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mardi 31 mars 2015

L'UE fait écho à l'UA


DROIT DU PEUPLE DU SAHARA OCCIDENTAL À L'AUTODÉTERMINATION

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L'Union européenne réitère son soutien à la cause sahraouie à un mois de l'adoption d'une nouvelle résolution par le Conseil de sécurité, qui doit prolonger le mandat de la Minurso.
La voix du peuple sahraoui libre retentit aux quatre coins de la planète. Mais lorsqu'elle retentit à Strasbourg, elle a une toute autre portée. Sur le Vieux Continent, on ne badine pas en effet avec les valeurs démocratiques, le respect des droits de l'homme et les libertés individuelles. Un combat de tous les jours du peuple sahraoui spolié de ses terres et des richesses qu'elles recèlent par l'occupation marocaine. Une situation que dénonce la vice-présidente de la Commission européenne, Federica Mogherini.
«L'UE adhère à la position de l'ONU qui souligne que le Sahara occidental est un territoire non autonome et que le Maroc est «de facto» l'administrateur» et qu'elle adhère également «à son avis juridique de 2002 qui réfute toute exploration et exploitation du pétrole dans le Sahara occidental occupé», a affirmé la Haute représentante pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité européennes. 
 Elle répondait à la question d'un eurodéputé sur l'exploration de pétrole au large des côtes du Sahara occidental occupé. Des déclarations qui font écho au communiqué de l'Union africaine rendu public jeudi dernier.
L'UA «prendra les mesures nécessaires, comme garante du processus d'autodétermination du peuple sahraoui pour faire avancer le dossier et faciliter une résolution prévoyant l'autodétermination du peuple sahraoui sur la base de la Charte des Nations unies et de la légalité internationale» a assuré la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, lors d'une rencontre avec le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Salem Ould Salek à Addis- Abeba (Ethiopie). L'Union européenne réitère ainsi son soutien à la cause sahraouie à un mois de l'adoption d'une nouvelle résolution par le conseil de sécurité, qui doit prolonger le mandat de la Minurso. L'enjeu sera de taille: il sera question de doter la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme.
Les associations qui activent dans ce domaine travaillent d'arrache-pied pour doter la Minurso de cet instrument dont elle est privée.
Leurs rapports accablent pourtant à plus d'un titre le pouvoir marocain. La Commission de politique extérieure du Conseil national suisse est déjà sur le pied de guerre. Elle déposera une motion chargeant le Conseil fédéral de demander aux Nations unies de remédier à cet «oubli».
«La Commission a procédé à l'examen d'une pétition priant l'Assemblée fédérale (suisse) de s'engager auprès des Nations unies, en faveur de l'intégration, dans le cahier des charges de la Minurso, la surveillance des droits humains au Sahara occidental occupé», indique un communiqué publié sur le site Web du Parlement suisse. «Par 16 voix contre 3, la CPE-N a décidé de donner suite à cette pétition en déposant une motion chargeant la Conseil fédéral de demander aux autorités responsables de l'ONU l'extension du mandat de la Minurso à la surveillance des droits humains dans les zones occupées et dans les camps de réfugiés sahraouis», a précisé le même canal d'information. Une initiative qui va sans doute faire du bruit du côté de Rabat.

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