Par : Malainin Lakhal (*)10/6/2013
Le
royaume du Maroc est mis à mal par des ONG internationales
participantes à la 23 ème session du Conseil onusien des droits de
l’homme à Genève entre le 27 mai et le 14 juin. Plusieurs ONG y compris
des françaises comme France Libertés et le MRAP et des ONG
internationales tels la Fédération internationale de la jeunesse
démocrate (WFDY) et le Mouvement internationale des étudiants pour l’ONU
(Ismun), n’ont pas hésité à dénoncer les violations systématiques
commises par le Maroc contre les citoyens sahraouis dans les territoires
occupés du Sahara occidental.
Plusieurs ONG ont donc tenu à prendre la parole dans les sessions plénières du Conseil pour dénoncer les violations perpétrées par les autorités marocaines, surtout en ce qui concerne le droit à la libertés d’expression, de rassemblement pacifique, d’association, mais aussi pour condamner vigoureusement les “violations barbares” commises quotidiennement, selon le WFDY, contre les femmes sahraouies qui sont, toujours selon le WFDY les premières cibles de violence policières marocaine.
Les quatre ONG mentionnées ont aussi organisé un panel au palais des Nations unis à Genève sous le titre : “Droits de l’homme au Sahara occidental : perspectives féminines”, le 3 juin avec la participation d’imminente d’activistes sahraouies, comme Mme Aminatou Haïdar, et en présence de représentants de plusieurs pays et d’ONG opérants au conseil. Dans leurs interventions des deux premières semaines du conseil, les ONG ont surtout rappelé aux pays membres de l’ONU que le Maroc ne mérite aucunement d’être membre du Conseil des droits de l’homme tant qu’il ne respecte pas le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à indépendance, et tant qu’il refuse d’accepter l’élargissement du mandat de la mission onusienne au Sahara occidental, Minurso, pour qu’il inclue l’observation et la protection des droits de l’homme. Le Maroc a tout fait jusqu’à maintenant pour gagner un siège de membre dans le Conseil des droits de l’homme pour l’année 2014. Il sera opposé au candidat de l’Union africaine, qui n’est pas moins que l’Algérie, se tiendront en novembre 2013 au niveau de l'Assemblée générale à New York.
Le Maroc, qui est actuellement membre du Conseil de sécurité, s’est opposé, avec le soutien honteux de la France et de l’Espagne, à une proposition de résolution présenter par les USA qui proposaient un monitoring onusien des droits de l’homme dans cette dernière colonie en Afrique. Néanmoins, il reste à souligner que la mission du Maroc à Genève a eu recours à de grands moyens financiers pour ramener des personnes, qui n’ont rien à voir avec la défense des droits de l’homme, encadrés apparemment par des agents de l’ambassade et des services marocains, pour semer la confusion en diffusant de fausse informations sur la lutte du peuple sahraoui, ce qui ne leur réussit pas toujours, puisque des ONG respectables comme celles mentionnées en haut et plein d’autres restent alertes et n’hésitent pas à démasquer la propagande du Makhzen.
Plusieurs ONG ont donc tenu à prendre la parole dans les sessions plénières du Conseil pour dénoncer les violations perpétrées par les autorités marocaines, surtout en ce qui concerne le droit à la libertés d’expression, de rassemblement pacifique, d’association, mais aussi pour condamner vigoureusement les “violations barbares” commises quotidiennement, selon le WFDY, contre les femmes sahraouies qui sont, toujours selon le WFDY les premières cibles de violence policières marocaine.
Les quatre ONG mentionnées ont aussi organisé un panel au palais des Nations unis à Genève sous le titre : “Droits de l’homme au Sahara occidental : perspectives féminines”, le 3 juin avec la participation d’imminente d’activistes sahraouies, comme Mme Aminatou Haïdar, et en présence de représentants de plusieurs pays et d’ONG opérants au conseil. Dans leurs interventions des deux premières semaines du conseil, les ONG ont surtout rappelé aux pays membres de l’ONU que le Maroc ne mérite aucunement d’être membre du Conseil des droits de l’homme tant qu’il ne respecte pas le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à indépendance, et tant qu’il refuse d’accepter l’élargissement du mandat de la mission onusienne au Sahara occidental, Minurso, pour qu’il inclue l’observation et la protection des droits de l’homme. Le Maroc a tout fait jusqu’à maintenant pour gagner un siège de membre dans le Conseil des droits de l’homme pour l’année 2014. Il sera opposé au candidat de l’Union africaine, qui n’est pas moins que l’Algérie, se tiendront en novembre 2013 au niveau de l'Assemblée générale à New York.
Le Maroc, qui est actuellement membre du Conseil de sécurité, s’est opposé, avec le soutien honteux de la France et de l’Espagne, à une proposition de résolution présenter par les USA qui proposaient un monitoring onusien des droits de l’homme dans cette dernière colonie en Afrique. Néanmoins, il reste à souligner que la mission du Maroc à Genève a eu recours à de grands moyens financiers pour ramener des personnes, qui n’ont rien à voir avec la défense des droits de l’homme, encadrés apparemment par des agents de l’ambassade et des services marocains, pour semer la confusion en diffusant de fausse informations sur la lutte du peuple sahraoui, ce qui ne leur réussit pas toujours, puisque des ONG respectables comme celles mentionnées en haut et plein d’autres restent alertes et n’hésitent pas à démasquer la propagande du Makhzen.
M. L.
* Secrétaire général de l’Union générale des journalistes sahraouis
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