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samedi 29 mars 2014

La France présente ses excuses après une fouille du chef de la diplomatie du Maroc à Roissy

Le chef de la diplomatie marocaine, Salaheddine Mezouar, a subi une fouille approfondie lors d'une escale à l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, malgré son passeport diplomatique
C'est le dernier accroc en date entre Paris et Rabat, dans un contexte déjà tendu. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a dû présenter les « excuses des autorités françaises » après que son homologue marocain, Salaheddine Mezouar, a subi une fouille approfondie lors d'une escale à l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, mercredi 26 mars, et ce malgré son passeport diplomatique. Le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, a reconnu des « erreurs ».
« Le ministre a immédiatement demandé aux service compétents du ministère de l'intérieur et d'Aéroports de Paris que tout soit mis en œuvre pour faire respecter strictement dans les aéroports français les règles et usages diplomatiques s'appliquant aux ministres des affaires étrangères comme aux chefs d'Etat et de gouvernement ».
Selon plusieurs médias marocains, M. Mezouar s'est vu demander de retirer ses chaussures, sa veste et sa ceinture. Bien qu'il ait fait état de son statut et ait présenté son passeport diplomatique, ses effets personnels et sa valise ont également été fouillés.

SUSPENSION DE LA COOPÉRATION JUDICIAIRE
Cet épisode survient dans un contexte déjà tendu entre le Maroc et la France, en froid depuis un mois à la suite de plaintes en France pour tortures à l'encontre du patron des services secrets marocains, Abdellatif Hammouchi. Les autorités marocaines, courroucées, ont suspendu leur coopération judiciaire avec la France.
En début de semaine, le Maroc a même annoncé avoir à son tour engagé des poursuites judiciaires en France contre les auteurs (des Franco-Marocains pour la plupart, soutenus par une ONG) de ces plaintes pour tortures.
A la fin de février, des propos blessants pour le Maroc prêtés à un haut diplomate français avaient déjà jeté un froid entre Paris et Rabat.

Paris se veut toutefois rassurant. « Nous travaillons avec les autorités marocaines pour pleinement rétablir la coopération bilatérale, notamment dans le domaine (...)
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Salaheddine Mezouar au cœur du nouveau incident diplomatique entre Rabat et Paris

par
Rédacteur en chef adjoint, Tolerance.ca, membre de Tolerance.ca®
29/3/2014
La gauche au pouvoir en France a rarement réussi à la monarchie marocaine. Notre ami le roi est passé par là… Son successeur assiste depuis plusieurs semaines à l'accumulation d'incidents diplomatiques entre son pays et la France. Tout un contraste avec les débuts de son règne.
Actuellement, les relations diplomatiques entre le Maroc et la France traversent une zone de turbulence. Elles sont loin pour le moment de se conjuguer à la formule chiraquienne ''Majesté, je dois beaucoup à votre père''! Les incidents entre les deux pays s’accumulent. Le dernier en date est survenu cette semaine.

La fouille policière des affaires du ministre Salaheddine Mezouar
Le ministre marocain des affaires étrangères a passé deux jours à La Haye pour participer aux travaux du Sommet international sur la sécurité nucléaire. Sur le chemin de retour dans son pays, Salaheddine Mezouar a fait escale à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Au lieu d’être escorté à la salle d’attente réservée aux personnalités et recevoir le traitement de prestige auquel il croyait avoir droit, il a eu droit à un contrôle policier en règle. Comme s’il s’agissait d’un simple touriste étranger. Tout y est passé au crible cette journée du 26 mars. Sa veste, ses chaussures, ses chaussettes, sa ceinture, sa valise. Des détails révélés deux jours plus tard par des titres de la presse marocaine. Ni son passeport diplomatique ni son rang ministériel ne lui ont été à cette occasion de la moindre utilité pour lui éviter ce qui a l’air d’une humiliation. Notons à cette occasion que ces fouilles contreviennent à la disposition d’immunité du personnel diplomatique de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques (Art. 40, alinéa 1).
Le porte-parole du Quai d’Orsay Romain Nadal a indiqué vendredi dans son point de presse que le ministre français des affaires étrangères Fabius a appelé son homologue marocain pour ''lui transmettre les excuses des autorités françaises pour le désagrément qui lui a été occasionné''. Et de rassurer tout dignitaire étranger qui se rendrait en France: ''tout (sera, ndlr) mis en œuvre pour faire strictement respecter, dans les aéroports français, les règles et usages diplomatiques s'appliquant aux ministres des affaires étrangères comme aux chefs d'État et de gouvernement étrangers.'' (1)
Le chef de l’UMP Jean-François Copé s’est invité dans la mêlée pour exprimer ''stupeur'' et ''incompréhension'' vis-à-vis de ce nouvel incident diplomatique. Il a également invité les autorités de son pays à faire ''toute la lumière'' sur ce qui s’est passé. Tout en rappelant à ses adversaires socialistes les ''liens d’amitié profonds et indéfectibles'' liant les deux pays. Un geste qui n'est certes pas passé inaperçu à Rabat.

Relations franco-marocaines tendues
Cet incident s’est inscrit dans la trame de fond de relations diplomatiques bilatérales encore crispées. Ni l’appel fait par le président Hollande à Mohamed VI ni plusieurs gestes d'apaisement de membres de son gouvernement n’ont réussi encore à calmer les esprits à Rabat. Au cœur du contentieux se nichent trois plaintes pour torture déposées, il y a un mois, devant la justice française, par des ressortissants marocains (Zakaria Moumni, Ennaâma Asfari et Adil Lamtalsi) contre leur compatriote et chef des services secrets Abdellatif Hammouchi.
Rabat a rejeté du revers de la main ces accusations et défendu bec et angle la réputation de son espion en chef. Puis, les rétorsions n’ont pas attendu longtemps avant de tomber. Elle a dans un premier temps suspendu sa coopération judiciaire avec Paris. Coopération que cette dernière souhaiterait reprendre rapidement Elle a ensuite, au cours de cette semaine, annoncé avoir à son tour engagé des poursuites judiciaires en France contre les trois auteurs de plaintes pour torture. (2)
***
L’incident de l’aéroport parisien apporte de l’eau au moulin de relations diplomatiques bilatérales largement tendues. Rien n’indique que la partie marocaine reviendrait à de bons sentiments si les poursuites judiciaires pour torture allaient jusqu’à leur terme. La procédure contre l'espion en chef marocain est en soi un camouflet pour un régime autoritaire qui s’est efforcé de se donner sur la scène internationale des apparences de respectabilité en matière des droits humains, des apparences écornées par différents rapports d’organisations non gouvernementales marocaines et internationales portant sur ce sujet.
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La France humilie le ministre marocain d´extérieur à Paris et le Maroc couvre les crimes sexuels d’un ministre français à Marrakech

La France humilie le ministre marocain d´extérieur à Paris et le Maroc couvre les crimes sexuels d’un ministre français à Marrakech
le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar
 Alifpost - 28 مارس، 2014
Le quotidien marocain Assabah  du  vendredi matin a évoqué le traitement « humiliant » subi par le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, à l’aéroport de Charles de Gaulle à Paris, et qui rappelle  le traitement très hospitalier et combien respectueux réservé aux  responsables français, anciens et actuels, lors de leurs séjours au Maroc. Cette hospitalité prend des tournures spéciales lorsque la justice marocaine ferme les yeux sur leurs crimes sexuels dont les victimes sont des mineurs Marocains.
 Le journal raconte que le ministre revenait d’une mission diplomatique dans la ville de La Haye aux Pays-Bas. Lorsqu’il a fait escale à Paris, il n’était pas en mission diplomatique dans ce pays  et par conséquent, il a été soumis lors de son départ aux mêmes mesures de sécurité que les autres passagers.
 Toutes les explications sont possibles pour comprendre l’attitude  de la police française à l’égard d’un  ministre d’un pays ami comme le Maroc. On peut dire  que c’est un non-évènement  dans la mesure où le ministre n’était pas en mission diplomatique à Paris, et par conséquent il fallait respecter les procédures de sécurité habituelles, comme pour les autres citoyens. Certains diront qu’il s’agit d’un petit complot  français  suite à la détérioration des relations entre Paris et Rabat dans le sillage de l’affaire Hammouchi, directeur des renseignements marocains, que la justice française a voulu interroger dans une affaire de torture présumée.
 Cependant,  c’est l’occasion de s’interroger  sur les multiples faveurs accordées par le Pouvoir Marocain aux  responsables français en visite au Maroc, qui va de la mise à disposition de jets privés  aux invitations tous frais payés  dans des  hôtels de luxe dans la cadre de la “diplomatie de la Mamounia”.  Cette générosité peut  choquer l’opinion publique lorsqu’elle devient  juridiquement  inadmissible et moralement inacceptable. Pourtant, c’est ce qui est arrivé  quand  la police marocaine est tombée sur un ancien ministre français qui abusait sexuellement d’enfants marocains mineurs dans la ville Marrakech. Au lieu de le déférer devant la justice, elle a couvert le crime.
Le Maroc officiel a préféré le silence, mais des  journalistes et des hommes politiques français ont révélé le scandale et dévoilé le nom du ministre qui fréquentait  Marrakech. Par la suite, des associations des droits de l’Homme et des acteurs de la société civile ont exigé de la justice marocaine l’ouverture d’une enquête  après ces déclarations publiées par les médias français. En vain.
 Dans ce cas, c’est le silence du Maroc officiel qui a été un vrai complot contre la dignité  et l’honneur du Maroc et des Marocains.
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Sur "recherche" du blog, autres informations sur Salaheddine Mezouar en cliquant : "Mezouar corruption"

ACAT : Le Maroc tente de museler les victimes de torture


ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) - Cabinet Joseph Breham
Communiqué de presse
Pour publication immédiate

Le Maroc tente de museler les victimes de torture

Le 25 mars 2014, le ministère de l’Intérieur marocain a annoncé avoir porté plainte pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de l’ACAT et de trois victimes de torture dont deux, Adil Lamtalsi et Ennaâma Asfari, sont soutenues par l’association. Cette démarche fait suite à des plaintes pénales pour torture déposées par l’ACAT et plusieurs victimes qui allèguent avoir subis des sévices au Maroc [1]. L’ACAT et Me Joseph Breham, avocat des victimes, dénoncent cette stratégie marocaine visant à intimider toute personne qui oserait dénoncer le phénomène tortionnaire au Maroc.

Selon Me Joseph Breham, « cette plainte n’est qu’une poursuite-baillon dont l’objectif est à la fois de faire taire les victimes et les associations qui les défendent et d’allumer un contre-feux médiatique. Nous faisons pleinement confiance à la justice française qui s’est jusqu’à présent illustrée par sa diligence et son indépendance dans le traitement des plaintes pour torture que nous avons déposées. Le sérieux du travail fourni nous rend des plus confiants quant au devenir de ces plaintes. »

« Pour chaque cas de torture pris en charge par l’ACAT, des recherches ont été effectuées pour préciser et corroborer au maximum les allégations de torture des victimes jusqu’à obtenir un dossier suffisamment solide et étayé pour qu’une plainte soit déposée », explique Hélène Legeay, responsable des programmes Maghreb/Moyen-Orient à l’ACAT. « La juge d’instruction française qui a décidé de convoquer M. Hammouchi, le directeur de la DST marocaine lors de son passage en France le 20 février dernier, a estimé que la plainte pour torture concernant Adil Lamtalsi était assez sérieuse et circonstanciée pour que cela justifie la convocation » [2].

La justice française, si elle choisit de poursuivre, ne pourra se prononcer sur le caractère calomnieux des plaintes pour torture déposées par l’ACAT et les victimes que lorsque celles-ci auront fait l’objet d’une décision de justice.

Contact presse :

        Pierre Motin, ACAT, 01 40 40 40 24 / 06 12 12 63 94 pierre.motin@acatfrance.fr  
        Maître Joseph Breham, 01 53 01 92 20, jb@jb-juris.fr  

Notes aux rédactions :

        [1] Le 21 mai 2013, l’ACAT, Me Joseph Breham et Me William Bourdon ont déposé deux plaintes pénales en France pour deux ressortissants franco-marocains, Adil Lamtalsi et Mostafa Naïm, arrêtés respectivement en 2008 et 2010 par la police marocaine, et condamnés pour crime de droit commun, dans des affaires différentes. A deux ans d’intervalle, ils ont subi des sévices au centre de détention secret de Temara, aux mains de la DST marocaine jusqu’à ce qu’ils signent des aveux sous la torture. Le 20 février 2014, alors que le directeur de la DST marocaine était de passage en France, l’ACAT et Maître Joseph Breham ont adressé au parquet du pôle spécialisé dans les crimes graves une plainte pour torture sur le fondement de la compétence universelle, au nom d’Ennaâma Asfari. Ce défenseur des droits de l’homme et militant pour l’autodétermination du Sahara occidental a été torturé au Maroc en novembre 2010, avant d’être condamné injustement en 2013 à 30 ans de détention par la justice militaire sur la base d’aveux signés sous la torture. La plainte pour torture vise notamment le directeur de la DST, ainsi que des agents des Renseignements généraux marocains, des gendarmes et des policiers.
        [2] Le 20 février, à la demande de la justice française, sept policiers se sont rendus à la résidence de l’Ambassadeur du Maroc en France pour remettre une convocation au directeur général de la surveillance du territoire (DST) marocain, accusé de complicité de torture par les trois victimes défendues par l’ACAT.

14 avril 2014, Meeting Citoyen et Solidaire à Lille, NON à la TORTURE, à l'IMPUNITÉ, à la DÉTENTION POLITIQUE au Maroc



lundi 14 avril, 19:30
MEP(Maison de l'Education Permanente), 1 place Georges Lyon, 59800 Lille
Photo de Amdh Nord/France.
»

Rappel très important : signez l'appel contre la TORTURE et l'impunité ! !


Ensemble
Pour la Vérité et la Justice
Contre l’Impunité et la Torture
                         et Pour la Libération de Tou(te)s les Détenu(e)s Politiques au MAROC.
Il y a trois ans, le Mouvement du 20 février (M20F) au Maroc est sorti dans les rues de plusieurs villes et villages pour exiger la Liberté, la Dignité, la Démocratie, la Justice Sociale et l’Égalité. Le M20F s’est mobilisé contre la concentration et la confusion des « Pouvoirs », la corruption, le despotisme, la répression, les arrestations arbitraires et pour la libération de tou(te)s les détenu(e)s politiques et d’opinion.
Trois ans après, force est de constater que le régime marocain continue sa politique répressive à l’égard des militant(e)s des droits humains, des jeunes du M20F, des militant(e)s syndicaux, des avocat(e)s, des journalistes, etc. Les procès préfabriqués, la répression des manifestations pacifiques se multiplient de plus en plus, tout en continuant à présenter un «vernis démocratique» pour l’extérieur.
Mais, les faits sont têtus et la réalité est consternante!
Plus de 250 détenu(e)s politiques et d’opinion dans les prisons marocaines, violations graves de la liberté d’expression et de la presse, grâce royale d’un pédophile notoire, torture dans les commissariats et les centres de détentions, …
En France, nous sommes, aussi, toutes et tous concerné(es) !
Quelques faits récents:
L’ACAT (l'Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture), une ONG reconnue, Me Joseph Breham et Me William Bourdon, ont déposé deux plaintes en France (le 21 mai 2013) contre Abdellatif HAMOUCHI, directeur général de la DST au Maroc, pour torture sur deux franco-marocains et deux autres plaintes, déposées le 20 février 2014, contre le Maroc, pour torture subie par Naama Asfari (militant Sahraoui), une auprès du Comité contre la torture de l'ONU et une deuxième auprès du doyen des juges d'instruction de Paris.
Le jeudi 20 février 2014, des policiers se sont présentés au domicile de l’ambassadeur du Maroc en France pour notifier ces plaintes au concerné, qui se trouvait en France, en ce moment. Une procédure judiciaire, rien de plus normale, répondant aux exigences élémentaires des conventions internationales.
Face à cela, nous avons assisté à une surenchère politico-médiatique pour une remise en cause de cette procédure : L’officiel marocain s’indigne, l’officiel français se courbe comme d’habitude en évoquant un « incident regrettable » !
Non, la torture n’est pas un incident regrettable, c’est une atteinte grave à l’intégrité et à la dignité humaine.
Dans le pays qui se dit des droits de l’Homme, quand l’État s’excuse parce que la justice fait son travail, c’est une violation grave de l’indépendance de la justice.
L’ACAT a exercé son plein droit d’exiger toute la vérité sur les conditions de détention et la torture dont sont victimes des êtres humains par l’appareil étatique marocain.
Cet acte citoyen exige de nous un sursaut démocratique pour exiger la Vérité et la Justice.
Nous, associations, syndicats, organisations politiques et personnalités, par cet appel, nous soutenons l'ACAT dans sa démarche citoyenne et légitime.
Nous exigeons :
  • la Vérité et la Justice sur tous les actes de torture et sur les arrestations et emprisonnements arbitraires au Maroc.
  • la levée de l’impunité dont jouissent les tortionnaires au Maroc, dont la liste est connue de tous.
  • la libération de tou(te)s les détenu(e)s politiques et d’opinion au Maroc.
  • Mettre un terme à la complicité de la France quant à la protection et l'impunité des tortionnaires marocains et quant aux entraves au travail et à l'indépendance de la justice.
► Le même sécuritaire marocain, Abdellatif Hammouchi, est visé par une autre plainte, pour des faits de torture, déposée le 21 février 2014 par Zakaria Moumni, ancien champion mondial de boxe, qui a subit les sévices du « makhzen » et la torture dans le centre de détention de Témara juste pour avoir réclamé ses droits et pour avoir dénoncé la corruption au sein de la fédération royale marocaine de boxe.

Autre fait : Mehdi BEN BARKA, dirigeant de l'opposition politique face au régime de Hassan II et militant du combat des peuples du tiers-monde est enlevé et assassiné à Paris le 29 octobre 1965 par la complicité entre les services marocains et français. Sa famille attend toujours depuis 50 ans que toute la vérité sur son sort soit connue, ses assassins dénoncés et toutes les responsabilités établies. Mais, le 18 février 2014, c’est l’avocat de la famille BEN BARKA, Me Maurice BUTTIN qui a été présenté devant la barre au tribunal de Lille, suite à une plainte pour « violation du secret professionnel » déposée par Miloud TOUNSI, un policier marocain complice de cet assassinat politique odieux sur le territoire français. Le jugement sera rendu le 15 avril 2014. C’est le monde qui tourne à l’envers, la justice française a su accélérer ce procès contre un avocat qui se bat depuis 50 ans pour la Vérité et la Justice, alors que, la plainte de la famille de Mehdi BEN BARKA reste dans le giron du sacro-saint secret d’Etat, véritable entrave à la justice et à son indépendance en bloquant les commissions rogatoires, les mandats d’arrêt internationaux ainsi que l'accès aux pièces et archives du dossier !
Ensemble, Pour la Vérité et la Justice
Contre l’Impunité et la Torture
Pour la Libération de Tous les Détenus Politiques au MAROC.
Pour soutenir l'ACAT dans sa démarche légitime, pour soutenir Zakaria Moumni dans son combat pour sa dignité et ses droits, pour exiger la vérité et la justice dans l'affaire Ben Barka, pour dénoncer la complicité des états marocain et français dans la protection et l'impunité des tortionnaires et pour la libération de tou(te)s les détenu(e)s politiques et d'opinion au Maroc :
Nous vous appelons à participer massivement au Rassemblement-Meeting citoyen et solidaire qui aura lieu le lundi 14 avril 2014 à partir de 19h30 à la Maison de l’Éducation Permanente (MEP) à Lille, (1, place Georges Lyon, 59800 Lille)
-Veille du verdict de la plainte déposée contre l’avocat de la famille de Mehdi BEN BARKA-
Infos et Contact: site: www.amdh-lille.org / e-mail: amdh.nordfrance@gmail.com

Premiers signataires :
Associations et organisations :
*AMDH Nord-France (Association Marocaine des Droits Humains)
*AMDH-Paris-Ile de France,
*Institut Mehdi Ben Barka-Mémoire Vivante,
*Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture (ACAT-France)
*Forum Citoyenneté des Marocains en Europe (FCME)
*Forum Marocain Vérité Justice (FMVJ-France)
*Association des Parents et Amis des Disparus au Maroc (APADM)
*AMDH-Maroc (Association Marocaine des Droits Humains)
*AMDH-Belgique
*Mouvement 20 février Paris
*Association des Marocains en France (AMF)
*Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)
*Voie Démocratique-Paris
*Parti Socialiste Unifié(Maroc) (PSU-France)
*L'Inter-Collectif de solidarité avec la lutte des peuples du monde arabe (L'Inter-Co)
*Solidarité Pour une Alternative Socialiste (Maroc)
*Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (MRAP)
*Ligue des Droits de l'Homme (LDH-Nord)
*MRAP-Nord
*Front Unie des Immigrations et des Quartiers Populaires ( FUIQP )
*Parti Communiste Français (PCF-Nord)
*Coordination Communiste-Nord (CC59-62)
*Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
*Front de Gauche – Nord.
*Comité de Soutien au Mouvement Marocain du 20 février-Montpellier
*L'Observatoire Amazigh des Droits et des Libertés- (OADL-Maroc)
*Association France Palestine Solidarité (AFPS-Nord)
*Collectif des Sans Papiers (CSP59)
*Comité des Familles des détenus Européen au Maroc (Belgique)
*Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental (CORELSO)
*Association Française d'Amitié et de Solidarité avec les Peuples d'Afrique (AFASPA)
*Sortir du Colonialisme
*Association des Tunisiens du Nord de la France (ATNF)
*Solidarité Maroc 05 (GAP-France)
*Collectif Afrique
*Tiwizi59 (Association pour la promotion de la Culture Amazigh, Nord/France)
*Citoyenneté en Syrie
*Union des Travailleurs Sénégalais en France (UTSF-Nord)
*Association Franco-Chilienne CORDEILLERA
*Centre Culturel du Monde Arabe (CCMA)-Nord
*Les Alternatifs-Lille
*Vérité et Justice pour l'Algérie
*...
Personnalités :
*Khadija Ryadi (Prix des N.U 2013 pour la cause des droits de l'Homme)
*Bachir Ben Barka (Professeur)
*Hélène Legeay (Responsable des programmes Maghreb Moyen Orient à l'ACAT)
*Me Joseph Breham (Avocat)
*Joseph Tual (journaliste)
*Michelle Demessine (Sénatrice du Nord et ancienne Ministre)
*Jean-Jacque Candelier (député du Nord)
*Marie-Christine Blandin ( Sénatrice du Nord)
*Marc Dolez (Député du Nord)
*Alima Boumedienne-Thiery (Avocate, Ex-Parlementaire)
*Aline Archimbaud (Sénatrice de Seine-Saint-Denis)
*Françoise Duthu (Universitaire et ancienne Députée Européenne)
*Julien Bayou (Porte-Parole national d'EELV, Conseiller régional Ile de France)
*Roger Maly (Adjoint au maire d'Hellemmes)
*René Gallissot ( Historien, Professeur émérite d'université)
*Pierre Vermeren ( Historien)
*Pierre Outteryck (Écrivain, Professeur Agrégé d'Histoire)
*Dominique Vidal (Historien et Journaliste)
*François Burgat (Politologue)
*Gérard Minet (Militant des droits de l'Homme)
*Said Bouamama (Sociologue)
*Rudolf Bkouche (Professeur émérite d'université)
*Kenza Sefrioui (Journaliste et écrivaine)
*Hind Arroub ( Politologue)
*Dounia Benqassem (Universitaire, écrivaine et éditrice)
*Fouad Abdelmoumni (Économiste et militant des droits de l'Homme)
*Jean-François Larosière (Responsable syndicale et associatif)
*Louisette Fareniaux ( Professeur de Cinéma et militante des droits de l'Homme)
*Annick Batalan (Militante des droits de l'Homme)
*Mohammed Belmaizi (Écrivain)
*Jean-Paul Le Marec (Ingénieur agronome)
*Aline Pailler (Journaliste)
*Olivier Le Cour Grandmaison (Universitaire, Historien)
*Youssef Belal (Politologue et Sociologue)
*Thérèse-Marie Cardon (Professeur d'arts plastiques, Syndicaliste)
*Aboubakr Jamai (Journaliste)
*Ahmed Benani (Politologue)
*Taha Adnan (Ecrivain)
*Ahmed Benseddik (Ingénieur)
*Ahmed Benchemsi (Journaliste)
*Ahmed Boughaba (Journaliste et Critique cinéma)
*Mustapha Kharmoudi (Écrivain, poète)
*Sadri Khiari (Écrivain et militant associatif)
*Tewfik Allal (Militant syndicaliste et associatif)
*Michel Collon (Journaliste et écrivain)
*Josette Breton (Théâtre de la Gayolle et militante associative)
*Mohamed Moubaraki (Cadre et militant associatif)
*Marie-Jo Fressard (Militante associative)
*Epery Patrice (Professeur)
*Roland Diagne (Militant associatif)
*Souad Chaoui (Cadre associatif)
*Jean-Claude Dulieu (Responsable associatif)
*Jean-Luc Delière (Agent hospitalier, Militant associatif)
*Annette Rit (Militante associative)
*Jean-Claude Eyraud (Mutualiste et Conseiller municipale à Gap)
*Maryse Oudjaoudi (Membre du BE d'EELV)
*Abdelhamid Amine (Ex-Président de l'AMDH)
*Jorge Masetti (Journaliste et écrivain)
*Anna Guiol (Militante ATTAC-Gap)
*Olivier Besancenot (Porte-Parole du NPA)
*Philippe Poutou (Porte-Parole du NPA)
*Christine Poupin (Porte-Parole du NPA)
*Corinne Bouchoux (Sénatrice de Maine et Loire)
*Abdallah El Harrif ( Ex-secrétaire national de la Voie Démocratique)
*El Titi Elhabib (Membre du secrétariat national de la Voie Démocratique)
*Abdelhak El Ouassouli (Professeur universitaire)
*Nesroulah Yous (Écrivain)
*Leila Aichi (Sénatrice de Paris)
*Lucile Schmid (Membre du BE d'EELV)
*Jean Desessard (Sénateur de Paris)
*Alexandre Jurado (Membre du BE d'EELV)
*Karima Delli (Députée européenne)
*André Gattolin (Sénateur des Hauts de Seine)
*Danielle Auroi (Députée du Puy-de-Dôme)
*Nicole Kiil-Nielsen (Députée européenne)
*Laurence Abeille (Députée du Val-de-Marne)
*Hélène Lipietz (Sénatrice de Seine et Marne)
*Fethi Benslama (Écrivain et psychanalyste)