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samedi 24 décembre 2016

Alkarama critique le CNDH Conseil national des droits de l'homme au Maroc

Luk Vervaet et Libérez Ali Aarrass ont partagé un lien.

  • Luk Vervaet 
    "Dans les cas d'Ali Aarrass, Mostafa Hasnaoui, Abeddesamad Bettar, le CNDH n'a pas suffisamment exigé des autorités qu'ils appliquent les décisions du Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies, qui a déclaré que leur détention était arbitraire et qu'ils devaient être libérés immédiatement"

jeudi 22 décembre 2016

43 avocats internationaux en soutien aux militants sahraouis de Gdeim Izik

Déclaration publique du Collectif international d’avocats en soutien aux prisonniers politiques de Gdeim Izik
Le 26 décembre débutera le procès en appel des
prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik poursuivis par la justice marocaine. 24 militants et défenseurs des droits de l’homme Sahraouis arrêtés, torturés et condamnés en raison de leur participation présumée au camp de protestation de Gdeim Izik en 2010, une mobilisation collective spectaculaire destinée à protester contre les discriminations économiques et sociales dont les Sahraouis s’estiment victimes de la part du gouvernement marocain.

Le 16 février 2013, les 24 accusés avaient été condamnés par un tribunal militaire à de très lourdes peines à l’issue d’un procès inéquitable. Les juges avaient refusé d’entendre les témoins cités par la défense, d’ordonner une expertise médico-légale concernant les allégations de torture et n’avaient pas mentionné les noms d’agents des forces de l’ordre marocains supposément tués par les accusés. 

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Rétablir la vérité sur la crise des politiques migratoires qui traverse aujourd’hui l’Union européenne (UE).

Tout citoyen européen ayant un logement de + de 60m2 devra accueillir un migrant. Pour en savoir plus lire l’article.

Bien sûr, cette information est totalement fausse. Mais si vous lisez ceci, c’est que vous avez cliqué et peut-être y avez-vous même cru…

Aujourd’hui de nombreuses rumeurs et contre-vérités circulent sur les migrant-e-s. À l’occasion de la Journée internationale des migrant-e-s du 18 décembre, nous avons souhaité dénoncer cette tendance à la désinformation sur une question pourtant si grave.
Des dirigeant-e-s européens et certains médias contribuent à véhiculer des idées reçues sur la politique migratoire européenne et la situation des personnes migrantes qui arrivent ou vivent sur le territoire européen.
Nous souhaitons rétablir la vérité sur la crise des politiques migratoires qui traverse aujourd’hui l’Union européenne (UE).

El Hasnae, morte après un viol, devient un nouveau symbole de lutte

Le viol collectif puis la mort d’El Hasnae, 18 ans, dans des circonstances non élucidées a poussé une association à se mobiliser. Revendication:

 Renforcer l’arsenal juridique pour protéger les femmes victimes de viols.

El Hasnae, 18 ans, est morte des suites du traumatisme d’un viol collectif dont elle a été victime. Sa disparition a marqué la fin d’un supplice qui a duré plusieurs mois, depuis la terrible agression qu’elle a subie. L’association Union féministe libre (UFL) a choisi d’ériger El Hasnae en symbole de la violence contre les femmes au Maroc, à travers une vidéo publiée le 10 décembre sur les réseaux sociaux.

Justice enfin rendue au peuple sahraoui ?

Sahara Info Décembre 2016


Ce 21 décembre 2016, la Cour de Justice de l'Union européenne, a rendu un verdict sans ambiguïté qui rappelle avec clarté et force que le Sahara occidental ne fait pas partie du Royaume du Maroc et qui en même temps protège à terme le Sahara occidental de l'exploitation de ses richesses par l'occupant marocain.
Ce n'est pas la première fois que nous abordons ce sujet de la protection des ressources du Sahara occidental, territoire non-autonome. Mais ce verdict de décembre est une étape formidable pour le peuple sahraoui et un sacré revers pour le Maroc ! 

mercredi 21 décembre 2016

Ali Aarrass, on n’oublie pas ! Chants et lettre(s) au Ministère des Affaires étrangères (21 décembre 2016)


dans ACTIONS/AU PARLEMENT par
 
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Monsieur le Ministre,
Monsieur Reynders,
Je vous écrivais le 2 août 2013 pour  “vous supplier” d’intervenir auprès de vos homologues marocains pour que cessent les mauvais traitements et les tortures à l’encontre d’Ali Aarrass, ce compatriote, innocent – et vous ne pouvez l’ignorer, victime d’une terrible erreur judiciaire “kafkaïenne” qui a fait basculer sa vie et celle de sa famille dans l’horreur absolue, il y a 8 ans.
Votre cabinet n’a jamais même daigné m’envoyer un accusé de réception. Trois ans et trois mois plus tard, la situation d’Ali a encore empiré.
Je reviens donc vers vous, vous qui avez le pouvoir et même le devoir d’intervenir pour que cet homme ait droit à une protection consulaire (un des droits humains):  qu’il soit enfin entendu, soigné, respecté et traité humainement…

Avant qu’il ne soit trop tard

L’épouse d’Ali, Houria qui a pu lui rendre visite le 8 novembre dernier décrit les conditions de détention actuelles de son mari absolument abominables. Sa soeur, Farida exprime du reste les plus vives inquiétudes pour sa santé physique mais  aussi “mentale”.  Selon ses dires, lors de son dernier entretien avec lui (de quelques minutes, une fois par semaine), il “s’éteint mentalement”. L’isolement total est une torture insupportable.
Il est enfermé dans une cellule 23h/24 dans un long couloir où il y a plus de 30 cellules, toutes vides. Son lit est en béton. On lui a remis 2 couvertures militaires toutes fines. Celles qu’il avait avant, il a du me les remettre car interdites, ainsi que les draps et tous les objets qui lui servait pour cuisiner. Ainsi que les réserves qu’il avait encore en pâtes, café, infusions… Il a droit à 1 heure de promenade toujours tout seul. Il en profite pour faire un peu de sport, pour se maintenir tant bien que mal, en forme…. Nourriture abjecte fournie sans échange, pas le moindre mot. Privation de tout contact humain et cela même lors de son heure de préau !
Les tortures, morales ou physiques, sont une monstruosité, une insulte à l’Humanité.
Par votre silence et votre non-intervention, la Belgique se rend complice et serait responsable si par malheur Ali ne survivait pas.


Vous qui prétendez défendre les droits humains, svp, Monsieur Reynders,  intervenez, vite
C’est urgent.

Recevez mes salutations,
Mireille Péromet
(Photos EVER)
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L'enfermement en isolement ou la mise à mort sociale d'Ali Aarrass : une réponse à Monsieur Tamek de la DGAPR Du Maroc

Une réponse à Monsieur Tamek de la DGAPR Du Maroc

Par Luk Vervaet

Les témoignages de Farida, sa sœur,[1] et de Houria, son épouse,[2] les deux personnes avec qui Ali Aarrass a eu un contact depuis son transfert à la prison de Tiflet, il y a plus de deux mois, sont sans appel. Ali Aarrass est bel et bien enfermé en isolement total, dans des conditions inhumaines. Aucune raison n’a été donnée, ni pour son transfert, ni pour sa mise en isolement.
Les autorités marocaines veulent-elles contraindre définitivement au silence un homme qui n’a pas cessé de revendiquer ses droits et de dénoncer les conditions de détention, les abus et la violence au sein des prisons marocaines ?
Son transfert à Tiflet est survenu deux mois après la sortie de petites vidéos sur les abus au sein de la prison de Salé II en juillet et août 2016.[3] A défaut de trouver le(s) coupable(s) pour ces publications clandestines, les autorités ont accusé Ali d’en être l’auteur. L’homme, qui a toujours assumé la responsabilité pour ses actes et ses propos, quel que soit le prix à payer, a nié. 

Maroc / Derrière les rideaux...


Aucun texte alternatif disponible.François Cléret, le médecin personnel de Mohammed V, et son grand ami, a raconté dans ce livre des choses qu'il faut connaitre. Surtout la dernière partie de ce livre concernant le Maroc.
Il dit que la mère de Hassan II, originaire de la ville de Safi, était la fille du chauffeur du Pacha Glaoui. Et c'était ce Glaoui qui avait offert cette jeune fille si belle à Mohammed V. Elle s'appelle Abla. Elle avait l'art de mixer des plantes médicinales qui étaient hautement nocives.Cléret relève qu'au moment de l'opération bénigne du roi Mohammed V, Abla lui avait administré une dose plus forte de sa potion, ce qui n'allait nullement avec l'anesthésie. Mais il faut retenir que Mohammed V, déjà avant l'opération, avait des vertiges chroniques intenses que Cléret mettait, plus tard, sur le compte de cette tisane. Car il en a lui-même souffert, après la mort de Mohammed V, et allait devenir amorphe et aveugle... décidant de quitter clandestinement le Maroc... Probablement parce qu'il en savait trop!!
Cléret raconte que Mohammed V pensait écarter Hassan II, du règne, pour le confier à l'un des fils qu'il avait avec une autre concubine... d'où la tragédie Shakespearienne !!!
Par ailleurs, Cléret raconte au journaliste Ignace Dalle, que le roi Mohammed V lui avait confié que sa mère était française, parmi les concubines de son père Moulay Youssef... Et c'est pour cette raison que la France a opté pour Mohammed V qui parlait parfaitement la langue de Molière...

Impunité de classe

L’image contient peut-être : une personne ou plus et texte

mardi 20 décembre 2016

Avis aux habitants de Casablanca et de Rabat

Loin des quartiers chics de Casablanca

Salah Elayoubi et 2 autres personnes ont partagé la publication de Driss DeNice.
Driss DeNice

Cette ville n'est pas en guerre , n'a jamais été bombardée , et c'est surtout pas Alep ....
Cette ville , c'est Casablanca ( bidonville Sidi Moumen ) , la capitale économique du Maroc ...

Le Maroc condamné par le Comité contre la torture de l'ONU

Le Maroc officiellement condamné pour torture: quel procès équitable (après avoir cassé le précédent le 27 juillet dernier) pourrait-il bien ouvrir ce 26 décembre contre les prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik ?

  • Les dates ne sont pas anodines: fixer un procès au 26 décembre, quand on sait que les observateurs occidentaux et latino-américains seront dans leur grande majorité occupés à boucler les fêtes de Noël en famille, cela ressemble à une petite fuite en avant. Mais ce 12 décembre, il y a une autre coïncidence, qui joue plutôt dans le sens inverse : celui de la confrontation au réel. A 15 jours du même procès annoncé, le Comité contre la torture de l'ONU a condamné le Maroc dans le cadre de la plainte de Naâma Asfari: pour torture, pour aveux extorqués sous la torture, et pour non vérification de ses allégations de torture...

    lundi 19 décembre 2016

    Le Comité contre la torture de l'ONU condamne le Maroc


    Sahara Info n°104 - "Le
                Comité contre la torture de l'ONU condamne le Maroc,
                alors que le procès en appel des 24 accusés sahraouis du
                groupe de Gdeim Izik devrait s'ouvrir le 26 décembre à
                Rabat" - Décembre 2016

    Le Comité contre la torture de l'ONU condamne le Maroc, alors que le procès en appel des 24 accusés sahraouis du groupe de Gdeim Izik devrait s'ouvrir le 26 décembre à Rabat
    Ce 12 décembre, le Comité contre la torture (CAT) des Nations Unies a rendu sa décision sur la plainte pour tortures de Naâma Asfari, l'un des prisonniers politiques sahraouis du groupe dit de Gdeim Izik, incarcéré depuis plus de 6 ans et condamné par un tribunal militaire en février 2013 à 30 années de prison.
    Cette décision est sans appel : « Le Comité considère que les sévices physiques et les blessures subis par le requérant pendant son arrestation, interrogation et détention sont, tels que présentés, constitutifs de torture.»

    Le Maroc et le Polisario sur le pied de guerre à Guerguerat


    Par Ignacio Cembrero, 18/12/2016  Actualité 
     


    Le jour, une poignée de casques bleus de la Minurso (contingent des Nations unies au Sahara occidental) s’interposent entre les gendarmes marocains et les hommes en armes du Front Polisario distants de 120 mètres. La nuit, plus personne ne sépare les deux groupes armés qui se font face depuis bientôt quatre mois à Guerguerat, à l’extrême Sud du Sahara occidental dans un no man’s land d’à peu près cinq kilomètres entre le mur militaire marocain et la frontière de la Mauritanie.

    Depuis le cessez-le feu de 1991 entre le Maroc et le Front Polisario, qui se disputent cette ancienne colonie espagnole, jamais la tension n’a été aussi vive entre les deux adversaires, ni le risque d’une reprise des hostilités aussi élevé.
     


    Acte 1 : les Marocains franchissent le mur à Guerguerat


    L’histoire commence le 14 août 2016 quand des hommes du génie civil marocain escortés par des gendarmes franchissent le mur à Guerguerat et commencent à goudronner la piste, par où circulent des camions, qui mène à la douane mauritanienne. Dix jours plus tard, la wilaya de Dakhla confirme l’opération entreprise par le Maroc visant « à garantir la sûreté et la sécurité des usagers de cet axe routier (…) ». Dans un communiqué, elle précise aussi qu’il s’agit de « nettoyer » la zone et de « mettre fin aux activités de contrebande ».