12/6/2013
O. Pasquiers/Le bar Floréal, photographie |
Un succès qui en appelle d’autres : au moins 74% des députés européens se sont prononcés, ce mercredi 12 juin, pour la création d’un Fonds européen d’aide alimentaire (FEAD). Surtout, ils ont choisi des modalités et une dotation beaucoup plus favorables que celles qui leur avaient été soumises par le Conseil européen, qui réunit les chefs d’Etats et de gouvernements des 27 pays membres de l’Union européenne.
L'aide alimentaire en constante augmentation durant l'année 2011. Jeunes, personnes âgées, tout le monde est touché.
Il s’agit d’une étape importante pour les
associations qui distribuent l’aide alimentaire en France (Secours
populaire, Croix-Rouge Française, Banques alimentaires et Resto du
cœur), mais le texte définitif n’est pas encore adopté. Il faut encore
franchir l’étape de la négociation entre les trois institutions
européennes : le Parlement, le Conseil et la Commission.
En se prononçant pour un FEAD d’un montant de 3,5
milliards d’euros, pour la période 2014/2020, alors que le Conseil
européen ne proposait que 2,5 milliards, le Parlement européen maintient
l’aide alimentaire à son niveau antérieur. Mais, les besoins en la
matière sont évalués par les associations et la Commission européenne à
4,75 milliards. Un niveau bien supérieur, donc.
"Nous allons rencontrer nos trois partenaires
pour déterminer comment nous allons continuer à sensibiliser les chefs
d’Etats et de gouvernements afin de les convaincre du bien fondé de
notre position", indique Jean-Louis Callens, secrétaire national du SPF en charge des questions d’alimentation.
Reconnaissant le "caractère bénévole des
organisations" qui distribueront l’aide humanitaire, les députés ont
établi que les contraintes administratives ne seront pas plus dures que
pour le prédécesseur du FEAD, le Programme d’aide aux plus démunis, dont
l’existence va s’achever en décembre prochain.
"Une très large majorité des eurodéputés a approuvé le maintien de l’aide humanitaire européenne, a réagi Julien Lauprêtre, le président du SPF. La
mobilisation de nos bénévoles et de nos partenaires a payé. Il reste
néanmoins nécessaire de continuer d’informer l’opinion publique, les
élus français et européens pour que la menace de mourir de faim, qui
pèse sur 18 millions de personnes vivant sur notre continent, soit
définitivement écartée."
Les principaux éléments approuvés par les eurodéputés
- L’augmentation d’1 milliard d’euros du budget, le portant à 3,5 milliards.
- La participation obligatoire des Etats membres.
- Un co-financement de l’Union européenne à 85%.
- La simplification administrative : les règles de fonctionnement seront légères afin de simplifier au maximum la gestion des associations.
- Les denrées alimentaires en provenance des stocks d’intervention agricole seront mobilisées.
- La priorité sera donnée à l’aide alimentaire, point d’entrée du parcours d’inclusion sociale.
- L’augmentation d’1 milliard d’euros du budget, le portant à 3,5 milliards.
- La participation obligatoire des Etats membres.
- Un co-financement de l’Union européenne à 85%.
- La simplification administrative : les règles de fonctionnement seront légères afin de simplifier au maximum la gestion des associations.
- Les denrées alimentaires en provenance des stocks d’intervention agricole seront mobilisées.
- La priorité sera donnée à l’aide alimentaire, point d’entrée du parcours d’inclusion sociale.
http://www.secourspopulaire.fr/actualite.0.html?&cHash=ee778b8a3565376fbbee45d4c5157d7d&id_actu=7986
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