Communiqué de Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de
Gauche
Stop au harcèlement judiciaire contre Mouad Belghouate
Le rappeur marocain Mouad Belghouate, plus connu sous son nom de scène de
"Lhaqed"(l'Enragé), a été condamné hier à quatre mois de prison - sa troisième
condamnation en moins de trois ans.
Artiste engagé, militant actif du Mouvement du 20 février, il est arrêté
une première fois le 10 septembre 2011 à la suite d'une altercation avec une
personne se disant « monarchiste ». Le 15 janvier 2012, Mouad Belghouat est
condamné à 4 mois de prison, peine correspondant à la durée qu'il a passée en
détention, et il est relâché à l'issue du procès, grâce à une forte mobilisation
nationale et internationale.
Sa liberté sera de courte durée puisqu’il est à nouveau condamné en mars
2012 à un an de prison ferme pour « outrage à un officier public dans le cadre
de ses fonctions ». Il était en réalité poursuivi pour l’une de ses chansons,
dans laquelle il dénonçait la corruption de la police marocaine.
A 26 ans, Mouad est devenu un symbole, celui d’une jeunesse exclue,
marginalisée, sacrifiée, révoltée, et une justice aux ordres lui en fait payer
le prix.
Le parallèle avec la Tunisie et notamment le cas de Weld El 15, autre rappeur heureusement libéré en décembre 2013, saute aux yeux
Au Maroc, en Tunisie, comme ailleurs, la liberté pour les artistes reste un combat ! Or il ne peut y avoir de réelle démocratie sans que cette liberté soit pleine et entière.
Le parallèle avec la Tunisie et notamment le cas de Weld El 15, autre rappeur heureusement libéré en décembre 2013, saute aux yeux
Au Maroc, en Tunisie, comme ailleurs, la liberté pour les artistes reste un combat ! Or il ne peut y avoir de réelle démocratie sans que cette liberté soit pleine et entière.
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