Omar Radi
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URL courte: http://www.demainonline.com/?p=35102

Racisme ordinaire




El Abdel a publié une vidéo sur le journal de Snacklimperial Le Jaja : Racisme ordinaire

Dans la salle d'attente d'un hôpital, une famille refuse de s'assoir à coté d'une personne à cause de sa couleur de peau, et pourtant il vont bientôt découvrir que cette personne vaut de l'or...

Sahara occidental: Mohamed VI acculé, opte pour l'intransigeance


  Mohamed VI acculé, opte pour l'intransigeance (Dossier de 5 articles)

Le Maroc est le seul pays qui célèbre une violation du droit international. Le 6 Novembre, le jour où la sinistre "marche verte" a violé la frontière du Sahara occidental en 1975, le roi a pour habitude de prononcer un discours dont le thème principal est souvent la question du Sahara occidental dont l’annexion n'a pas été reconnue par le Droit International. Dans le discours qui vient de prononcer cette année, les paroles de Mohamed VI révèlent que le Maroc se trouve de plus en plus isolé dans sa position expansionniste et que la réaction de cet isolement de plus en plus grand est une défiante intransigeance envers l'ONU et les États-Unis.
I. PRINCIPAUX MESSAGES DU DISCOURS DE MOHAMED VI
Les paragraphes les plus importants du discours de Mohamed VI sont les suivants:
«Le Maroc restera dans son Sahara et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps»
(...)
C’est dans ce cadre que s’inscrit Notre décision de mettre en œuvre la régionalisation avancée et le modèle de développement de nos Provinces du Sud.
(...)
il n’y a pas de degrés en patriotisme ou en trahison. Car, soit on est patriote, soit on est traitre. (...)Nous savons que l’erreur est humaine, mais la trahison est impardonnable. Et le Maroc ne sera jamais une fabrique pour les « martyrs de la trahison ».
          (...)
Le Maroc n’a aucun complexe pour négocier avec qui que ce soit, aussi bien directement que par le biais de la médiation onusienne. Mais là, il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable. .
(...)
          L’Initiative d’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation pour trouver une solution définitive à ce conflit régional. .
En Ma qualité de Garant de l’indépendance et de l’intégrité territoriale du pays, Mon devoir est de définir les concepts et les responsabilités dans le traitement des questions avec les Nations Unies. Il M’incombe aussi d’exprimer le rejet par le Maroc des mystifications et des dérapages que connait cette affaire.
En réaffirmation de la position du Maroc à ce sujet, Je dis :
• Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation. En effet, le Maroc dans son Sahara, n’a jamais été une puissance d’occupation ou une puissance administrante. Il exerce plutôt les attributs de sa souveraineté sur sa terre ;
• Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme ;
• Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités;
• Non à la tentative de mettre sur un même pied un Etat-membre au sein des Nations Unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’état de non-droit qui prévaut à Tindouf ; (...)

A cet égard, Nous exprimons Notre estime au Secrétaire général des Nations Unies et aux grandes puissances internationales, notamment les Etats-Unis d’Amérique, avec, au premier chef, la Maison Blanche, pour leur contribution positive, pendant les différentes étapes, à la recherche d’une solution à cette question.
Si Nous saluons leur soutien aux efforts déployés par le Maroc et au processus de négociation sur la base de l’Initiative d’autonomie, Nous n’en exigeons pas moins aujourd’hui une position claire sur ce conflit. (...)

Il se leurre celui qui croit que la gestion de l’affaire du Sahara se fera au moyen de rapports techniques orientés ou de recommandations ambiguës s’appuyant sur la tentative de concilier les revendications de toutes les parties.
Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental ou certains litiges territoriaux en Europe de l’Est, d’autre part. Car chaque affaire a ses spécificités.
II. MOHAMED VI MET FIN A LA CREDIBILITE QUE LA MONARCHIE POURRAIT AVOIR
Avant l'analyse du conflit, il convient d’attirer l'attention sur les affirmations objectivement fausses avancées par Mohamed VI. La fausseté évidente de ces affirmations implique que celui qui a écrit le discours (Taieb Fassi Fihri?) que Mohammed VI a très mal lu a mis celui-ci dans une situation intenable à l'échelle internationale. Voyons pourquoi.
1. Il n’est pas vrai que la souveraineté ne soit pas négociable pour la monarchie marocaine.
- Mohamed VI dit: «Le Maroc n’a aucun complexe pour négocier avec qui que ce soit, aussi bien directement que par le biais de la médiation onusienne. Mais là, il faut insister sur le fait que la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire est immuable, inaliénable et non négociable »
- Cependant, la monarchie marocaine a officiellement accepté un "plan de Règlement" qui prévoit un référendum d'autodétermination permettant de choisir entre l'indépendance du Sahara occidental et l'intégration au Maroc. Ce plan, ACCEPTE PAR LES DEUX PARTIES, a été approuvé par le Conseil de sécurité dans ses résolutions 658, 690 et 725.
2. Il n’est pas vrai que le Sahara Occidental soit un conflit "régional" et non pas un conflit de décolonisation
- Mohamed VI a dit: «Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation"
- Pourtant, l'Assemblée Générale, d’une manière continue depuis 1965, avant et après l'invasion du territoire par le Maroc, a considéré ce conflit comme un problème de décolonisation.
Plus important encore, la question est à l'ordre du jour du Comité de Décolonisation de l'Assemblée générale sans que le Maroc en fasse objection.
3. Il n’est pas vrai que le Maroc ne soit pas une puissance occupante.
Les Nations Unies ont officiellement, qualifié la présence marocaine comme "occupation"
- Mohamed VI dit que "le Maroc n'a jamais été une force d'occupation"
- Cependant, l’Assemblée Générale des Nations Unies a officiellement qualifié la présence marocaine au Sahara occidental comme "occupation" dans ses résolutions 34/37 et 35/19.
4. Il n’est pas vrai que le Maroc ne soit pas une "puissance administrante"
- Mohamed VI a déclaré que "le Maroc n'a jamais été une force d'occupation ou une puissance administrante au Sahara"
- Pourtant, le ministre, à l’époque, des Affaires étrangères de Mohamed VI, Mohamed Benaissa, a écrit une lettre officielle au secrétaire général (SG) de l'ONU, le 2 Février 2006, où l’on attribuait au Maroc la condition de «puissance administrante» (document officiel Nations Unies S / 2006/52, dont je parlais dans un article sur le sujet).
III. MOHAMED VI DÉVOILE LES PLANS DES NATIONS UNIES ET Y OPPOSE SON INTRANSIGEANCE 
Le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU au Conseil de sécurité (CS) en Avril 2014, dévoile que l'Envoyé personnel du SG, Christopher Ross, a fait une série de propositions dont les parties se sont engagées à garder dans le secret. Il y a eu aussi des spéculations sur le contenu du rapport remis par Ross au Conseil de sécurité à huis clos le 27 Octobre 2014.
Le quadruple "NON" de Mohamed VI, à la lumière des "Wikileaks du Makhzen» récemment révélés semble offrir des pistes claires sur la nature de la proposition de Ross que le Maroc rejette.
- Lorsque Mohamed VI dit: «Non à la tentative visant à modifier la nature de ce conflit régional en le présentant comme une affaire de décolonisation», il dévoile que la prémisse du plan des Nations Unies est que nous sommes face à un «territoire non-autonome», c’est-à-dire, une colonie.
- Lorsque Mohamed VI dit: " Non à toute tentative de révision des principes et paramètres de négociation, ainsi qu’à toute autre tentative visant à reconsidérer ou élargir le mandat de la Minurso, y compris la question d’observation des droits de l’Homme", il révèle clairement que la proposition de solution du conflit passe par la création d’un mécanisme international pour la protection des droits de l'homme.
- Quand Mohamed VI a déclaré: «Non à la complaisance vis-à-vis de la véritable partie à ce conflit et à son exonération de ses responsabilités ", il dévoile clairement que les Nations Unies refusent de considérer comme «partie dans ce conflit" le pays que le Maroc tente, en vain, depuis des décennies, d’en faire une «partie», à savoir l’Algérie.
- Lorsque Mohamed VI dit: " Non à la tentative de mettre sur un même pied un Etat-membre au sein des Nations Unies et un mouvement séparatiste, et non à la légitimation de l’état de non-droit qui prévaut à Tindouf ", il nous dit que la proposition de l’ONU compte établir des obligations similaires aux deux parties du conflit, le Maroc et le Front Polisario.
Plus révélateur encore, la phrase où Mohammed VI dit que « Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara d’une part, et le Timor oriental". Il s’agit, si ma mémoire ne me trahit pas, de la première fois que Mohamed VI cite explicitement le cas du Timor oriental. Un cas que de nombreux auteurs (en plus de celui qui signe cet écrit) considèrent comme un modèle très proche à celui du Sahara occidental.
Cela signifie que, pour les Nations Unies, le modèle de décolonisation du Sahara occidental est, comme il ne peut pas être autrement, le Timor oriental.
IV. MOHAMED VI REPROCHE AUX ETATS-UNIS (ET A LA FRANCE) LE MANQUE D’UN SOUTIEN CLAIR
Je pense qu’il est très important le paragraphe du discours où après avoir dit " Nous exprimons Notre estime au Secrétaire général des Nations Unies et aux grandes puissances internationales, notamment les Etats-Unis d’Amérique, avec, au premier chef, la Maison Blanche, pour leur contribution positive, pendant les différentes étapes, à la recherche d’une solution à cette question ", fait un petit reproche voilé.
En effet, il appelle ces États qui, en dépit de saluer les " efforts déployés par le Maroc et au processus de négociation sur la base de l’Initiative d’autonomie", ils ne soutiennent pas l'imposition par le Maroc de sa position. C’est pour cela qu’il dit, en ce qui concerne ces "grandes puissances internationales» que «Nous n’en exigeons pas moins aujourd’hui une position claire sur ce conflit ".
Le fait que Mohamed VI supplie à ces puissances (États-Unis et France) "une position claire sur ce conflit" est la preuve la plus éloquente que celles-ci n’offrent pas cette "position claire" que Mohammed VI réclame et qui est le soutien à l’annexion.
V. SILENCE SUR LA RUSSIE (ET LA CHINE) ET RÉFÉRENCE ÉNIGMATIQUE A L’EUROPE DE L'EST
Un fait frappant dans ce discours est le fait qu’il n’ait fait aucune référence à la Russie et à la Chine, pays avec lesquels Mohamed VI avait annoncé des relations stratégiques dans son discours du 20 Août 2014.
J’ai déjà parlé ici de la question de la "non-visite" de Mohamed VI en Russie.
L'absence de référence à la Russie confirme, à mon avis, que le projet de rapprochement avec la Russie est tombé à l’eau.
À cet égard, un fait qui attire l’attention est que Mohamed VI dise " Il se méprend aussi celui qui tente une comparaison entre le Sahara (…) ou certains litiges territoriaux en Europe de l’Es" Qu’est-ce qu’il veut dire par là ? Je pense qu’il parle des cas de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Il est probable que l’absence d’entendement avec la Russie soit dû précisément au fait que la Russie a demandé comme contrepartie au soutien au Sahara occidental un soutien dans les conflits d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud (en plus, bien sûr, de celui de l'Ukraine).
VI. ANALYSE CONCLUSIF : L’ ESPAGNE DEVRA SE PRONOCER AU CONSEIL DE SECURITE EN 2015
Je trouve que ce discours a été l’un des plus intransigeants dans tout le règne de Mohammed VI. Peut-être le seul discours d’intransigeance similaire était celui de l’année 2000 lorsqu’l a fait pression pour suspendre le référendum d’autodétermination.
Mais contrairement à ce qui arrivait dans la première étape de son règne, dans laquelle il comptait avec le soutien de la France et les Etats-Unis dans cette intransigeance, maintenant il semble ne pas jouir de ce soutien.
Mohamed VI se trouve, à mon avis, plus isolé que jamais. Cela veut dire que le débat et la prochaine résolution du Conseil de Sécurité en Avril 2015 peuvent avoir une intensité et une gravité énormes. D'ici là, l'Espagne sera assis au Conseil de sécurité. Si l'absence d'une "position claire" de la France et des États-Unis persiste, le Makhzen va essayer de faire une pression brutale sur l'Espagne (terrorisme, migration). Mais dans cette situation, il est probable que ni l’éventuel (et, à mon avis, indésirable et stratégiquement erroné) soutien de l’Espagne empêche l'ONU de faire un pas qualitatif vers la résolution du conflit du Sahara occidental.
Carlos Ruiz Miguel, professeur de droit constitutionnel
Université de Saint-Jacques-de-Compostelle
DESDE EL ATLANTICO, 07/11/2014
Traduction non-officielle de Diaspora Saharaui

Maroc Wikileaks : Compte-rendu de la rencontre avec Mme Malcorra

The Permanent Mission of
the Kingdom of Morocco
to the United Nations
MONSIEUR LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
Date : 24 juillet
Objet : Question nationale/Rencontre avec Mme Malcorra.
J'ai l'honneur de vous informer qu'afm de plaider la candidature de M. Aziz Mekouar, au poste de Représentant Spécial du Secrétaire Général pour l'Afrique de l'Ouest, j'ai eu, hier après-midi, à ma demande, une rencontre, avec la Chef de Cabinet du Secrétaire Général des Nations Unies, Mme Susana Malcorra. Cette dernière a saisi l'occasion pour soulever la question nationale dans les termes suivants:
* Le processus politique est au point mort et il n'y a plus de contact entre l'Envoyé Personnel M. Christopher Ross et les autorités marocaines. 
* Le Secrétaire Général et l'ensemble des responsables onusiens sont au fait du mécontentement profond du Maroc, au sujet du dernier rapport au Conseil de Sécurité.
* Le Maroc a très clairement fait part de l'ensemble de ses préoccupations et tout le monde, au Secrétariat et ailleurs, les connait, désormais, parfaitement.
* Le Maroc est furieux, entre autres, au sujet de l'échéance d'Avril 2015, pour une évaluation du processus de négociations. "Je vous assure qu'il n'en sera rien. Cette échéance n'est point à l'ordre du jour".
* Le Maroc a posé des questions par écrit, à l'Envoyé Personnel. Il est impossible à M. Ross d'y répondre, car cela risque de braquer l'autre partie, plus particulièrement au sujet du référendum.
* Le Secrétaire Général est conscient qu'il n'y aura pas de solution miracle, ni de règlement du conflit dans le futur proche.
* La poursuite de l'impasse et l'absence d'espoir, particulièrement chez les jeunes "sahraouis", risquent d'être exploitées par les éléments extrémistes.
* Les événements qui se déroulent actuellement au Moyen Orient et dans la région sahélo-saharienne préoccupent grandement les Nations Unies.
L'ébullition et les explosions que connaissent ces deux régions, ainsi que le fanatisme et l'extrémisme qui s'y propagent, ressemblent à un virus qui pourrait affecter le Sahara.
* II convient, maintenant, de reprendre la discussion avec M. Ross, car le temps presse et il faut sortir de cette impasse.
* II faut qu'il y ait un mouvement qui puisse attester que le processus politique n'est pas mort. D'où l'importance d'une reprise de contact entre le Maroc et M. Ross. "C'est un appel que je fais au Maroc".
Pour ma part, j'ai répondu ce qui suit:
* le Maroc n'est nullement responsable de l'impasse actuelle, ni de l'absence de contact avec M. Ross.
* Une délégation de Haut niveau avait été spécialement dépêchée, le 18 Juin 2014, à New York, pour discuter avec l'Envoyé Personnel, preuve de la bonne volonté du Maroc.
* M. Ross a promis de répondre rapidement au questionnaire qui lui a été remis et dont le double objectif est d'obtenir des clarifications sur ses déclarations contradictoires, et de réunir les meilleures conditions pour la réussite du processus politique.
* A ce jour, il n'y a ni répondu, ni essayé de prendre contact avec moi, combien même il est fréquemment à New York.
* M. Ross aurait pu faire part, lui même, de son incapacité de répondre au Secrétaire Général.
Au terme de cette réunion, j'ai promis de transmettre le contenu de cette discussion aux Hautes autorités marocaines. Pour sa part, la Chef de Cabinet a indiqué qu'elle demandera à M. Ross de prendre contact avec moi.
S'agissant de la candidature de M. Mekouar, elle a précisé que le poste n'a pas encore été officiellement ouvert à candidatures. Elle s'est dite très heureuse de l'intérêt porté par le Maroc à cette fonction, dont témoigne la présentation de la candidature d'un diplomate de haut calibre. Elle a promis de l'inclure dans la "short list".
Haute considération
L'Ambassadeur Représentant Permanent
Omar Hilale
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SOURCE : http://www.4shared.com/web/preview/pdf/0ehQUHVoba

ONU : Enquête interne, fonctionnaires corrompus par le Maroc

Le porte-parole du Haut Commissariat des Nationes Unies pour le Réfugiés (HCR) a déclaré que son bureau est au courant des documents filtrés sur les pratiques de certains diplomates et qu’une enquête est en cours pour éclaircir les faits », a rapporté hier le site web Inner Press City.
Les documents révélés par un hacker qui agit sous le pseudonyme de Chris Coleman, ont dévoilé le nom de trois fonctionnaires de l’ONU qui rapportaient des informations confidentielles à l’ex-ambassadeur du Maroc à Genève, affecté à New York depuis le mois d’avril dernier.
Les trois fonctionnaires pris en flagrant délit d’espionnage pour le Maroc sont le suédois Anders Kompass, Directeur des opérations sur le terrain et de la coopération technique au Haut Commissariat aux Droits de l'Homme (HCDH) ; Athar Sultan Khan, Directeur du Cabinet du Haut Commissaire pour les Réfugiés et Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division des Droits de l’Homme et des Traités au Haut Commissariat des Droits de l’Homme.
Pendant longtemps, ces trois hommes ont sapé les efforts du Secrétariat de l’ONU pour résoudre des différents problèmes liés au conflit du Sahara Occidental. Parmi eux, la question de la protection des droits de l’homme de la population civile autant au Sahara Occidental sous contrôle marocain que dans les camps des réfugiés sahraouis au sud-ouest de l’Algérie. Un scandale qui secoue les bureaux de l’ONU et qui met à la lumière les raisons de la pérennisation d’un conflit qui date de bientôt 40 ans.

La "marche verte", un complot hispano-marocain

La dénommée « marche verte » était prévue, au début, pour le 28 octobre. Ensuite, elle a été reportée au 2 novembre pour finalement être fixée entre le 4 et 6 novembre.
L’ordre de départ a été donnée le 5 novembre par le roi Hassan II de la ville d’Agadir dans un discours qui ne laissaient pas de doutes sur ses intentions envers les sahraouis. « "Salue donc tout Espagnol que tu pourrais rencontrer. Et si d'aventure , il tire sur toi, poursuis ta Marche, armé de ta seule foi que rien ne saurait ébranler. Au terme de cette Marche , ta conscience n'en sera que plus satisfaisante. "Et s'il advient, Cher peuple , que des agresseurs, autres qu'Espagnols, attentent à ta Marche, sache que ta valeureuse armée est prête à te protéger ».
En effet, l’armée marocaine était derrière la foule car il savait que les marocains n’étaient pas les bienvenus au Sahara Occidental. Quelques jours avant, l’agence américaine United Press International (UPI) avait rapporté, citant des sources gouvernementales et militaires marocaines avaient pénétré dans le territoire du côté de la frontière entre l’Algérie, le Maroc et le Sahara Occidental. De sources sahraouies, de violents accrochages ont eu lieu entre les forces marocaines et les guerrilleros sahraouis dans la ville d’El Farsía.
Depuis plus de deux mois, les espagnols avaient évacué la partie orientale du territoire pour laisser la place aux troupes marocaines. La signature de l’Accord Tripartite de Madrid était prévue pour le 14 novembre 1975. Pour qu’elle passe aux yeux de la communauté internationale, l’Espagne et le Maroc ont concocté un scénario qui ferait croire à l’éminence d’une guerre entre l’Espagne et le Maroc.
Le 2 novembre, l’Espagne ordonne à Khatri Ould Joumani de rallier le Maroc. Le 3 novembre, le Prince Juan Carlos se pointe à El Aaiun dans une visite inespérée pour affirmer la décision de « l’Espagne fera tout le nécessaire pour garder intact le prestige et honneur de son armée ». En d’autres mots, Madrid est prête à entrer en guerre s’il le faut. L’Espagne ordonne à son armée de rester 10 km à l’intérieur des frontières internationalement reconnues en vue de laisser la foule marchante pénétrer dans le territoire sahraoui. Le gouverneur général espagnol qui commande l’administration espagnole fait des déclarations guerrières : « Nous ne laisserons pas la « marche » aller au-delà de la zone prescrite ». Le Monde panique. Le Conseil de Sécurité fait un marathon de réunions et de déclarations. L’ambiance est idoine pour faire passer le complot de Madrid.

Anders Kompass, fonctionnaire au HCDH et mouchard pour le Maroc

M. Anders KOMPASS, Directeur des opérations sur le terrain au Haut Commissariat pour les droits de l'homme (HCDH) continue de fournir des rapports sur le dossier du Sahara Occidental au désormais ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale.
Kompass se trouve, depuis des années, à la solde du Maroc. Les services de ce fonctionnaire suédois ont été dévoilés par les documents confidentiels pendus dans la toile par le hacker marocain Chris Coleman. 
Ces documents appartiennent au ministère arocain des affaires étrangères. Parmi eux, des notes envoyées par l'ex-ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale où il fait un bilan des informations sensibles et confidentielles fournies par Anders Kompass.
A MONSIEUR LE MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
DESTINATAIRE PRINCIPAL : CAB/1 -DG 8/1 -DG 8/3 CONFIDENTIEL POUR INFORMATION : MD/2 -SG/4
FAX: FC if jg /YH       DATE: 8 août 2014 PAGE(S) :
Objet : Appréciation positive de M. Ladsous sur les Commissions régionales du HCDH
J'ai l'honneur de vous informer que mon ami, M. Anders KOMPASS, Directeur des opérations sur le terrain au Haut Commissariat pour les droits de l'homme (HCDH), vient de me téléphoner de Genève pour me confier ce qui suit :
-M. Hervé Ladsous, Secrétaire général Adjoint aux opérations de maintien de la paix, a envoyé un mail, en début de semaine à la MINURSO, avec copie au HCDH, exprimant une appréciation très positive sur le travail des Commissions régionales du Conseil National des droits de l'homme de Laâyoune et de Dakhla. -Ces institutions -•• sont décrites par M. Ladsous comme des organes qui travaillent librement et objectivement, et accomplissent leur mission de promotion et de protection des droits de l'homme de manière constructive et responsable. -M. Ladsous y ajoute que ces Commissions sont capables de gérer et de régler, sur le terrain, les problèmes quotidiens des droits de l'homme. -M. Ladsous reconnaît également que le rapport de Mme Pillay et de la mission technique du HCDH relatif au travail de ces Commissions était très objectif. - C'est la première fois que le Secrétariat des Nations Unies reconnaît le bien fondé du travail effectué par les Commissions régionales. C'est également une première de la part de l'ONU, dans sa perception des réalisations du Maroc en matière des droits de l'homme au Sahara.
M. Kompass, de part son expérience sur le terrain, considère que les Commissions de Laâyoune et de Dakhla sont parmi les plus crédibles au monde, grâce à leur courage, leur indépendance, et surtout au soutien de leur mission par Sa Majesté Le Roi, que Dieu L'assiste.
Le mail de M. Ladsous appelle trois observations :
*Le témoignage sur la crédibilité du travail effectué par les Commissions régionales au Sahara marocain devrait être analysé à l'aune de son auteur, en l'occurrence M. Ladsous, qui n'est pas connu pour son penchant pro-marocain. Il intervient une semaine après la séance de travail tendue que j'ai eu avec lui - cf. M/FC no 390 du 29 juillet 2014 - .
*Le courrier de M. Ladsous à la MINURSO est également important dans la perspective de l'arrivée au Sahara de la nouvelle Représentante Spéciale, Mme Kim Bolduc.
*Cette appréciation fort positive conforte la pertinence de l'organisation par cette Mission du séminaire sur les Commissions régionales dans les régimes autonomes. Le livre contenant les actes de ce séminaire vous sera transmis, ainsi qu'aux Départements de l'ONU et aux organisations concernées, dès la semaine prochaine.
Haute Considération,
L'Ambassadeur Représentant Permanent
Omar Hilale



Des pirates japonais hors radar.WSRW envoie une nouvelle protestation au gouvernement du Japon.



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Quatre navires japonais pirates qui pêchent dans les eaux du Sahara Occidental ont éteint leurs transpondeurs de localisation. WSRW envoie une nouvelle protestation au gouvernement du Japon.
 WSRW5/11/2014 

shoei_maru_no7_28.10.2014_350.jpgEn octobre, Western sahara Resource Watch (WSRW) a découvert trois (et plus tard, un quatrième) navires japonais au large du Sahara Occidental occupé. WSRW a demandé au gouvernement japonais d'intervenir pour faire cesser cette pratique. WSRW n’a encore reçu aucune réponse, pas plus qu’il n’a observé d’intervention du gouvernement marocain.

Les pêcheries présentent tous les signes de ce qui est caractérisé à l'échelle internationale comme pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).

Le contrôle environnemental du Maroc sur les flottes nationales et internationales dans les eaux du Sahara Occidental a toujours été impropre. Aucun État ne reconnaît la revendication de souveraineté du Maroc sur le territoire, et le Maroc lui-même n'a pas revendiqué ses eaux. Même si ce cas particulier de pêche avait été accordé par le gouvernement marocain, cela aurait été en violation du droit international. WSRW n'a trouvé aucune preuve que les navires ont été autorisés par le gouvernement du Maroc pour pêcher au large du sud du territoire occupé. L’autorisation n'a évidemment pas été donnée par la République sahraouie, le seul gouvernement à avoir fait valoir des droits sur ces eaux. Selon toutes les indications, les quatre navires opèrent à l'improviste et sans autorisation.

Durant la matinée du 28 octobre 2014, onze jours après la première protestation de WSRW contre cette pêche, les quatre navires ont éteint leurs transpondeurs AIS. Les navires sont les suivantes:

Le Shoei Maru n°7 (numéro OMI 9120023), dernier signal du transpondeur enregistré le 28 octobre 05h47
Le Koryo Maru 51 (numéro OMI 8915990), dernier signal du transpondeur enregistré le  28 octobre 05h35
Le Chiyo Maru n°18 (numéro OMI 9016521), dernier signal du transpondeur enregistré le 28 octobre 04h13
Le Taiwa Maru n°88 (numéro OMI 9053488), dernier signal du transpondeur enregistré le 28 octobre 08h05

Un transpondeur AIS fait partie du système de communication que tous les navires ont à bord pour identifier où ils sont et quelles routes ils prennent sur la mer. Il n’est pas rare que les navires pratiquant la pêche pirate échappent au radar en éteignant leurs émetteurs.

Chacun des quatre navires manquants sont des palangriers, et les traces de navigation qu’ils affichent visuellement et au radar révèlent qu'ils pêchent le thon, et plus probablement de l'espèce "thon obèse"( Thunnus obesus), qui est vendu 9$ (6 €) le kilo sur les marchés japonais/européen. Puisque chacun des quatre navires a une capacité de chargement de 400 tonnes, la valeur de la cargaison de la pêche japonaise illégale dans les eaux sahraouies serait d'environ 9 millions d'euros, s’ils parvenaient à remplir la capacité de chargement.

L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) considère que les espèces de thonidés dans l'océan Atlantique sont "menacées". L'organisme responsable de thon dans l'Atlantique, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA) a également exprimé sa préoccupation quant à la durabilité de la pêche au thon. L’organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a condamné de tel «fripouille» ou «pirate» de pêche illicite, non déclarée et non réglementée comme nuisibles aux stocks de poissons et la répartition méthodique des prises de pêche entre les États participant aux organisations régionales de gestion des pêches.

WSRW a envoyé aujourd'hui une autre lettre de protestation au gouvernement japonais. Télécharger la lettre ici.

WSRW a initialement rapporté l’implication de trois palangriers japonais. Le nombre exact et confirmé est quatre.

  
 


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