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samedi 5 juillet 2014

Lancement de la campagne internationale "Sahara Occidental, arrêtez la torture"


El Aaiun (territoires occupés du Sahara occidental), 01 jul 2014 (SPS) L'association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l'Homme commises par l'Etat marocain (ASVDH) a lancé une compagne sous le thème "Sahara Occidental, arrêtez la torture" pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la torture perpétrée contre les civils dans les territoires sahraouis occupés, a indiqué un communiqué parvenu à SPS.

"Le régime marocain faisant fi aux législations internationales interdisant la torture, n’exclut ni les mineurs, les femmes, les militants, les défenseurs des droits de l’Homme et d’une manière méthodique de toutes les formes inimaginables de maltraitance : L’enlèvement, la déportation dans le désert sans provisions, le viol et les tentatives de viols, harcèlement sexuel,  l’intrusion par effraction des domiciles des citoyens sahraouis, les coups et blessures (quasi quotidiennement à l’encontre protestataires sahraouis pacifiques)".

 L’association sahraouie a fermement déploré, l’usage de ce type d'exactions  par l’occupant marocain au Sahara occidental, confirmant la persistance de ces actes condamnables à l’encontre des sahraouis dans les prisons et les postes de police marocains.

 "Ainsi, au Maroc, les services de sécurité utilisent des méthodes de torture,  visant à décevoir la victime physiquement ou moralement à travers les techniques de tortures comme : " Attayara " (avion), l’usage des produits chimiques, électricité, viol, l’eau, torture imaginaire, écartement, etc", a-t- elle regretté.

Les défenseurs sahraouis dans les prisons marocaines sont souvent victimes de la torture, des traitements cruels et de l’isolement dans des cellules individuelles toutes les fois où ils réclament leurs droits légitimes.

"Les autorités marocaines ont instauré un climat de haine dans les milieux des prisonniers marocaines de droit commun contre les prisonniers politiques sahraouis ! Pire encore, ces prisonniers d’opinion  sont privé de les droits les plus élémentaires, comme le droit aux soins médicaux", a indiqué l’association "mettant en garde contre les conséquences sur l’intégrité physique et même la vie des prisonniers  politiques sahraouis dans les institutions pénitentiaires marocaines".

L’association sahraouie a également exprimé son soutien inconditionnel à la campagne d’Amnesty international de sensibilisation contre la torture, appelant toutes les organisations et personnalités internationales à faire pression sur le gouvernement marocain pour abolir la torture et tout autre usage de la violence au Sahara Occidental.(SPS)

093/090/TRD 011155 JUL 014 SPS

Pétition pour dire NON à la torture au Sahara Occidental

Par Claude MANGIN 29/7/2014



SVP signez cette pétition pour arrêter la torture
 au Sahara Occidental 


Par Hassanna Duihi  activiste de droits humains,Membre de l'ASVDH      (  Association Sahraouie des Victimes des violations graves des Droits de l’Homme commises par l’État du Maroc,El-Aaiun, Sahara occidental )



Porfavor Firma esta petecion para parar la tortura en el Sahara Occidental
http://www.ipetitions.com/petition/stop-torture-Sahara-Occidentalhttp://www.ipetitions.com/petition/stop-torture-Sahara-Occidental

claudemangin@yahoo.fr

Trop peu de signatures ! N'oubliez pas de signer !



Ramid: «Des cas de torture existent» au Maroc et au Sahara Occidental, mais il ne s’agit pas d’une « politique de l’Etat »

Invité de l’émission 90 minutes pour convaincre, Mustapha Ramid s’est laissé aller aux confidences et fait son bilan à mi-mandat, évoquant les droits humains et la torture. 

C’est un Mustapha Ramid sûr de lui et qui s’est laissé aller aux confidences qui répondait aux questions du journaliste de Médi1 TV, jeudi 26 juin, dans le cadre de l’émission «90 minutes pour convaincre ».
« Ce qui a changé en premier, ce sont mes cheveux qui ont blanchi à cause de la rigueur de mon travail», lance d’emblée le ministre.
Mustapha Ramid explique que la fonction l’a bien changé, mais pas dans le sens que lui reprochent certains observateurs. « Ce sont plus de douze heures par jour et tous les soucis des Marocains que je porte sur mes épaules », se justifie-t-il, quand il est interrogé sur la différence entre « l’ancien militant » qu’il était et l’actuel responsable gouvernemental qu’il est devenu.
Le ministre de la Justice a également livré son opinion sur les diplômés chômeurs, dont il considère désormais les revendications comme « irréalistes ». « Je sais, je n’ai pas Alzheimer. J’ai changé d’avis », a-t-il même répondu au journaliste qu’il lui faisait remarquer son changement de position.

Ramid : « le Maroc n’est ni un paradis ni un enfer des droits humains »
L’émission a évoqué les rapports nationaux et internationaux qui dénoncent des cas de torture et de disparitions forcées. Le dirigeant au PJD a insisté sur le fait « qu’il n’y a pas eu de cas de disparitions forcées lors de son mandat ». Mustapha Ramid reconnait l’existence «de cas de torture» (voir vidéo à partir de la minute 77 ), mais affirme qu’il ne s’agit pas d’une « politique de l’Etat ». Il met en garde contre l’«instrumentalisation » que peut faire de cette question des « parties hostiles au Maroc » afin d’obtenir une extension du mandat de la Minurso aux droits humains au Sahara
C’est alors que le présentateur lui demande la raison pour laquelle des poursuites ne sont pas engagées. Mustapha Ramid botte en touche, expliquant qu’il faut des « preuves » et que ces dernières font parfois défaut.
Le ministre a aussi reconnu que les autorités « font parfois un usage disproportionné de la force » et rechignent à autoriser certaines associations. Pour tout ce qui a trait aux autres réformes concernant la Justice, Mustapha Ramid se réfère à la nouvelle charte élaborée par son département et qui, selon lui, « trace la voie de la réforme ». Et le ministre de résumer sa pensée : « le Maroc n’est ni un paradis ni un enfer des droits humains ».




IGNOBLE : La nouvelle stratégie marocaine au S.O.: "subversion par les droits de l'homme"et la religion.














par Haddamin Moulud Said, Diaspora Sahraouie, 2/7/2014



Isolé en Afrique où, plus souvent que voulu par le Maroc, les journaux publient des photos des chefs d'État ou de gouvernement avec Mohamed Abdelaziz parmi eux, participant à des sommets au niveau continental, le Maroc est resté isolé. 



Après s'être aperçu que l'amitié avec les USA ou même avec la France n'est plus une garantie d'impunité; en essayant de bloquer le diplomate Christopher Ross en retardant à deux reprises avant Avril 2014 son arrivée au Maroc; et surtout, acculé par la pression sur la question des droits de l'homme, le Maroc, mène une bataille pour inverser le courant en sa faveur . 



Le Maroc a perdu tout espoir dans la population des zones occupées. Ce qui a été toujours son rêvé, exhiber aux yeux du monde une population totalement en faveur de la marocanité du Sahara occidental, est devenue la source de ses plus grands malheurs. L'ensemble de la communauté internationale, et en particulier le cadre institutionnel de l'ONU, ont les yeux braqués sur les zones occupées et surveillent à la loupe tout ce que le Maroc fait ou ne fait pas. C'est à dire, les zones occupées, au lieu d'être une vitrine d'exhibition au monde, sont devenus un foyer de tension qui empêche le Maroc de dormir. 



Par conséquent, il semble raisonnable de penser que le Maroc est décidé à créer une nouvelle dynamique qui éclipse la question des droits de l'homme et, sur le chemin, neutralise l'activité de Ross. 



D'après les événements qui se déroulent sur ​​le terrain, le Maroc est décidé à deux choses: 



Un - La subversion dans les camps des réfugiés; et 



Deux -. Pêcher dans une communauté sahraouie bouleversée par la crise financière, notamment en Espagne. 



Ayant eu un certain succès à infiltrer certains éléments subversifs opérant à l'intérieur des camps, il cherche maintenant à renforcer ces éléments et peut-être à mener des actions plus substantielles. 



Il est connu que ses sbires font le tour des villes occupées pour engager des jeunes délinquants ou avec peines mineures pour, en échange de 50.000 dirhams, les envoyer dans les camps pour rejoindre ses cellules subversives. 



Il y a plus de douze mois que le Maroc a fermé le robinet des aides et avantages offerts aux Sahraouis qui trahissent leur cause en ralliant le Maroc. 



Le Maroc ne veut plus rien entendre de "retour à la mère patrie". Maintenant, la stratégie est exactement le contraire: exporter vers les camps tous les éléments qui, moyennant leur achat, peuvent servir ses intérêts. 



Enfin, le Maroc s'est rendu compte qu'il va jamais gagner les cœurs et la confiance des Sahraouis. Et alors, au lieu de gaspiller de l'argent pour les amener au Sahara occidental et au Maroc, il investit maintenant cet argent pour les envoyer aux camps juste pour y créer des problèmes. Certes, pour le Maroc, les Sahraouis ne seront toujours que des outils à utiliser et jeter. 



L'argent utilisé, avant, pour acheter des résidents dans les camps et les amener au Sahara occidental, est utilisé maintenant pour payer les primes, par minute, des auteurs des vidéos que diffuse la chaîne de télévision "Erheiba" pour répandre, dans l'obscurité de la nuit, des drapeaux marocains dans les Dairas de nos camps ou brûler les bureaux de certains centres publics. C'est-à-dire, du vandalisme et de la subversion. Sur l'autre front, celui de l'émigration sahraouie en Europe et en Mauritanie, le Maroc, dans un exercice d'approche de ces segments de la population, veut donner l'impression que la «mère patrie» prend dans ses bras tout le monde, d'où qu'ils viennent. Les nombreuses facilités accordées aux voyageurs sahraouis qui optent pour la route du Maroc, la Mauritanie, les Camps, n'était qu'un appât pour laver son image. 



En 2012, ils ont annoncé la création d'une plate-forme d'opposition au Polisario en Espagne. Une annonce qui n'a eu aucun écho. Un échec total. Maintenant, avec les mêmes personages, ils recidivent dans le but d'attirer la population sahraouie qui réside en Espagne. Pour ce faire, ils font recours au marché des volontés pour acheter ceux qui veulent vendre leurs âmes pour quelques misérables dirhams. 



Ainsi, samedi dernier, 21 Juin, la valeur de ce type d'actions s’élevait à 10 000 dirhams par tête dans la bourse de Rabat. Les 26 sahraouis qui sont arrivés à Rabat ont reçu ce montant et sont retournés en Espagne, à l'exception de quatre, qui ont retourné à la Mauritanie. 



Et en signe de leur volonté de subvertir et pervertir les Sahraouis, les auteurs de cette idée macabre (tous connus), n'ont pas eu meilleure idée que d'investir la valeur religieuse et mystique du mois sacré du Ramadan. Choisir le mois dans lequel le Coran a été révélé à Muhammad pour en faire un mois dans lequel certains s'appliquent à amener d'autres à trahir leur parole et leur engagement, c'est le comble de la perversion. Et c'est ce que semble vouloir faire le groupe qui vient de rentrer du Maroc. A Rabat, ils ont été convoqués pour la fin du Ramadan. Mais ils doivent profiter de ce mois sacré pour répandre l'apathie, la discorde et l'anxiété chez les Sahraouis, pour convaincre le plus grand nombre d'immigrants à se joindre à leur entreprise. 



Ce ne sera pas une tache facile, inchallah









Le front Polisario dénonce l'indifférence du Maroc aux résolutions de l'UA et de l'ONU, pratiques similaires à celles du régime de l'apartheid

Par le tempsdz, 4/7/2014


Le Gouvernement sahraoui et le Front Polisario ont "fermement" dénoncé l'"indifférence" du gouvernement marocain aux résolutions de l'Union africaine (UA) et de l'ONU, rappelant que les pratiques de Rabat étaient similaires à celles du régime de l'apartheid, rapporte jeudi l'agence de presse sahraouie (SPS).
Citant un communiqué du ministère sahraoui des Affaires étrangères, publié mercredi, la même source a souligné que "le Maroc, qui entrave depuis 1991 l'organisation d'un référendum d'autodétermination et les efforts de l’ONU et refuse de collaborer avec l'UA et son envoyé spécial, Joaquim Chissano, agit comme le régime de l'apartheid vis à vis du droit international et des résolutions de l'ONU et de l'UA".
Elle a rappelé que l'Afrique du sud, alors sous le régime de l'apartheid, était le seul pays non membre de l'organisation panafricaine comme c'est le cas actuellement du Maroc, État occupant.
Le communiqué du ministère sahraoui des Affaires étrangères intervient suite au rejet par Rabat de la désignation par l'UA d'un envoyé spécial pour le Sahara occidental, lors du 23eme sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation panafricaine tenue récemment en Guinée équatoriale.
Le gouvernement sahraoui rappelle à cet effet que les efforts conjoints de l'ONU et de l'UA, "resteront le cadre de règlement de tous les différends et les conflits dans le continent", et qu'"il n'y a ni concurrence ni contradiction entre les deux organisations pour le règlement des conflit sur le continent", ajoute SPS.
Par ailleurs, le front Polisario a appelé l'ONU et l'UA à "assumer leurs pleines responsabilités pour mettre fin à l'occupation marocaine illégale du Sahara occidental et arrêter les violations flagrantes des droits de l'homme, et les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis contre le peuple sahraoui et la violation de l'intégrité territoriale de la RASD".




L’ex-président mozambicain Joaquim Chissano nommé envoyé spécial au Sahara Occidental

Joaquim Chissano (Photo DR)
Joaquim Chissano (Photo DR)
L’ex-président mozambicain Joaquim Chissano, vient d’être nommé comme envoyé spécial au Sahara Occidental par ses pairs de l’Union africaine (UA) lors du 23e sommet des Chefs d’États et de Gouvernements qui se tient à Malabo.
Cette information a été rendue publique à travers un rapport du Conseil de paix et de sécurité de l’UA.
Selon ledit rapport, l’ex-président mozambicain a rencontré des membres permanents du Conseil de sécurité et des fonctionnaires de l’ONU à Madrid, Londres, Paris, New-York et Washington.
Le nouvel envoyé spécial pour le Sahara occidental aura pour mission de faciliter la mise en place des voies et moyens pour que l’UA soutienne les efforts internationaux dans le règlement du conflit sahraoui.
Le Maroc n’est plus membre de l’Union africaine depuis que cette organisation panafricaine a accepté le Front Polisario en son sein.
Les autorités marocaines n’ont toujours pas réagi à cette nomination.
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L’Union africaine nomme un partisan du Polisario envoyé spécial au Sahara, un défi pour le Maroc

Les partisans du Polisario au sein de l’Union africaine viennent de créer une nouvelle instance, spécialement dédiée au soutien du Front au niveau du continent et à l’étranger. Un fervent défenseur du mouvement séparatiste, Joaquim Chissano, a été promu envoyé de l’UA pour le Sahara occidental. Une nomination en vue de compenser la perte d'influence du Polisario au sein du Conseil de sécurité.
Joaquim Chissano, nouvel envoyé de l'UA pour le Sahara occcidental / DR

 
Le Polisario jubile. Le 23ème sommet de l’Union africaine, qui s’est clos dimanche, à Malabo en Guinée équatoriale, sous la présidence du mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, a approuvé la nomination d’un envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental. Une première qui couronne des revendications de l’Algérie, soutenues notamment par l’Afrique du sud.
C’est l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, (1986-2005), qui a été élu à ce poste. L’homme est connu pour ses positions en faveur des thèses du Polisario. Il avait notamment effectué, en décembre 2004, une visite dans les camps de Tindouf. Et même s’il a été contraint de quitter le pouvoir, il continue à travers sa fondation de défendre activement les mêmes idées. Une fondation qui aurait un côté cour, en 2010, un câble américain révélé par Wikileaks avançait que Chissano serait impliqué dans un réseau de trafic de drogue (cocaïne et cannabis).

Un défi pour le Maroc
En dépit de la crise qui frappe les caisses de l’Union africaine qui ont perdu plus de 45% de leurs recettes à cause de la chute du régime de Kadhafi en Libye, l’UA s’offre les services d’un nouvel envoyé spécial pour le Sahara. Sans aucun doute, c’est à Alger et Pretoria que revient de régler les frais des déplacements de Joaquim Chissano et de son staff en Afrique et dans le reste du monde.
Avant même l’annonce officielle de sa nomination par les chefs d’Etats de l’UA, l’ancien président mozambicain a déjà tenu des consultations avec des représentants des Nations Unies et du Club des amis du Sahara occidental. Dans les prochains mois, Chissano effectuera une tournée des capitales directement concernées par le conflit. En janvier 2015, à l’occasion du 24ème sommet de l’Union africaine, il devrait présenter un rapport, soit trois mois avant le vote d’une nouvelle résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara.
Un nouveau défi attend la diplomatie marocaine. Lors de son périple, Chissano portera la principale demande du Polisario d’élargir le mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara occidental. C’est d’ailleurs l’objectif d’une nomination qui vise essentiellement à pallier la perte de grands soutiens du Polisario au sein du Conseil de sécurité. En effet, après l’expiration du mandat de l’Afrique du sud en décembre 2013, le Nigéria, autre pays qui reconnait la "RASD", n’a pu remplir efficacement ce rôle.

Sahara Occidental : Rabat proteste contre la nomination d'un «envoyé spécial»


A la une International
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le 2/7/2014

Le Maroc a vivement protesté mardi contre la nomination par l'Union africaine (UA) d'un «envoyé spécial» pour le Sahara occidental, ex-colonie espagnole contrôlée par Rabat mais revendiquée par des indépendantistes, jugeant l'ONU seule habilitée à rechercher une solution définitive.

 «Le royaume du Maroc, partie fondamentale et incontournable à ce différend régional, ne se sent aucunement concerné par cette décision unilatérale qu'il rejette totalement», a déclaré le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération (MAEC) dans un communiqué cité par l'agence officielle MAP.
Affirmant que l'UA ne dispose d' «aucune base juridique ni fondement politique ou légitimité morale pour intervenir de quelque manière que ce soit dans ce dossier», le texte juge que «le processus de recherche d'une solution politique définitive (...) est du ressort exclusif de l'ONU». L'UA fait preuve d'un «parti pris radical et injustifié» et ses «positions (...) sont en contradiction avec le processus onusien en cours», poursuit Rabat, qui accuse «certaines parties connues pour leur antimarocanisme primaire» de prendre «en otage l'agenda de l'organisation panafricaine». Le Maroc s'est retiré de l'UA (alors OUA, ndlr) en 1984 pour protester contre la reconnaissance par cette instance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), et ne l'a pas réintégrée depuis.



A Bordeaux, des Sahraouis demandent asile à la France


La Croix, 23/6/2014

Les demandes d’asile de ressortissants sahraouis : nouveau phénomène migratoire qui prend de l’ampleur et embarrasse la préfecture de Gironde. Le Sahara occidental est le théâtre d’un conflit entre le Maroc et l’Algérie.
Ils sont près d’une quarantaine de Sahraouis à vivre dans d’anciens wagons à animaux entièrement rouillés, sur une voie désaffectée, à moins d’un kilomètre de la gare de Bordeaux.
« Au Sahara occidental, c’est bien pire », souffle Chejamed, 41 ans, père de deux enfants, arrivé en France le 9 octobre, via l’Espagne. « Là-bas, nous sommes dans des camps de réfugiés, où il n’y a ni travail, ni eau potable, ni électricité, ni soins médicaux. »
Depuis le retrait des colons espagnols en 1975, son peuple est pris en étau entre le Maroc qui a conquis la majeure partie du Sahara occidental, et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, qui en réclame l’indépendance. Et l’ONU ne reconnaît la souveraineté à aucun des deux…

Ils ont tout quitté pour « le pays des droits de l’homme »

Désabusés de cette vie sans espoir dans les camps de la « honte » de Tindouf, contrôlés par le Front Polisario, dans le sud-ouest du désert algérien, ces jeunes hommes, ayant pour la plupart la vingtaine, voire la trentaine, ont tout quitté : leur pays, leur femme et leurs enfants pour « améliorer leur futur ». « La France, c’est le pays des droits de l’homme », clame, avec ferveur, Chejamed.

Lire notre Dossier :   La France, terre de promesses pour les réfugiés
Pour l’heure, ces Sahraouis sont en situation régulière. Mais depuis désormais plus de cinq mois, ils attendent que leur demande d’asile politique soit traitée par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides). Or, leurs chances d’obtenir gain de cause semblent minces.
Seuls quelques-uns, à l’image de Chejamed, sont membres d’un mouvement politique, tel que Chabab Al Islah, qui refuse l’ingérence de l’Algérie dans les affaires intérieures du pays. Ce qui lui a valu plusieurs mois de prison. Problème, « il leur est difficile de fournir les preuves attestant de menaces en raison de leur engagement politique », regrette Me Pierre Landete, l’avocat de Chejamed et fondateur de l’Institut de défense des étrangers à Bordeaux.

Une situation très précaire

Autre problème, en attendant une réponse de l’Ofpra, ces Sahraouis n’ont pas le droit de travailler. L’État leur octroie une allocation temporaire d’attente, soit 300 € mensuels, pour subvenir à leurs besoins. Heureusement, le Secours populaire et les Restos du cœur les aident à se nourrir et à se vêtir. Mais, beaucoup souffrent de l’éloignement avec leurs familles et de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
En cas de refus de l’Ofpra, ils se retrouvent en situation irrégulière et donc expulsables… Car tout éventuel recours n’est pas suspensif. « On peut aussi demander une régularisation à titre “humanitaire” auprès du préfet », suggère Me Pierre Landete. Mais, à ce jour, un seul d’entre eux a un avocat.
Depuis le début de l’année, la préfecture de Gironde a enregistré 58 demandes d’asile de ressortissants sahraouis. « C’est un phénomène migratoire nouveau et complexe. Sahraoui n’est pas une nationalité. Ils peuvent être marocains, algériens, mauritaniens, espagnols… », rappelle le préfet Michel Delpuech. Une enquête est en cours. « Je veux m’assurer que nous ne sommes pas dans un détournement de l’asile politique pour accéder à notre territoire ». D’autant plus que ces cinq dernières années, le nombre de demandeurs d’asile a doublé en France.

Le Makhzen furieux : Ignacio Cembrero récupéré par « El Mundo »

 Ignacio Cembrero (Photo DR)

Ignacio Cembrero (Photo DR)
Ignacio Cembrero, l’ex-correspondant du quotidien espagnol El Pais, qui avait démissionné de manière fracassante du journal où il avait travaillé quasiment toute sa vie après que sa direction se soit couchée devant les remontrances du Makhzen, vient de rejoindre l’autre grand quotidien espagnol El Mundo.

Son blog Orilla Sur (Rive Sud), qu’il animait dans El Pais, a été récupéré par El Mundo, et Cembrero a publié d’ailleurs hier son premier article intitulé : Extraditado por España, torturado por Marruecos (Extradé par l’Espagne, torturé par le Maroc), où il raconte la tragique histoire d’Ali Aarrass, ce belgo-marocain remis à la DST, la police politique marocaine dirigée par Abdellatif Hammouchi, par le gouvernement « socialiste » de José Luis Rodriguez Zapatero en 2010, et affreusement torturé.
Le retour de Cembrero tombe très mal pour le Makhzen et pour son faire-valoir dans cette affaire le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane. Non seulement le procureur de l’Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, a archivé, le mardi 17 juin, la plainte de Benkirane contre Cembrero, mais ce dernier revient donc en force. 
El Mundo est certes le deuxième quotidien en diffusion en sa version papier, après El Pais, mais il est le premier site électronique espagnol, devant El Pais.
Et surtout, El Mundo est connu pour être peu réceptif aux pressions marocaines. Des informations qui ne passent généralement presque jamais dans El Pais sont aisément publiables dans El Mundo.
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=32753

« Sahara occidental : il faut redoubler d’efforts pour parvenir à une solution politique durable »

Jean-Marie BOCKEL : « Sahara occidental : il faut redoubler d’efforts pour parvenir à une solution politique durable »

Le Sahara occidental est un territoire de la côte Nord-Ouest de l’Afrique, limitrophe du Maroc, de la Mauritanie et de l’Algérie. Le Maroc – qui dispose du statut de « partenaire pour la démocratie » auprès de l’APCE – et le Front Polisario – qui a proclamé en 1976 la République arabe sahraouie démocratique – revendiquent la souveraineté sur ce territoire.

Jean-Marie BOCKEL a défendu en séance l’équilibre du projet de résolution, présenté par la rapporteure Mme Maury PASQUIER au nom de la commission des questions politiques et de la démocratie. Ce texte souligne la nécessité de poursuivre les négociations sous les auspices des Nations-Unies, en vue de parvenir à une solution politique au conflit du Sahara occidental.

Le Sénateur s’est notamment opposé, lors de la discussion, à plusieurs amendements présentés par la commission des questions juridiques allant à l’encontre de l’équilibre général du texte, risquant de fragiliser sa lisibilité et son objectivité en stigmatisant les parties.

Pour le Sénateur, « le texte initial est extrêmement clair. Toute modification est superflue et crée un déséquilibre, en donnant le sentiment que nous ne sommes pas dans une démarche qui sera partagée, mais dans un climat de mise en cause permanente. Cela ne peut que nuire à l’efficacité de notre démarche, alors que nous avons construit ensemble un texte équilibré. »

Tout en reconnaissant les progrès effectifs réalisés par le Maroc dans le domaine des droits de l’Homme et de la démocratie, le texte s’inquiète de la situation humanitaire au Sahara occidental, et établit un certain nombre de recommandations aux autorités marocaines et aux représentants du Front Polisario et de l’Algérie.

Face à plusieurs tentatives d’ajouts sur ce point, le Sénateur est intervenu à nouveau pour défendre la cohérence du projet de résolution initial : « nous ne devons pas déséquilibrer ce texte, et ce en envoyant des messages inutilement négatifs à des partenaires dont nous avons besoin qu’ils s’engagent de manière positive et déterminée dans la résolution de ce conflit. »

Jean-Marie BOCKEL tient finalement à saluer l’adoption de ce projet de résolution, dont l’équilibre a pu être maintenu. « Nous appelons nos partenaires pour la démocratie et les autres parties concernées à faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l'avant dans les négociations. Tous les pays membres du Conseil de l’Europe doivent également conjuguer leurs efforts dans la recherche d’une solution politique définitive, à même de garantir la sécurité et la stabilité de cette région. »

Jean Marie BOCKEL, membre de la délégation française à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, et vice-président de l’UDI, est intervenu en séance à plusieurs reprises lors de l’examen du rapport relatif à la « Contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara occidental ».

http://jeanmariebockel.fr/sahara-occidental-il-faut-redoubler-defforts-pour-parvenir-solution-politique-durable/?fb_action_ids=244148855781309&fb_action_types=og.recommendsPar Jean-Marie BOCKEL, 29/6/2014


Le Sahara occidental est un territoire de la côte Nord-Ouest de l’Afrique, limitrophe du Maroc, de la Mauritanie et de l’Algérie. Le Maroc – qui dispose du statut de « partenaire pour la démocratie » auprès de l’APCE – et le Front Polisario – qui a proclamé en 1976 la République arabe sahraouie démocratique – revendiquent la souveraineté sur ce territoire.
Jean-Marie BOCKEL a défendu en séance l’équilibre du projet de résolution, présenté par la rapporteure Mme Maury PASQUIER au nom de la commission des questions politiques et de la démocratie. Ce texte souligne la nécessité de poursuivre les négociations sous les auspices des Nations-Unies, en vue de parvenir à une solution politique au conflit du Sahara occidental.
Le Sénateur s’est notamment opposé, lors de la discussion, à plusieurs amendements présentés par la commission des questions juridiques allant à l’encontre de l’équilibre général du texte, risquant de fragiliser sa lisibilité et son objectivité en stigmatisant les parties.
Pour le Sénateur, « le texte initial est extrêmement clair. Toute modification est superflue et crée un déséquilibre, en donnant le sentiment que nous ne sommes pas dans une démarche qui sera partagée, mais dans un climat de mise en cause permanente. Cela ne peut que nuire à l’efficacité de notre démarche, alors que nous avons construit ensemble un texte équilibré. »
Tout en reconnaissant les progrès effectifs réalisés par le Maroc dans le domaine des droits de l’Homme et de la démocratie, le texte s’inquiète de la situation humanitaire au Sahara occidental, et établit un certain nombre de recommandations aux autorités marocaines et aux représentants du Front Polisario et de l’Algérie.
Face à plusieurs tentatives d’ajouts sur ce point, le Sénateur est intervenu à nouveau pour défendre la cohérence du projet de résolution initial : « nous ne devons pas déséquilibrer ce texte, et ce en envoyant des messages inutilement négatifs à des partenaires dont nous avons besoin qu’ils s’engagent de manière positive et déterminée dans la résolution de ce conflit. »
Jean-Marie BOCKEL tient finalement à saluer l’adoption de ce projet de résolution, dont l’équilibre a pu être maintenu. « Nous appelons nos partenaires pour la démocratie et les autres parties concernées à faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l'avant dans les négociations. Tous les pays membres du Conseil de l’Europe doivent également conjuguer leurs efforts dans la recherche d’une solution politique définitive, à même de garantir la sécurité et la stabilité de cette région. »
Jean Marie BOCKEL, membre de la délégation française à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, et vice-président de l’UDI, est intervenu en séance à plusieurs reprises lors de l’examen du rapport relatif à la « Contribution parlementaire à la résolution du conflit du Sahara occidental ».
http://jeanmariebockel.fr/sahara-occidental-il-faut-redoubler-defforts-pour-parvenir-solution-politique-durable/?fb_action_ids=244148855781309&fb_action_types=og.recommends

Sahara Occidental : Abattre le mur , 8è édition de "ARTifariti"

Abattre le mur - 

Réunion internationale d'organisation de la  8ème édition de  ARTifariti 2014 : l'art et les droits de l'homme au Sahara occidental

 INSCRIPTIONS : 
Les inscriptions de la 8e édition de ARTifariti, qui se tiendra du 1er au 15 novembre 2014, sont maintenant ouvertes. (Traduit par Bing

  http://www.artifariti.org/edicion-actual

L’Etat marocain s’acharne contre un artiste critique.


 

Le Bureau de l’AMDH-Paris/Ile-de-France, Paris, le 3 juillet 2014

 L’Etat marocain s’acharne contre un artiste critique. Condamnation pour la troisième fois en l’espace de trois ans du rappeur Mouad Belghouat, alias Elhaked, militant du mouvement du 20 février.

Le verdict est tombé. Mouad Belghouat, artiste du mouvement du 20 février, est condamné à quatre mois de prison ferme avec des dédommagements et une amende allant jusqu’à 15500 dirhams (environ 1380 euros), le mardi 1er juillet 2014, par le tribunal de première instance d’Aïn Sbae de Casablanca. C’est la troisième fois qu’il est condamné dans des conditions loin des exigences minimales d’un procès équitable.
La première fois, il a été arrêté le 9 septembre 2011 suite à une plainte déposée par un membre de « l’alliance royale » accusant Mouad de l’avoir agressé. Le juge du tribunal d’Aïn Sbae à Casablanca l’a condamné à 4 mois de prison et 500 DH d’amende. Il est libéré le 12 janvier 2012. Son procès a connu plusieurs incohérences et contradictions entre procès-verbal de police et les déclarations du plaignant. Son cas a connu une large mobilisation citoyenne et a été soutenu par plusieurs organisations telles que l’Association Marocaine des Droits Humains, Amnesty International et Human Rights Watch.
La deuxième fois, il est arrêté le 29 mars 2012 et est accusé d’« «outrage envers un corps constitué» (article 265 du code pénal). Le tribunal s’est appuyé sur une chanson diffusée sur internet sous l’intitulé de « Chiens de l’Etat ». Il a été condamné à 1 an de prison ferme et a été libéré le 28 mars 2013.
Aujourd’hui, avec la nouvelle condamnation, il va de soi que l’Etat s’acharne contre Mouad en particulier et les militant(e)s du mouvement du 20 février en général. Il a été interpellé au départ pour « trafic illicite de billets d’un match de foot », « ivresse sur voie publique » et « violence envers un agent de la force publique dans l’exercice de ses fonctions » (article 267 du code pénal marocain). Ce nouveau procès a connu plusieurs irrégularités : non-respect du caractère public de l’audience, procès-verbal falsifié, refus d’entendre les témoins à charge et à décharge, refus de convoquer les plaignants, refus de convoquer le médecin ayant délivré des attestations médicales aux deux plaignants. Mouad ainsi que sa défense ont quitté le tribunal en dénonçant un procès fabriqué, loin des critères minimalistes de procès équitable (violation des articles 291-323 du code de procédure pénal, violation de l’article 23 de la constitution, violation des engagements de l’Etat marocain, notamment l’article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques).
Connu pour ses chansons virulentes envers les pouvoirs en place comme « Klab Edawla » (Les chiens de l’Etat) ou encore « baraka » (Assez !), il est considéré comme le chanteur du mouvement du 20 février.
Par ce communiqué, l'AMDH-Paris/Ile-de-France :
  • Dénonce l’acharnement de l’État marocain contre un rappeur engagé. Les opinions de Mouad Belghouat ne sauraient justifier un tel acharnement. L’État doit garantir le respect de la liberté d’expression et tenir ses engagements.
  • Demande l’arrêt des poursuites de l’État marocain contre Mouad Belghouat, sa libération immédiate et l’abandon de toutes les charges contre ce jeune rappeur.
  • Alerte l’opinion publique, nationale et internationale, sur l’accélération de la répression au Maroc malgré la recrudescence du discours sur le respect des droits humains et les opérations de communications autour de cela. Le Maroc avance à deux vitesses. Il adopte un double discours. Signature de conventions des droits humains, déclarations de bonne foi, multiplication de textes, etc. et en même temps : la torture, la détention politique, la répression des manifestant(e)s, les intimidations, les harcèlements, les condamnations, etc. persistent.
  • Appelle toutes les personnes et organisations militantes au Maroc, en France et ailleurs à faire pression pour obtenir la libération immédiate de Mouad Belghouat et tou(te)s les prisonniers politiques et d’opinion.

Le Bureau de l’AMDH-Paris/Ile-de-France, Paris, le 3 juillet 2014

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  • Une image,un drapeau noir triptyque de dignite, justice ,liberte, portrait d'un detenu politique parmi des centaines et une enfant qui porte fougueusement les maux des grands . On ne nait pas militant(e), on le devient.