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samedi 27 août 2016

Titres sur http://solidmar.blogspot.com du 21 au 28 /8/2016

Pour Ali Aarrass lettres à MM. Reynders et Hahhou, par Rose et Marie-Jo







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dans Lettres/Letters/Brieven par

 

Monsieur HAHHOU
Directeur de la prison de Salé 2
Ville de Salé
Maroc

Monsieur le directeur,

C’est en tant que citoyenne belge que je me permets de vous écrire. Si je fais cette démarche, c’est pour vous dire à quel point je suis sensible à la situation de Monsieur Ali Aarrass. En effet, celui-ci se trouve détenu dans votre prison de manière injuste depuis de nombreuses années. Autant vous dire, que le fait de vous écrire me coûte énormément dans les sens où je ne connais pas du tout le milieu carcéral. J’en entend énormément de choses, et bien sûr que négatives. Je suis peut-être naïve, mais pour moi se retrouver en prison est déjà une punition peu importe les méfaits commis. C’est pour cette raison que je ne comprends pas les tortures physiques et morales ainsi que les humiliations faites aux prisonniers.
Pour en revenir à Monsieur Aarrass, tout ce qu’il subit me mets dans un état de réelle incompréhension voire même de révolte. Aucun être humain ne mérite un tel traitement. Vous n’êtes pas sans connaître l’article n°5 de la charte des Droits de l’Homme qui dit : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »
C’est pour cette raison, Monsieur le Directeur, que je vous demande de faire respecter ces droits. De plus, comme je l’ai écrit au Ministre belge des Affaires Etrangères, Monsieur Didier Reynders, je vous demande d’intervenir pour assurer une protection digne de ce nom à Monsieur Ali Aarrass.
Cette lettre est un appel à votre bonne fois et est l’occasion pour vous de démontrer un engagement sincère en faveur des droits humains.
En espérant que cette lettre attire votre attention, je vous prie d’accepter, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Rose B.


A Monsieur le Ministre des affaires extérieures,
Bruxelles
Belgique

Monsieur le Ministre,
Je viens d’apprendre qu’Ali Aarrass, en prison à Salé 2 depuis de longues années, est maltraité plus que jamais. Être incarcéré dans une prison marocaine signifie déjà en soi survivre dans des conditions inhumaines. Mais lorsqu’un prisonnier est ciblé, lorsqu’il se trouve dans “l’œil du collimateur”, on peut imaginer, ou tenter d’imaginer, quel enfer on lui fait vivre, surtout depuis que le nouveau directeur, Monsieur Hahhou, assure la “bonne marche” de cette prison. Tabassage et mise au cachot sont ses armes préférées, un réflexe, sans raison, sans justification. Et surtout lorsqu’il se trouve devant un homme intègre qui ne supporte pas les injustices faites à ses co-détenus et faites à lui-même, pour qui les dénoncer est un devoir, se taire une complicité.
Monsieur Hahhou jouit d’une impunité que lui garantit la dgapr. Il peut priver Ali Aarrass de courrier, ce qui est parfaitement illégal. Il peut même lui faire du mal physiquement en utilisant un détenu qui a besoin de sa dose journalière de drogue, donc facile à manipuler. D’autres détenus subissent les mêmes exactions et c’est pour lui insupportable.
Ali Aarrass est belgo-marocain, plus belge que marocain. Il n’a jamais vécu au Maroc et ne parle pas la langue de ce pays. La Belgique a des devoirs envers lui. Le Consul de Rabat doit veiller à ce qu’il soit traité selon les normes internationales. Il est en danger permanent et la Belgique est responsable de ce qui peut lui arriver. Merci de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour que la situation de ce détenu s’améliore. D’autant plus qu’il est innocent de ce qu’il a été obligé d’avouer sous la torture, et vous le savez.
Veuillez recevoir mes salutations distinguées,
Marie-José Fressard
Présidente de l’association Solidarité Maroc 05,
17 rue Jean Eymard
05000 Gap
France

Rabat veut dicter à la communauté internationale ce qu'elle doit écrire sur le Maroc et le Sahara Occidental

Diaspora sahraui, 24/8/2016
 
Le gouvernement marocain veut dicter aux institutions internationales ce qu'elles doivent écrire sur la situation au Maroc et au Sahara Occidental. C'est la raison pour laquelle, il a procédé à l'expulsion de la composante civile et politique de la MINURSO.

Rabat a demandé au Secrétaire Général de l'ONU et à la Commission Européenne d'être "concerté au moment" de la rédaction de leur rapports sur le Maroc et le Sahara Occidental.

"Le Maroc a toujours exprimé sa désapprobation à l'égard de l'approche prônée dans la rédaction de ce rapport annuel qui est basée sur des appréciations émanant de la société civile, le gouvernement n'étant pas concerté au moment de sa rédaction. Ce qui conduit à la publication de données parfois biaisées voire dépassées", dixit l'argument du Makhzen présenté dans une réunion avec Rupert Joy, l'ambassadeur de l'Union Européenne à Rabat.

Rappel d'une belle saison : Nuit Debout saison 1 : Troisième épisode !

 I/ Nuit Debout saison 1 : Troisième épisode !;
 
Bonjour, vous recevez ce mail car vous faites partie des  signataires de la pétition Nuit Debout. via We Sign It Cette semaine nous vous faisons suivre l'épisode trois de la newsletter de l'équipe de Gazette Debout. Bonne lecture.
Baki Youssoufou 23/8/2016

 Juin : préparer les lendemains
Nuit Debout. Deux mots qui ont fait couler beaucoup d'encre depuis le 31 mars 2016. Deux mots qui symbolisent la naissance d'un mouvement citoyen, d'abord sur la place de la République, puis en France et dans le reste du monde. Nuit Debout est multiple et donc insaisissable. Nuit Debout ne revendique rien mais veut tout. Nuit Debout n'a pas de leader, elle est insoumise. Depuis le début du mois d'août, Gazette Debout, le journal indépendant de Nuit Debout, vous fait revivre l'histoire de ce mouvement grâce à une sélection des meilleurs de ses 700 articles. Voici l'épisode 3. Bonne lecture.

La météo n’a pas été clémente avec le mouvement. Mais il en faut plus pour décourager les Nuitdeboutistes, toujours plus nombreux à se rendre chaque soir sur la place de la République, malgré les pluies diluviennes, pour assister aux assemblées générales et participer aux travaux des commissions. Chaque semaine, les anti-pub Debout s’installent régulièrement sur la place, afin de détourner les affiches publicitaire qui envahissent notre environnement. Dans une optique de convergence des luttes dans le monde entier, Nuit Debout a accueilli une commission Syrie Debout,  venue régulièrement dénoncer les exactions commises par le régime de Bachar el-Assad.

Notre engagement citoyen et militant n’a pas plu aux hommes politiques, nombreux à nous critiquer dans les médias traditionnels, comme le prouvent toutes nos revues de presse. Le parti au pouvoir  n'a pas daigné écouter nos revendications, préférant ignorer la majorité des Français qui étaient opposés à la Loi Travail. Les membres du Parti socialiste ne semblent d'ailleurs pas vraiment savoir sur quel pied danser. Mais certains hommes et femmes politiques ont toutefois apporté un soutien à Nuit Debout, comme Yanis Varoufakis l'ancien ministre grec de l'économie.

Malgré ce dédain, les manifestations contre le projet de loi El Khomri n'ont pas faibli, avec comme point d'orgue la manifestation du 14 juin,  particulièrement violente. Une fois encore, nous avons reçu et publié de nombreux témoignages  sur les violences subies  ainsi que sur la dégradation de la façade de l'hôpital Necker, flagrant exemple d'une manipulation politico-médiatique.

Estimant que les dérives des manifestations étaient "inacceptables", le gouvernement a décidé le 23 juin d'imposer un défilé autour du Bassin de l'Arsenal, dans le quartier de la Bastille. Une décision qui a révolté bon nombre de militants. D'ailleurs, ces quatre mois de protestations ont été émaillés de nombreuses manifestations "libres", dont l'une des dernières a eu lieu le 25 juin dans le quartier de Belleville. Là encore, elle n'a pas été exempte de violences.

Le mois de juin a surtout été l'occasion de célébrer le 100Mars de notre calendrier "marsien" avec un riche programme de festivités. L'occasion de dresser un premier bilan et d'esquisser des réponses à une question que tout le monde se pose : qu'est ce que ça donne, Nuit Debout ?

Gazette Debout n'est pas le seul média né place de la République. 
TV Debout et Radio Debout ont diffusé quotidiennement les débats de l'assemblée générale, ainsi que des reportages et des interviews.
Depuis le 4 avril, les équipes de TV Debout sont quotidiennement présentes sur la place. Près de 160 personnes sont passées à l'antenne en quatre mois, dont Rime et Laurence, deux facilitatrices professionnelles chargées d'apaiser les tensions dans un groupe. Elles prodiguent des conseils au sein d'entreprises, pour que les équipes apprennent à s'écouter et à s'accorder sur des règles communes afin que le résultat produit par l'intelligence collective dépasse la somme des compétences individuelles. Un discours qui prend une résonnance toute particulière à Nuit Debout.

Radio Debout a également compilé une trentaine d'extraits de ses meilleurs moments, comme l’intervention d'Alain Krivine. Figure emblématique de Mai 68, l'homme rejette le périlleux parallèle avec Nuit Debout. Le fondateur de la Ligue Communiste Révolutionnaire distingue d'emblée les deux mouvements et leurs contextes. Qu’il s’agisse des relations entre mondes ouvrier et estudiantin, de la conscience de classe, de la répression policière - une « répression plus violente, calculée, organisée, structurée, qui n’existait pas en 68 » - difficile selon lui de comparer les deux. Krivine identifie pourtant un dénominateur commun : « Le ras le bol est identique, sauf qu’à l’époque il s’agissait d’un gouvernement de droite. Aujourd’hui, il paraît que c’est un gouvernement de gauche… ». S’il se refuse à tout pronostic, il appelle à utiliser l’écho médiatique que fournira la proximité des élections présidentielles et législatives pour développer une campagne anti-électoraliste de soutien aux mouvements de masse comme de Nuit Debout. Une analyse à écouter ici.

C'est la fin de notre troisième épisode. Vous pouvez retrouver notre premier ICI et notre second épisode ICI et suivre Gazette Debout sur Twitter, Facebook et sur notre site : gazettedebout.fr
Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite de l'histoire de Nuit Debout.
 



jeudi 25 août 2016

"Des migrants qui dorment dans la rue, on n'en trouve qu'en France"



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Un rapport de l'Unicef s'alarme du sort des migrants mineurs qui transitent par la France. Entretien avec l'un de ses auteurs : Olivier Peyroux.


Le Le Point.fr