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samedi 4 avril 2015

Titres sur http://solidmar.blogspot.com du 29 mars au 5 avril 2015

L’union Africaine prend fermement position en faveur du référendum d’autodétermination
Le roi du Maroc et son Makhzen de plus en plus agressifs et répressifs envers les défenseurs des droits de l’Homme !
Racisme :  partout le scandale de l’immigré mal accueilli et mal traité
Rendez-vous à ne pas manquer
Des livres à lire qui viennent de paraitre :

Kenya : Nous refusons l’indifférence face à la barbarie

we sign it - Kenya : Nous refusons l’indifférence face à la barbarie

Kenya : Nous refusons l’indifférence face à la barbarie

Les islamistes ont attaqué l'université de Garissa, au Kenya, à 150 kilomètres de la frontière avec la Somalie, dans l'une des attaques les plus sanglantes perpétrées par les djihadistes somaliens. Nous refusons de rester indifférent face à cette barbarie.
Mobilisons nous apportons notre soutiens aux kenyans!

Au moins 147 personnes, essentiellement des étudiants, ont été tuées jeudi dans l'attaque menée par les islamistes somaliens chebab contre l'Université de Garissa, dans l'est du Kenya, selon un nouveau bilan communiqué par le Centre national de gestion des catastrophes
Nous refusons de rester indifférent face à cette barbarie, mobilisons nous apportons notre soutiens aux kenyans
- Signons cet appel
- Diffusons largement
Participons au rassemblement du mercredi 8 avril à la place de la république de Paris venez avec des bougies 

Contact : info@activegeneration.org +33759821903

Une BD sur l'histoire d'Ali Aarrass

BD Manu Ali AarrassLa première partie d’une BD en soutien à Ali Aarrass, Belgo-Marocain incarcéré au Maroc dans l’indifférence de la Belgique vient de sortir!

BD Manu 2 

Intitulée « La vie d’avant », cette première partie de l’histoire d’Ali Aarrass en bande dessinée retrace son parcours en Belgique et à Melilla jusqu’à son arrestation. 

Elle est à vendre pour 5 euro et est disponible
- dès le 4 avril à la librairie Joli Mai librairie (Avenue Paul Dejaer, 29 à 1060 Saint-Gilles). 
BD Manu 1- au local d’ ESG asbl ( https://www.facebook.com/pages/ESG-asbl/335122573170942 ) rue d’Anderlecht, 30 à 1000 Bruxelles ( contacter Farida Aarrass via facebook). 
- Pour commander :  Manu Scordia par mp via facebook ou sur son adresse e-mail: manuscordia@gmail.com

Les bénéfices des ventes de la bande dessinée sont destinés à participer aux frais juridiques et ainsi à contribuer au combat pour la libération d’Ali Aarrass!

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https://www.youtube.com/watch?v=bU0Q5jocrXY&feature=youtu.be

APSO: "Lutter au Sahara", un livre qui dérange !

RSF appelle à la libération de Hicham Mansouri

Reporters sans frontières


RSF appelle à la libération de Hicham Mansouri


Publié le 3/4/2015

Reporters sans frontières (RSF) s’inquiète des irrégularités dans le procès de Hicham Mansouri, chargé de projet à l’Association marocaine du journalisme d’investigation (AMJI) condamné à 10 mois de prison ferme pour “complicité d’adultère”. Derrière cette condamnation, c’est l’association de défense des droits de l’homme qui pourrait être visée.
Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, plusieurs irrégularités ont entaché, le 30 mars 2015, le procès de Hicham Mansouri condamné à dix mois de prison ferme et 40 000 dirhams (3 800 euros) d’amende pour « complicité d’adultère », conformément aux articles 490 et 491 du code pénal marocain.
Arrêté le 17 mars à son domicile à Rabat par au moins dix policiers en civil, sans qu’aucun mandat d’arrêt ne lui soit présenté, le chargé de projet de l’Association marocaine du journalisme d’investigation (AMJI) a été déshabillé et passé à tabac avant d’être conduit à un poste de police. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé la violence de son interpellation.
Lors des premières vingt-quatre heures suivant son arrestation, il n’a pu entrer en contact avec ses avocats. Le lendemain, il a été présenté au parquet qui a décidé de le poursuivre pour « adultère et préparation d’un local pour la prostitution ». Selon la FIDH, le juge aurait refusé d’entendre les témoins appelés par la défense tandis que les preuves présentées par le parquet ne suffisaient pas à établir l’infraction.
“Reporters sans frontières condamne fermement l’arrestation et la condamnation arbitraire de Hicham Mansouri et demande sa libération immédiate et inconditionnelle” déclare Lucie Morillon, directrice des programmes de RSF.
Le président de l’AMJI, Maâti Monjib, a qualifié cette affaire de “procès politique”. Selon lui, les autorités s’acharnent sur Hicham Mansouri pour affaiblir l’association qui œuvre en faveur des droits de l’homme. Il ne fait aucun doute, pour lui, que c’est l’association qui est visée.
Les autorités marocaines suivent de près les journalistes, médias et organisations qui travaillent sur des sujets sensibles. L’Association marocaine du journalisme d’investigation, créée en 2011 pendant le « Printemps arabe » pour promouvoir la liberté d’expression, le journalisme d’enquête et le droit à l’information, n’y échappe pas. Selon nos sources, ses activités sont systématiquement interdites depuis septembre 2014. Pour rappel, une rencontre sur le journalisme d’investigation à l’initiative de la fondation allemande Friedrich Naumann prévue le 22 janvier 2015 avait été empêchée dans les locaux d’un hôtel à Rabat par les autorités sans aucun motif.
Le Maroc figure à la 130e place (sur 180) du Classement 2015 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.

CLASSEMENT MONDIAL

Les travailleurs du phosphate en grève et sit in

 Par Ali Fkir, 4/4/2015
 
Nous, les travailleurs (hommes et femmes) des sociétés de l'intérim auprès du GROUPE CHÉRIFIEN DU PHOSPHATE, observerons une grève de deux jours et un sit in (accompagnés de nos familles) devant le siège du Groupe à Casablanca et ce, le 8 et 9 avril 2015.

Le déplacement de Khouribga (la capitale minière du Maroc) à Casablanca (la capitale économique) se fera certainement dans des conditions pénibles. Mais, pour les travailleurs, la volonté d'arracher des droits légitimes a toujours été plus forte que les obstacles.
 
 LA SOLIDARITÉ AVEC LES VICTIMES DE L'ARBITRAIRE NOUS INTERPELLE
Ali Fkir, le coordinateur du Comité de Solidarité avec les 
phosphateurs de l’intérim


عمال شركات الوساطة بالمجمع الشريف للفوسفاط يضربون عن العمل، و يعتصمون مع عائلاتهم أمام الادارة العامة للمجمع بالدار البيضاء. مبدأ التضامن يتحدانا 
على فقير، منسق لجنة التضامن مع فوسفاطي الوساطة

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الاتحاد المغربي للشغل
نقابة عمال الوساطة الفوسفاطيين
خريبكة في 02 ابريل 2015
البيان
عقد عمال الوساطة بالمجمع الشريف للفوسفاط يوم الخميس 27 مارس 2015 جمع عاما استثنائيا بمقر الاتحاد المغربي للشغل بخريبكة، تدارس خلاله العمال وضعيتهم المزرية وبعد نقاش مستفيض استحضر مختلف الاختلالات التي يعرفها قطاع الوساطة على كافة المستويات والتي استفحلت إلى حد كبير في ظل علاقات مهنية تطبعها السيبة و إطلاق العنان من طرف إدارة الفوسفاط للاستغلال المكثف والبشع للعمال وللجشع اللامتناهي للشركات الوهمية وانحيازها التام لأرباب تلك الشركات المستفيدين من اقتصاد الريع كما أنها تشن حربا مسعورة على عمال الوساطة الفوسفاطيين ونقابتهم المناضلة بهدف كسر نضالاتهم وقد تجلى ذلك بالأساس في التضييق على الحريات والحقوق النقابية بإقدامها على توقيف الكاتب العام الأخ محمد اسد تعسفا عن العمل بحجة وجود تعليمات من جهات عليا وازدياد أشكال التعسف والاستفزاز في حق العمال بمختلف الاوراش من طرف اطر ومدراء سخرتهم الإدارة لتشديد الخناق عليهم كما نجدها تعمل على المزيد من توتير الاجواء بمنح الصفقات لشركات صورية تعمل على فرض شروط مجحفة اقرب للعبودية ويأتي ذلك في إطار إرضائها لأصحاب تلك "الشركات" الذين يمارسون ضغوطات عليها بسبب زعمهم تدميرها لأراضيهم الفلاحية كما هو الحال مع صاحب شركة affasis "البرلماني بمجلس المستشارين" وصاحب شركة safistar واستمرار تجاهلها لمطلب اعتاد العمال11 ضحايا الاعتقال التعسفي لاماكن عملهم الذين لفقت لهم تهم مفبركة واهية وسجنوا 6 أشهر ومطالبون اليوم بأداء غرمات مالية خيالية وقد تعرضوا رفقة عائلاتهم للتنكيل والحرمان والضياع لمجرد مطالبتهم بحقهم في الإدماج و الترسيم مع باقي إخوانهم عمال الوساطة في المجمع الشريف للفوسفاط
وتحت شعار " نضال مستمتر من اجل إرجاع الموقوفين وتوسيع عملية الإدماج على باقي عمال الوساطة" قرر الجمع:
خوض إضراب عن العمل لمدة 48 ساعة أيام الأربعاء والخميس 8 و 9 ابريل 2015 مصحوب باعتصام رفقة العائلات أمام الإدارة المركزية بالدار البيضاء ابتداء من الساعة 10 صباحا من يوم الأربعاء 8 ابريل 2015 وذلك تأكيدا من العمال على استمرار نضالهم المشروع و تشبثهم بمطالبهم العادلة وحقهم في الترسيم واستقرار العمل وللتعبير عن رفضهم لسياسة الإقصاء والتهميش التي تنهجها إدارة الفوسفاط في حقهم وشجبهم للصمت الغير المبرر للسلطات وعلى رأسهم عامل الاقليم وكذلك من اجل:
- إرجاع كافة الموقوفين لأماكن عملهم وفي مقدمتهم الكاتب العام و 11 عاملا ضحايا الاعتقال التعسفي دون قيد أو شرط؛
- إعادة عمال البستنة إلى أماكن بالمصالح الاجتماعية بخريبكة؛
- مطالبة المجلس الوطني لحقوق الإنسان ولجنته الجهوية بالالتزام بالوعود المقدمة من طرفهم للعمال ضحايا الاعتقال التعسفي؛
- مطالبة إدارة الفوسفاط بتوسيع عملية الإدماج على باقي عمال الوساطة أسوة بمن تم إدماجهم من عمال سميسي ريجي وعمال الوساطة لدى شركة النقل الجهوي
SOTRGE
عن الجمع



vendredi 3 avril 2015

UA : Espoirs pour la paix au Maghreb

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Par Tayeb Belghiche, 2/4/2015

La patience a des limites et l’Union africaine vient de le souligner en décidant de s’engager davantage dans le règlement du conflit du Sahara occidental. En effet, son Conseil pour la paix et la sécurité (CPS), l’équivalent africain du Conseil de sécurité des Nations unies, a pris des initiatives qui feront date.
Il a décidé de créer un comité ad hoc de 10 chefs d’Etat avec pour mission de sensibiliser la communauté internationale sur l’urgence de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance. Cette mesure sera complétée par la mise en place d’un groupe de contact international pour une mobilisation permanente de la communauté mondiale afin de travailler pour un règlement rapide de la question sahraouie.
L’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, est chargé du suivi de ces décisions. Depuis la création de l’UA, le CPS s’est penché sur tous les conflits qui ont déstabilisé le continent. Mais il ne s’est jamais occupé du Sahara occidental. Il a laissé la question au Conseil de sécurité de l’ONU qui, malgré la bonne volonté d’un homme comme Christopher Ross par exemple, n’a pas avancé, et ce, suite au blocage de grandes puissances, la France, membre permanent et à ce titre chargée d’œuvrer pour la paix et la sécurité internationales, s’était érigée en défenseur acharné de l’expansionnisme colonial marocain, allant jusqu’à s’opposer à l’élargissement de la mission de la Minurso à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental.
Elle pousse la contradiction jusqu’à demander aux Algériens de l’aider pour la restauration de la paix au Mali, mais bloque le processus conforme au droit international pour le retour de la paix au Maghreb.
Le CPS a fait un constat de carence et est arrivé à la conclusion qu’en l’état actuel des choses, l’impasse perdurera pour le dernier problème de décolonisation de l’Afrique. Désormais, ceux qui veulent créer des entraves au Conseil de sécurité n’auront plus le champ libre.
D’autant que le CPS a pris de l’envergure à l’international et jouit d’un immense respect, surtout qu’il a eu un engagement constant pour la paix en Afrique.
Au point que les puissances qui gèrent le monde lui reconnaissent un rôle majeur dans la résolution des conflits et n’hésitent pas, par conséquent, à lui fournir une aide multiforme.

Le président de la République du S.O. recevra le prix Gernika Award pour la paix et la réconciliation

Gernika (Espagne), 02 avr 2015 (SPS) 


Le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdelaziz, recevra le prix Gernika Award pour la paix et la réconciliation, pour son attachement à la consolidation de la paix au Sahara occidental et la défense droits de l'homme du peuple sahraoui.

La décision a été prise mardi par un jury des représentants politiques de la municipalité de Gernika-Lumo.

Le deuxième prix sera remis au médecin et psychologue sociale, Carlos Martín Beristain, pour son action au cours des trente dernières années dans le soutien et l'assistance aux victimes de conflits violents, dans diverses parties du monde comme le Guatemala, la Colombie, Sahara occidental, la Bosnie, le Mexique, la République démocratique du Congo et de l'Equateur, entre autres.

Ces prix sont décernés le 26 avril de chaque année, dans le cadre des commémorations marquant le bombardement aérien de la ville par l'armée nazie, alliée avec le coup d'Etat militaire espagnol. (SPS)

020/090/TRD 021828 AVR 015 SPS
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Ecrire pour Mumia Abu-Jamal

///  Cyber @ction N° 696: Mumia Abu-Jamal : la vérité sur son état de santé





http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/mumia-abu-jamal-verite-etat-sante-936.html


Mumia a quitté l’hôpital hier à 7 heures (13 heures en France) pour être reconduit à l’infirmerie de la prison. Incroyable, alors que son état de santé est toujours très préoccupant, selon les deux membres de sa famille qui ont pu le rencontrer.  Toujours pas de communiqué médical officiel sur l’état de santé de Mumia ! Mais, selon ses deux fils, Bill et Jamal, qui ont été autorisés à le rencontrer quelques minutes, il était enchaîné à son lit et en grande souffrance à en juger par sa respiration laborieuse et des tremblements permanents. L’épouse et le frère de Mumia qui avaient enfin pu lui rendre visite la veille ne pourront le revoir que dans une semaine. C’est désormais la règle arbitraire imposée par l’administration pénitentiaire. Les avocats de Mumia et ses amis proches sont eux purement et simplement interdits de visite. La demande de l’intervention d’un médecin indépendant choisi par la famille a été rejetée alors que l’hôpital ne dispose pas de spécialiste du diabète.
Ces conditions inacceptables et inhumaines nécessitent une mobilisation de tous les instants car la vie de Mumia est en réel danger.

Les soutiens à Mumia aux Etats-Unis appellent à faire de ce vendredi 3 avril, un grande journée de mobilisation internationale. Dans ce cadre, nous renouvelons notre appel à l’intervention urgente de tous (y compris si vous l'avez déjà fait) : citoyens, militants, élus locaux et nationaux, associations, syndicats … auprès de l’Ambassadrice des Etats-Unis à Paris, SE Madame JaneD. Hartley :

Exigeons que l’état de santé de Mumia soit pris en charge par des médecins spécialistes indépendants et que sa famille puissent lui rendre visite librement ! Exigeons que Mumia ne retourne pas à la prison ! Exigeons que Mumia soit libéré !

Dans vos régions, contactez les organisations membres du Collectif français de soutien à Mumia au plan national (voir sur http://mumiabujamal.com/v2/category/actualite/   ) pour prendre des initiatives locales, notamment dans les villes où existent une représentation consulaire des Etats-Unis.

LE COLLECTIF FRANCAIS "LIBERONS MUMIA !"
rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques

Nous vous proposons de nous joindre à cette mobilisation pour celui qui fut l'une des premières causes défendues en 99 (avant la création de Cyber @cteurs) et en 2012


Alain Uguen

COMMENT AGIR ?

Sur le site : c'est le plus facile surtout si vous avez un compte

 Cette cyber @ction est signable en ligne



 Par courrier électronique : ParisNIV@state.gov
actions@cyberacteurs.org


Vous ferez connaître votre point de vue à  l’Ambassadrice des Etats-Unis à Paris, SE Madame JaneD. Hartley  et à Cyber @cteurs pour nous permettre de mesurer l'impact de cette action.

* * * * * * * * *
Prénom, Nom
Adresse
Code postal, commune

 Madame l'Ambassadrice,

Par la présente, j'exige

* que l’état de santé de Mumia soit pris en charge par des médecins spécialistes indépendants et que sa famille puisse lui rendre visite librement !
* que Mumia ne retourne pas à la prison !
* que Mumia soit libéré !

Dans cette attente urgente, je vous prie d'agréer mes salutations distinguées

* * * * * * * * *



cyberacteurs.org/sigrequest/cyber-amis

Début des travaux du 7è congrès de l' Union des femmes sahraouies.

La femme sahraouie à la pointe du combat

C’est demain que s’ouvrent dans les camps des Réfugiés sahraouis, à Smara, les travaux du 7e congrès de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS). Des conférences politiques préparatoires dudit congrès de l’UNFS ont été organisées, en prévision de ce conclave féminin, mars dernier, dans l’ensemble des communes de la wilaya de Dakhla et Smara, des camps de Réfugiés sahraouis.
 

L’organisation des femmes sahraouies, partie prenante dans la lutte du peuple sahraoui, pour le recouvrement de son indépendance, durant la phase de Guerre de libération contre la colonisation espagnole, puis contre l’occupant marocain, depuis 1975.

La femme sahraouie a et continue d’intensifier son rôle et son action, sur les plans politique, médiatique et diplomatique pour l’application de la légalité internationale, notamment depuis le cessez-le-feu, entre le Front Polisario et le Royaume marocain, en 1991, sous les auspices onusiens, en vue de la tenue du Référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, qui peine à se traduire, à ce jour. Situation qui a accentué les souffrances du peuple sahraoui, au regard de la réalité des conditions humaines difficiles dans lesquelles sont confrontés les réfugiés en général et la femme sahraouie en particulier.

De l’autre côté du mur de la honte, séparant les territoires libérés du Sahara occidental de ceux encore sous occupation marocaine, les Sahraouis subissent au quotidien les affres de la politique des autorités coloniales de Rabat, ciblant notamment la femme, un des principaux piliers, par lequel la culture de la dignité et de l’attachement au droit fondamental de décider du destin du peuple sahraoui transmis aux générations sahraouies, à ce jour. 

Le congrès en question se tient, faut-il le noter, dans une conjoncture particulière, notamment au regard des exactions intensifiées de l’occupant marocain contre les Sahraouis des territoires encore occupés, ainsi que la tenue, le mois courant, de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Sahara occidental.

Nombreux seront les invités qui ont fait le déplacement à Smara, pour un double objectif. À savoir: réaffirmer leur soutien à la Cause du peuple du Sahara occidental, en géné- ral, et à la femme sahraouie, en particulier; l’occasion aussi de réitérer leur appel, à l’adresse de la communauté internationale, l’exhortant d’assumer ses engagements pour la tenue d’un référendum d’autodétermination. 


Les travaux du 7e congrès de l’UNFS débuteront, par le discours du secrétaire général du Front Polisario, président de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), Mohamed Abdelaziz.

Plusieurs documents seront au menu des travaux dudit congrès, selon le comité préparatoire du conclave des femmes sahraouies, pour ne citer que le programme d'action future de l’UNFS, la réglementation juridique et le projet du règlement intérieur, qui ont été au menu des conférences politiques préparatoires, précitées, en prévision de ce rendez-vous.

Il sera question, durant ces trois jours, autres que les travaux des participantes à ce congrès, des débats sur la teneur des documents précités, l’évaluation du bilan de la direction sortante, et l’élection de la nouvelle direction de l’UNFS, des conférences et des activités, en marge du conclave des femmes sahraouies, auquel prendra part une délégation venue des territoires occupés. Des rencontres qui seront ponctuées par l’expression des invités étrangers, venus d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et de l’Europe, notamment sur les violations des Droits de l’homme dans les territoires sahraouis encore sous occupation marocaine, la spoliation par l’occupant des ressources naturelles du Sahara occidental, les moyens à mettre en œuvre pour briser le blocus politico-médiatique qu’impose Rabat sur les territoires occupés…

Pour rappel, les participantes à la conférence de préparation du congrès de l’UNFS ont souligné leur «attachement» à l'autodétermination du peuple sahraoui, et réitéré leur volonté à «demeurer toujours à l'avant-garde du combat», ont-elles souligné.


Le Courrier d'Algérie, 02/04/2015

Langue

Lettre adressée à l’Ambassade du Maroc à Paris et au Ministère marocain des affaires étrangères par l’AMDH Paris/Ile de France.

AMDH

par l’AMDH Paris/Ile de France, 

 



Destinataires :
Ministère marocain des affaires étrangères.
Ambassade du Maroc à Paris.


Objet : Libérer immédiatement le journaliste 
Hicham Mansouri.

Monsieur l’Ambassadeur,
Nous souhaiterions attirer votre attention sur l’affaire suivante :
Le 17 mars 2015 vers 10h30, le journaliste d’investigation, M. Hicham Mansouri a été passé à tabac et arrêté chez lui, avant d’être placé en détention dans un poste de police à Rabat pour des raisons qui nous paraissent, pour le moins, étranges.
Hicham Mansouri est chef de projet de l’Association marocaine pour le journalisme d’investigation (AMIJ), qui œuvre pour la promotion de la liberté d’expression, le droit à l’information, en encourageant le journalisme d’investigation et en appelant à la protection des journalistes lors de l’exercice de leur profession.

Kenya : L’Université de Garissa pleure ses étudiants

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Par Ryma Maria Benyakoub, El Watan, 3/4/2015

 Au moins 147 personnes, essentiellement des étudiants, ont trouvé la mort hier lors d’une attaque terroriste, revendiquée par des islamistes somaliens Shebab, ciblant l’université kényane de Garissa, à 150 km de la frontière somalienne.

Un nombre indéterminé d’universitaires est pris en otage au sein de l’établissement. Jusqu’à hier soir, leur sort restait inconnu. Il s’agit de l’opération la plus meurtrière au Kenya depuis l’assaut qui a touché l’ambassade américaine en 1998. 15 heures après le début de l’attaque, le ministre kényan de l’Intérieur, Joseph Nkaissery, affirmait que les forces de sécurité étaient en mission de «nettoyage de zone» et rassurait : «90% de la menace a été éliminée, quatre terroristes ont été tués». Ajoutant que «le nombre exact de terroristes n’a jamais été établi», tout en restant prudent sur la possibilité que d’éventuels assaillants étaient toujours à l’intérieur du campus, composé d’une vingtaine de bâtiments, peut-être avec des otages.
Quelques heures plus tôt, le ministre avait déclaré qu’un des assaillants présumés avait été arrêté. Par ailleurs, deux vigiles ont été tués au début de l’attaque par le groupe terroriste, et «79 personnes ont été blessées, dont 9 sont dans un état critique», ajoute la même source, précisant que 500 étudiants ont été secourus.
Cet assaut terroriste qui a débuté vers 5h30 hier matin, enregistre le bilan le plus lourd depuis l’attentat au camion piégé, revendiqué par Al Al-Qaïda, qui a ciblé l’ambassade américaine à Nairobi en 1998, faisant 213 morts. «Nous dormions quand nous avons entendu une forte explosion, suivie de tirs, tout le monde a commencé à fuir», a raconté Japhet Mwala, un étudiant parvenu à quitter le campus, mais «certains n’ont pu quitter les bâtiments vers lesquels les assaillants se dirigeaient en tirant. J’ai de la chance d’être en vie.»
Des rumeurs d’attaques contre l’université avaient circulé dans la semaine, selon des étudiants. «Personne n’a pris ça au sérieux, car ce n’était pas la première fois», a expliqué l’un d’eux, Nicholas Mutuku, tandis que Katherine, étudiante, disait «avoir pensé à un poisson d’avril». La zone autour du campus situé à environ un kilomètre du centre-ville, a été totalement bouclée toute la journée et les médias tenus à l’écart. Hier soir, un couvre-feu qui durera jusqu’au 16 du mois courant, a été imposé dans les trois comtés frontaliers à la Somalie, plus un quatrième limitrophe de celui de Garissa.

Indignation

Entre «haineuse», «lâche», «barbare» et «insensée», cette attaque meurtrière a suscité l’indignation de la communauté internationale et a été condamnée avec les termes les plus forts. Sur son compte twitter, le Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine a écrit : «Les États-Unis condamnent dans les termes les plus forts l’attaque terroriste menée aujourd’hui contre des hommes et des femmes innocents à l’université de Garissa». Josh Earnest, le porte-parole du président américain Barack Obama a écrit, quant à lui : «Nous présentons nos condoléances les plus sincères aux familles et aux proches des victimes de cette attaque odieuse».
Continuant : «Les Etats-Unis apportent leur aide au gouvernement kényan et continueront à collaborer avec lui ainsi qu’avec d’autres (gouvernements) dans la région pour faire échec au groupe terroriste shebab». Par ailleurs, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a espéré hier en fin de journée «que la situation sera bientôt sous contrôle sans que davantage de mal soit fait à ceux retenus en otages». Pour sa part, dans un communiqué présidentiel, la France s’est dit «prête à coopérer» avec le Kenya dans sa «lutte contre le terrorisme». «La France se tient aux côtés des autorités kényanes et est prête à coopérer avec elles dans la lutte contre le terrorisme», selon le communiqué de l’Elysée.
«Le Président de la République exprime sa solidarité avec le peuple kényan, qui doit faire face au terrorisme le plus abject, celui qui s’attaque à la jeunesse, au savoir et à l’éducation», poursuit le document. François Hollande «s’associe à la douleur des nombreuses victimes de l’attaque contre l’Université de Garissa (est du Kenya) et présente ses condoléances au président du Kenya, Uhuru Kenyatta». Les shebab, des islamistes affiliés à Al Al-Qaïda, ont multiplié les attentats au Kenya depuis 2011, jusqu’à Nairobi et sur la côte touristique du pays, notamment à Mombasa, principal port d’Afrique de l’Est. Ils ont, entre autres, revendiqué le spectaculaire assaut en septembre 2013 contre le centre commercial Westgate de Nairobi qui a fait 67 morts et une série de raids nocturnes sur des villages de la côte en juin-juillet 2014, exécutant froidement 96 personnes.
Ces attaques font suite au déploiement, en octobre 2011, de l’armée kényane en Somalie pour combattre les shebab. Les Etats-Unis lancent régulièrement des attaques contre les shebab en Somalie à l’aide de drones.