Chers amis lecteurs de solidmar,

Solidmar est fatigué ! Trop nourri ! En 8 ans d’existence il s’est goinfré de près de 14 000 articles et n’arrive plus à publier correctement les actualités. RDV sur son jumeau solidmar !

Pages

samedi 16 mai 2015

Titres sur http://solidmar.blogspot.com du 10 au 17 mai 2015



  • 40 ans de lutte pacifique, de détermination chevillée à l’âme... Les Sahraouis vont-ils perdre l’espoir face à la cupidité du Maroc et de ses amis européens ? Veut-on les  pousser à reprendre les armes ?
  • Maroc égal à lui-même
    Rendez-vous manqué, interdit, à ne pas manquer
    Livres :

    Mohammed VI légalise l’avortement au Maroc dans quelques nouveaux cas



    Mohammed VI. Crédit: AFP
    👤 Par La rédaction,AFP,  16 /5/2015

    Le Maroc va autoriser l’avortement dans de nouveaux cas, notamment de viol ou de graves malformations et maladies fœtales, a annoncé vendredi 15 mai le Palais royal, au terme d’un vif débat sur le fléau des avortements clandestins dans le royaume.

    L’avortement dans « quelques cas de force majeure » sera autorisé, notamment lors de « grossesses (qui) résultent d’un viol ou de l’inceste« , ou encore de « graves malformations et maladies incurables que le foetus pourrait contracter« , affirme le communiqué publié au terme d’une audience royale lors de laquelle les ministres de la Justice et des Affaires islamiques ainsi que le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) ont remis leurs avis.
    Cette légalisation restera limitée à ces seuls cas dans la mesure où des consultations ont montré que « l’écrasante majorité penche pour la criminalisation de l’avortement illégal« , est-il écrit.
    Selon la même source, le roi Mohammed VI a donné ses instructions pour « traduire les conclusions de ces consultations en un projet de dispositions juridiques, dans le but de les inclure dans le code pénal« . Une refonte du code pénal du Maroc est actuellement l’objet de débats.
    La loi autorisait jusque-là l’avortement dans les seuls cas où la santé de la femme était en danger. Pour le reste, elle punit les interruptions volontaires de grossesse (IVG) de peines allant de un à cinq ans de prison ferme.
    Le fléau que constituent les centaines d’avortements clandestins pratiqués chaque jour au Maroc a ressurgi dans l’actualité en début d’année, entraînant un profond débat dans l’opinion. Le roi s’était saisi du dossier, réclamant des « consultations élargies« .
    Bien qu’aucun chiffre officiel n’existe, des associations estiment qu’entre 600 et 800 avortements clandestins sont pratiqués chaque jour dans le royaume, dans des conditions sanitaires parfois désastreuses.
    Dans le même temps, les grossesses non désirées renforcent le phénomène des « mères célibataires » et l’abandon d’enfants, jusqu’à 150 par jour affirment des ONG.
    ------------------------------------------------------------------------
     Lire l'avis de Dr Chafik Chraïbi :

    http://www.illionweb.com/societe/planetes-femmes/chafik-chraibi-decu-je-garde-espoir/#.VVebCEFzIY0.facebook

    Sahara Occidental: L'ASVDH rencontre une délégation diplomatique japonaise et de l'ambassade française

    L'Association Sahraouie des Victimes des Graves Violations des Droits de l'homme (ASVDH) a rencontré jeudi une délégation composée de quatre diplomates de l'Ambassade du Japon au Maroc présidée par le Premier Conseiller de l'ambassade, M. Hidiki Ozono.
    Première du genre, la visite des responsables de l'ambassade japonaise aux territoires occupés du Sahara Occidental vise à s'enquérir sur la réalité de la situation des droits de l'homme dans la partie du territoire sahraoui occupée par le Maroc.
    Par ailleurs, des membres de l'association sahraouie ont aussi rencontré des responsables de l'ambassade française. La réunion a porté sur les développements de la situation des droits de l'homme dans la région. L'ASVDH a saisi l'occasion pour exprimer son mécontentement envers la position de la France contre l'élargissement des prérogatives de la MINURSO au monitoring des droits de l'homme.
    Sahara Occidental 

    Lire aussi :
    La RASD prend part à la réunion des ministres du Commerce de l'Union Africaine
    La République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) prend part à la réunion des ministres du … Voir Plus »

    Communiqué de la coordination nationale des professeurs non titularisés


    Nous sommes les militants de la coordination nationale des professeurs non titularisés, au nombre de 740 profs. Il y a parmi nous des enseignants qui ont une expérience de trois ans d’enseignement. 
    Nous avons tous des classes, nous avons occupé ces postes-là après une longue période de combat, dans l'association nationale des diplômés en chômages, résultat d'un compromis entre les gouverneurs des provinces et les délégations de l'enseignement. Nous sommes venus de tout le Maroc, du sud-nord-est-ouest,  en lutte depuis le 30 janvier, et jusqu’à maintenant nous avons participé à toutes les luttes populaires, contre l'action de ce gouvernement  qui ne s’intéresse qu'aux cravates de Benkiran ! Notre enseignement est de meilleure qualité que celle de certains professeurs titularisés, selon même le témoignage des délégués de l'enseignement ! Pourtant nos revendications n’aboutissent pas à la régularisation de notre situation juridique, administrative et financière.
    Notre lutte est maintenant sécurisée, avec tous les professeurs qui sont dans la même assiette de souffrance que nous. Nous participons à toutes les luttes capables d’honorer notre situation, nous rendons responsables  tous ceux qui ont engendré cette mauvaise situation.
    Pour plus d'infos veuillez consulter Facebook  tanssi9ia alwattaniya  sad alkhasas
    Tahiati camarade

    Torture au Sahara occidental : Amnesty International accable le Maroc


    Suggérer par mail
    Par R.I, Le Temps dz, 15-05-2015

    Un rapport établi par l'organisation Amnesty international mettant en lumière la pratique de la torture par les autorités marocaines au Maroc et au Sahara occidental occupé sera présenté le 19 mai, au moment où des craintes ont été soulevées par des ONG concernant un accord de coopération judiciaire franco-marocain qui fait l'objet de critiques. 

    Intitulé «L'ombre de l'impunité : la torture au Maroc et au Sahara occidental», ce rapport qui sera présenté par Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France (AIF), s'inscrit dans la campagne «Stop Torture» d'Amnesty International, ont rapporté des médias. Ce document dévoile notamment «le recours à la torture et autres mauvais traitements utilisés par les forces de police marocaines, en particulier lors des gardes à vue et des interrogatoires», selon les mêmes sources.
    Il confirme des informations qui ont déjà circulé. Récemment, la présidente du centre Robert F. Kennedy des droits de l'homme (RFK), Mme Kerry Kennedy, en avait fait état et avait affirmé que «les rapports sur les violations des droits de l'homme au Sahara occidental par le Maroc sont indéniables».
    Le document d'Amnesty rappelle que «n'importe quel citoyen peut être torturé : des manifestants aux militants politiques ou étudiants comme les personnes suspectées de terrorisme ou de crimes de droit commun».
    Se basant sur 173 cas de torture commis entre 2010 et 2014, le rapport cite deux ressortissants marocains victimes de torture, dont un capitaine de l'armée de l'air marocaine condamné à deux ans et demi de prison et détenu arbitrairement pendant 30 mois pour avoir dénoncé dans le journal «Le Monde» la corruption qui régnait au sein de l'armée marocaine.
    L'ONG évoque également le cas d'un ancien champion du monde de boxe thaï, Zakaria Moumni, arrêté en 2010 au Maroc et torturé durant plusieurs jours ; il a été ensuite emprisonné pendant 18 mois.
    Le rapport d'Amnesty International intervient alors que des ONG de défense des droits de l'homme ont fait part de «leur préoccupation face à un accord de coopération judiciaire» entre la France et le Maroc qui «conférerait une impunité à tout auteur de graves violations des droits humains de nationalité marocaine».
    R. I.




    La justice espagnole rejette pour la troisième fois la plainte de Benkirane contre Cembrero et El Pais



    Ignacio Cembrero (Photo DR)
    Ignacio Cembrero (Photo DR)


    Le juge Javier Gómez Bermúdez de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, a classé aujourd’hui, et ce pour la deuxième fois, la plainte déposée par le chef du gouvernement marocain Abdelilah Benkirane contre l’ancien directeur du quotidien El Pais, Javier Moreno et le journaliste Ignacio Cembrero pour « apologie du terrorisme ».
    El Pais et Cembrero étaient poursuivis pour une vidéo d’AQMI que le journaliste avait diffusé dans son blog.
    Le magistrat signale dans ses attendus que le journaliste ne laisse aucun doute sur la nature « terroriste » du message diffusé par AQMI dans la vidéo.
    C’est la deuxième fois que le juge Javier Gómez Bermúdez classe la plainte de Benkirane et la troisième fois que la justice espagnole renvoie la plainte du chef du gouvernement marocain.
    Cembrero croit que Benkirane va faire appel. Mais il est plus que probable que la justice espagnole classera une quatrième fois la plainte du chef du gouvernement.
    Benkiki, qui a perdu beaucoup d’argent des arcanes publiques dans cette affaire, croit-il que la justice espagnole est la même que celle de Ramid ?
    Demain

    Partagez nos articles sur les réseaux !
     
    URL courte: http://www.demainonline.com/?p=39575

    OCDE : Les écoles marocaines parmi les pires au monde



    Par Larbi Amine - publié 13/5/2015

    Paris : L’organisation de coopération et de développement économique – OCDE a produit un rapport mondial sur la qualité des écoles par pays dans le monde. Sur une liste de 76 pays objets d’évaluation, le Maroc s’est classé 73e.


    PH Archive
    PH Archive

    En effet, l’OCDE a produit un nouveau rapport sur les systèmes éducatifs et la qualité des écoles, par pays dans le monde. Ce rapport est le résultat d’un travail d’évaluation auquel ont été soumis 76 pays des cinq continents. Un classement de ces pays, en matière de qualité de leurs écoles, a été ainsi dressé.
    Selon le site du journal émirati, The National, l’OCDE a classé le Maroc sur cette liste, dans un rang des plus reculés. Sur 76 pays, le royaume est arrivé 73e, se classant ainsi parmi les pays ayant les pires écoles au monde.

    Le rapport de l’OCDE qui devra être officiellement présenté la semaine prochaine, lors du Forum mondial sur l'éducation en Corée du Sud, reproche aux écoles du Maroc et à celles des pays qui se classent dans sa catégorie, le sous-développement de leurs programmes scolaires, lesquels, déplorent les experts de l’OCDE, sont majoritairement basés sur des méthodes d’apprentissage par cœur et étouffent l’esprit analytiques chez les élèves.

    Les rédacteurs du rapport ont relevé que dans cette catégorie de pays mal classés, les élèves apprennent à mémoriser une date ou une information, mais quand ils sont confrontés à une question dans un test qui requiert un esprit analytique et un travail de logique, ils ne peuvent pas le faire.

    Dans la zone MENA le classement s’est présenté comme suivant : Les Emirats arabes unis (45e), l'Iran (51e), Bahreïn (57e), le Liban (58e), la Jordanie (61e), la Tunisie (64e), l’Arabie Saoudite (66e), le Qatar (68e), Oman (72e).

    La tête du classement mondial, est occupée par Singapour alors qu'à la dernière place est classé le Ghana.

    OCDE

    Siège de l'OCDE à Paris
    Siège de l'OCDE à Paris
    L'Organisation de coopération et de développement économiques - OCDE, est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres, des pays développés pour la plupart, ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. Elle joue essentiellement un rôle d’assemblée consultative.
    L’OCDE a succédé à l’Organisation européenne de coopération économique (OECE) issue du plan Marshall et de la Conférence des Seize (Conférence de coopération économique européenne) et qui a existé de 1948 à 1960. Son but était l'établissement d'une organisation permanente chargée en premier lieu d'assurer la mise en œuvre du programme de relèvement commun (le plan Marshall), et, en particulier, d'en superviser la répartition.

    En 2010, l’OCDE compte 34 pays membres, regroupe plusieurs centaines d’experts dans ses centres de recherche à Paris (le siège est au château de la Muette) et publie fréquemment des études économiques, analyses, prévisions et recommandations de politique économique et des statistiques.
    Sur le même sujet

    Forum des résistances 23 &24 mai 2015


    samedi 23 mai 2015 (heure non définie)


    Programme en cours d'élaboration

    Forum des résistances

    23 et 24 mai 2015 Thorens-Glières (Haute-Savoie)

    Ce programme est en cours d'élaboration…

    Vendredi 22 mai - soir :

    ouverture avec "le cabaret des jours heureux" par la compagnie "AliasVictor" à la salle le Parnal de Thorens (réservation par mail conseillée).

    Samedi 23 mai:

    8 grands moments autour des conférences/débats à Thorens-Glières :
    • Face aux grands projets inutiles : quelles résistances ? Les luttes contre la ligne Lyon-Turin (No-tav), le barrage de Sivens, l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes, forêt de Roybon...Avec Paul Ariès, Daniel Ibanez et Serge Quadruppani.
    • Sommes-nous en démocratie ? Une conférence théâtralisée de la Compagnie Remue-Méninges.
    • Combattre la domination médiatique ; les mots, des armes pour penser, s'émanciper, résister Avec Florence Aubenas + Serge Quadruppani + contacts en cours.
    • Notre démocratie : qu'en dire ? Une conférence/débat avec Laïla Dakhli etYannis Youlountas
    • Droits des femmes : des acquis d'hier aux luttes d'aujourd'hui, pour l'égalité demain ! Voilà 70 ans que les femmes votent, pour autant l'égalité est-elle acquise ? Avec Clémentine Autain, Sylvie Tissot, sociologue, l'association « Osez le féminisme » + contacts en cours.
    • Quartiers populaires : territoires dénigrés, territoires vivants : quand la république tourne le dos aux inégalités territoriales urbaines. Avec Pauline Damiano (quartier de l'Arlequin à Grenoble), Amar Henni, éducateur et chercheur ainsi que l'association Jeunes Reporters Citoyens.
    • L'évolution de l'économie : on voudrait nous faire croire que la charité des riches pourrait remplacer l'impôt ? Avec Jean-Marie Harribey, Vincent Drezet et Julien Brygo. En introduction, projection du film « Glasgow contre Glasgow » (22 min) réalisé par Julien Brygo.
    • La nécessaire alliance Rouge et Verte, une conférence de François Ruffin.

    Dimanche 24 mai

    Quant aux invités du dimanche au Plateau des Glières, voilà ceux qui ont déjà confirmé :
    • Walter Bassan, ancien résistant, déporté à Dachau, militant syndical, et Président de la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (F.N.D.I.R.P) ;
    • Annette Beaumanoir, ancienne résistante de la seconde guerre mondiale et de la guerre d'Algérie ;
    • Irène Frachon, médecin, lanceuse d'alerte, a joué un rôle déterminant dans la révélation de l'affaire du Médiator commercialisé par les laboratoires Servier ;
    • Patrick Pelloux, médecin, syndicaliste, et chroniqueur dans « Charlie Hebdo » ;
    • Denis Robert, journaliste et écrivain, a mené une enquête sur la multinationale Clearstream qui lui a valu de nombreuses procédures judiciaires ;
    Et bien sur, les films : ils seront projetés au cinéma « Le Parnal » de Thorens-Glières, le samedi et le dimanche :
    • « Invisibles » de Pascal Crepin, en présence du réalisateur ;
    • « Femmes Palestiniennes » (sous réserve) : 10 courts métrages, présence d'une des réalisatrices, contacts en cours ;
    • « Merci patron ! » de François Ruffin, en avant-première et en présence du réalisateur ;
    • « Cette lumière n'est pas celle du soleil » de Bernard Favre.
    • « Cavana, même pas mort » de Denis Robert, en avant-première et en présence du réalisateur ;
    • « Je ne suis pas féministe mais... » de Florence et Sylvie Tissot ; en présence des réalisatrices.
    Soyez le premier à réagir

    Promesse de légion d'honneur en France, promotion au Maroc : Abdellatif Hammouchi devient chef de la police


    Hammouchi devient chef de la police
     tout en conservant la DGST 
    En attendant une nouvelle Légion d’honneur, Abdellatif Hammouchi se voit confier un autre service de sûreté au Maroc. La police passe désormais dans son giron.

    Abdellatif Hammouchi / DR
    Une promotion pour Abdellatif Hammouchi. Le conseil des ministres du vendredi 15 mai a approuvé sa nomination à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale. Il garde toujours entre ses mains les rênes de la Direction générale de la surveillance du territoire. Après une année 2014 mouvementé, c'est évidemment un succès personnel, une expression de plus de la confiance royale dont bénéficie le natif de Fès.
    C’est la deuxième fois sous le règne de Mohammed VI que le patron de la DGST ajoute la DGSN à ses responsabilités. En effet, au lendemain des attentats du 16 mai 2003, le général Hamidou Laânigri avait pris la place de Hafid Benhachem à la tête de la police.

    Hammouchi saura-il apporter l’ordre qui manque à la DGSN ?
    Une désignation qui intervient à la veille du 59ème anniversaire de la création de la police. Son prédécesseur Bouchaib Rmail n’était plus dans les petits papiers des hauts responsables. Les scandales de corruptions et d’indisciplines dans les rangs des policiers se sont multipliés ces derniers mois.
    Son « indulgence » à l’égard de certains cadres régionaux de la DGSN qui auraient trempé dans de sales affaires a certainement précipité sa chute. Et pourtant lorsqu’il avait succédé (le 8 février 2012) à Charki Draiss, l’homme jouissait d'un capital de confiance et d’estime auprès de ses supérieurs hiérarchiques au ministère de l’Intérieur grâce à sa longue expérience, notamment à Casablanca et à la tête de l’académie de formation des policiers à Kenitra.

    Hammouchi et les ONG des droits de l’Homme
    La nomination de Hammouchi couronne les toutes dernières réalisations accomplies par la DGST à travers son nouveau Bureau central d’investigations judiciaires, créé en mars dernier. Les éléments de la BCIJ ont réussi récemment à arrêter plusieurs trafiquants de drogues. Un champ d’action qui était réservé jusque là à la DGSN.
    De toute évidence, l’arrivée à la tête de la police d’un homme qui a longtemps travaillé dans l’ombre n’est pas sans soulever des réticences voire même des craintes de la part d’ONG nationales et internationales, notamment concernant le respect des droits de l’Homme dans les locaux des commissariats. Lors de la cérémonie officielle du lancement du BCIJ, et en présence du ministre de la Justice et du ministre de l’Intérieur, Abdellatif Hammouchi avait dans son allocution tenté de rassurer ces associations.

    Rencontre avec l'auteur de "Guantanamo chez nous?", Luk Vervaet


    Luk Vervaet vous invite à l’évènement de Livresse - Bar à livres

    jeudi 21 mai à 18:30
    Livresse - Bar à livres 
     Rue du marché au porcs 26, 1000 Bruxelles
     Région de Bruxelles-Capitale


       


       


    vendredi 15 mai 2015

    Le Polisario fustige le tandem Paris-Madrid

    L'Expression - Le Quotidien

    STATU QUO, AIDE DE L'UE AU MAROC, CONSEIL DE SÉCURITÉ...

    Par

    L'impasse dans laquelle est plongé le dossier sahraoui incombe à la France et à l'Espagne, a indiqué hier le coordinateur de la délégation sahraouie avec la Minurso, M'hamed Kheddad.
    Le Front Polisario n'a pas encore digéré le veto de la France lors de l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution 2218 qui a prolongé d'une année le mandat de la Minurso. La raison: Paris s'est opposée à ce que la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental soit dotée d'un mécanisme de défense des droits de l'homme. C'est certainement la goutte qui a fait déborder le vase.
    Les responsables sahraouis vont à la racine du mal. Qui en est responsable? La France et l'Espagne sont inévitablement pointées du doigt. Un réquisitoire qui met ces deux nations sur le banc des accusés. «Ces deux pays ont la responsabilité historique de faire perdurer le conflit au Sahara occidental en empêchant toute perspective de solution de ce conflit dans ce territoire occupé par le Maroc», a indiqué hier le coordinateur de la délégation sahraouie avec la Minurso, M'hamed Kheddad.
    Que reproche le responsable sahraoui à l'une et à l'autre de ces deux nations? «L'Espagne a failli à ses responsabilités en 1975 pour ne pas avoir appliqué la légalité internationale par l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental» a-t-il indiqué. «La France a, quant à elle, soutenu le Maroc et le régime mauritanien de Mokhtar Ould Daddah à l'époque, en intervenant militairement sur le terrain avec ses avions Jaguar contre les combattants du Front Polisario», a-t-il rappelé, expliquant que «la France a toujours bloqué l'application des résolutions de l'ONU relatives au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination». Qu'est ce qui fait courir ces deux puissances occidentales?

    «Ce sont des calculs géopolitiques et des intérêts sordides qui ont amené ces deux puissances européennes à empêcher qu'il y ait la moindre percée vers une solution du conflit en soutenant à bout de bras le régime marocain au niveau des instances européennes et internationales», affirme le diplomate sahraoui qui a mis en exergue le rôle joué par Paris et Madrid dans l'aide conséquente que reçoit le Maroc de la part de l'UE. A quoi sert-elle au fait? «Cette aide européenne est utilisée par le Royaume chérifien pour notamment réprimer le peuple sahraoui dans les territoires occupés ou pour renforcer ses dispositifs militaires au Sahara occidental comme l'achat de radars», a-t-il affirmé, ajoutant qu'«il est injuste de soutenir un régime héréditaire qui mène une guerre coloniale depuis 40 ans et prend en otage toute la sécurité régionale». 

     Et que pense le gouvernement sahraoui de la dernière résolution votée par le Conseil de sécurité de l'ONU? «Nous sommes déçus par la manière avec laquelle le Secrétariat général des Nations unies a traité la question cette année au niveau du Conseil de sécurité», a indiqué M'hamed Kheddad qui a noté que «la résolution est restée la même que celle de 2014 et qu'au lieu de progresser, il y a eu du surplace». Le Front Polisario compte bien faire bouger les lignes et passe à la vitesse supérieure. Il a appelé l'ONU à fixer une date pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination..
    «Le gouvernement sahraoui va demander à l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, Christopher Ross, de fixer une date pour l'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui afin de mettre fin à la colonisation marocaine qui dure depuis 40 ans» a indiqué le chef de la diplomatie sahraouie, Mohamed Salem Ould Salek, dans une interview à l'APS répercutée par une dépêche de l'agence de presse officielle sahraouie SPS datée du 12 mai.
    «L'armée sahraouie est prête à reprendre les armes pour recouvrer...si le régime colonialiste marocain s'entête à ignorer la légalité internationale», avait déclaré mardi dernier, dans le sillage de cet appel, le ministre sahraoui de la Défense, Mohamed Lamin Buhali qui a précisé que «les Sahraouis sont un peuple pacifique qui aspire à recouvrer son indépendance à travers des négociations et l'organisation d'un référendum d'autodétermination».
    Une autopsie du conflit du Sahara occidental sous forme de mise au point pour que chaque partie assume ses responsabilités. Ban Ki-moon est désormais au pied du mur.

    Moi, Grand Corps Malade, je suis interdit de concert : je ne compte pas me taire






    LE PLUS. Interdit de chanter à domicile. L'artiste Grand Corps Malade devait être en concert le 21 mai prochain au Théâtre neuf du Blanc-Mesnil. Mais la présence annoncée de Rachid Taxi n'a pas été appréciée par la municipalité qui a décidé d'annuler le concert de l'artiste. Pour Grand Corps Malade, cette décision n'a aucun sens. Il s'explique.

    Édité par Louise Auvitu  Auteur parrainé par Hélène Decommer





    Grand Corps Malade (de son vrai nom Fabien Marsaud) en concert aux Francofolies de la Rochelle en 2014. (E. SADAKA/SIPA)

    Le coup de fil était inattendu.


    Le programmateur de la salle du Blanc-Mesnil, le Théâtre neuf, m’informait d’un souci pour mon concert du 21 mai du Funambule Tour. À savoir qu’il s’était dit dans les couloirs de la mairie que je ferais monter sur scène, pour chanter en duo avec moi "Inch’Allah", Rachid Amghar, celui qu’on appelle entre nous Rachid Taxi…


    Ce n’était ni une exclu ni confidentiel, ce duo j’essaye toujours de le chanter avec Rachid, quand il est disponible pour me rejoindre sur scène. 

    Sur scène, je ne fais que partager ma musique

    Au bout du fil on me précise que le souci est réel, qu’on a peur à la mairie, que Rachid ne se serve de ma scène comme d’une tribune politique, qu’il ne se contente pas de chanter. 

    Il faut ici ajouter, pour que cette inquiétude prenne tout son sens, que Le Blanc-Mesnil est à la fois ma ville de naissance et celle de Rachid qui, fidèle à ses valeurs, est un citoyen engagé qui n’hésite pas à prendre la parole dans cette municipalité récemment élue

    Faut-il préciser pourtant que jamais je n’ai utilisé mes scènes pour faire passer autre chose que mes textes et ma musique, que je considère assez porteurs de mes valeurs pour ne pas en rajouter ? 

    Et quand bien même, ne serait-ce pas la liberté d’un artiste de partager ce moment comme il l’entend avec les spectateurs qui sont venus, payant leur place, l’écouter. Parce qu’ils aiment sa musique mais aussi pour ce qu’il est ?

    C’est ce que j’ai répondu au programmateur et à la municipalité. Les assurant, y compris par écrit, du statut purement "artistique" de la participation de Rachid au concert. 

    Il faut croire que ma parole, celle de mon producteur et celle de Rachid ne suffisaient pas. 

    Interdit de parole et de musique, je ne compte pas me taire

    Le courrier est arrivé par recommandé, annulant purement et simplement un concert déjà rempli aux deux tiers. Pour des raisons d’assurance.

    Le Funambule Tour ne passera pas par Le Blanc-Mesnil, parce que la municipalité a pris peur de la potentielle phrase d’un citoyen concerné. Me voilà de fait dissident politique, interdit de parole et de musique.

    Qu’attendait la municipalité ? Que je me taise ? Que je laisse les spectateurs face à une annulation que je n’ai pas choisie ? Qu’à un moment où on ne parle que de liberté d’expression, de la façon de la sauvegarder, de la façon de la protéger, je nous laisse condamner au silence, moi et mon ami qui ne voulions, finalement, que chanter ? 

    Car c’est bien là que le sort est joueur : ce duo sur "Inch’Allah", si nous le chantons ensemble, c’est qu’il nous ressemble. Nous ne l’avons jamais vu que comme un appel à faire se rejoindre tous ceux qui l’écoutent dans une même fête pleine d’espérance. Dans un moment de musique nous chantons "le son qui éclaire, qui partage, qui rassemble". 

    Rachid Taxi et moi, nous continuerons à chanter fort

    Des paroles salutaires, qui terminent un concert où la musique est reine par un moment festif, où le public souvent se lève et danse. Un moment unique, pour les artistes que nous sommes, la communion de tous autour d’une chanson qui porte haut nos valeurs d’espoir, de mixité et de partage. Simplement. 


    Grand Corps Malade chante "Inch'Allah" avec Reda Taliani. 


    Nous aimons clamer haut et fort "si on chantait de toutes les couleurs, on va faire danser, les corps et les cœurs. Si on est tous ensemble, ça nous suffira. Si nos voix se rassemblent, on nous entendra. Inch’Allah".

    Alors non, on ne va pas se taire malgré cette annulation, et que la municipalité se rassure : nous ne chanterons pas au Théâtre neuf. Mais Rachid Amghar et moi nous continuerons à chanter fort et partout ailleurs, Inch’Allah.