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samedi 15 juin 2013

Un juge en sit-in à Rabat


Pour dénoncer des pressions dont il aurait fait l’objet, le juge Anbar tient depuis ce vendredi un sit-in devant la Cour de cassation de Rabat. Ses griefs sont dirigés contre le ministre de la Justice, et plusieurs membres du conseil supérieur de la magistrature.
Me Mohammed Anbar, président de chambre à la Cour de cassation et vice-président du Club des juges du Maroc, a entamé depuis 9 heures ce vendredi 14 juin, un sit-in devant la Cour de cassation. Il dit protester  contre «une injustice»  de la part du ministre de la Justice et des Libertés et des membres permanents du Conseil Supérieur de la magistrature.
Le juge brandissait une grande pancarte disant : «Un président de Chambre à la Cour de cassation et vice-président du Club des juges Maroc en sit-in ouvert en signe de protestation contre la Constitution, la loi, les restrictions   et les menaces à mon indépendance de juge, de la part du ministre de la Justice et les membres permanents du Conseil supérieur de la magistrature. Je sollicite SM le roi, garant de l'indépendance de la justice pour intervenir et nommer une commission royale pour enquêter sur ces abus et ces violations des lois qui me visent en tant que juge à la Cour de cassation».
L’homme dit avoir été privé de travail pendant plus d'un an, après qu’on lui ait retiré tous ses dossiers. Il aurait par la suite refusé une nomination au poste de procureur du roi au tribunal de première instance de Bejaad, puis une autre en tant qu’assistant du procureur général à la Cour d’appel de Rabat. Ces nominations, décidées par Mustafa Ramid ministre de la Justice, visaient selon lui à l'empêcher de poursuivre son activisme au sein du Club des juges du Maroc.
Me Anbar a confié à Lakome qu’il poursuivra son sit-in jusqu’à ce que ses revendications soient entendues, principalement celle portant sur la désignation d'une commission royale pour enquêter sur les abus dont il a fait l’objet en tant que juge.

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