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samedi 15 juin 2013

Ban Ki-moon réaffirme au président Mohamed Abdelaziz son engagement pour l’autodétermination du peuple sahraoui




Par Plan de paix ONU, 11/6/2013


NEW YORK - Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a réaffirmé lundi au président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz, l’engagement des Nations unies pour une solution préconisant un accord mutuellement acceptable permettant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental occupé.
Le Président sahraoui a eu lundi, au siège des Nations unies (New York), des entretiens avec Ban Ki-Moon ainsi qu’avec le président du Conseil de sécurité, Sir Mark Lyall Grant (Grande-Bretagne), dans l’objectif de faire avancer le dossier sahraoui, qui se retrouve dans l’impasse, et d’examiner la question des droits de l’homme des Sahraouis dans les territoires du Sahara occidental.
La rencontre avec Ban Ki-moon s’est tenue en présence de l’Envoyé personnel pour le Sahara occidental, Christopher Ross, du Secrétaire général-adjoint de l’ONU chargé des droits de l’homme, Ivan Simonovic, et de hauts responsables des départements de l’ONU chargés respectivement du maintien de la paix et des affaires politiques.
Au cours des discussions, le chef de l’ONU a salué l’engagement continu du Front Polisario de privilégier la voie du dialogue et a fait part au président sahraoui de son attention soutenue à la question des droits de l’homme du peuple sahraoui.
En outre, il a réaffirmé l’engagement des Nations unies ’’à aider les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc, à aboutir à une solution qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément aux résolutions de l’ONU’’.
Pour sa part, le président Abdelaziz a assuré le Secrétaire général des Nations unies de l’engagement constant du Front Polisario dans les efforts de l’ONU, et ce, aux fins d’aboutir à la décolonisation du Sahara occidental et de réaliser une paix juste et durable sur la base du respect des droits légitimes du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Tout en rappelant le soutien de la partie sahraouie aux efforts du Secrétaire général de l’ONU, de son Envoyé personnel, Christopher Ross, et de son Représentant spécial, Wolfgang Weisbrod-Weber, le Président sahraoui a insisté sur la nécessité ’’de revigorer et de consolider le processus en cours que le Maroc tente, par tous les moyens, de dévoyer et, à défaut, de l’annihiler purement et simplement’’.
Concernant la situation dans les territoires occupés du Sahara occidental, Abdelaziz a mis en exergue l’importance des conclusions contenues dans le dernier rapport de l’ONU adressé en avril dernier au Conseil de sécurité dont notamment la recommandation qui stipule ’’une surveillance indépendante, impartiale, exhaustive et constante de la situation des droits de l’homme au Sahara occidental’’.
Il a aussi rappelé l’initiative américaine qui visait à inclure le mécanisme de surveillance des droits de l’homme au sein de la MINURSO (Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara occidental) à l’instar de toutes les opérations de maintien de la paix dans le monde mais qui avait été bloquée par un pays membre permanent du Conseil de sécurité.
Cette question est d’autant primordiale que le Président sahraoui a fait part au chef de l’ONU de la dégradation, depuis mai dernier, de la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
En conséquence, il a déploré le manque de fermeté du Conseil de sécurité et a demandé au Secrétaire général de l’ONU d’agir afin de mettre un terme à cette situation et de parvenir à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques sahraouis dans les geôles marocaines et notamment ceux de Gdeim Izik qui avaient été lourdement condamnés par le tribunal militaire de Rabat en février dernier.
Particulièrement attentif aux propos tenus par son interlocuteur sahraoui, le Secrétaire général de l’ONU a soutenu que la question des droits de l’homme restait un élément primordial de tout règlement global du conflit et a souligné ’’son fort intérêt à l’égard des droits de l’homme au Sahara occidental’’. De surcroît, il a exprimé sa préoccupation quant à la frustration croissante générée par l’absence d’un règlement du conflit.
Entretiens entre le Président sahraoui et le président du Conseil de sécurité
Au cours de sa visite à New York, le Président sahraoui a également eu des entretiens, lundi, avec le président du Conseil de sécurité, Mark Lyall Grant, qui est le Représentant permanent du Royaume-Uni à l’ONU.
Les discussions entre les deux parties ont porté sur les derniers développements de la question du Sahara occidental depuis l’adoption de la résolution 2099 du Conseil de sécurité en avril dernier.
En réaffirmant l’engagement du Front Polisario à continuer à soutenir les efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, M. Abdelaziz a souligné au président de l’organe de décision de l’ONU que l’obstacle principal qui entrave encore l’action de paix de l’ONU au Sahara occidental demeure ’’le manque de volonté politique’’ du Maroc.
’’Ceci exige une implication ferme et soutenue du Conseil de sécurité pour consolider l’action de l’ONU et pour assurer la surveillance des violations des droits de l’homme dont sont victimes les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental’’, a-t-il relevé lors de ses discussions avec M. Grant.
Dans ce sillage, le président du Conseil de sécurité a réaffirmé l’engagement de cette instance de l’ONU à poursuivre ses efforts en vue d’une solution garantissant le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental et pour le respect des droits de l’homme.
Il est à rappeler que la visite du Président Mohamed Abdelaziz à New York succède à celle effectuée la semaine dernière à Washington durant laquelle il avait rencontré des responsables du département d’Etat américain, des représentants du Congrès ainsi que des ONG américaines dont celles des droits de homme.
Durant ces deux visites, il était accompagné d’une délégation comprenant le coordinateur sahraoui avec la MINURSO, M’hamed Khadad, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, le représentant du Front Polisario à Washington, Mohamed Yeslem Beissat, et le conseiller à la présidence sahraouie, Abdati Breica.
Inscrit depuis 1964 sur la liste des territoires non autonomes et éligible à l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale de l’ONU portant déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique que le Maroc, soutenu par la France, occupe depuis 1975.
http://plan-paix-onu.blogspot.fr/2013/06/ban-ki-moon-reaffirme-au-president.html
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 Philippe Leclercq,
militant de la paix et Président de l'Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, 14/6/2013

Mais pourquoi ont ils peur de la démocratie ?

Un contributeur, manifestement Marocain, titrait ainsi un de ses nombreux messages : "Autonomie oui, indépendance, non."

Il faisait donc croire que les Sahraouis avaient donné leur avis... Sauf qu'en réalité il confisque le droit de s'exprimer !

C'est tout de même assez incroyable de parler à la place des autres, non ? Laissez le Peuple Sahraoui s'exprimer !

Certes, chacun sait que certains pays ne pratiquent qu'une "sorte de démocratie" qui ne prend pas en compte les besoins du peuple mais les intérêts de quelques uns ...

Si le Maroc souhaite avoir l'image d'un pays où règne la démocratie, il lui suffit d'organiser le référendum prévu par le droit international.

La MINURSO est là pour ça ! Il n'y a qu'à dire oui ... Essayons pour voir ... OUI plutôt que non depuis 35 ans ! C'est si dur que ça ?

Il est temps de montrer que la démocratie ne vous fait pas peur...


























ONU-Comité de décolonisation: plusieurs pays appellent au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui



New York, 13 juin 2013 (SPS) Le Comité de l'ONU chargé de la décolonisation, ou Comité des 24, a entamé mercredi l'examen de la situation prévalant au Sahara occidental avec les auditions des pétitionnaires durant lesquelles les délégations des Etats membres de l'ONU qui sont intervenues ont toutes exprimé leur soutien continu au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.
Dans son intervention durant cette première journée d'audition, la représentante du Venezuela à l'ONU, Arline Diaz Mendoza, a déclaré que son pays soutenait le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, rappelant que le Venezuela avait reconnu la République arabe sahraouie démocratique depuis 1983.
''Le Venezuela souhaite que l’on concrétise au plus vite et de manière pacifique la volonté du peuple sahraoui'', a insisté la représentante.
Pour sa part, le représentant de l'Equateur, Xavier Lasso, a réaffirmé l’appui de son pays ''aux aspirations légitimes du peuple sahraoui'' et a exhorté que soit mis fin ''à la situation d’occupation militaire de ce territoire non autonome''.
Il a, notamment, appelé toutes les parties et l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross, à faire tout leur possible pour assurer la tenue d’un référendum au Sahara occidental et permettre au peuple sahraoui d’exprimer sa volonté à travers l’exercice de son droit à l’autodétermination, conformément aux objectifs de la Charte de l’ONU et des résolutions pertinentes.
Le représentant a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de procéder à un examen attentif de la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés étant donné, a-t-il souligné, que cela n’a pas été inclus dans le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO).
Il a, aussi, estimé qu’une ''solution rapide'' à la situation du Sahara occidental était ''urgente'' dans le contexte régional actuel.
Le Comité de décolonisation a également entendu la représentante de Cuba, Yessika Comesana Perdomo, qui a fait observer que la lutte pour l’indépendance et pour la reconnaissance du droit à la fondation d’un Etat sahraoui sur le territoire du Sahara occidental remontait à plus de 40 ans.
''Le peuple sahraoui vit une situation humanitaire dramatique'', a-t-elle déploré, rappelant que le Comité des 24 avait un rôle central dans l’examen de cette question en vue de permettre au peuple sahraoui de déterminer lui-même son avenir.
La représentante cubaine s’est dite préoccupée par l’exploitation des richesses des territoires sahraouis occupés et par la situation humanitaire des Sahraouis qui s’aggrave, en particulier avec la diminution de l’aide internationale en raison des conséquences de la situation économique et financière de nombreux pays.
Notant qu’aucun progrès remarquable n’avait été réalisé sur la question du Sahara occidental, elle a considéré qu’il était urgent de trouver une issue à ce conflit ''conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies et au respect du droit du peuple sahraoui à vivre librement et en paix sur son territoire''.
La représentante a précisé que Cuba avait contribué au développement du peuple sahraoui, en particulier dans le domaine de l’éducation: Plus de 300 jeunes Sahraouis étudient actuellement à Cuba, tandis qu'a la fin de l’année 2012, un nombre de 1.825 étudiants Sahraouis avaient obtenu un diplôme cubain, a-t-elle précisé.
De son côté, le représentant du Nicaragua, Jasser Jimenez, a rappelé l’engagement et la solidarité de son pays avec la lutte du peuple sahraoui pour qu’il puisse jouir de son droit à l’autodétermination.
''Il est impératif que le peuple sahraoui obtienne son indépendance'', a-t-il clamé.
Dans cet esprit, a-t-il poursuivi, le Nicaragua a reconnu depuis septembre 1979 la République arabe sahraouie démocratique et ''continue d’appuyer la lutte de ce peuple''.
En attendant un règlement définitif de cette question, a-t-il ajouté, la communauté internationale devrait assurer la défense des droits de l’homme des Sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc.
Présent à cette réunion, le représentant du Front Polisario à l'ONU, Ahmed Boukhari, a affirmé que la communauté internationale tentait de résoudre ce conflit du Sahara occidental depuis une quarantaine d’années sur la base des principes des résolutions des Nations Unies et de l’Union africaine (UA).
''En 1975, avec l’invasion et l’occupation du territoire sahraoui par les forces de sécurité marocaines, qui ont remplacé les forces coloniales espagnoles, nous avons assisté à un précédent dangereux pour la sécurité et la stabilité des pays africains, des pays qui émergeaient de leur lutte contre la longue nuit coloniale'', a-t-il souligné.
Dans ce contexte, il a observé que tous les efforts de l’ONU et de l’UA, en particulier depuis 1991, et l’approbation d’un plan de règlement de la question du Sahara occidental par le Conseil de sécurité, se sont heurtés à l’opposition du Maroc.
A ce propos, il a rappelé que le Maroc s’est opposé à la mise en œuvre de ce plan, qu’il avait pourtant accepté, après avoir réalisé que ce référendum allait mener à l’indépendance des Sahraouis.
''Le refus du Maroc de voir appliquer les mesures approuvées par la communauté internationale, au centre desquelles figure l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination à travers la tenue d’un référendum, est dû au fait que le Maroc s’est rapidement rendu compte que lors du référendum, les Sahraouis choisiraient, sans faille, l’indépendance'', a déclaré le représentant du Front Polisario.
M. Boukhari a également affirmé qu’il existait ''une volonté délibérée du Maroc de saper tous les efforts déployés par la communauté internationale qui visent à trouver une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental''.
Par ailleurs, il a fait remarquer que l’ONU et le Conseil de sécurité n’avaient pas encore adopté des décisions et des mesures qui permettraient de convaincre le Maroc de son obligation de coopérer à la décolonisation de la dernière colonie située en Afrique inscrite à l’ordre du jour du Comité des 24.
Selon lui, le Front Polisario estime que ''l’ONU, si elle n’agit pas, court le risque de se retrouver face à une situation qui nuit à sa crédibilité, et ce, dans une espèce de statu quo, de situation de ni guerre, ni paix, où se poursuivent des violations des droits de l’homme et le pillage de ressources naturelles d’un territoire non autonome occupé par la force''.
Dans ce contexte, M. Boukhari a insisté pour que le Comité de décolonisation assume sa responsabilité ''face à la poursuite de cette longue injustice commise contre le peuple sahraoui''.
Soulignant que la mission confiée à la MINURSO est ''entravée par les manœuvres d’obstruction du Maroc'', il a émis le souhait que le Comité spécial reprenne de manière décisive son rôle de ''décolonisateur''. (SPS)       

Droits de l'homme au Sahara Occidental :soutien des Britanniques et de la Norvège

  Les Britanniques s’engagent officiellement

 Par MB Le courrier d'Algérie, 12/6/2013

La Grande-Bretagne continuera à mettre l’accent sur la nécessité de respecter "pleinement" les droits de l’Homme au Sahara occidental au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU, a déclaré le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Alistair Burt. M. Burt répondait à une question de la députée Cathy Jamieson (Travailliste), vice présidente de l’intergroupe sur le Sahara occidental, en relation avec la création d’un organisme de surveillance internationale et indépendant des droits de l’Homme qui aurait pour mission, notamment, de présenter des rapports au Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés, de manière périodique.
"La résolution 2099 du Conseil de sécurité de l’ONU, sur la Mission des Nations unies pour un référendum au Sahara occidental (MINURSO), met l’accent sur le respect des droits de l’Homme, en encourageant le Maroc et le Polisario à poursuivre leurs efforts respectifs pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental", a encore ajouté le ministre britannique. La question du respect des droits de l’Homme au Sahara occidental a suscité de nombreuses réactions en Grande-Bretagne, ces dernières semaines, notamment à travers les ONG qui ont condamné la répression brutale des manifestations pacifiques du peuple sahraoui, par les forces de sécurité marocaines. Par ailleurs, le représentant du Front Polisario en Grande-Bretagne, Limam Mohamed Limam, a déclaré que « l’extension du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara Occidental est une question de temps».
D’autre part, le Parti démocrate-chrétien norvégien a réaffirmé son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination lors d'une rencontre entre sa vice-présidente, Dagrun Eriksen, et le représentant du Front Polisario en Norvège. Mme Dagrun a appelé à cette occasion le gouvernement de son pays à contribuer activement à la recherche d'une solution pacifique et juste à la question sahraouie sur la base du respect du droit des peuples à l'autodétermination. Elle a souligné également la nécessité d'élargir le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), à la surveillance et la protection des droits de l'Homme au Sahara occidental. La rencontre a été en outre une occasion pour informer la responsable du Parti démocrate-chrétien des derniers développements de la question sahraouie et de la situation des droits de l'Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, face à la politique de répression pratiquée par les autorités marocaines contre les Sahraouis depuis 1975, a ajouté la même source. Les deux parties ont également évoqué le mur de séparation érigé par le Maroc pour séparer les territoires et le peuple sahraoui avec tous les dangers qu'il fait peser sur les populations et l'environnement. Le Parti démocrate chrétien est la troisième grande formation politique d'opposition en Norvège.

http://www.spsrasd.info/fr/content/droits-de-lhomme-au-sahara-les-britanniques-s%E2%80%99engagent-officiellement

Dossier Sahara Occidental :Le Polisario accule le Maroc


Par


Les droits de l'homme au Sahara occidental sont devenus une question centraleMohamed Abdelaziz a réactivé la question du respect des droits de l'homme ainsi que celle de la reprise des négociations tout en réitérant son soutien à l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental.
Des sujets qui évoquent des moments douloureux. Rabat les a mis depuis un moment en sourdine. Le président de la Rasd (République arabe sahraouie démocratique) a décidé de sortir le pouvoir marocain de cette torpeur qui pour l'instant arrange bien ses affaires.

Le royaume est en proie à une crise économique chronique qui l'a obligé à solliciter plusieurs prêts auprès d'institutions financières internationales (Banque mondiale...) pour parachever ses réformes alors que l'Istiqlal (seconde force politique du pays) qui avait menacé de claquer la porte de la coalition gouvernementale a failli provoquer une crise politique majeure. Ce qui a relégué au second plan la question du Sahara occidental qualifiée de sacrée par le Makhzen. Le représentant du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental a pourtant redoublé d'efforts pour tenter de faire bouger les lignes lors de sa dernière visite dans la région qui s'est achevée le 3 avril 2013.
Depuis, le dossier semble avoir sombré une nouvelle fois dans l'impasse. C'est donc tout à fait légitimement que Mohamed Abdelaziz a réactivé la question du respect des droits de l'homme ainsi que celle de la reprise des négociations tout en réitérant son soutien à l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental. Le secrétaire général du Front Polisario a multiplié les rencontres, qui ont eu lieu dans la capitale fédérale américaine, quatre jours durant. Quoi de neuf? «Les responsables américains que nous avons rencontrés ont été très réceptifs à notre message sur la question du Sahara occidental et nous sommes optimistes des résultats positifs de notre visite à Washington», a déclaré le 8 juin dernier le président sahraoui qui a rallié New York où il devait rencontrer hier Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Christopher Ross son représentant personnel pour le Sahara occidental, ainsi que des membres du Conseil de sécurité. Ces visites à Washington et à New York ont pour objectif de «sensibiliser aussi bien les Etats-Unis que l'ONU pour s'impliquer davantage afin de faire avancer le dossier sahraoui non seulement sur la voie d'une solution politique mais aussi dans l'objectif d'améliorer et de protéger les droits de l'homme des Sahraouis dans les territoires du Sahara occidental occupé» a souligné le responsable sahraoui.
 Le rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, qui avait séjourné au Maroc et au Sahara occidental entre les 15 et 22 septembre 2012, avait fait état de l'usage de cette pratique. «Il ne devrait pas être surprenant que des actes équivalant à la torture soient commis à l'occasion d'événements particulièrement intenses, tels que des grandes manifestations...», avait révélé Juan Mendez, lors de la conférence de presse qu'il avait animée à Rabat à la fin de sa mission.Une délégation du Centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l'homme (RFK Center), qui avait séjourné au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés sahraouis du 25 au 31 août 2012, avait, de son côté, fait part dans un document rendu public, de cas de disparitions, de torture, de détentions arbitraires, de menaces, d'exécutions extra-judiciaires par les forces d'occupation marocaines. Les droits de l'homme au Sahara occidental sont devenus une question centrale au point où le Congrès a adopté, en 2011, une loi qui conditionne l'octroi de l'aide militaire américaine au Maroc à son respect. Le secrétaire d'Etat américain est désormais soumis annuellement à lui remettre un rapport sur la situation des droits de l'homme des Sahraouis. 
Les Etats-Unis ont été jusqu'à proposer de confier la surveillance des droits de l'homme aux Casques bleus de l'ONU à la veille du renouvellement du mandat de la Minurso. L'adoption le 25 avril de la résolution 2099 par le Conseil de sécurité a failli être historique. Le Maroc a tremblé. La visite du président sahraoui aux Etats-Unis s'annonce comme une réplique...

Ville sahraouie occupée de Dakhla : panique marocaine, crainte d'un nouveau "Gdeim Izik" !

dakhlaPar Rafik Bakhtini, 12 /6/2013
La crainte d’une réédition d’un Gdeim Izik bis a fait faire un faux pas aux autorités d’occupation qui ont procédé à l’interpellation d’un citoyen sahraoui, dont le « grand tort » a été de lancer un appel à s’installer dans des camps de fortune pour protester contre la spoliation des terres dont ils ont été les victimes. 
La police judiciaire des forces d’occupation marocaines au niveau de la ville de Dakhla a déféré, ce lundi, Ahmed Ould Ahmed Fal  devant le Parquet. Le prévenu, qui a été mis en garde à vue pour une durée de 48 heures, est accusé d’avoir incité la population à installer un campement dans la banlieue de Dakhla, d’avoir appelé à manifester sans autorisation et d’avoir encouragé un exode collectif hors de la ville. L’accusé avait émis un communiqué dans ce sens en sa qualité de président d’une association de propriétaires qui auraient été dépossédés de leurs terrains  au profit d’investisseurs du Golfe. Il ne s’agit pas du premier cas de détenus d’opinion au niveau des territoires occupés sahraouis.  Cette arrestation, et le traitement expéditif accordé à cette affaire, qui trahit la panique du makhzen, risque de mettre le feu aux poudres au lieu d’atténuer les tensions. En effet, tout porte à croire que des évènements tragiques, particulièrement préoccupants, sont en gestation au niveau de la ville de Dakhla, sise dans les territoires occupés sahraouis. En effet, le dénommé Bouchaib Rmail, patron de la DGSN marocaine (Direction générale de la Sûreté nationale), est arrivé le 8 juin courant dans cette ville, principale destination touristique des territoires occupés sahraouis. Officiellement, le chef de la police y est arrivé pour installer un nouveau responsable de la sécurité. Mais des sources sur place n’écartent pas l’existence d’une autre raison, beaucoup plus pressante celle-là. Car, depuis quelques jours, près de deux cents familles sahraouies menacent de mettre en place un campement dans les environs de Dakhla. Ces familles veulent protester contre la spoliation de leurs terres en faveur d’investisseurs du Golfe, lesquels ne s’encombrent même pas du statut onusien de pays à décoloniser dont jouit le Sahara occidental, ce qui rend caducs et illégaux tous les contrats internationaux passés avec les forces d’occupation marocaines. 
Les autorités craignent un remake des graves événements de Gdeim Izik, autre campement installé il y a plus de deux ans dans les parages de Laâyoune et dont le démantèlement musclé s’était terminé par plusieurs décès. Non contentes d’avoir réprimé dans le sang cette forme de manifestation pacifique, les autorités marocaines sont allées encore plus loin, en interpellant de présumés cerveaux de ce mouvements, les condamnant à des peines extrêmement lourdes en leur faisant endosser les crimes dont celles-ci se seraient  rendues coupables.   
 Selon des organisations et juristes indépendants présents au tribunal dans la capitale marocaine ‘ »un renvoi sans audience et sans qu’aucune date de procès ne soit fixée équivaut à un déni de justice ». « Si l’on peut considérer que le report du procès est un signe de faiblesse des autorités marocaines et confirme la vacuité d’un dossier, le maintien en détention sans aucune décision judiciaire est contraire à la fois aux normes marocaines, et aux normes internationales dont le Pacte International relatif aux droits civils et politiques et son article 9″, indique le rapport des observateurs européens. Neuf (9) parmi ces détenus ont été condamnés à la réclusion à perpétuité, au mois de février passé, sans qu’aucune charge solide ne soit retenue contre eux, ni aucune preuve ne soit produite face à un tribunal militaire qui n’est pas non plus habilité à juger des détenus d’opinion. 
Cela place Rabat dans une position très délicate par rapport à la communauté internationale, et même par rapport à ses alliés traditionnels que sont la France et l’Espagne. Voilà pourquoi, donc, le Maroc s’inquiète et donne l’air de vouloir tout faire pour éviter un second Gdeim Izik à Dakhla.
Rafik Bakhtini


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L’ONU dénonce l'arrogance du Maroc qui harcèle les Sahraouis qui utilisent leur vêtement traditionel distinct

Mardi, 11 juin 2013
 
L’Experte indépendante du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU dénonce le harcèlement de l’occupant marocain contre les traditions sahraouies. Le régime marocain, depuis l’occupation du Sahara Occidental, a entrepris une politique d’acculturation systématique qui a commencé le changement des noms de villes du Sahara Occidental, par exemple, en remplaçant “El Aaiun” par “Layoun”. Dans le cadre de cette politique d’acculturation, le régime d’occupation menace et harcèle les Sahraouis qui portent leur vêtement traditionel, distinct du marocan.
Dans le rapport qu’elle a présenté au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, que WSHRW fait connaître, il est expliqué:
“L’experte indépendante rappelle que les autorités locales ont une obligation de protéger la réalisation des droits culturels contre les ingérences des tiers et que, comme l’a expliqué le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, l’obligation de respecter et de protéger le droit de chacun d’exercer ses propres pratiques culturelles devrait être considérée comme une obligation fondamentale en vertu du paragraphe 1 a) de l’article 15 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels37. Elle prie instamment les autorités locales de s’attaquer à ce problème et de prendre des mesures pour promouvoir une culture de tolérance et de diversité culturelle.”
L’Experte indépendante de l’ONU a constaté ce manque de tolérance et de respect à la diversité culturelle même après qu’il ait été approuvé la nouvelle “Constitution” marocaine de 2011 qui mentionne le respect à la culture hassania.

CEDH genève : Le Maroc mis à mal par des ONG internationales



Par : Malainin Lakhal (*)10/6/2013
Le royaume du Maroc est mis à mal par des ONG internationales participantes à la 23 ème session du Conseil onusien des droits de l’homme à Genève entre le 27 mai et le 14 juin. Plusieurs ONG y compris des françaises comme France Libertés et le MRAP et des ONG internationales tels la Fédération internationale de la jeunesse démocrate (WFDY) et le Mouvement internationale des étudiants pour l’ONU (Ismun), n’ont pas hésité à dénoncer les violations systématiques commises par le Maroc contre les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental. 

 Plusieurs ONG ont donc tenu à prendre la parole dans les sessions plénières du Conseil pour dénoncer les violations perpétrées par les autorités marocaines, surtout en ce qui concerne le droit à la libertés d’expression, de rassemblement pacifique, d’association, mais aussi pour condamner vigoureusement les “violations barbares” commises quotidiennement, selon le WFDY, contre les femmes sahraouies qui sont, toujours selon le WFDY les premières cibles de violence policières marocaine. 

Les quatre ONG mentionnées ont aussi organisé un panel au palais des Nations unis à Genève sous le titre : “Droits de l’homme au Sahara occidental : perspectives féminines”, le 3 juin avec la participation d’imminente d’activistes sahraouies, comme Mme Aminatou Haïdar, et en présence de représentants de plusieurs pays et d’ONG opérants au conseil. Dans leurs interventions des deux premières semaines du conseil, les ONG ont surtout rappelé aux pays membres de l’ONU que le Maroc ne mérite aucunement d’être membre du Conseil des droits de l’homme tant qu’il ne respecte pas le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à indépendance, et tant qu’il refuse d’accepter l’élargissement du mandat de la mission onusienne au Sahara occidental, Minurso, pour qu’il inclue l’observation et la protection des droits de l’homme. Le Maroc a tout fait jusqu’à maintenant pour gagner un siège de membre dans le Conseil des droits de l’homme pour l’année 2014. Il sera opposé au candidat de l’Union africaine, qui n’est pas moins que l’Algérie, se tiendront en novembre 2013 au niveau de l'Assemblée générale à New York. 
Le Maroc, qui est actuellement membre du Conseil de sécurité, s’est opposé, avec le soutien honteux de la France et de l’Espagne, à une proposition de résolution présenter par les USA qui proposaient un monitoring onusien des droits de l’homme dans cette dernière colonie en Afrique. Néanmoins, il reste à souligner que la mission du Maroc à Genève a eu recours à de grands moyens financiers pour ramener des personnes, qui n’ont rien à voir avec la défense des droits de l’homme, encadrés apparemment par des agents de l’ambassade et des services marocains, pour semer la confusion en diffusant de fausse informations sur la lutte du peuple sahraoui, ce qui ne leur réussit pas toujours, puisque des ONG respectables comme celles mentionnées en haut et plein d’autres restent alertes et n’hésitent pas à démasquer la propagande du Makhzen.

M. L.
* Secrétaire général de l’Union  générale des  journalistes sahraouis

 

Commentaire 

#1 Boumediene Vaillant 10-06-2013 13:13
Nul ne peut briser la volonté des peuples pour la liberté et la démocratie. La vague arrivera sûrement pour les sahraouis un jour, et gagneront contre l'hypocrisie d'un envahisseur sans scrupule pour obliger un peuple à se soumettre à son protectorat. Lui-même n'en voulait pas ... et a négocié sa liberté et la gouvernance monarchique non pas de notre temps mais du temps des moyens âges ( l'inclinaison et le bèse main voire bèse pieds ) à croire que le musulman craint un Dieu sur terre. Paradoxal pour ces croyants...

Transfert du prisonnier politique sahraoui Yahia Mohamed El-Hafedh Iaaza vers l'hôpital

Groupe Gdeim Izik: transfert d'un détenu politique sahraoui à l'hôpital après aggravation de son état de santé

L'administration de la prison locale de la ville marocaine Salé1 a transféré mardi le détenu politique sahraoui Mohamed Tahlil, président de l'association sahraouie des victimes des violations des droits de l'homme (ASVDH) commises par les autorités marocaines à l'hôpital Souissi à Rabat après aggravation de son état de santé du fait de la torture.
Le détenu Mohamed Tahlil a été transféré à l'hôpital Souissi "les mains menottées et sous haute surveillance sécuritaire", a-t-on indiqué de source judiciaire sahraouie.
"L'administration pénitentiaire a été contrainte de transférer Mohamed Tahlil à l'hôpital après aggravation de son état de santé du fait des sévices corporels subis dans les commissariats de la police et de la gendarmerie marocaines depuis son incarcération et de la négligence préméditée à son égard et à l'égard des autres détenus du groupe Gdeim Izik depuis plus de deux ans par l'administration pénitentiaire", précise la même source.
Le détenu politique Mohamed Tahlil incarcéré le 5 décembre 2010 à El-Aaiun occupée a été condamné à 20 ans de prison ferme par un tribunal militaire marocain, rappelle-ton.(APS)


Hassan Dah, Sahraoui, prisonnier politique à Salé au Maroc, condamné à 30 ans pour ses opinions

Par Apso Lument, Amis du peuple du Sahara Occidental, 9/6/2013

Media
Hassan - au premier plan -, 26 ans, un prisonnier politique sahraoui parmi d’autres, condamné à 30 ans de prison lors du procès de Gdeim Izik. Au deuxième plan Ahmed Esbaai, autre Sahraoui prisonnier politique.

Né le 18 janvier 1987 à El Aaiun au Sahara Occidental Hassan Dah est un militant de droits de l'Homme  pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Il est aussi journaliste. Ce n’est pas la première fois qu’il se fait arrêter, torturer et jeter en prison. Depuis ses 18 ans il est souvent victime de répression de la part des autorités coloniales marocaines. 

Marie-Jo, sa marraine française explique.
Pourquoi ces si lourdes peines ?
 
Début octobre  2010, quelques jeunes Sahraouis, exaspérés par leur vie de sous-citoyens sans cesse réprimés par le colonisateur marocain, ont monté les premières tentes à Gdeim Izik, à une trentaine de km d’El Aaiun, en territoire occupé du Sahara Occidental, en signe de protestation.
D’autres Sahraouis se sont joints à eux et c’est bientôt un énorme campement de plus de 4000 tentes et de plus de 20 000 personnes, hommes, femmes enfants, bébés, qui s’étend à perte de vue dans cette partie du désert. Un formidable espoir gagne la population sahraouie. Un camp tour à tour appelé camp de protestation, camp de l’espoir, puis camp de la liberté et de l’indépendance… 

Mais le 8 novembre au milieu de la nuit, l’armée et toutes les forces de police marocaine démantèlent  le camp avec une violence inouïe : gaz lacrymogènes, aspersion à l’eau chaude, sirènes, hélicoptères sèment la panique…. On apprend que des militaires sont tués. 24 Sahraouis sont arrêtés, pour la plupart des militants des droits de l’Homme, présents ou pas au moment des évènements.
Pas des tueurs. Hassan en fait partie.
Les 24 restent plus de 2 ans en détention préventive à Salé, fréquemment torturés pour arracher des aveux de crimes qu’ils n’ont pas commis. Jugés dans un tribunal militaire. Le verdict, préparé d’avance, sans rapport avec les plaidoiries qui affirment le manque total de preuves, tombe comme une bombe. De lourdes peines allant de 20 ans de prison à la  perpétuité. Hassan est condamné à 30 ans de prison. 

Le 17 novembre 2012  l’ASDHOM  lance  une campagne de parrainages de prisonniers politiques marocains et sahraouis, victimes du régime marocain. C’est ainsi que je suis devenue « marraine » de Hassan Dah.  Je lui ai écrit plusieurs fois, j’ai eu la chance de recevoir une réponse, grâce à un réseau d’amis : il se dit « inébranlable en dépit de la condamnation injuste et des honteuses exactions que nous recevons ici.»... Il « remercie une fois de plus pour le message encourageant »
J'encourage tous les militants des droits de l'Homme à prendre contact avec l'ASDHOM pour demander à parrainer un des ces jeunes hommes et leur envoyer des bouffées d'espoir et d'amitié. http://www.asdhom.org/
Marie-Jo
Les témoignages de Hassan et le texte complet sont la : lhttp://apsoinfo.blogspot.fr/2013/03/hassan-dah-sahraoui-prisonnier.html

Théodore Monod était un ami du Sahara Occidental

Par Philippe Leclercq, militant de la paix et Président de l'Association de Solidarité avec le Peuple Sahraoui, 10/6/2013


L'humaniste et scientifique, Théodore Monod, était un très grand spécialiste des déserts en général et du Sahara en particulier.
Au cours de ses nombreux voyages, qu'il faisait à pied, il a rencontré les Sahraouis à plusieurs reprises. Il est allé visiter les camps de réfugiés ainsi que les territoires occupés .
Lors d'une de ses dernières visites, il a demandé si "ce référendum pour l'autodétermination aura jamais lieu dans des conditions honnêtes !"
Finalement il nous faut espérer que le Maroc écoutera la question qu'exprimait alors ce grand personnage ... et participe à l'organisation de ce référendum !
Au moins pour sa mémoire !
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"Il (Théodore Monod) a dénoncé l’apartheid en Afrique du sud, signé des pétitions contre « le massacre des Touaregs au Niger » et en faveur du peuple Kurde, défendu des objecteurs de conscience.
 Il était partisan d’un référendum d’autodétermination du Sahara Occidental, affirmait le droit de tous à la liberté et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il accepta de faire partie du comité d’honneur qui présida à la fondation de la SFO et de soutenir à ce titre ; « le Manifeste le référendum au Sahara Occidental doit avoir lieu » paru dans Le Monde, le 6 Décembre 1998. Il accepta également rencontrer les membres du Comité de Pilotage le 17 février 1999 pour redire son attachement au processus référendaire, au Plan de paix et aux décisions des Nations Unies."
Extrait de :
 http://www.fabriquedesens.net/Theodore-Monod-signataire-du

L'équipe du Sahara Occidental de football, va participer au tournoi international de Marseille


Par APSO, 12/6/2013


L'équipe du Sahara Occidental de foot à Marseille




L'équipe de la FA Sahara Occidental participe au tournoi de football international des peuples, cultures et tribus, du 22 au 28 juin 2013, organisé par le FA Provence, dans le cadre de Marseille 2013.

Après la VIVA World Cup™ au Kurdistan en juin 2012, c'est une nouvelle occasion pour l'équipe de la fédération nationale du Sahara Occidental d'affirmer sa place sur la scène internationale du football non-Fifa.

Sont en compétition les sélections Provence, Tibet, Ladack, Nagaland, Araméens, Québec, Kurdistan et Sahara Occidental.

Pour rappel, Kurdistan, Provence et Sahara Occidental se sont rencontrés lors de la VIVA 2012. Le Kurdistan est le tenant du titre de la dernière VIVA World Cup™, la Provence avait fini à la 4ème place et le Sahara Occidental à la 6ème

Les matchs auront lieu les dimanche 23, lundi 24, mardi 25, jeudi 27 et vendredi 28 pour les finales, dans les villes de Saint Zacharie, Plan de Cuques et Marseille.

La manifestation sportive est aussi l’occasion de rencontre interculturelle, pour la promotion de la culture de chaque participant, des concerts de musique traditionnelle auront lieu à Marseille les mercredi 26 et le vendredi lors de la soirée festive de clôture du tournoi.
Pour les renseignements sur le tournoi, contactez Thierry Marcadé, président de la FA Provence. Et voir le site http://www.prouvenco-football.org
Pour les informations ou les soutiens à la participation sahraouie, contactez APSO.
 

Le Qc dans le groupe de la mort


(Source d'image: RDS )
RDS.ca vendredi, 14 juin 2013. 09:14 Logo défaut soccer Le Québec fera partie du groupe 2 avec le Tibet, le Sahara occidental et la Provence à l’occasion du Tournoi international des Peuples et des Cultures de Marseille.
Reda Agourram, Kevin Cossette, Fabrice Lassonde, Nicolas Lesage, Thomas Lucas et Alex Surprenant seront notamment du lot pour la sélection québécoise.
En 2012, à la VIVA World Cup 2012, la Provence et le Sahara avaient respectivement pris les 4e et 6e rangs.
Selon Yannick Saint-Germain, président des Québécois, son équipe fait d'ailleurs partie du groupe de la mort. « J’ai vu ces équipes à l’œuvre l’an dernier à Erbil; ça ne sera pas de la petite bière. »
« Jouer contre le Tibet le 24 juin, voilà une belle façon de célébrer notre fête nationale, a quant à lui ajouté Patrick Leduc, qui agira à titre de joueur-entraîneur. Et ce sera un honneur de jouer le match crucial contre l’équipe hôte! »
Le groupe 1 se compose quant à lui de l’Arménie, de deux sélections de l’Inde - le Nagaland et Ladakh -, et des champions du monde non-FIFA l’an dernier, le Kurdistan iraquien.
Horaire des matchs (heure de Marseille) :
23 juin - 10 h - Québec c. Sahara occidental
24 juin - 10 h - Québec c. Tibet
25 juin - 15 h - Provence c. Québec
27 juin - 10 h - Demi-finale
27 juin - 15 h - Matchs de classement
28 juin - 10 h - Petite finale
28 juin - 15 h - Grande finale