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jeudi 10 septembre 2015

Titres Solidmar du 6 au 10 septembre 2015.

Le Maroc mauvais élève en matière de transparence du budget

Ibrahima Bayo, 9/9/2015

DR
L'International Budget Partnership (IBP) vient de passer à la loupe la transparence budgétaire de 102 pays. Le classement qu'il dresse fait passer le Maroc pour un mauvais élève. Détails.
Dans le récent rapport de l’international Budget Partnership (IBP) sur la transparence budgétaire, le Maroc fait office de mauvais élève. Si le royaume a progressé de 10 points entre 2010 et 2012, il pointe à la 74ème place sur 102 pays dans le classement actualisé de 2015.
Pour arriver à ce classement, l’IBP utilise 3 critères : la transparence, la participation publique et la vue générale sur le budget. L’enquête utilise 109 indicateurs pour voir si les gouvernements des pays étudiés fournissent des données complètes et utiles à leur population sur 8 documents clés sur le budget. Sur la base de ces critères, les pays se voient attribuer des scores sur 100 qui déterminent leur classement sur l’index de la transparence IBP.
Le Maroc obtient moins que la moyenne générale de 46/100. Il rejoint le groupe des pays fournissant des informations « minimales » et réalise un score de 38/100 sur le critère de la transparence. Le royaume score 2/100 dans le critère de la participation publique c’est-à-dire l’IBP estime que le gouvernement marocain n’offre pas assez à la population marocaine, l’opportunité de participer au budget. Le royaume marque le faible score de 21/100 dans la vue générale par la législation du budget et 17/100 dans l’audit de l’instance suprême du budget de l’Etat marocain.
Malgré cette mauvaise note sur la copie, le Maroc devance beaucoup de pays dans le classement par zone géographique. Ainsi, sur les 17 pays classés dans les « minimales » (ayant des scores entre 21 et 40), le Maroc est classé 6ème derrière l’Albanie et devant le Libéria. Au niveau de la région MENA, c’est la Jordanie qui prend la tête du peloton avec un indice de transparence de 55/100, suivi de la Tunisie avec 42/100 puis du Maroc 38/100. L’Algérie avec 19/100 est 6ème dans la région MENA derrière le Yémen, 5ème avec 34/100. L’Arabie-saoudite et le Qatar se classent en queue du classement régional en réalisant un score nul.
Au niveau africain, l’Afrique du Sud, 3ème au classement mondial réalise le meilleur score, 86/100. Le Malawi se hisse à la 2ème place au niveau africain avec 65/100. L’Ouganda complète le podium africain avec un score de 62/100. Le Maroc quant à lui est 19ème sur le continent. 

Le Maroc devrait rendre l'information sur le budget plus effective
« Depuis 2012, le gouvernement du Maroc a augmenté la disponibilité des informations budgétaires » écrit le rapport. Seule ombre au tableau, le gouvernement du Maroc a échoué à rendre publique et effectivement accessible au Marocains, des documents importants dans la budgétisation.   
Au vu de ce constat dressé l’IBP recommande d’accroître la participation du public dans l’élaboration du budget par des études et des auditions d’organisations représentative de la population marocaine ; ce qui devrait contribuer à maximiser les résultats positifs associés à la transparence budgétaire. L’organisme de surveillance estime également que le royaume doit rendre plus effective l’accès et la compréhension à la population des informations relatives au budget. Et pour avoir une vue plus généralisée sur le budget, le Maroc devrait mettre en place un bureau sur la législation du budget.
Pour rappel, l’étude de l’IBP se fait en concertation et sur la base de critères repris par des organismes internationaux comme le Fonds monétaire international (le FMI), l'Organisation de coopération et de développement économiques (l'OCDE) et l'Organisation Internationale d'Institutions Suprêmes D'audit (INTOSAI) pour évaluer la bonne gouvernance d’un pays. 

Le coureur révolté du peuple sahraoui



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Salah Ameidan, près du siège du Biarritz olympique en juillet.
Trois petits mots en français et une icône au visage mécontent. Sur sa page Facebook, Salah Amaidan (Hmatou, de son nom marocain) se dit « très en colère ». Samedi 5 septembre, à Brazzaville (Congo), l’athlète espérait porter haut les ­couleurs du Sahara occidental pendant la cérémonie d’ouverture des 11es Jeux africains. Présenté par ses défenseurs comme la dernière colonie d’Afrique, ce territoire encore sous contrôle marocain – et qui n’est membre à part entière ni de l’ONU ni du Comité international olympique – devait participer pour la première fois de son histoire à la compétition.
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Mais une fois sur place, fini de rêver. Malgré l’invitation de l’Union africaine, responsable des Jeux depuis deux ans, le comité d’organisation congolais a invoqué un vice de forme pour les treize sportifs sahraouis : « Le Sahara occidental ne pourra pas participer, nous explique-t-on, car il n’est pas encore affilié aux ­fédérations internationales des sports auxquels il avait prévu de participer. » A savoir : l’athlétisme, mais aussi le taekwondo, le ­karaté, la boxe et le cyclisme.
Salah Amaidan s’était préparé pour disputer le semi-marathon, jeudi 17 septembre, à l’avant-veille de la journée de clôture. Derrière cette interdiction, il voit la main du ­Maroc : « Le Maroc a de bonnes relations avec le Congo, je crois… » Sous-entendu  : absent de l’événement pour protester contre l’Union africaine (dont est membre le Sahara occidental, contrairement au Maroc),le royaume chérifien aurait pu faire pression pour empêcher les ­Sahraouis...

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image: http://s1.lemde.fr/image/2015/09/10/534x0/4751639_7_1f82_salah-ameidan-pres-du-siege-du-biarritz_55d785867a4933f3455b1fc0ce1882d3.jpg
Salah Ameidan, près du siège du Biarritz olympique en juillet.
Trois petits mots en français et une icône au visage mécontent. Sur sa page Facebook, Salah Amaidan (Hmatou, de son nom marocain) se dit « très en colère ». Samedi 5 septembre, à Brazzaville (Congo), l’athlète espérait porter haut les ­couleurs du Sahara occidental pendant la cérémonie d’ouverture des 11es Jeux africains. Présenté par ses défenseurs comme la dernière colonie d’Afrique, ce territoire encore sous contrôle marocain – et qui n’est membre à part entière ni de l’ONU ni du Comité international olympique – devait participer pour la première fois de son histoire à la compétition.
Mais une fois sur place, fini de rêver. Malgré l’invitation de l’Union africaine, responsable des Jeux depuis deux ans, le comité d’organisation congolais a invoqué un vice de forme pour les treize sportifs sahraouis : « Le Sahara occidental ne pourra pas participer, nous explique-t-on, car il n’est pas encore affilié aux ­fédérations internationales des sports auxquels il avait prévu de participer. » A savoir : l’athlétisme, mais aussi le taekwondo, le ­karaté, la boxe et le cyclisme.
Salah Amaidan s’était préparé pour disputerle semi-marathon, jeudi 17 septembre, à l’avant-veille de la journée de clôture. Derrière cette interdiction, il voit la main du ­Maroc : « Le Maroc a de bonnes relations avec le Congo, je crois… » Sous-entendu  : absent de l’événement pour protester contre l’Union africaine (dont est membre le Sahara occidental, contrairement au Maroc),le royaume chérifien aurait pu faire pression pour empêcher les ­Sahraouis...

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Salah Ameidan, près du siège du Biarritz olympique en juillet.

Le coureur révolté du peuple sahraoui

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En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/athletisme/article/2015/09/10/spo-le-coureur-revolte-du-peuple-sahraoui_4751641_1616661.html#BG3CjKVPJ9FqzKXl.99

Programme du stand de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) à la fête de l’Humanité 2015.



huma 2014 logo Amdh

Vendredi 11 septembre à partir de 9h : Vous pouvez rencontrer les membres de l’AMDH au stand autour de petits plats typiques.

Samedi 12 septembre à 10h30 : Conférence sur le thème « L’impunité au Maroc » avec pour intervenant(e)s :
o   Khadija RYADI : Membre du comité administratif de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) et prix des Nations Unies pour la cause des Droits Humains pour l’année 2013.
o   Said Fawzi : Président de l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM).
o   Omar Brouksy : Journaliste et universitaire. Auteur du livre « Mohammed VI, derrière les masques ». Brouksy a été rédacteur en chef du Journal hebdomadaire, titre phare de la presse écrite marocaine avant sa fermeture par les autorités en janvier 2010, puis journaliste de l’Agence France Presse (AFP) jusqu’à 2014.
o   Abderrahim Naoumi, Membre du Bureau National de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF).

Dimanche 13 septembre : Vous pouvez rencontrer les membres de l’AMDH au stand toute la journée.
Adresse du stand : 721, Avenue Mumia Abu Jamal – Village du Monde, Parc de La Courneuve.

Contact AMDH-Maroc :
·     Siège central : Av. Hassan II, Rue Aguensous, Imm 6, Appt 1, RABAT.
·     Tel : 00212537730961 – Fax : 00212537738851
·     Adresse postale : BP 1740 P.P – RABAT.
·     E-mail : amdh1@mtds.com
·     Journal Attadamoun : amdh.attadamoun@yahoo.fr
·    Site-web: www.amdh.org.ma

Contact de la section locale (Paris):
·     Tél : 07 62 59 83 60
·     Email : amdh.paris@gmail.com
·     Site : www.amdh.org.ma / www.amdhparis.org
·     Facebook: AMDHParis
·     Twitter : @AMDHParis
·     Youtube : www.youtube.com/user/AMDHPARIS

mercredi 9 septembre 2015

Zhor BENCHEMSI nous a quittés


Nous avons appris avec une grande tristesse et douleur la mort d’une authentique militante du peuple marocain, notre amie et camarade Zhor Benchemsi.
Zhor avait choisi depuis son jeune âge le soutien des plus déshérités et les plus pauvres. Elle a choisi de défendre son peuple et la voie de la liberté et la lutte contre la tyrannie durant les années de plomb et de terreur au Maroc.
Depuis son jeune âge elle a choisi l’action politique organisée au sein du PLS et ensuite au sein de l’organisation ILAL AMMAM pour dire non à l’injustice et lutter pour l’émancipation de son peuple.
Zhor a connu l’exil politique durant 20 ans où elle a continué à participer à la lutte des exilés et militants démocrates marocains en France. Elle était une grande militante associative dans l’immigration marocaine, elle était parmi les premières militantes de ASDHOM (Association de Défense des droits de l’Homme au Maroc) depuis sa création en 1984 et au REPOM (Rassemblement des réfugiés politiques marocains).
Durant son exil et avec ses camarades et ami(e)s au sein des comités de lutte contre la répression au Maroc, l’AMF, l’ATMF, le REPOM, FVJ-France et l’ASDHOM, elle était au cœur de la lutte pour le respect des droits des citoyens marocains, pour la dignité, la justice sociale et la démocratie au Maroc.
Au niveau professionnel, Zhor était une éminente scientifique.
En ces moments si tristes, nous, les ami(e)s et camarades de ZHOR au sein de l’ASDHOM, nous tenons à présenter nos sincères condoléances et témoigner de notre profonde affection à sa famille, ses proches et ses ami(e)s.
Paris, le 7 septembre 2015

Les réfugiés servent de paratonnerre

En ce moment les syndicats se préparent pour automne chaud. Les réfugiés dans nos rues et les déclarations sentencieuses de politiciens populistes forment un excellent paratonnerre contre cette lutte sociale qui s'annonce.


Nous le savons de par notre propre histoire : la guerre fait fuir les gens en masse. Au cours de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale, des centaines de milliers de nos compatriotes ont cherché refuge dans les pays voisins, où ils ont été les bienvenus et ont reçu un bon accueil. C’est la logique même, car tout pays civilisé ouvre ses frontières aux personnes en détresse qui fuient la violence.

Dans le cas de l’afflux actuel, il y a une raison supplémentaire pour accueillir les expatriés. La majorité d’entre eux viennent d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie et de Libye, précisément quatre pays où nous sommes largement responsables de la violence guerrière. L’Occident voulait changer les régimes de ces pays, avec toutes les conséquences possibles. L’invasion de l’Irak a entraîné la naissance de l’État islamique. En Libye, notre intervention militaire a provoqué le chaos total dans le pays. En outre, elle a entraîné une dispersion massive d’armes et donc de violence dans la région. Mais surtout, elle a ouvert les vannes aux réfugiés d’Afrique.

On parle d’une « crise des réfugiés », ce qui n’est pas exact. Ce à quoi nous assistons chez nous n’est pas une crise des migrants, mais bien une crise délibérée de l’accueil, en tout cas en ce qui concerne la Belgique. En ce sens c’est aussi une crise des consciences et du niveau de civilisation dans notre pays. Bien sûr, il y a une crise des réfugiés, mais elle se déroule ailleurs, pas ici. En Syrie il y a dix millions de gens qui fuient leur propre pays. La Turquie accueille 1,7 millions de Syriens, le Liban, 1,1 million, soit un quart de sa population. Heureusement, la Belgique a eu la générosité de bien vouloir en accueillir 5662 …

Ceux qui prétendent ou laissent entendre que nous sommes débordés par les réfugiés sont de mauvaise foi. On s’attend cette année à un million de demandes d’asile en Europe. Cela fait 0,2 % de la population totale. En outre la très grand majorité – 80 % - est accueillie en Allemagne. Ce pays, qui pour ces mêmes politiciens de droite reste le grand modèle, aborde la question sous un angle totalement différent. Là-bas le gouvernement engage justement la confrontation avec les crispations populistes et primitives, au lieu de jeter de l’huile sur le feu. Le taux de vieillissement en Allemagne est le plus élevé d’Europe et à terme, il hypothèque l’économie allemande. Le gouvernement l’a bien compris et il considère l’afflux de réfugiés comme une perfusion bienvenue contre le vieillissement de sa population.

Les populations arabes et africaines sont très jeunes et on aurait du mal à qualifier de fainéants des gens qui ont bravé des déserts et des mers démontées pour arriver jusqu’ici. Des études ont démontré que les immigrants sont toujours plus entreprenants que la population autochtone et qu’ils sont moins enclins à une criminalité lourde. La fable suggérant qu’ils profitent de notre sécurité sociale ne tient pas. Selon une étude récente de l’OCDE (le club des 30 pays les plus riches) la contribution annuelle nette des migrants au trésor représente en moyenne 0,35 % du PIB, et en Belgique ce serait même le double ,soit 0,76 %.

Le refus de prévoir un accueil sérieux et humain est choquant. Pires encore sont les tentatives de certains politiciens d’attiser des sentiments primitifs pour en jouer. L’éditorial de Knack souligne à juste titre : «  On pourrait attendre des politiques qu’ils expliquent à la population que nous ne pouvons abandonner à leur sort des personnes qui fuient la guerre, et qu’elles ont droit à un minimum d’aide. Après les expériences de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale il ne devrait plus y avoir le moindre doute à ce sujet. Le mot « profiter » ne fait rien d’autre que semer le doute ».

Le chaos organisé autour de l’accueil arrange bien ce gouvernement de droite. En ce moment, les syndicats se préparent pour un automne chaud. Les réfugiés dans nos rues et les déclarations sentencieuses de politiciens populistes constituent un excellent paratonnerre pour la lutte sociale qui s’annonce. La question des réfugiés doit nous faire oublier que la facture de l’énergie augmente de 30 %, que nous devons travailler plus longtemps pour une pension réduite, que nous devons avaler un saut d’index, que les malades sont débusqués, etc. Au début de cette année, les militaires déployés dans la rue ont dû détourner l’attention de l’opposition sociale. A présent, c’est au tour des réfugiés. Les images des demandeurs d’asile qui campent autour du bâtiment de l’Office des Étrangers sont carrément honteuses et elles dégradent l’image de marque de notre pays. Dans le passé des ministres ont dû démissionner pour moins que cela.

Références : Knack 2 septembre 2015 ; The Economist 29 août 2015 ; De wereld morgen ; OECD.

Traduction du néerlandais par Anne Meert pour Investig’Action.

Source : Investig’Action

Ces réfugiés qu’on regarde enfin

Cela faisait longtemps que les ONG dénonçaient le traitement des réfugiés en France, mais il a fallu une photo pour réveiller enfin les consciences. Conscience d'un monde dans lequel certains - beaucoup - fuient l'horreur et cherchent protection ailleurs, souvent au prix de leur vie. Le 23 juin dernier, pour ses vingt ans, le Centre Primo Levi donnait encore une conférence de presse pour soulever le voile sur ces populations jusqu'aujourd'hui "invisibles".

L’UA exige de l’ONU de fixer la date d’un référendum d’autodétermination,

Le MAE sahraoui : « Une avancée indéniable »


Karim Aoudia,9/9/2015

Ph : Billal
La cause sahraouie vient de gagner un nouvel appui sur la scène internationale, il s’agit de la prise de position du bureau juridique de l’Union africaine (UA) qui interpelle clairement et sans équivoque l’Assemblée générale (AG) de l’ONU de décider d’une date de la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. 
« Cette décision constitue pour nous une grande victoire et une avancée indéniable dans notre lutte pour le recouvrement de notre indépendance », a soutenu le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed  Salem  Ould Sadek, lors d’une conférence de presse qu’il a animée, hier, au siège de l’ambassade de la RASD à Alger. Il a expliqué que l’importance de la position de l’Union Africaine  réside notamment dans le fait qu’elle intervient à la vieille de la tenue de la 70e session ordinaire de l’AG de l’ONU. Dans sa position adoptée lors de son dernier sommet tenu à Johannesburg (Afrique du Sud), l’Union Africaine, qui estime que l’AG onusienne est l’instance chargée du traitement des questions de décolonisation, devra redoubler d’efforts pour accélérer la résolution du conflit opposant la République de la Rasd au Royaume marocain. Le bureau juridique de l’UA interpelle, en outre, le Conseil de sécurité onusien, superviseur de la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), lever tous les obstacles dressés devant l’action de cette mission en rapport avec le respect de droits de l’homme et la cessation des spoliations des ressources naturelles au Sahara occidental. Lors de la conférence de presse qu’il a animée, hier, le ministre sahraoui des Affaires étrangères s’est longuement exprimé sur ce qu’il a qualifié de « dilapidation effrénée des richesses naturelles de la Rasd  par le Maroc», un pays qui agit, dit-il, de connivence avec certains Etats de l’Union européenne. Le conférencier a cité dans ce cadre le cas de la France qu’il accuse de « complice par excellence du Maroc dans sa vision d’annexer le Sahara occidental comme une partie de son territoire ». Mohamed Salem Ould Sadek fait savoir en outre qu’au sein du Conseil de sécurité onusien, « la France agit de telle sorte à maintenir le statu quo concernant le dossier sahraoui, autrement dit à encourager la politique de la politique de colonisation marocaine en s’opposant à toute initiative visant la tenue du référendum d’autodétermination ». Pendant ce temps, le royaume marocain qui, selon le conférencier, s’applique scrupuleusement à satisfaire les intérêts de ses alliés occidentaux, persiste à faire fi de la légalité internationale. « Le Maroc ne cesse de transgresser la légitimité internationale » dénoncera le chef de la diplomatie de la RASD sollicitant, par la même occasion, la communauté internationale à exercer plus de pression sur le Royaume marocain pour se conformer à la légalité internationale.

Visite de Ban Ki-moon dans les territoires libérés avant la fin de l’année
Le ministre des Affaires étrangères de la Rasd a tenu à rappeler qu’en matière de légalité internationale, le Maroc « ne peut aucunement se targuer d’une quelconque puissance administrative, de fait, sur le territoire sahraoui ». Cela est d’ailleurs contenu noir sur blanc dans le dernier rapport de l’Union africaine traitant de la question sahraouie. « Le Maroc n’a aucune souveraineté sur le territoire sahraoui qui fait l’objet d’un processus de décolonisation », est-il écrit dans le même rapport. Le document accable, à plus d’un titre, le Maroc et certifie, de l’avis de Mohamed Salem Ould Sadek, « de son isolement au double plan régional et international. Le chef de la diplomatie sahraouie a informé, hier à Alger, que le secrétaire général de l’ONU envisage de se rendre dans les territoires libérés de la Rasd avant la fin de l’année en cours. La visite de Ban Ki-moon s’inscrit dans le cadre des efforts visant un règlement du conflit au Sahara occidental, dira Mohamed Salem Ould Sadek, sans plus. Il a tenu à préciser que la visite du SG de l’ONU sera précéder par une tournée de Christopher Ross, l’émissaire onusien pour le Sahara occidental, qui se rendra prochainement dans la région. Sur un autre volet, le ministre sahraoui des Affaires étrangères a également évoqué le prochain congrès du Front Polisario prévu en décembre de cette année. Un congrès où il est attendu de réviser, dit-il, la stratégie de lutte de la RASD pour le recouvrement de son indépendance. « Il y a consensus du peuple du Sahara occidental pour recouvrer son indépendance et notre lutte va se poursuivre et elle sera consolidée davantage de façon a ne pas exclure le recours à la reprise des armes, si cela est nécessaire », a conclu Mohamed Salem Ould Sadek.

La lettre d’Attac - Les réfugiés, l'Europe et nous


Lettre d’information d'Attac 9/9/2015



L’indignation face aux images du petit garçon noyé sur une plage turque a fini par faire bouger le discours de nos gouvernants, soudain saisis de compassion. François Hollande annonce sans rougir un « effort de solidarité » à hauteur de 22 000 réfugiés en 2 ans – chiffre scandaleux au regard du nombre des désespérés qui tentent de fuir la Syrie et les camps de réfugiés avoisinant, ou les dérèglements politiques et climatiques en Afrique. Difficile de dire ce qui pèse le plus, entre la lâcheté face au Front National ou la peur panique d’augmenter les dépenses sociales en temps d’austérité. Mais le résultat est là : des dizaines de milliers de migrants non reconnus sont laissés sans logement, sans nourriture, sans soins médicaux, sans école et évidemment sans revenu…
Face à l’Allemagne, la France ne s’était pas illustrée par sa défense des droits démocratiques du peuple grec. Elle se déshonore maintenant par sa politique couarde vis à vis des réfugiés. Aux citoyen·ne·s de se mobiliser, comme c’est déjà le cas en Allemagne, Espagne, Italie… pour construire une Europe de la solidarité. Nous serons à Calais le 12 octobre avec les Marches européennes contre l’austérité pour y contribuer.

Islam / Persécution... Esclavagisme en Mauritanie...


Ce jeune homme mauritanien, vient de commettre un article où il analyse le mépris et l'infériorisation des êtres humains en Islam... ce qu'il vit lui-même et sa classe appelée Harratine/Mâllmine.
Il n'a écrit que ce que les textes liturgiques musulmans, eux-mêmes, ont relaté comme inégalité et humiliation envers ceux et celles considérés comme esclaves en Islam.... Jugement d'exécution contre lui... pour un article!!!!!!!!

Signez la pétition :
http://talsou.wesign.it/fr