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mercredi 19 juin 2013

Migration : Accords sur la mobilité: quand l’Europe joue les « Ponce Pilate »

 


UNE IGNOMINIE DE PLUS : On connaissait le Maroc rempart contre le « Péril rouge » et ses parachutistes sautant sur Kolwezi, au Zaïre, pour protéger le régime du prédato-dictateur de Mobutu. On connaissait notre pays (Maroc) rempart contre la «Peste noire » et ses prisons secrètes, infligeant d'abominables tortures à de soi-disant terroristes qui n'avaient à se reprocher que leur foi inébranlable en l'Islam.

Voila que le Maroc s'improvise, à présent, rempart contre l'immigration clandestine vers une Europe qui ambitionne de laver plus blanc que blanc. Une façon pour le vieux continent, de « croquer de l'ail, avec la bouche d'autrui », comme dit le vieil adage marocain.

  Accords sur la mobilité: quand l’Europe joue les « Ponce Pilate »

Saad Dine El Otmani, et Cécilia Malmsstrom, Commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, après la signature de la déclaration conjointe sur la mobilité.

Rien ne réconcilie jamais les régimes autoritaires avec la raison et encore moins avec un minimum d’humanité ! L’histoire vient une fois de plus de démontrer combien cette affirmation se vérifie, en ce qui concerne notre pays.
Pompeusement baptisée « partenariat pour la mobilité », le Maroc et l’Union européenne ont signé, vendredi 7juin, une déclaration commune, en vertu de laquelle, ils s’engagent à ouvrir des négociations pour des accord sur l’immigration.
 En échange d’une prétendue facilitation des visas pour ses hommes d’affaires et ses étudiants et d’une aide financière, notre pays reprendrait sur son territoire, ses propres citoyens, expulsés de l’Union européenne, ainsi que tous les migrants clandestins ayant transité par son territoire.
Cécilia Malmsstrom, la Commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, peut sourire de toutes ses dents. Elle a réussi à entraîner notre pays là aucun des riverains du sud de la méditerranée ne se serait aventuré. Une première, se vante-t-on, au siège de l’Union européenne. Une première qui confirme, si besoin est, que rien ne dérange jamais Rabat, lorsqu’il s’agit de foncer, en premier, dans les pires ignominies concoctées, par un « Ponce Pilate » à Bruxelles ou à Washington, comme lorsqu’il s’était agi de torturer, pour le compte de l’administration américaine, de prétendus Talibans.
Un marché de dupes, tant notre pays n’a rien à gagner et beaucoup à perdre et tant l’Europe qui n’ignore pas à quel point le Maroc est fragilisé, semble lui avoir forcé la main, et enfoncé un coin, dans ce round de négociations qui traînaient en longueur, depuis les accords de statut avancé en 2008.
Une majorité gouvernementale qui part à vaut l’eau, des responsables politiques qui qualifient leurs alter ego des pires noms d’oiseau, désaveu cinglant infligé au PJD, par l’annulation in-extremis, d’accords économico-stratégiques maroco-turques, accroissement de la répression et des procès politiques, crise économique menaçant d’amplifier la contestation sociale, crise du Sahara qui fait perdre à Rabat ses derniers soutiens et enfin, absentéisme royal qui jette une lumière bien crue sur l’ampleur des pouvoirs régaliens de Mohamed VI et sur sa drôle de conception de la conduite des affaires de l’Etat, sont autant d’éléments qui portent à croire que l’Europe a tordu le bras au Maroc, comme on le ferait à celui qui n’aurait pas tout-à-fait la conscience tranquille
On connaissait le Maroc rempart contre le « Péril rouge » et ses parachutistes sautant sur Kolwezi, au zaïre, pour protéger le régime du prédato-dictateur de Mobutu.
On connaissait notre pays rempart contre la «Peste noire » et ses prisons secrètes, infligeant d’abominables tortures à de soi-disant terroristes qui n’avaient à se reprocher que leur foi inébranlable en l’Islam.
Voila que le Maroc s’improvise, à présent, rempart contre l’immigration clandestine vers une Europe qui ambitionne de laver plus blanc que blanc. Une façon pour le vieux continent, de « croquer de l’ail, avec la bouche d’autrui », comme dit le vieil adage marocain.
C’est, un peu vite, oublier que le Maroc est un drôle de gendarme. Brutal et cruel, envers ses propres citoyens et dont nos voisins du nord espèrent, en toute hypocrisie, qu’il traitera avec humanité les migrants subsahariens qu’ils planifient de lui renvoyer, manu militari, alors que journaux et organisations de défense des Droits de l’homme, se font chaque semaine, les échos de brutalités policières insoutenables, envers les clandestins africains, échoués cheznous.
Ironie de l’histoire, comme par un juste retour de bâton, l’Europe qui est, elle-même, en proie à une crise économique sans précédent, depuis celle de 1929, se trouve confrontée au phénomène inverse. Nombre de ses ressortissants en proie au chômage et à la précarité économique, n’hésitent plus à chercher leur salut ailleurs, quitte à le faire en clandestins. Un juste retour de bâton, pour ces pays qui se gavent des richesses du continent africain et refusent sur leur sol, ses ressortissants qu’ils ont, ce faisant, contribué à précipiter dans la misère.
A qui profite donc cet accord qui choque à plus d’un titre?
Certainement pas au Maroc. La contrepartie offerte par l’Europe n’engagera pas celle-ci au-delà de ce qu’elle a toujours daigné accorder, « à bien plaire », à ses partenaires du sud de la Méditerranée.
Les visas resteront tributaires de la démonstration, documents à l’appui, de la solvabilité et de la crédibilité du requérant. Un assouplissement de la procédure en vigueur, se révélerait dangereux politiquement et interprété comme laxiste et difficilement défendable, en ces temps de crise. Les partis de l’extrême-droite, qui surfent sur les questions de l’immigration, ne manqueraient pas d’en tirer profit, lors des prochaines échéances électorales.
Aucune  raison, non plus, d’espérer de quelconque retombées sur le niveau de vie du citoyen marocain lambda. Tout au plus, quelques fonds supplémentaires viendront-ils garnir l’escarcelle déjà bien rebondie des ministères de souveraineté et des services de sécurité du royaume. Des fonds qui serviront à mieux armer les polices et à sophistiquer les moyens de surveillance et de répression par le régime de ses opposants.
Quant aux Droits de l’homme, inutile d’attendre du Maroc qui se complaît dans leur transgression qu’il se résolve à les respecter.
On ne le dira jamais assez, chaque fois que ce genre d’accord est passé, il l’est au bénéfice exclusif des dictateurs, avec, à la clé, quelques années de répit supplémentaire pour leurs régimes exécrables. Et qu’il s’agisse d’accords portant sur la pêche, l’agriculture, le train à grande vitesse, l’immigration ou je ne sais quelle autre énormité, le dindon de la farce en est toujours le petit peuple.
Les européens préfèrent s’en laver les mains. Une fois de plus !
 URL: http://wp.me/p1Qm0m-h2
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 Le Maroc lance la chasse aux immigrés clandestins... enfin de manière très courtoise pour les Européens

Par Mohammed Jaabouk, 17/6/2013
 
L’an dernier, le Maroc exigeait aux demandeurs de titre de séjour de fournir un casier judiciaire et un certificat médical. Cette année, le ministère de l’Intérieur recommande, dans des termes très courtois, aux Européens ayant dépassé les trois mois de séjour accordés aux touristes de régulariser leur situation.

La crise qui sévit en Europe a contraint de nombreux Européens à jeter l’ancre au Maroc. Un phénomène qui, apparemment, commence à inquiéter le gouvernement Benkirane. Vendredi 14 juin, le ministère de l’Intérieur publie un communiqué dans lequel il dit avoir « constaté que de plus en plus de ressortissants de pays européens, espagnols, français et autres, qui visitent ou séjournent au Royaume du Maroc, y occupent, à titre temporaire ou permanent, des emplois ou y créent des entreprises ».

Contrairement aux Subsahariens, le département de Mohand Laenser s’adresse à ces sans papiers d’un autre genre dans des termes très courtois. Preuve en est la suite du texte : « fidèle à sa tradition de pays hospitalier, ouvert et accueillant, le Maroc se réjouit de cette nouvelle marque de confiance dans sa politique de développement (…) il leur est recommandé de remplir auprès des services concernés, les formalités relatives à leur séjour et à leurs occupations professionnelles ».

Difficile de contrôler les Européens
A l’exception de diffuser un communiqué, force est de constater que le ministère de l’Intérieur n’a pas les moyens de contrôler le séjour de ces immigrés en provenance du Vieux continent, une seule journée passée à Sebta ou à Mélilla et le problème de la résidence au Maroc est réglé. De nouveau l’employé est considéré comme un touriste pendant une durée de trois mois. La méthode rencontre un franc succès auprès de certains patrons marocains qui n’hésitent pas à l’utiliser pour échapper à la régularisation de leurs salariés français ou espagnols et à payer les cotisations à la CNSS.

Cette recommandation du département Laenser aux Européens de régulariser leurs situations au Maroc intervient, une année, après la publication dans le bulletin officiel du 13 janvier 2012 de nouvelles dispositions pour les demandeurs de carte de séjour. Un arrêté du ministère de l’Intérieur exigeait d’eux de fournir un casier judiciaire et un certificat médical. A ces mesures, s’ajoute le paiement de 100 dh en espèce, le timbre du même montant n’est plus demandé.

Environ 6000 étrangers travaillent légalement au Maroc

Le 1er janvier dernier, le groupe parlementaire du PJD interpellait, lors de la séance des questions hebdomadaires, le ministre de l’Emploi, Abdelouahed Souhail, sur le nombre des Européens qui travaillent légalement au Maroc. Dans sa réponse, il a tenu à préciser que les recrutements de ces profils obéissent à une procédure juridique bien définie dans laquelle l’autorisation de l’ANAPEC (Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences) y est indispensable. Souhail a précisé que se sont pas moins de 5800 étrangers, y compris les Européens, qui travaillent légalement dans le royaume. Un chiffre bien en deçà des réalités du terrain.


Pétition : NON A LA TORTURE DES ENFANTS PALESTINIENS !


    NON A LA TORTURE DES ENFANTS PALESTINIENS !
    PAS DE COMPLICITÉ AVEC LEURS TORTIONNAIRES !

    Chaque jour l'armée d'occupation israélienne enlève des enfants palestiniens à leur domicile, le plus souvent en pleine nuit, pour les embarquer menottés et les yeux bandés vers des centres d'interrogatoire, où ils subissent des tortures physiques et psychologiques : ligotés dans des positions inconfortables sans pouvoir dormir, parfois frappés, menacés de sévices sexuels et de représailles sur leurs familles. Il leur est en général demandé d'avouer qu'ils ont lancé des pierres contre des chars ou des bulldozers en train de démolir leurs maisons, de dénoncer d'autres enfants, de devenir des "informateurs", et de signer des documents en hébreu, langue qu'ils ne comprennent pas.

        La pétition

    http://stoptortureenfantspalestiniens.wesign.it/fr

      Chaque jour l'armée d'occupation israélienne enlève des enfants palestiniens à leur domicile, le plus souvent en pleine nuit, pour les embarquer menottés et les yeux bandés vers des centres d'interrogatoire, où ils subissent des tortures physiques et psychologiques : ligotés dans des positions inconfortables sans pouvoir dormir, parfois frappés, menacés de sévices sexuels et de représailles sur leurs familles. Il leur est en général demandé d'avouer qu'ils ont lancé des pierres contre des chars ou des bulldozers en train de démolir leurs maisons, de dénoncer d'autres enfants, de devenir des "informateurs", et de signer des documents en hébreu, langue qu'ils ne comprennent pas.

    Ces faits sont rapportés par de nombreuses organisations palestiniennes, israéliennes et internationales de défense des droits de l'homme et de l'enfant, dont L'UNICEF, Defence Chidren International, B'Tselem, Save the Children, l'ACAT, et le Ministère britannique des Affaires Etrangères, au travers d'un rapport intitulé "Children in Military Detention".

    Elles soulignent que ces enfants palestiniens n'ont accès ni à leurs parents ni à un avocat pendant des semaines, sont parfois traduits devant des tribunaux militaires israéliens et incarcérés à partir de l'âge de 12 ans, en toute illégalité dans des prisons israéliennes. (Les Conventions de Genève interdisent à tout occupant de transférer tout ou partie d'une population occupée sur le territoire de la puissance occupante).

    Ceci sans compter le racket pratiqué par l'occupant israélien auprès des familles d'enfants ainsi kidnappés, puisqu'elles sont souvent obligées de verser de fortes "amendes"pour les récupérer.

    Toutefois le gouvernement français, qui ne peut ignorer ces faits, accueille régulièrement en France des responsables de ces tortures, bafouant ainsi la Convention internationale des Droits de l'Enfant (1989) et la Convention Internationale contre la Torture, (Convention de New York, 1984), signée par la France, et la contraignant à rechercher et poursuivre toute personne suspecte d'avoir commis des actes de torture physique et psychologique, ou de les avoir ordonnés, ou encore de les avoir laissé commettre en connaissance de cause.

    Or ces tortures exercées contre des adultes et des enfants sont de notoriété publique en Israël, et c'est toute la chaîne du commandement militaire et politique qui admet ou recommande ces pratiques.

    Nous exigeons donc du gouvernement français qu'il respecte le droit international et cesse d'accueillir en France les responsables de ces tortures.

    Nous demandons par ailleurs à toutes les grandes ONG de défense des droits de l'Homme et de l'Enfant de se mobiliser concrètement, et de déposer des plaintes auprès des tribunaux français au nom des victimes de ces tortures ou de leurs familles, dès qu'elles ont à connaître de tels cas.

    Comme l'écrit Amnesty International  : "Vous êtes révolté(e) par la torture, l’emprisonnement arbitraire, la  pauvreté, la peine de mort, l’injustice, les expulsions forcées, l’impunité...Transformez votre indignation en action !"

    http://stoptortureenfantspalestiniens.wesign.it/frhttp://stoptortureenfantspalestiniens.wesign.it/fr

    lundi 17 juin 2013

    Liberté de la presse au Maroc : « Je ne suis désormais plus libre », Youssef Jajili , codamné à 3 mois de p^rison


    NON A L'INTERDICTION DU CONCERT DE SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE


    COMMUNIQUÉ DE PRESSE 16/06/2013

    NON A L'INTERDICTION DU CONCERT DE SOLIDARITÉ AVEC LA PALESTINE

    Après avoir donné son accord, la Mairie d'Avignon vient de retirer le prêt d'une salle pour un concert de solidarité avec la Palestine le vendredi 28 juin 2013 à la Maison pour Tous de Champfleury.
    La Mairie aurait-elle quelque chose à craindre d'un concert de 3h dans une salle de MPT de moins de 100 places avec un groupe Rap d'Avignon et un chanteur Kabyle de Marseille ?
    Ou aurait-elle subi les pressions de l'entreprise agroalimentaire Mehadrin-Jaffa ?
    Celle-ci basée, dans le plus grand incognito, à la ZAC du Barret  à Chateaurenard craindrait-elle qu'on apprenne qui elle est, ce qu'elle fait en Palestine et d'où viennent ses produits !
    Mehadrin Jaffa semble avoir peur de la campagne d'information lancée contre elle par la Campagne BDS France en réponse à l'appel du 9/02/2013 de 17 organisations palestiniennes, dont toutes les organisations paysannes : « Campagne contre le commerce avec les entreprises agroalimentaires israéliennes ! » Elle a peur de la Marche du samedi 29 juin, d'Avignon à Chateaurenard.

    Dans l'Appel du 9/02/2013, les Palestiniens déclarent :
    « (...)  Les sociétés d'exportation israéliennes telles que Mehadrin et Hadiklaim participent à la colonisation israélienne de la terre palestinienne en utilisant de l'eau palestinienne volée et en faisant pousser des cultures de rente pour l'exportation dans des colonies illégales établies sur des terres du territoire palestinien occupé d'où les fermiers palestiniens ont été chassés. Ces sociétés profitent aussi du siège de Gaza.
    Le commerce international en plein essor avec des sociétés qui exportent les produits des colonies renforce la viabilité de l'entreprise de colonisation illégale d'Israël. Il encourage aussi et finance l'expansion des colonies et la dépossession continue des paysans palestiniens.(...) »

    Mehadrin-Jaffa est une entreprise coloniale dont la production dans les colonies est illégale et dont l'entrée des produits devrait être interdite sur le marché Européen. Voilà l'information quelle tente d'étouffer et voilà ce que nous ferons savoir les 28/29 juin et au delà, quelles que soient les tentatives d'obstruction en France et en Europe de l'entreprise israélienne Mehadrin-Jaffa .
    Nous demandons à la Mairie d'Avignon de rétablir l'autorisation qu'elle avait accordée pour le concert du 28 à la MPT de Champfleury.

    Avec le soutien :
    - Collectif Vaucluse pour une Paix Juste et durable entre Palestiniens et Israéliens
    - Solidaires 84 - Avignon
    - Sud-Education 84

    Regard sur une ancienne colonie espagnole, le Sahara Occidental, 18 juin à Tomblaine

    Par Philippe Leclercq,  militant de la paix et Président de l'Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, 16/6/2013

    Si vous n'êtes pas loin c'est bien volontiers que l'Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui (ASPS) vous invite à la projection du film "El Probléma", mardi 18 juin à 20h, à l'espace culturel Jean Jaurès à Tomblaine (54)
    C'est une production espagnole, réalisée par Jordi Ferrer et Pablo Vidal

    Le résumé : "Cinq ans d’enquête dans le secret le plus total pour témoigner d’un monde où règnent l’impunité et le silence. Une terre où la population vit dans la peur depuis trois décennies. Où les droits de l’homme sont sans cesse violés. Regard sur une ancienne colonie espagnole, le Sahara Occidental."
    http://www.newsring.fr/content/upload/editor/2013/0616/001914105.JPG
    Ce film a reçu de nombreuses récompenses cinématographiques.
     L'entrée est à 5€
    Un débat suivra la projection.
    Solidairement, Philippe LECLERCQ Président ASPS
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     Et pendant ce temps ... le peuple sahraoui

    Régulièrement, les agents marocains interviennent ici pour faire croire aux lecteurs que l'occupation des territoires du Sahara Occidental n'est qu'un conflit entre le Maroc et l'Algérie ... ça les arrange afin de laisser le débat s'embourber sur la question maghrébine.

    Et ainsi veulent-ils oublier qu'il s'agit du "droit international des Peuples à disposer d'eux mêmes" que le royaume continue de bafouer allègrement.
    Si ce n'était que ça, on se demande pourquoi l'ONU serait présente au Sahara Occidental ... En fait l'argument s'écroule ... c'est bien une revendication du Peuple Sahraoui, soutenue par des dizaines de pays, dont l'Algérie et d'autres !
    En évoquant la présence de l'ONU, on se souvient des récentes réactions marocaines à la présence de soldats de la force internationale qui prenaient des photos dans les ports ...
    Ainsi, à l'heure où le monde s'inquiète de la possible disparition des poissons dans l'océan, (voir les communications et enquêtes de Greenpeace sur ce sujet) les bateaux marocains, régulièrement surpris au large des côtes Sahraouis, participent à la surexploitation de la pêche et exploitent une richesse en tout illégalité, via la communauté européenne.
    Et je ne m'étends pas sur le phosphate ou sur les fruits et légumes des serres royales ... ces derniers enrichissements ont, selon les magazines spécialisés, propulsé la fortune royale dans les premiers rangs mondiaux. (le commandeur des croyants dans le royaume chérifien est classé 7e avec une fortune personnelle estimée à 7,5 milliards de dollars, rapporte le site marocain Demain Online.)
    Et un des intervenants écrivait d'ailleurs ici : "Alors qu’elle était estimée à 500 millions de dollars, au début des années 2000, la fortune de Mohammed VI a en effet été multipliée par cinq, à en croire Forbes. " Et pendant ce temps ... le peuple Sahraoui ...
    P.L.

    Point hebdomadaire n°28 sur la campagne de parrainage des prisonniers politiques au Maroc, 17/6/2013


    Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc
    ASDHOM 79, rue des Suisses  92000 Nanterre

    Point hebdomadaire n°28 sur la campagne de parrainage des prisonniers politiques au Maroc, 17/6/2013

    Ce point hebdomadaire est largement consacré aux cinq militants de l’Union Nationale des Étudiants du Maroc (UNEM), arrêtés en décembre 2012 à Meknès et détenus sans jugement à la prison locale Toulal 2. Hassan Koukou, Soufiane Sghéri, Mounir Aït Khafou, Hassan Ahmouch et Mohamed Eloualki, sont en grève de la faim depuis le 11 mars, soit 100 jours, pour réclamer leur libération ou du moins la tenue d’un procès équitable dans les meilleurs délais et l’amélioration de leurs conditions de détention. Après quelques acquis arrachés à l’administration pénitentiaire (voir nos point précédents) et constatant le recul de celle-ci sur ses promesses, les cinq jeunes détenus politiques ont entamé, en plus de leur grève de la faim, une grève de la soif à partir du mercredi 12 juin 2013. Leur santé s’est sérieusement détériorée et les séquelles sur leurs corps, fragilisés par la grève de la faim et les mauvaises conditions de détention, commencent à apparaitre inévitablement.
    L’ASDHOM a déjà alerté sur cette grave situation à travers ses points hebdomadaires. Elle met l’accent aujourd’hui sur l’urgence d’agir auprès des autorités marocaines pour éviter qu’un drame humain ne survienne d’un jour à l’autre.
    Le parrain de ces grévistes de la faim, le citoyen français Gilles DELOUSTAL, a répondu à notre cri d’alarme en interpellant les autorités marocaines et son ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Voici quelques extraits de ses lettres envoyées le 14 juin au ministre de la Justice, au ministre de l’Intérieur, au président du CNDH et à l’ambassadeur du Maroc en France :
    « À la prison Toulal 2 de Meknès, Hassan Koukou, Soufiane Sghéri, Mounir Aït Khafou, Mohamed Eloualki et Hassan Ahmouch, tous militants de l’UNEM sont en grève de la faim depuis le 11 mars 2013. Ils entament leur troisième mois dans des conditions de santé déplorables. Perte de poids, vomissements, évanouissements, tension anormale, hémorragies sont le lot quotidien de ces militants de l'Union Nationale des Etudiants du Maroc, arrêtés en décembre 2012 et incarcérés depuis, sans jugement.
    …. Cette situation les a conduits à poursuivre leur grève de la faim tout en refusant de s’alimenter en eau et en sucre… Transférés d’urgence le 2 juin à l’hôpital Mohamed V de Meknès, Hassan Koukou et Soufiane Sghéri ont subi des mauvais traitements pendant 5 jours…
    Je vous demande de les libérer rapidement pour réparer l'injustice qui les a frappés, les juger équitablement et les traiter conformément aux conventions internationales que le Maroc a signées en matière de respect des droits de l’Homme avant qu'il ne soit trop tard.
    Je vous prie de croire, Messieurs, en ma considération. »
    En plus des autorités marocaines, Gilles DELOUSTAL, n’a pas hésité à interpeller le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, et également le député de sa circonscription. Voilà ce qu’il leur a écrit :
    « Le député de l'Isère Francois Brottes m'a dit avoir appris auprès de votre ministère que M. Abdessamad AL HAYDOUR et M. Tarik AL HAMANI (détenus à Taza) ont suspendu leur grève de la faim après avoir reçu des garanties pour l’amélioration de leurs conditions de détention, que à Fès, l’intervention du CRDH auprès de l’administration pénitentiaire a également permis la libération provisoire de trois étudiants accusés d’atteinte à l’ordre public et que aucun cas de grève de la faim n’a été recensé à Tanger. Malheureusement, les cinq détenus de la prison de Toulal à Meknès risquent de succomber d'un instant à l'autre.
    La France affirme son attachement au plein respect des droits de l’Homme partout dans le monde. Aussi, vue la qualité des relations qu'elle a su entretenir avec le Maroc, je pense que votre ministère ne peut rester muet face a ces comportements inhumains et qu'il doit exiger leur libération et des traitements conformes aux conventions internationales que le Maroc a signées en matière de respect des droits de l’Homme.
    Je vous prie de croire, Monsieur, en ma considération. »
    Et pour informer ses filleuls des démarches qu’il a entreprises en leur faveur, Gilles DELOUSTAL leur a adressé un courrier dans lequel il réaffirme son soutien et sa solidarité. Vous trouverez l’intégralité de ses lettres sur la rubrique « Témoignages et Lettres » du site de l’ASDHOM.
    Toujours dans le cadre du soutien aux grévistes de la faim, nous apprenons que le bureau local de l’AMDH d’El-Jadida a décidé d’observer le dimanche 16 juin un sit-in accompagné d’une grève de la faim pour alerter les autorités marocaines sur le danger qui guète les grévistes de Meknès.
    Tout en se félicitant de cette action citoyenne et solidaire, l’ASDHOM continue à appeler d’autres parrains et marraines à faire pareil. C’est malheureusement le seul moyen dont nous disposons pour faire pression sur l’État marocain en vue de l’amener à honorer ses engagements en termes de respect des droits humains. C’est l’un des objectifs que nous nous sommes fixés en lançant cette campagne de parrainage des prisonniers politiques et syndicaux au Maroc.
    Si la gravité de la situation à la prison Toulal 2 de Meknès nous oblige à mettre l’accent sur ces grévistes de la faim, nous n’oublions pas pour autant les autres groupes de prisonniers politiques qui se battent tout autant pour leur libération. D’autres victimes de la répression viennent malheureusement allonger la liste des détenus politiques et syndicaux que l’ASDHOM a proposée au parrainage :

    -         À Al-Hoceima, au nord du Maroc, trois nouvelles arrestations accompagnées de violences lors de l’intervention des forces de l’ordre sont à déplorer dans les rangs de l’Association Nationale des Diplômés Chômeurs au Maroc (ANDCM) qui avait manifesté pacifiquement le 12 juin 2013 pour réclamer des emplois. Il s’agit de Jawad Zahrioui, de Mohamed El-Hankari et de Jawad Sabiri.
    -         À Midelt, dans l’Atlas oriental non loin de Meknès, le citoyen-journaliste Mohamed Attaoui, militant environnemental, avait rendez-vous le 13 juin 2013 avec la cour d’appel de la ville. Rappelons que ce citoyen avait été condamné le 14 février dernier à 10 mois de prison ferme et d’une amende de 1000 Dirhams (Voir nos points précédents). Reporters Sans Frontières (RSF) a publié un communiqué de presse pour le soutenir et condamner l’acharnement sur ce militant qui a osé dénoncer le trafic de « la mafia du cèdre ». Vous trouverez ce communiqué sur la rubrique « Témoignages et Lettres ».

    Pour clore ce point, nous vous informons que dans le cadre de sa campagne de parrainage des prisonniers politiques au Maroc, l’ASDHOM se rend à Gap (05) dans le sud-est de la France, le 1er juillet 2013, sur invitation de l’association Solidarité Maroc 05 et le Mouvement de la paix 05. L’occasion pour l’ASDHOM de sensibiliser à cette campagne lors d’une rencontre-débat et de faire le tour des radios locales pour expliquer en quoi consiste le parrainage des détenu-e-s politiques et syndicaux au Maroc.

    Pour le bureau exécutif
    Ayad Ahram
    Président de l’ASDHOM
    Paris, le 17 juin 2013

    Pétition : Maroc, un procès inique : libération des prisonniers politiques sahraouis.



    Pétition mise en ligne le mercredi 20 février 2013 En partenariat avec : PLATEFORME POUR LA SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE DU SAHARA OCCIDENTAL
    Elle sera envoyée à : Président de la République
    Elle prendra fin le : lundi 30 septembre 2013

    Les signatures collectées sur ce site et dans différentes manifestations seront remises en main propre lors d’un entretien d’ores et déjà sollicité auprès du cabinet du président F. Hollande par les représentants de la Plate-forme nationale de solidarité avec le peuple du Sahara occidental.
    [ 2 557 participations ]
    Gdeim-Izik

    Plus d'infos

    Malgré les nombreux rapports des organisations internationales des droits de l'Homme et les résolutions du Parlement européen, le Maroc poursuit sa politique de répression contre la population sahraouie des territoires occupés, même pendant la visite de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross.
    56 militants sahraouis sont toujours emprisonnés, notamment les 24 de la prison de Salé arrêtés en novembre 2010 après le démantèlement violent du camp de Gdeim Izik par les forces policières et militaires marocaines.
    Détenus depuis 28 mois, leur procès vient de se tenir devant un tribunal militaire, en violation du droit international et même de la législation marocaine.
    Alors que ce sont tous des civils, pour la plupart défenseurs des droits de l'Homme, qui ne font que réclamer de façon pacifique le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, ils ont été condamnés par ce tribunal militaire le 17 février à de très lourdes peines de prison : 9 à perpétuité, 4 à 30 ans (dont Ennâama Asfari co-président du CORELSO), 7 à 25 ans, 2 à 20 ans.

    En coordination avec la campagne, http://www.ecrirepourlesliberer.com/  


    Pour en savoir plus :
    http://www.wshrw.org/fr
    http://ap-so.blogspot.fr/  
    http://www.arso.org/  
    http://www.nouvellesdusahara.fr/  

    Texte de la pétition

    Monsieur le président de la République,
    nous vous demandons:

    • d'obtenir la libération des prisonniers politiques sahraouis ainsi que le respect des droits de l’Homme dans les territoires occupés
    • d'agir positivement pour le règlement de ce conflit, qui n'a que trop duré, par l'organisation d'un référendum qui pourra permettre au peuple sahraoui de décider librement de son avenir
    • de contribuer à l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de l'extension du mandat de la Mission Spéciale des Nations Unies pour un référendum d’autodétermination au Sahara occidental (MiNuRSo) à la surveillance des droits de l'Homme au Sahara occidental.

    Signature de la pétition Maroc, un procès inique : libération des prisonniers politiques sahraouis.


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    Commentaires


    48 cyberacteurs ont commenté cette Pétition :

    Lire ces commentaires sur http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/commentaires.php?id=576

    Titres complétés des articles parus sur http://solidmar.blogspot.com, du 9 au 16 juin 2013

     Par Solidmar, 17/6/2013
    Le Sahara Occidental accepte le contrôle des droits de l’Homme par la MINURSO, le Maroc le refuse. Qui donc a des violations à se reprocher ?
      Maroc : militer pour les droits de l’homme conduit à la prison , mais le business royal se porte bien