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samedi 31 août 2013

Titres des articles publiés sur Solidmar du 25 aoüt au 1er septembre 2013

 
  •     Triste semaine, l’horreur partout.
  • Le gouvernement syrien «refuse tout rapport partiel» sur un éventuel recours à des armes chimiques près de Damas, que pourra établir la mission des inspecteurs de l’ONU en Syrie.

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    El Watan, le 31.08.13

    Au cours d’un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, le ministre des Affaires étrangères syrien, Walid Mouallem, a informé ce dernier que son pays «refuse tout rapport partiel publié par le secrétariat général de l’ONU avant que la mission n’achève son travail et que l’on ait connaissance des résultats des analyses des prélèvements collectés par la mission». Le chef de la diplomatie syrienne a exigé que «la mission enquête également dans les endroits où des soldats syriens ont été exposés à des gaz toxiques», dont Damas assure qu’ils ont été employés par les rebelles. 
    Les experts de l’ONU se sont notamment rendus à Mouadamiya Al Cham, dans la périphérie ouest de Damas et dans la Ghouta orientale, à l’est de la capitale, sites d’attaques chimiques présumées le 21 août, que l’opposition et des pays occidentaux attribuent au régime syrien. Damas a de son côté accusé les rebelles d’avoir eu recours à des gaz toxiques le 24 août à Jobar, dans la périphérie de Damas, pour repousser une offensive de l’armée.
    Présente depuis une dizaine de jours en Syrie, la mission d’enquête de l’ONU, dirigée par le scientifique suédois Aake Sellström et composée d’une dizaine d’inspecteurs, quittera le pays, aujourd’hui, sans que l’ONU fournisse des explications au gouvernement syrien. Lorsque le ministre a demandé pourquoi la mission se retirait à M. Ban, celui-ci «a assuré que les inspecteurs reviendraient pour poursuivre leur mission», rapporte la télévision syrienne. Ils doivent prélever des échantillons de sang, d’urine et de cheveux des personnes exposées à des vapeurs toxiques, recueillir des témoignages de victimes et du personnel médical et procéder à des autopsies. Les échantillons seront ensuite confiés à des laboratoires d’analyse certifiés et nécessiteront des semaines de travail. Selon les termes de leur mission initiale, ils ne peuvent que déterminer si des attaques de ce type ont été menées, sans en désigner l’auteur.

    La haute représentante de l’ONU pour le désarmement quitte Damas : de l'ONU

    La haute représentante de l’ONU pour le désarmement, Angela Kane, est arrivée de Damas à Beyrouth, hier après-midi, et serait partie immédiatement à Istanbul, a affirmé une source de sécurité. «Elle a traversé la frontière terrestre de Masnaa en milieu de journée puis s’est rendue directement à l’aéroport de Beyrouth pour prendre un vol en direction d’Istanbul», a affirmé cette source.
    La télévision officielle syrienne a confirmé le départ de Damas de Mme Kane qui avait négocié dimanche dernier avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, l’accord permettant aux experts de l’ONU d’enquêter sur les allégations d’usage d’armes chimiques dans la Ghouta orientale, près de Damas.

     http://www.elwatan.com//international/la-syrie-refuse-tout-rapport-partiel-des-inspecteurs-de-l-onu-31-08-2013-226370_112.php

    Intervention militaire en Syrie : la stratégie du chaos

    Par Marc Vandepitte, investig'action, 29/8/2013

    Ces jours-ci, l'opinion publique est travaillée au corps en vue d'une intervention militaire en Syrie. Une telle intervention était dans l'air depuis un bon moment. La question est de savoir pourquoi elle arrive à ce moment-ci et surtout, quel est son objectif. Tentative de réponse par Marc Vandepitte.

     

    Chronique d'une intervention annoncée
    La stratégie élaborée en vue d'intervenir en Syrie était prévisible et en réalité déjà connue. En avril 2012, un haut conseiller de Tony Blair notait déjà la recette d'une telle intervention. Il était important que l'armée ou le gouvernement outrepasse une limite qui soit intolérable pour l'opinion publique étrangère. Quatre mois plus tard, en août 2012, Obama indiquait quelle serait cette limite : l'usage d'armes chimiques ou biologiques. http://www.dewereldmorgen.be/artike... http://edition.cnn.com/2012/08/20/w...

    La menace a été brandie avec la régularité d'un métronome, mais elle ne s'est jamais concrétisée. A la mi-juin Washington affirmait pour la première fois disposer des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne. Sur base de cette prétendue preuve – qui n'est jamais venue – un appui militaire plus important a été promis aux rebelles. http://www.theguardian.com/world/20...

    Aujourd'hui il n'y a pas davantage de preuve et on peut douter que l'armée syrienne ait procédé à une attaque chimique. A ce propos, Stratford, un groupe de réflexion et d'information privé très proche de l’administration étatsunienne, déclare : « Assad est un homme impitoyable. Il n'hésiterait pas à utiliser des armes chimiques si c'était nécessaire. Mais c'est aussi un homme très rationnel. Il se servirait d'armes chimiques uniquement si c'était la seule option qui lui reste. En ce moment on voit difficilement quelle situation désespérée l'aurait poussé à user d'armes chimiques et à risquer le pire. Ses adversaires sont tout aussi impitoyables et on peut imaginer qu'ils utilisent des armes chimiques pour forcer les Etats-Unis à intervenir et à renverser Assad. (…) Il est possible que le nombre de victime soit bien inférieur à ce qui a été allégué. Et il est possible que certaines images aient été falsifiées. Tout cela est possible, mais nous ignorons tout bonnement quelle est la vérité ». http://www.stratfor.com/weekly/obam...

    Évidemment, les USA apporteront encore des « preuves ». Mais depuis les « preuves solides » d'armes de destruction massive dans l'Irak de Saddam Hussein, nous savons ce qu'il en est de la crédibilité de la Maison Banche dans ce domaine.

    Les raisons de l'intervention
    La question n'est pas de savoir si une intervention armée se prépare, car elle existe déjà depuis un certain temps. Dès le début de la guerre civile, les USA sont sur place avec des Unités Spéciales, tout comme ce fut le cas en Libye. Ces Forces Spéciales entraînent les rebelles, fournissent un soutien logistique, surveillent les livraisons d'armes du Qatar et d'Arabie Saoudite et préparent éventuellement une intervention ou des bombardements à grande échelle. http://articles.latimes.com/2013/ju... http://www.economist.com/news/leade...

    L'intervention de troupes au sol est peu probable, si cela avait été une option, elle aurait déjà été prise depuis longtemps. Le Pentagone se rend parfaitement compte que l'armée syrienne est un adversaire redoutable et qu'un nouvel échec après l'Afghanistan et l'Irak paraît inconcevable. http://www.stratfor.com/analysis/sy...

    Il semble plutôt qu'il s'agira d'une attaque de missiles, prétendument pour punir l'armée syrienne d'avoir utilisé des armes chimiques, afin de prévenir toute répétition à l'avenir. Un autre objectif serait de détruire l'arsenal d'armes chimiques. http://www.stratfor.com/analysis/us...

    Tout cela paraît peu convaincant. La formulation de ces objectifs doit servir à amadouer l'opinion publique et à légitimer une entrée en scène militaire. Les véritables raisons de l'opération militaire, il faut plutôt les chercher dans les dernières évolutions de la guerre civile. Deux choses sont importantes : d'une part le nouveau rapport de forces entre l'armée et les rebelles, et d'autre part l'évolution du rapport des forces au sein des milices.

    Commençons par le second point. Les djihadistes ont peu à peu pris la main au sein des milices. Les milices les plus « efficaces » sont à présent liées à Al-Qaeda. Si Assad est chassé du pouvoir, la Syrie risque donc de tomber aux mains d'un régime islamiste ultra-radical. C'est une option exclue par les USA et plus encore par le voisin israélien. Cela signifie que pour Washington, Assad est actuellement le moindre mal et que sa liquidation, dans les circonstances actuelles, n'est pas souhaitée. Mais cela ne veut pas dire qu'ils veuillent laisser Assad agir à sa guise, au contraire. http://www.dewereldmorgen.be/artike...

    Ce qui nous amène à la seconde raison. Avec le soutien de l'Iran et du Hezbollah, l'armée syrienne a repris pas mal de terrain aux milices ces derniers mois. Cette progression n'est pas terminée et il apparaît que l'armée syrienne a trouvé son second souffle. C'est pourquoi Obama a commencé à parler d'armes chimiques dès début juin, conjointement avec une promesse de fourniture d'armes plus lourdes et en plus grand nombre aux milices.

    Il est peu probable qu'Assad puisse frapper un coup décisif contre les milices à bref délai, mais sa position n'en est pas moins renforcée et la tendance semble se maintenir. Lors d'éventuels pourparlers de paix, Assad pourrait donc faire pencher la balance en sa faveur. Ce qui n'est pas du goût des Etats-Unis. Ils tolèrent peut-être Assad comme le moindre mal, mais certainement pas comme le plus fort. Aussi les bombardements ne sont pas destinés à écraser l'armée syrienne mais bien à l'affaiblir suffisamment.

    L'échec des guerres en Irak et en Afghanistan montre clairement que les Etats-Unis ne sont désormais plus capables de modeler le Moyen-Orient à leur guise. Comme ils risquent de perdre de plus en plus leur emprise, ils raisonnent en ces termes : « si nous ne pouvons pas le contrôler nous-mêmes, alors, personne d'autre ne le peut ». C'est bien ce qu'on peut qualifier de stratégie du chaos. http://www.michelcollon.info/spip.p...;;ref=chaos&lang=fr

    Traduit par Anne Meert pour Investig'Action
    Source : Investig'Action - michelcollon.info

    Syrie : Communiqué du Mouvement de la Paix


    Syrie : Stop à l’escalade dans la barbarie
    Non à l'intervention armée en Syrie, non à la participation de la France
    Solidarité avec les forces de paix, de justice et de démocratie en Syrie

    L’escalade proposée par le Président Hollande n’est pas la bonne issue.
    Le Mouvement de la Paix condamne fermement l’utilisation d’armes chimiques. Par leurs luttes, les peuples ont gagné la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, signée le 13 janvier 1993, qui interdit la mise au point, la fabrication, le stockage et l'usage des armes chimiques.
    Avant même les conclusions de la mission de l’ONU, seule habilitée à mener une telle enquête sur l’utilisation des armes chimiques, la France, les USA et leurs alliés membres de l’OTAN, déclarent avoir des certitudes. Si preuves il y a, ils ont la responsabilité de les transmettre à l’ONU. Envisager une intervention militaire en dehors des Nations Unies, malgré le risque conséquent d’un embrasement de toute la région, consiste à se poser en « juges et gendarmes du monde », à alimenter le cercle infernal des logiques de guerre et de violence en négligeant l’intérêt des peuples.

    Il y a deux ans, un soulèvement citoyen pacifiste exigeait plus de démocratie et de progrès social en Syrie. Le régime syrien de Bachar El Assad a répondu par une répression féroce refusant toute possibilité de dialogue et provoquant l’escalade d’une guerre civile dans laquelle se sont engouffrées des puissances et des forces politiques régionales (Iran, Turquie, Arabie Saoudite, Qatar, Hezbollah…) et permettant aux militants les plus radicaux rescapés des interventions militaires en Irak, Afghanistan, Libye, Mali de se mettre au service des uns ou des autres.
    Le bilan est effroyable pour le peuple syrien : plus de 100 000 morts, 4 millions de déplacés qui ont tout perdu, 1 500 000 exilés, et un pays dévasté. Aujourd’hui cette crise syrienne est devenue une crise géopolitique où chacun défend ses intérêts dans la région. 
    Prétextant un blocage au Conseil de sécurité de l’ONU de la part de la Chine et de la Russie, les puissances occidentales membres de l’OTAN n’ont pris aucune initiative pour résoudre politiquement ce conflit. Ainsi le plan incarné par Kofi Annan en a fait les frais. La structuration de la société syrienne rendait nécessaire un processus long de concertations, rendu possible par la présence d’observateurs en nombre, permettant d’assurer une évolution vers plus de démocratie. Dans ce contexte, l’utilisation de forces de paix non violentes sous l’égide de l’ONU, aurait pu le permettre. Au lieu de cela, les antagonismes ont été entretenus, voire même alimentés, et les horreurs de la guerre civile ont affaibli les possibles recours. C’est ainsi que la perspective odieuse d’une intervention armée, en contradiction totale avec l’intérêt des peuples, peut aujourd’hui nous être présentée comme indispensable. L’indispensable pour la population est de vivre en sécurité, de se nourrir, de s’instruire, d’être soigné dans de bonnes conditions et de pouvoir s’exprimer en toute liberté. Or tout cela, la guerre l’interdit. Loin d’être la solution, elle ne bénéficierait qu’aux marchands d’armes.
    Le Mouvement de la Paix dénonce catégoriquement l’argument, relayé à l’unisson par les médias, d’une guerre indispensable. En Syrie comme ailleurs, ce qui est nécessaire c’est la Paix comme socle d’une société humaine se conformant aux engagements pris en 1998 par la communauté internationale dans le cadre de l’adoption de la culture de paix et de la non-violence.
    Le Mouvement de la Paix demande au gouvernement français de renoncer à l’emploi des forces armées, de faire respecter le droit international et de prendre toutes les initiatives politiques possibles pour obtenir un cessez-le-feu. Le Mouvement de la Paix demande la reprise du plan de Kofi Annan avec des moyens humains renforcés pour parvenir à une transition démocratique en Syrie et permettre une stabilisation de la région.
    Il appelle les citoyens, les ONG de notre pays à se rassembler et à développer toutes les actions collectives marquant le refus d’une intervention militaire. Les premiers rassemblements sont prévus le jeudi 29 août à Paris, Toulouse et Marseille.
    Le Mouvement de la Paix
    Saint-Ouen, le 28 août 2013

    Contacts :Guillaume du Souich : nouss@mvtpaix.org - 06 81 64 74 52
    Presse: catherine.rio@mvtpaix.org - 01 40 12 72 34
    Agréé Association Nationale de la Jeunesse et d’Education Populaire
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    Informations de presse

    40 personnes à Gap contre une intervention militaire en Syrie
    Les participants interpellent les parlementaires hauts-alpins - Une délégation reçue en préfecture

    Une quarantaine de personnes se sont rassemblées ce vendredi 30 août devant la Préfecture de Gap à l'initiative du Mouvement de la Paix, de la CGT, du PCF, de la FASE, ..., ainsi que des syndicalistes et associatifs.
    Ils ont exprimé leur solidarité au peuple Syrien et s'opposent à une intervention militaire qui constituerait un grave engrenage. Condamnant l'usage éventuel d'armes chimiques, les participants demandent au Président de la République de fournir à la mission des inspecteurs de l'ONU les preuves que la France dit détenir. Refusant la réédition de la manipulation irakienne, il est rappelé que seul l'ONU détient la légitimité internationale pour agir.
    Les participants ont décidé d'interpeller les parlementaires hauts-alpins auxquels une lettre sera adressée en début de semaine.
    Une délégation a été reçue en Préfecture par Christophe Coelho, directeur de Cabinet. Refusant catégoriquement les arguments d'une guerre inévitable, la délégation a demandé que le gouvernement renonce à l'emploi des forces armées et œuvre à une initiative politique, en soutenant la Conférence de "Genève 2" rassemblant les différentes parties du conflit. Enfin, la délégation a demandé que la représentation parlementaire soit consultée et qu'un vote ait lieu à l'Assemblée le 4 septembre prochain.

    Contacts : Pierre Villard 06 82 92 29 46

    .Les premiers résultats d’enquête de l’ONU indiquent que ce sont les rebelles qui ont utilisé l'arme chimique..

    Greta Alegre et 2 autres ami(e)s ont partagé un lien.

    Voici un nouveau point d’information avec Ayssar Midani, notre correspondante à Damas. Au travers de cet entretien (seulement audio suite à un problème technique), elle analyse la rhétorique atlantiste, qui vise à écarter tous les éléments de preuve apportés par la Russie, la Syrie, ou même Carla Del Ponte, qui atteste de la responsabilité des « rebelles » dans l’attaque à l’arme chimique qui a eu lieu dans la banlieue de Damas. Mais il faut raison garder, l’investigation devrait se poursuivre encore durant quatre jours.
     

    Urgence Syrie : LES ENFANTS SONT LES PREMIERES VICTIMES. AGISSONS !

    Handicap International France a partagé un lien.
     

    Urgence Syrie
    LES ENFANTS SONT
    LES
    PREMIERES VICTIMES.AGISSONS !

    Plus d'un million d'enfants syriens sont réfugiés, victimes d'une répression sauvage et sanglante.
    Ne restons pas sans rien faire !

    Ils ont besoin de votre aide !


    Les équipes de Handicap International sont sur place pour leur porter secours et leur donner les premiers soins d'urgence.
    Faites un don d'urgence dès maintenant !
    Dyaa, 6 ans, blessé par un sniper, en séance de rééducation avec un

    URGENCE Syrie – Aidez-nous à collecter 220 000 € pour couvrir les besoins de première nécessité (alimentation, hygiène, couchage) de 5500 réfugiés syriens !
    • Plus d’un million d’enfants syriens réfugiés
    • ¼ des bénéficiaires de Handicap International a moins de 12 ans
    • depuis le début de la crise, plus de 36 000 personnes vulnérables ou handicapées identifiées et prises en charge par Handicap International en Jordanie et au Liban. http://bit.ly/17nYIkz

    Jean-Luc Mélenchon : "Ce serait une erreur gigantesque de frappre la Syrie"





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    ALERTE INFO. Syrie : Le général Abdel Fattah al-Sissi ferme le Canal de Suez et dit NON aux Ricains


    Abdel Fattah al-Sissi


    Abdel Fattah al-Sissi
    Les choses se compliquent pour les pousse-au-crime et va-t-en-guerre occidentaux et dignes héritiers du petit moustachu allemand. 

     Le général Abdel Fattah  al-Sissi, nouvel homme fort de l’Egypte, en digne héritier de Nasser et bourreau de la fraternité de rien du tout, commandant en chef des forces armées, vient d’annoncer la fermeture du Canal de Suez. Ceci bloque les destroyers américains en partance pour la Syrie, notamment leur ravitailleur.


    L’entrée de l’armée américaine et de ses sous-fifres est désormais compliquée. Or, les Etats-Unis ont affrété un pétrolier de ravitaillement afin de frapper la Syrie en toute impunité. Le général al-Sissi a souligné l’engagement de l’Egypte, par rapport à l’accord de défense commun avec la Syrie. Le Canal de Suez étant le passage obligé des assassins du peuple arabe, en complicité avec certains états dont l’Arabie saoudite. Les héritiers d’Hitler et de Goebbels, sont en grande difficulté. Sissi montre bien qu’il est nationaliste et indépendant. Récemment, le JDD titrait: "Le génaral qui tient tête à Obama"…En effet, le Frère musulman de la Maison Blanche est nu…


    Al-Sissi a souligné que l’Égypte ne sera pas un passage pour attaquer n’importe quel pays arabe, ajoutant, l’Égypte ne va pas répéter les erreurs de la guerre en Irak. Et toc…

    Syrie : Pierre Laurent écrit à François Hollande

    - le 27 Août 2013


    Monsieur le président,
    Depuis deux ans le peuple syrien vit un terrible drame que l'utilisation inacceptable d'armes chimiques vient de rendre encore plus insupportable. Tout doit être mis en œuvre pour que la mission de l'Onu puisse mener à mener à bien sa mission sur les responsabilités de ce crime contre l'Humanité. La situation du peuple syrien est source des plus grandes inquiétudes pour le monde entier.
     Dans notre pays, nombreuses sont les voix qui, depuis deux ans, expriment le souhait que la France joue un rôle actif en faveur d'une solution politique de ce conflit que le régime syrien a, à dessein, militarisé et internationalisé pour réprimer et affaiblir la contestation populaire qui a eu le courage de se lever contre lui.
    Les États-Unis, qui auraient déjà formé près de trois cents combattants de commandos pour l'ASL (armée syrienne libre) au cours de ces dernières semaines, ont renforcé leur flotte de guerre armée de missiles de croisière en Méditerranée ; plus les heures passent, et plus l'option d'une intervention militaire de plusieurs puissances internationales, parmi lesquelles la France, se précise.
    Mais une intervention militaire de Washington et de ses alliés constituerait aujourd'hui un degré supplémentaire dans une escalade sans issue. Bombarder la Syrie serait ajouter la guerre à la guerre, entraînant le risque jusqu'ici inégalé d'un embrasement de toute la région ainsi qu'en témoigne la violence qui s'étend au Liban.
    Monsieur le président, la décision d'une participation française à une telle intervention armée sur le terrain, si elle devait être prise, ne peut l'être qu'après avoir été débattue devant la représentation nationale.
    C'est pourquoi, au nom du Parti communiste français, je vous demande de bien vouloir inscrire en priorité à l'ordre du jour de la session extraordinaire qui s'ouvrira le 10 septembre une discussion parlementaire sur la situation en Syrie, discussion qui serait préparée par la réunion des deux commissions des Affaires étrangères et de la Défense de l'Assemblée nationale et du Sénat la semaine précédente.
    Nous devons obtenir l'engagement du Secrétaire général de l'ONU pour que l'exigence d'une solution politique l'emporte contre les menaces qui pèsent sur la sécurité internationale.
    La France doit peser de tout son poids pour exiger la réunion d'urgence d'un sommet des belligérants et des principales puissances impliquées, les États-Unis et la Russie bien sûr, mais aussi la Turquie et l'Iran, afin de définir les conditions d'un arrêt de l'escalade dans la confrontation militaire, et d'une transition démocratique en Syrie – une réunion dans l'esprit et l'ambition de la deuxième conférence de Genève qui aurait dû tracer la voie d'une telle solution il y a plusieurs mois déjà.

    Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sénateur de Paris,
     http://www.humanite.fr/fil-rouge/syrie-pierre-laurent-ecrit-a-francois-hollande
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    Syrie : la méfiance s'impose ! Les exemples de fausses informations incitent au doute...



    Greta Alegre a partagé :


    Permettez moi, au vu de toutes ces informations, de douter de ce qui se passe actuellement en Syrie (...) Si jamais la Syrie était bombardée et que l'on apprenne dans quelques mois ou années, que tout cela fut un mensonge pour envahir ce pays, vous repenserez à tout cela. Mais il sera trop tard... des milliers ou des dizaines de milliers de civils seront morts grâce à notre bêtise et notre confiance aveugle dans ces menteurs qui nous gouvernent.
    source : Ce que cachent vos médias
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    ACTION: Pas d'intervention en Syrie!

    Par Intal, 28/8/2013
    Les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne préparent une attaque sur la Syrie. Ils sont prêts à ignorer l'ONU, ils n'attendent même pas les résultats de l'enquête de l'ONU sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie.
     
    Il apparaît une fois de plus de manière évidente que l'Occident fait passer ses propres intérêts avant ceux de la population syrienne. Seuls un dialogue et un accord politique peuvent mener à la fin du conflit en Syrie. Une intervention ne fera qu'aggraver la situation en Syrie et causera davantage de victimes et de réfugiés.
    Une opération militaire aura en outre des effets déstabilisateurs dans le reste de la région. Les négociations entre les différentes parties impliquées dans le conflit doivent démarrer au plus vite. La Belgique doit se distancier de toute escalade militaire et fournir tous les efforts nécessaires pour arriver à une solution.
    Organistaions : intal - Vrede vzw - COMAC - Comité contre l'ingérence en Syrie - LEF - PTB/PVDA - PC - ...

    Position : intal s'oppose à toute attaque militaire 

    visant la Syrie
    La Belgique doit prendre ses distances vis-à-vis de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis
    Le langage menaçant du Secrétaire d'Etat John Kerry est une étape dangereuse vers une attaque militaire à l'encontre de la Syrie. Laurent Fabius (France) et William Hague (Grande Bretagne) ont tenu la même rhétorique belliciste. Intal s'oppose à ces plans de guerre. La paix ne peut venir d'un bombardement.
    Les Etats-Unis sont mal placés pour donner des leçons concernant l'utilisation d'armes non conventionnelles. L'emploi de la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki, celui de l'agent Orange sur le Vietnam, tout cela est avéré ; tout comme l'utilisation de bombes à l’uranium appauvri en Yougoslavie et de bombes au phosphore en Irak. Dans son discours, Kerry condamne, au nom de la «conscience de l'humanité», l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Son indignation n'est pas crédible.
    Intal s'oppose à l'utilisation (et à la possession) d'armes non conventionnelles. Ces dernières doivent être interdites. Les Etats-Unis constituent l'obstacle principal à cette interdiction car ils possèdent le plus grand arsenal d'armes nucléaires au monde et ne comptent rien changer à ce sujet.
    Les armes chimiques ne sont qu'une excuse pour pouvoir entrer en guerre. Pour envahir l'Irak, les Etats-Unis ont fabriqué des preuves sur la possession d'armes de destruction massive. Ces preuves se basaient sur les mensonges qu'avaient présentés le Secrétaire d'Etat Colin Powell au Conseil de Sécurité de l’ONU. Aujourd'hui Kerry prétend aussi détenir des preuves de la culpabilité du gouvernement syrien, mais il ne les rend pas publiques. C'est inadmissible.
    Comme le déclarait l'ancien secrétaire d'Etat américain Kissinger, les Etats-Unis défendent toujours en premier lieu leurs intérêts. Le discours alarmiste de Kerry est un signe que ces intérêts américains sont menacés, sans doute parce que les rebelles qu'ils soutiennent ont perdu du terrain ces derniers mois au profit du gouvernement syrien.
    Intal lance un appel à s'opposer aux menaces de guerre de l’Occident visant la Syrie et contre une éventuelle participation belge à cette dernière. L'Irak, la Libye, l'Afghanistan nous ont appris qu'une intervention militaire apportera encore plus de misère au peuple syrien. La Belgique doit se distancer de la violence des Etats-Unis et de celle de ses alliés. Elle doit défendre une diplomatie basée sur la paix, sur la recherche d’une solution négociée et sur le respect de la souveraineté.
    Bureau National d'intal
    Lees het artikel op www.intal.be
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    Syrie : Médiapart : http://www.mediapart.fr/journal/international/270813/armes-chimiques-en-syrie-ce-qui-sest-passe-le-21-aout?page_article=3

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    Syrie : "Les attaques chimiques sont un coup monté"

    En exil depuis 35 ans, l’opposant Haytham Manna, responsable à l’étranger du Comité de Coordination nationale pour le changement démocratique (opposition syrienne non armée), s’oppose avec force à toute intervention étrangère contre son pays. 
              Haytham Manna © Reuters 
    L’utilisation d’armes chimiques en Syrie pourrait amener les Occidentaux à "punir" le régime. Qu’en pensez-vous ?
     
    HAYTHAM MANNA : Je suis totalement contre, tout comme la coordination que je dirige. Cela ne fera que renforcer le régime. Ensuite, une intervention risque d'attiser encore plus la violence, d'ajouter de la destruction à la destruction et de démanteler un peu plus la capacité de dialogue politique. Le régime est le premier responsable car il a choisi l’option militaro-sécuritaire. Mais comment peut-on parler de guerre contre le terrorisme et donner un coup de main à des extrémistes affiliés à Al Qaeda ?
    Les Occidentaux choisissent la mauvaise option, selon vous ?
    Depuis le début, c’est une succession d’erreurs politiques. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont poussé les parties à se radicaliser. Ils n’ont pas empêché le départ de djihadistes vers la Syrie et ont attendu très longtemps avant d’évoquer ce phénomène. Où est la démocratie dans tout ce projet qui vise la destruction de la Syrie ? Et pensez-vous que ce soit la morale qui les guide ? Lors du massacre d’Halabja [commis par les forces de Saddam Hussein en 1988], ils ont fermé les yeux. Je m’étonne aussi de voir que les victimes d’armes chimiques sont bien davantage prises en considération que les 100 000 morts qu’on a déjà dénombrés depuis le début du conflit. 

    Qui est responsable du dernier massacre à l’arme chimique ?
    Je n’ai pas encore de certitude mais nos informations ne concordent pas avec celles du président Hollande. On parle de milliers de victimes, alors que nous disposons d’une liste de moins de 500 noms. On est donc dans la propagande, la guerre psychologique, et certainement pas dans la vérité. Ensuite, les armes chimiques utilisées étaient artisanales. Vous pensez vraiment que l’armée loyaliste, surmilitarisée, a besoin de cela ? Enfin, des vidéos et des photos ont été mises sur Internet avant le début des attaques. Or ce matériel sert de preuve pour les Américains !

    Pensez-vous qu’une partie au conflit a voulu provoquer les Occidentaux à intervenir ? C’est un coup monté. On sait que les armes chimiques ont déjà été utilisées par Al Qaeda. Or l’Armée syrienne libre et les groupes liés à Al Qaeda mènent en commun 80% de leurs opérations au nord. Il y a un mois, Ahmad Jarba [qui coordonne l’opposition armée] prétendait qu’il allait changer le rapport de forces sur le terrain. Or c’est l’inverse qui s’est produit, l’armée loyaliste a repris du terrain. Seule une intervention directe pourrait donc aider les rebelles à s’en sortir… Alors, attendons. Si c’est Al Qaeda le responsable, il faudra le dire haut et fort. Si c’est le régime, il faudra obtenir une résolution à l’ONU. Et ne pas laisser deux ou trois pays fédérer leurs amis, pas tous recommandables d’ailleurs.
    Entre Occidentaux et Russes, quelle position vous semble la plus cohérente ? Les Russes sont les plus cohérents car ils travaillent sérieusement pour les négociations de Genève 2 [sensées mettre autour d’une même table le régime et les opposants]. Les Américains ont triché. Deux ou trois fois, ils se sont retirés, au moment où s’opérait un rapprochement. 

    Une solution politique est-elle encore possible ?
    Tout est possible mais cela dépendra surtout des Américains. Les Français se contentent de suivre. Une solution politique est la seule qui permettra de sauver la Syrie. Mais l’opposition armée ne parvient pas à se mettre d’accord sur une délégation.
    Que deviendra Bachar al Assad?
    Il ne va pas rester. Si les négociations aboutissent, elles mèneront de facto à un régime parlementaire. Si du moins on accepte de respecter le texte de base de Genève 2 qui est le meilleur texte, avec par-dessus un compromis international. Mais laissez-moi dire ceci : quand on parle de massacrer des minorités, et que le président fait partie d’une minorité, comment peut-on lui demander de se retirer ou ne pas se retirer ? Aujourd’hui, la politique occidentale a renforcé sa position de défenseur de l’unité syrienne et des minorités. Cela dit, personne ne pourra revendiquer de victoire : la violence est devenue tellement aveugle qu’il faudrait vraiment un front élargi de l’opposition et du régime pour en venir à bout.
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    SYRIE: CE QUE JE PENSE

    - J'étais hier contre l'intervention de la coalition des pays impérialistes-monarchies arabes contre l'Irak. L'Irak était loin, très loin, d'être une démocratie. Le régime avait utilisé les armes chimiques contre les Kurdes, réprimé dans le sang les oppositions...mais c'était au peuple irakien de faire sa révolution, de balayer la dictature. Aujourd'hui l'Irak se trouve dans une désolation qu'il n'a jamais connue dans son histoire. Israël est le véritable bénéficiaire de cette invasion.

    - J'étais contre le bombardement de la Libye. Le régime était loin d'être démocratique, mais c'était au peuple libyen de faire sa véritable révolution. Le grand bénéficiaire reste Israël. La Libye vit le chaos. Le pays est fermé (comme l'Irak) aux organisations palestiniennes progressistes.

    En Libye, comme en Irak, c'est la loi du plus fort qui règne. La démocratie? Mon œil !

    - Aujourd'hui je ne peux qu'être contre ce qui se trame contre la Syrie par la même coalition: USA, Grande Bretagne, France, Arabie Saoudite, Qatar, Turquie...Je suis loin d'être un sympathisant du régime syrien. Mais je ne me suis jamais trouvé et je ne me trouverai jamais dans le camps de cette coalition , ou dans un camp "neutre" lorsqu'il s'agit de l'impérialisme, du sionisme et de la réaction arabe. J'avais envie de vomir hier lorsqu'il j'ai vu les 3 dirigeants de la "révolution syrienne" demander officiellement "l'intervention de l'occident". Les révolutionnaires ne doivent compter que sur les masses populaires pour chasser les tyrans.

    Il ne faut jamais oublier:

    * Que les USA sont les premiers à utiliser la bombe atomique. Ils ont massacré des millions d'innocents. Aucune excuse n'a été faite jusqu'aujourd'hui.

    * Que les USA ont utilisé des armes chimiques, du napalm pour brûler tout ce qui vit (flore, la faune, l'humain) au Vietnam

    *Que les USA, détiennent ILLÉGALEMENT aujourd'hui à Guantánamo des dizaines de personnes et ce depuis des années et des années. Du jamais vu dans l'Histoire moderne des guerres.

    * Que la France avait utilisé du napalm en Algérie pour massacrer des milliers de civils. Aucune autocritique officielle.

    * Que le Maroc allié de la France a utilisé le napalm au Sahara occidental contre les militants indépendantistes

    * Qu'aujourd'hui en France, le militant Georges Abdellah est toujours emprisonné alors qu'il a purgé "sa peine de prison", car il est toujours considéré comme l'un des symboles de la résistance aux politiques sionistes.

    * Que des troupes françaises se trouvent aujourd'hui dans une dizaine de pays africain pour maintenir au pouvoir ses marionnettes.

    * Que les USA, la France, la Grande Bretagne ont toujours soutenu Israël dans les massacres perpétrés contre les palestiniens et dans ses agressions contre les peuples de la région.

    * Qu'Israël n'a jamais été inquiété pour détention des armes nucléaires.

    * Qu'en Arabie Saoudite, on vit toujours le moyen âge: aucune liberté pour les femmes, interdiction de toute activité syndicales, de toute activité politique non conforme aux politiques de la famille régnante...

    .....etc

    Les "révolutionnaires" syriens ne sont en fait qu'un ramassis de mercenaires venus des pays de la région, embrigadés par les services des pays impérialistes, financés par les monarchies du golf.

    Israël se frotte les mains. Après l'Irak, la Libye, c'est au tour de la Syrie, puis Hizbo Allah, puis Iran. Le grand rêve sera enfin réalisé! La cause palestinienne sera la perdante, sa résistance de gauche ne sera que plus affaiblie.

    Les monarchies du Golf savoureront leur revanche historique sur leur principal ennemi: le nationalisme arabe en général et le nasserisme en particulier. Je ne suis , ni panarabiste, ni nasseriste, mais les monarchies arabes, l'impérialisme et le sionisme constituent mon ennemi principal.

     https://www.facebook.com/ali.fkir/posts/518585948218836