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samedi 26 mars 2011

À Toulouse, projection d'un film sur la vie dans les campements du Sahara Occidental

"Une république en exil": Une première tentative de diffusion de ce film  à l'ouverture de la SSI en nov, a été "fortement" empêchée par les envoyés de l'ambassade du Maroc à Toulouse. UTOPIA a accepté de reprogrammer sa diffusion.
Nous demandons à tous ceux qui désirent que la liberté d'expression et d'information soit réellement inscrite dans le paysage culturel toulousain (français) de soutenir cette projection
- en assistant à la projection-débat;
- en diffusant très largement cette information autour de lui;
- en achetant et faisant acheter les places dès la parution de la gazette car nous craignons une tentative d'envahissement de la salle par les envoyés du Makhzen.
Pour rappel, la délégation sahraouie a été très "bousculée" par ces mêmes Marocains, au FSM de Dakar, mandatés pour empêcher sa prise de parole.
Le 14 avril le film "Une république en exil" sera projeté à Utopia de Toulouse (20h) avec comme invités le réalisateur et une représentante sahraouie qui pourront témoigner de la vie de ce peuple entré en résistance anticoloniale depuis des dizaines d'années.
Ce film donne la parole aux jeunes et habitants des campements sahraouis. Un petit peuple de plus de 3OO OOO personnes qui vivent dans le plus grand des déserts, mais aussi un des derniers peuples nomades à se sédentariser...et à n'avoir pas eu son indépendance.
Repoussés par le Maroc qui occupe le Sahara Occidental "utile" suite à la Marche Verte, les Sahraouis sont aujourd'hui répartis des deux côtés d'un long mur de défense militaire: ceux des territoires occupés ont récemment organisé un vaste campement de plus de dix mille tentes à l'extérieur d'El Ayoün la capitale, sauvagement réprimé par la puissance coloniale qui les domine depuis 35 ans.
Intimidations, arrestations, disparitions : les droits de l'homme et la liberté sont toujours refusés aux Sahraouis!
Au moment d'un printemps au Maghreb, la demande  d'autodétermination des Sahraouis, soutenue par l'ONU, mais en butte aux intérêts des Etats, pourra-t-elle enfin trouver un écho et surtout un aboutissement pacifique?
Pour marquer notre solidarité,pour nous informer, soyons nombreux à être présents !
( tickets en vente dès début avril)
Tous contacts :
tél 06 20 38 24 79
Organisé par un collectif interassociatif : Cides, ETM, Nedjma, Survie...(que vous pouvez rejoindre)

Kénitra : « Touche Pas à Mon Enfant » vous invite à prendre part au sit-in de protestation

Par Mme Najat Anwa, Présidente de "Touche pas à mon enfant", 25/3/2011
 دعوة / Invitation
L’association « Touche Pas à Mon Enfant » vous invite à prendre part au sit-in de protestation prévu le lundi 28 Mars 2011, à 11h00 du matin, devant la Cour d’appel de Kenitra, en partenariat avec la Ligue Marocaine de la citoyenneté et des droits de l’homme et en collaboration avec l’Union des Jeunes Avocats à Kenitra , l’Association Marocaine des Droits de l’Homme à Kenitra, des artistes et des sportifs, et ce afin de porter à la connaissance de l’opinion publique nationale son rejet des actes pédophiles ignobles et d’appeler avec insistance à l’application de peines sévères contre les ressortissants étrangers reconnus coupables de crimes sexuels contre des enfants mineurs. Comme c’est de nouveau le cas avec le monstre pédophile démasqué à Kenitra, qui a assouvit ses pulsions sexuelles pathologiques sur pas moins de sept enfants et filmé ses actes odieux avec ses victimes, dont une fillette de 2 ans.
L’association « Touche Pas à Mon Enfant », en informant l’opinion publique nationale de sa prochaine action de protestation, demande à tous les citoyens de prendre part à ce sit-in afin d’exprimer avec force leur refus des peines légères appliquées aux pédophiles pourtant reconnus coupables, ce qui ne fait qu’encourager les autres monstres pédophiles à persévérer dans leurs comportements criminels à l’encontre des enfants, sans crainte aucune.
La société marocaine se doit d’assumer ses responsabilités, en exprimant franchement et publiquement sa colère contre les monstres pédophiles qui menacent ses enfants, ainsi que sa détermination de les voir payer le juste prix de leurs crimes horribles, c'est-à-dire son ferme rejet des peines légères qui sont le plus souvent prononcées contre ces criminels psychopathes.
C’est après des années de militantisme et d’efforts acharnés que la société civile marocaine est parvenue à lever le tabou derrière lequel se sont longtemps cachés ces menaces ambulantes contre nos enfants que sont les pédophiles. Les crimes pédophiles sont de plus en plus dénoncés et les victimes comme leurs parents savent désormais qu’ils ne sont pas seuls à devoir affronter cet outrage.
Mais la lutte est loin d’être finie et la protection de nos enfants est encore loin d’être assurée. Jusqu’à présent, l’appareil judiciaire continue de se montrer laxiste avec les monstres pédophiles arrêtés et reconnus coupables, alors même que l’arsenal juridique marocain comporte des peines autrement plus lourdes. Les peines légères prononcées contre ces criminels psychopathes constituent un encouragement flagrant aux autres pédophiles toujours en liberté, ainsi assuré de ne pas avoir à subir de sévères sanctions s’ils venaient à être pris.
Assez ! Assez de laxisme envers les criminels pédophiles ! Mobilisons nous pour protéger nos enfants ! Faisons entendre notre voix aux responsables afin qu’ils comprennent que les citoyens marocains refusent de tolérer encore plus le laxisme envers les pédophiles qui menacent tous nos enfants !
Venez nombreux participez au sit-in devant la Cour d’appel de Kenitra, lundi 28 mars à 11h00 du matin, pour exiger que nos enfants soient mieux protégés.

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تتشرف جمعية "ماتقيش ولدي" في شخص مكتبها دعوتكم للحضور ومساندتها في الوقفة الإحتجاجية أمام محكمة الإستئناف بالقنيطرة يوم الإثنين 28 مارس 2011 على الساعة الحادية عشر صباحا، و ذلك لمدة نصف ساعة بمشاركة الرابطة المغربية للمواطنة و حقوق الإنسان و بتعاون مع إتحاد المحامين الشباب فرع القنيطرة ، الجمعية المغربية لحقوق الإنسان فرع القنيطرة ، و مجموعة من الفنانين والرياضين، وذلك لإسماع صوتها الرافض لمثل هذه الأعمال المشينة والإصرار وبقوة على وقع العقوبات على جناة أجانب اقترفوا أبشع السلوكات في حق أطفالنا القاصرين.وهو الحال بالنسبة للقضية التي تجري أطوارها أمام محكمة الإستئناف بمدينة القنيطرة والخاصة بهتك عرض مجموعة من القاصرين عن طريق الاغتصاب والممارسات الجنسية الشاذة وكذا التقاط صور خليعة لهم ولطفلة في الربيع الثاني من عمرها.

والجمعية إذ تخبر الرأي العام بما تعتزم القيام به ،فإنها تهيب بالجميع أن يشاركوا في هذه الوقفة وأن يعبروا بقوة عن رفضهم لمثل هذه العقوبات التي لن تزيد الجناة إلا إصرارا على الاستمرار في الاعتداء على فلذات كبدنا دونما خوف.

الإمضاء عن المكتب

السيدة نجاة أنوار دعوة
Bureau national de l'Association «Touche pas à mon enfant»
Attention, Nouveau Numéro de l'Association Et nouveau numéro de FAX:
Tél.: (212) (0)5 28 84 03 17
Fax: (212) (0)5 28 84 15 07
www.touchepasamonenfant.com


Maroc : La résistance, rien que la résistance !

Par Ali Fkir, 26/3/2011

Du lundi 21 mars au vendredi 25 mars 2011, la résistance populaire au Maroc n’a fait que se renforcer, et la répression qui l’accompagne n’a fait que se durcir. Nous ne sommes pas en mesure de donner tous les détails, ni couvrir toutes les régions. Nous nous limitons à signaler certains cas.

Taourirt : - Le lundi soir, affrontements entre des centaines d’habitants du douar « lahouna » (« on nous a jetés » : nom donné par les habitants à leur douar marginalisé, faubourgs de la ville de Taourirt) et les forces de répression. Les habitants auraient incendié les locaux du 3ème arrondissement… les blessés se comptent par dizaines.
Jusqu’à présent, cinq (5) citoyens ont été traduits en « justice ».

Mrirt- Après le succès de la marche du 20 mars à Mrirt (cœur du Moyen Atlas), un député local et ses sbires ont agressé un enseignant qui a participé à cette marche ; ce qui a provoqué la colère des habitants en général et des militants de l’AMDH et d’ANNAHJ en particulier. Une grande manifestation a été organisée pour protester contre ces baltagis.

- Plusieurs lycées ont observé une grève et organisé des sit in le 23 mars pour protester contre les politiques de l’Etat dans le domaine de l’enseignement et pour commémorer l’anniversaire du soulèvement populaire de 23 mars 1965*, au cours duquel le tyran Hassan II avait utilisé des chars et des hélicoptères pour massacrer des centaines de Casablancais
*Lire l'article d'Aziz Enhaili : rappel de ces évènements

Rabat- Le jeudi 24 mars, les forces de répressions ont tabassé des centaines d’enseignants en sit in devant le ministère. Une trentaine de victimes ont été blessées dont plusieurs transportées en urgence à l’hôpital. Rappelons que ces enseignants n’étaient là que pour exiger la régularisation de leurs situations administratives qui attendent depuis des années.

Kenitra-Marrakech : Le 23 mars des forces de répression ont tabassé sauvagement les étudiants de l’université Ibnou Toufaïl (Kénitra), des dizaines de blessés. De même la répression s’est abattue sur les étudiants de l’université Kadi Ayad (Marrakech). Rappelons que des dizaines d’étudiants sont en prison à Fès, Marrakech…

- A Imzourne, les lycéens et collégiens protestent quotidiennement contre la détention arbitraire de deux de leurs camarades depuis les événements de 20 février 2011

- A Casablanca, les représentants des quartiers populaires se réunissent chaque semaine au siège d’ANNAHJ ADDIMOCRATI (la Voie démocratique) et organisent des sit in presque chaque deux jours exigeant ainsi des logements décents.

Dans la cadre du mouvement de 20 février, plusieurs villes préparent des sit in pour le 27 mars.
Contribuons, chacun selon ses possibilités, au succès/ continuité du mouvement de la jeunesse du 20 février
La résistance populaire, la lutte consciente dans l’unité, la détermination clairvoyante, restent la seule voie du salut, la seule voie pour un nouveau Maroc, un Maroc bâti sur les débris du Maroc moyenâgeux actuel

vendredi 25 mars 2011

Mohammedia- Rappel : sit-in de 27 mars

تنسيقية المحمدية من أجل التغيير

( حرية - كرامة – ديمقراطية )
نـــــــداء
في إطار دعم الدينامية النضالية لحركة 20 فبراير، و تأكيدا على مطالب الشعب المغربي و نضاله من أجل التغيير و الحرية و الكرامة و الديمقراطية، ندعوكم للمشاركة المكثفة في الوقفة التي سيتم تنظيمها يوم الأحد 27 مارس 2011 ابتداء من الرابعة و النصف بعد الزوال بساحة الكرامة، أمام المسرح البلدي، العالية المحمدية، تحت شعار
" جميعا...من أجل التغيير"

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De : Ali Fkir, 23/3/2011

Les composantes de la "coordination de Mohammedia pour le changement (liberté, dignité, démocratie)" , ont tenu une réunion ouverte aux jeunes de la ville et ont décidé (à l'unanimité) d'organiser un sit in de solidarité avec le mouvement de la jeunesse du 20 février et ce, le dimanche 27 mars 2011, place Al KARAMA (en face du théâtre municipal), Mohammedia Al Alia, à partir de 16h30
Soyons nombreuses et nombreux à assister à ce sit in





Sahara Occidental: L’Union des juristes sahraouis dénonce l’ingérence du Maroc

La Rédaction de Donne ton avis,  le 25/3/2011

L’Union des juristes sahraouis a dénoncé jeudi l’ingérence directe du Maroc dans le travail du Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) suite à la grève de la faim entamée par un jeune sahraoui après avoir été empêché de rendre visite à sa famille dans les territoires occupés du Sahara occidental.
« Le régime marocain exerce une tutelle sur la mission du HCR qui est chargé de superviser l’échange de visite entre les familles sahraouies divisées en raison de l’occupation marocaine des territoires sahraouis », a précisé l’Union des juristes sahraouis, dans un communiqué rapporté par l’agence de presse sahraouie (SPS). Le communiqué a appelé « tous les défenseurs du droit et de la justice » à « condamner le comportement complice de certains employés du HCR en raison des pressions des autorités marocaines », soulignant que ces employés « se départissent de leurs prérogatives et se dérobent à leurs responsabilités quant aux nobles principes humanitaires sur la base desquels a été fondé le HCR ».
retrouvailles, un droit...
L’Union des juristes sahraouis a, en outre, condamné le « comportement négatif » du HCR et de ses employés à l’égard du jeune sahraoui Mohamed Hellab, en grève de la faim, dénonçant « les pratiques coloniales des autorités marocaines et leur ingérence vile dans les prérogatives et les missions du HCR afin de l’influencer et de priver les citoyens sahraouis de leur droit naturel à la visite de leurs familles divisées en raison de l’occupation marocaine ».
L’Union des juristes sahraouis a, par ailleurs, exhorté les Nations unies et toutes les organisations et associations de défenses des droits de l’homme à « intervenir rapidement » auprès des parties concernées afin de « permettre aux citoyens sahraouis de bénéficier du droit à la visite familiale sans aucune restriction ni condition ».
http://www.donnetonavis.fr/actu/news/sahara-occidental-lunion-des-juristes-sahraouis-denonce-lingerence-du-maroc.html
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Le Sahraoui Mohamed Hallab en grève de la faim depuis 
17 jours
 par aproche,(vagablog) 24/3/2011
Depuis le 7 mars 2011 , Mohamed Hallab, réfugié sahraoui à Rabouni,  a cessé de s’alimenter pour protester contre les autorités marocaines qui l’empêchent de revoir sa famille à El Aiun.

Il devait en effet participer à un programme de visites organisé par l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés le 25 février 2011.
Tous les documents étaient remplis et signés mais au dernier moment les autorités marocaines l’ont écarté du voyage.
Les réfugiés solidaires ont organisé plusieurs manifestations de soutien sur place
Il n’a pas revu ses parents depuis huit ans.Il est urgent que l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés permette à Mohamed Hallab d’exercer ses droits comme les autres réfugiés. Il risque actuellement sa vie.
Pour écrire au UNHCR : spama@unhcr.org; gfrbe@unhcr.org; ausvi@unhcr.org; hqls@unhcr.org; itaro@unhcr.org; canot@unhcr.org; mexme@unhcr.org;

http://www.saharandalucia.org/index.php?option=com_content&view=article&id=376:manifestacion-de-apoyo-a-mohamed-hallab&catid=1:noticias&Itemid=31

Le comité marocain de suivi du 20 février appelle à un rassemblement contre l’ingérence de la France au Maroc


Le Maroc connait un large mouvement populaire réclamant des changements démocratiques et politiques profonds. Le mouvement 20 février est né d'un rassemblement de jeunes pour le changement. Des jeunes ont pris la responsabilité de s'inscrire dans une dynamique de participation positive dans la construction.
Face au mouvement de la jeunesse pour le changement, la France réitère les mêmes erreurs historiques et politiquement impardonnables par un peuple qui souffre de l’absolutisme.
En effet, l'ingérence française s'est à nouveau exprimée au mépris de la dignité du peuple marocain et de sa volonté de reconstruire son propre espoir.
Acte 1 : L'intervention télévisuelle de Rama Yade, citant le Maroc comme une exception, un modèle de démocratie et appuyant le statut de « commandeur des croyants », est une faute politique.
Acte 2 : L'intervention à la tribune de l'ONU, le 17 mars dernier, du chef de la diplomatie française, M. Alain Juppé, après le fiasco de son prédécesseur, Mme Alliot-Marie, lors de la révolution Tunisienne, qualifiant de « courageux et visionnaire la mise en place d'une monarchie constitutionnelle », relève d’un paternalisme inacceptable et constitue une offense envers le peuple marocain.
Acte 3 : Le vendredi 18 mars, l’Adjoint à l'Ambassadeur de France à Rabat rencontre un groupe de jeunes issus de partis politiques marocains pour les mettre ouvertement en garde contre « la manipulation des islamistes et l’extrême gauche » et les dissuader de continuer à manifester dans le cadre du mouvement du 20 février.

La diplomatie française ne DOIT pas participer à la propagande de l'État Makhzenien répressif pour faire taire le peuple marocain et sauvegarder les intérêts économiques et stratégiques des corrompus et leurs amis.
Les Marocains de France, acteurs du changement, s'indignent de l'attitude de la diplomatie française. Rassemblés au sein du Comité Marocain de suivi du mouvement du 20 février, nous appelons l'ensemble des marocains libres, ainsi que tous les défenseurs des peuples aspirant à l'émancipation démocratique, à un :
RASSEMBLEMENT LE MERCREDI 30 MARS A 18h
DEVANT LE MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
37, Quai d’Orsay 75007 Paris
Métro : Invalides

Organisations du comité : AMF, ASDHOM, ATMF, FMVJ-France, Amis AMDH-Paris, APADM, FSCME, RIAS, Voie Démocratique, PSU, PADS, 20 février-Désir de changement, Maroc Ecologie les Verts, CAPDEMA, Cri des Marocains, GIM, Tamaynut.

Pour tout contact : Mohamed, m.jaite@gmail.com, Tél : 06.12.84.33.64

Contamination radioactive : La CRIIRAD dénonce le Black-out international

Par Michel Sage, 25/3/2011

Selon la CRIIRAD (1), les chiffres relatifs à la contamination de l’air par la centrale nucléaire de Fukushima existent mais ils sont confisqués par les États. Pour la Commission de Recherche, la publication des données du réseau CTBTO (2) permettrait de connaître avec précision les niveaux de contamination de l’air et ainsi de pouvoir anticiper les niveaux de risques. Or, malgré de nombreuses tentatives, les demandes du laboratoire de la CRIIRAD ont toutes essuyé un refus. 
Avec comme motif invoqué :  « Les données collectées par le réseau des stations du STP ne peuvent être communiquées qu'aux correspondants (centres de données nationaux) désignés par les Etats Signataires du TICE. Pour la France, l'organisme destinataire de ces données est le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA)». Le laboratoire s’est alors tourné vers le CEA qui, par retour, lui a indiqué qu’aucune donnée ne sera communiquée ; précisant que le réseau international de mesure obéit à des règles de confidentialité définies strictement par les Etats membres du traité.
Face à cette opacité la CRIIRAD a décidé de lancer « un appel international, invitant citoyens, associations, scientifiques, élus … de tous pays à se mobiliser à ses côtés afin d’exiger que les résultats relatifs à la contamination radioactive de l’air, obtenus grâce à l’argent public, soient mis à disposition du public ET SERVENT A SA PROTECTION ».
1- Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité. En savoir plus.
2- Le CTBTO –Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty Organisation - est une organisation mise en place dans le cadre du traité d’interdiction totale des essais nucléaires (OTICE en français).

Alain Juppé critiqué par le comité de soutien du mouvement du 20 février au Maroc

Maroc: le mouvement du 20 février critique le soutien de la France au roi

AFP le 24 /3/2011
aris - Les soutiens en France du mouvement du 20 février au Maroc qui manifeste pour des réformes démocratiques, ont critiqué mercredi le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé qui a jugé "visionnaire" le discours de Mohamed VI sur une révision constitutionnelle.
"La diplomatie française est en train de faire av,ec le peuple marocain la même erreur qu'avec le peuple tunisien. Il n'y a pas d'exception marocaine", a estimé Ayad Ahram, secrétaire général de l'association de défense des droits de l'homme (ASDHOM) lors d'un point de presse "du comité de suivi du 20 février".
Le 9 mars, le souverain chérifien a prononcé un discours dans lequel il annonçait, à la surprise générale, une révision constitutionnelle qui sera soumise à referendum et prévoit la séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du Premier ministre ainsi que du Parlement.
Le discours royal est intervenu peu après des manifestations qui avaient vu des dizaines de milliers de personnes descendre dans les rues du pays le 20 février, répondant à un appel lancé sur Facebook par de jeunes Marocains eux-mêmes inspirés par l'exemple des Printemps arabes.
Mais les organisateurs du mouvement du 20 février, qui réclament plus de justice sociale et une évolution vers une monarchie parlementaire, sont sceptiques sur la volonté de changement du roi et entendent poursuivre la mobilisation.

Pour Ayad Ahram, les annonces du roi sont "de la poudre aux yeux vendue à l'étranger".
"Il faut que la Constitution émane des forces représentatives du peuple et non pas de celui qui y a intérêt. On rejette le fait du prince, nous ne voulons pas d'une Constitution octroyée", a renchéri Mohamed Moubaraki, ancien exilé politique.

jeudi 24 mars 2011

Retombées des événements du 23 mars 1965 sur le Maroc


Par Aziz Enhaili, 22/3/2011

Certaines dates historiques ont marqué plus que d’autres la mémoire politique collective du peuple marocain. Le 23 mars 1965 en est du lot. Que s’est-il passé cette journée printanière? Et qu’en faire quarante-six ans plus tard?

Que s’est-il passé le 23 mars 1965?
Neuf ans à peine après l’indépendance du Maroc en 1956, l’espoir d’une vie meilleure et digne était encore vivace dans l’esprit des classes populaires des villes et des campagnes. Ayant pris une part active à la lutte pour l’émancipation de la nation, cet acteur du changement social voyait dans l’éducation de ses enfants le moyen idoine pour leur assurer une ascension sociale réussie.
Sous l’effet de l’opération de marocanisation de la fonction publique, qui a vu 200.000 jeunes Marocains rejoindre le fonctionnariat, les parents de conditions modestes ont cru voir là un secteur qui sauverait leurs enfants, une fois instruits, de leur propre situation de précarité. D’où l’investissement financier important qu’ils avaient consenti pour leur éducation.

Mais c’était sans compter avec la méfiance d’un régime autoritaire à l’égard de l’école et des enseignants. Pour le roi Hassan II (1961-), l’école était un milieu où prospéraient des idées dangereuses pour le maintien de son pouvoir absolu. D’ailleurs, ses services de renseignement généraux, entre autres, étaient au fait du soutien ferme du milieu de l’éducation aux formations politiques et sociales d’opposition. Un appui qui s’expliquait à l’époque par un ensemble de facteurs (sociaux, politiques et culturels) inter-reliés. 

Rappelons-nous notamment des conditions précaires de la vie et du travail de nombreux enseignants. Aussi, du degré aigu de conscientisation politique de cette catégorie sociale. Étant par la force des éléments dans le Maroc de l’époque un acteur de changement social et de modernisation, cette catégorie ne pouvait qu’entrer en conflit avec un régime conservateur qui privilégiait, dans le cadre de ses alliances domestiques et pour fin de reproduction politique, les groupes les plus conservateurs dans la société. Le pari néolibéral du pouvoir ne faisait qu’accentuer l’inimitié d’une force issue dans une large mesure de milieux modestes. C’est dans ce contexte conflictuel que se sont inscrits les événements du 23 mars 1965.

Pour réduire après-coup les effectifs des élèves lycéens, le ministre de l’Éducation nationale Youssef Bel Abbès a publié en mars une circulaire interdisant aux lycéens âgés de plus de 16 ans de redoubler «le brevet» et donc d’accéder éventuellement au deuxième cycle du secondaire. Par l’effet des inégalités scolaires (liées non-mécaniquement aux inégalités sociales), les éventuelles «victimes» d’une telle mesure administrative devaient être pour la plupart des enfants d’extraction modeste. D’ailleurs, les premiers concernés et leurs parents ne s’y étaient pas trompés. Ils y ont vu une trahison d’un des principes fondateurs de la doctrine du mouvement indépendantiste dans le domaine de l’éducation, à savoir sa généralisation (les deux autres sont son unification et son arabisation).

Mais ce qui devait être, le 22 mars, une marche protestataire pacifique des élèves casablancais et un sit-in devant le siège de la délégation de l'enseignement, a rapidement dégénéré, le lendemain, en affrontements sanglants entre les manifestants et les forces de l'ordre. Cette fois, ce n’était pas seulement les lycéens qui marchaient, mais également leurs parents, des chômeurs et de simples badauds. C’est dire à la fois l’état de précarité de larges secteurs sociaux et le faible écho de leurs revendications à travers les canaux sociaux et politiques de l’époque.

Cette fois, c’était au tour de l’armée et non de la police (qui avait refusé de tirer sur les manifestants) de mettre un terme au mouvement social. Son chef, le zélé général Mohamed Oufkir méritera à cette occasion l’infamant titre de «boucher». Cette journée, le nombre de tués s’est élevé, selon certaines estimations, à plus de mille personnes (contre une dizaine, selon les chiffres officiels). La plupart des victimes ont été enterrées dans des fosses communes. La répression était telle que l’ordre a été rétabli en quelques heures!

Plus rien ne sera pareil
Mais l’écrasement du mouvement populaire n’était qu’un leurre. Hassan II a échoué à imposer sa formule politique au nationaliste Parti de l’Istiqlal (PI) et à la progressiste Union nationale des forces populaires (UNFP). Ces deux formations étaient à la fois les principaux animateurs de l’échiquier national et les principaux partis d’opposition du pays. Leur non-coopération à la chambre des représentants a montré les limites de la formule de «démocratie royale» (nom que s’est donné le régime autoritaire en place) et l’a poussé dans un cul-de sac. D’où l’instauration en juin 1965 de l’état d’exception, la dissolution de la chambre et l’exercice royal des pleins pouvoirs.

S’appuyant sur son titre de «Commandeur des croyants», Hassan II va gouverner le pays d’une poigne d’acier, en s’alliant aux notables du bled et à la grande bourgeoisie urbaine et en s’appuyant sur les forces armées et les services secrets. Quelques mois plus tard, le leader incontesté de la gauche, Mehdi Ben Barka, est enlevé à Paris et secrètement assassiné. Sa famille et son comité de soutien ne seront, à ce jour, fixés sur ce qui s’était passé, encore moins sur le lieu où se trouve sa sépulture.

Six ans après l’établissement de l’état d’exception, Hassan II s’offre une nouvelle Constitution à sa mesure. Mais ni le PI ni l’UNEFP ne l’adoubent. Signant son arrêt de mort! Se trouvant plus que jamais isolé, suite à deux tentatives de coup d’État militaires, Hassan II s’offre une nouvelle Loi fondamentale, certes moins autoritaire que la précédente mais tout autant non-démocratique. Mettant le pays sur la voie d’une libéralisation politique strictement contrôlée.

Quatre ans à peine après les événements de mars 1965, un nouvel acteur est entré en scène politique. Il y est reste à ce jour. Il est venu troubler le tête-à-tête traditionnel des dernières décennies (monarchie et mouvement national): la jeunesse scolarisée et politisée. Mécontente de l’attentisme et de la timidité de sa famille d’origine: l’opposition de gauche, qui était soumise à une répression policière féroce, cette jeunesse s’en est détachée et a fondé ses propres institutions politiques et sociales. D’où la naissance au début des années 1970 du mouvement marxiste-léniniste, victime à son tour d’une répression encore plus féroce.

Depuis, le régime a continué à cultiver sa méfiance à l’égard de la jeunesse éduquée et fer de lance de tous les mouvements de contestation sociale, culturelle et politique. De gauche comme islamistes.

En raison de son incapacité ou de l’absence de sa volonté à opérer de véritables réformes politiques et économiques, le régime en place a plongé le pays dans une crise qui ne cesse de s’aggraver. C’est pourquoi un mouvement réformateur a récemment fait son apparition au «royaume enchanté», à la faveur de l’actuel Printemps arabe. C’est cette même jeunesse éduquée qui l’a lancé. Elle revendique la démocratisation du régime, la lutte contre la corruption, le copinage, l’injustice, etc.

Ayant réussi à mobiliser des dizaines de milliers de manifestants pacifiques dans différentes parties au pays, ce mouvement social d’un genre nouveau a obligé le pouvoir à réviser sa stratégie et à faire mine d’ouverture, là où il n’y a que leurres.
**
Dans ce nouveau contexte politique, il n’est pas exclu qu’une des composantes de ce mouvement, à savoir les lycéens, s’impliquent encore davantage. À ce propos, ces derniers devraient saisir l’occasion offerte demain, mercredi, par le quarante-sixième anniversaire des événements du 23 mars 1965 pour se pencher sérieusement sur leur avenir comme mouvement social. Ils pourraient par exemple œuvrer à la création de nouveau d’un syndicat lycéen au niveau national, avec des sections locales et une gestion décentralisée.

http://www.tolerance.ca/Article.aspx?ID=107197&L=fr

Conférence de presse du comité marocain de suivi du 20 février organisée le 23 mars à la bourse de travail de Paris.



Éléments relatifs à la conférence du Comité marocain de suivi du mouvement du 
20 février
Par Mohamed El Moubaraki, Membre du comité marocain de suivi du Mouvement du 20 février 
Tout d’abord il faut noter la réussite de la conférence à plusieurs égards :
– Le court laps de temps de sa préparation. Décidée le jeudi 17 mars 11, pour être tenue le 23 mars 11, c’est un record ;
– L’organiser le 23 mars, c’est toute une signification symbolique pour le peuple marocain, et ça doit être pris en compte,
– Organiser une conférence de presse en ce moment, avec des élections cantonales incertaines pour la classe politique française, aux prises avec ses contradictions et ses calculs politiques,
– Oser faire une conférence de presse au moment où tous les projecteurs sont dirigés vers ce qui se passe au Japon, en Libye et dans les autres pays arabes, est un véritable chalenge à soulever ;
– Parler de ce qui se passe au Maroc était toujours une tâche ardue, vue l’image que se donne le pouvoir marocain grâce la toile d’araignée qu'il a pu tisser à tous les niveaux, politique, économique, stratégique… ;
– Le début d’un travail en commun de l’ensemble des forces vives du Maroc en France dans un cadre ouvert, collégial, démocratique, autour des jeunes qui sont les déclencheurs et l’avenir de notre peuple ;
Pour se faire un jugement concret de ses actes, il faut se référer à des observateurs honnêtes, ainsi j’ai pu recueillir l’avis des représentants du PCF, PG, AI entre autre pour me faire une idée. Leur appréciation était positive.Il y a eu suffisamment de personne présentes pour engager un large et intéressant débat. Ce qui s’est passé avec en plus, la présence de nombreux journalistes.

Voilà en ce qui concerne l’appréciation que j’ ai fait de cette première conférence de presse de notre Comité. Reste à parler du contenu. En ce qui concerne ce dernier, je ne puis avancer que des bribes d’observations, car je n’avais pris aucune note, vu que lors de la répartition des rôles, cette question n’a pas été abordée. D’habitude c’est un membre dans la salle qui se charge de noter ce genre de compte rendu. Les conférenciers doivent avoir l’esprit présent pour répondre aux questions.

Ceci étant dit,  le président de la séance a présenté  le contexte de la tenue de la conférence et ses but, puis il a donné la parole à une militante du Comité qui a parlé de la constitution de notre comité, en citant l’ensemble des organisations politiques et associatives qui le composent, ainsi que celles qui le soutiennent, avant d’aborder le contexte dans lequel a été déclenché le Mouvement du 20 février, puis à détailler ses revendications.

Par la suite il y a eu un échange avec les journalistes qui a duré plus d’une heure et demie. Un ensemble de questions politiques, sociales et des droits de l’Homme ont été abordées. Parmi ces questions, il y a eu celles relatives au/à :
- La constitution et la constituante ;
- Le changement revendiqué par le Mouvement des jeunes ;
- L’avenir de ce mouvement, réformiste ou révolutionnaire ?
- La position des partis politiques de gauche ;
- Les relations France/Maroc
- Le rôle des partis de gauche et des forces démocratiques en France, pour soutenir le mouvement de changement engagé au Maroc ;
- Rappel historique, surtout celui joué par les grands patriotes Mehi Ben Barka et Abdelakrim Al Khattabi ; symbole de la résistance et la liberté du peuple marocain,
Il y a eu d’autres questions,  il faut souligner  la clarté des réponses et leur complémentarité. Il y a eu un échange serein, comme une symphonie dirigée par un maestro à la hauteur des ambitions de notre peuple.
Comme cela a été rappelé lors de la conférence, c’est la jeunesse qui trace l’avenir et détermine sa direction. Ce Mouvement, celui du 20 février, n’a rien à envier au Mouvement de Libération, dirigé par Abdelakrim qui s’est engagé tout jeune, ou le Mouvement National, dont les leaders se sont engagés avant l’âge de 20 ans. (...)
Il y a eu des prises de photos et des enregistrements vidéo qui peuvent servir à faire un compte rendu exhaustif.
Voila une vidéo de la conférence de presse organisée par le comité marocain de suivi du 20 février :
http://www.youtube.com/watch?v=9Y64Xxv4UNU&feature=player_embedded#at=621

Le dossier de presse  sur les données relatives au Mouvement du 20 février sera prochainement mis en ligne

La France fait la sourde oreille aux injonctions de la Cour Européenne des Droits de l’Homme

par l'Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers, 23 mars 2011
Les ressortissants ivoiriens se présentant aux frontières françaises pour y demander une protection continuent d’être refoulés vers le pays par lequel ils ont transité, alors que la Côte d’Ivoire reste le théâtre de violents affrontements depuis les élections du 28 novembre 2010.
Au moins quatre demandeurs d’asile ivoiriens ont ainsi été refoulés vers leur pays de transit, le Maroc, depuis le début de l’année 2011. Dans ce pays, ils se trouvent dans une situation d’absolue vulnérabilité - sans droit au séjour ni véritable protection. De plus, les autorités peuvent à tout moment procéder à leur renvoi vers la Côte d’Ivoire.
Pourtant, le HCR a recommandé le 21 janvier 2011 de suspendre tous les renvois de ressortissants ivoiriens vers leur pays, et l’Anafé a demandé aux autorités françaises de se conformer à cette recommandation dans un communiqué du 1er février intitulé « Réflexe d’inhumanité : la France renvoie des Ivoiriens vers leurs tortionnaires ».
Le 18 mars 2011, l’Anafé a saisi en urgence la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) de la situation de M. Y, de nationalité ivoirienne, arrivé à l’aéroport de Marseille le 7 mars pour y demander une protection à la France.
Au regard du danger imminent, la CEDH avait enjoint aux autorités françaises de suspendre son renvoi forcé vers Casablanca. Le soulagement n’aura été que de courte durée: en dépit de cette décision, la Police aux Frontières a tout de même tenté de refouler M. Y dans les heures suivantes, prétendant n’avoir jamais été informée par le Ministère de l’Intérieur de la mesure de suspension.
Au mépris des principes du droit international, le Ministère aura donc ignoré pendant trois heures une injonction de la CEDH. Celle-ci note par ailleurs une recrudescence alarmante des requêtes de mesures provisoires au titre de l’article 39 de son Règlement, seule possibilité de suspendre en urgence un renvoi forcé et dangereux. Finalement le Ministère a décidé de libérer M.Y et de l’admettre sur le territoire français, faute de pouvoir le renvoyer dans son pays de provenance ou d’origine.
Ce grave incident éclaire non seulement sur le manque préoccupant de communication au sein de l’administration, mais également sur la détermination des autorités françaises à appliquer coûte que coûte une politique migratoire ferme et incohérente, au risque d’être parfois cruelle et inhumaine.
  • Déclaration du Président de la Cour européenne des droits de l’homme concernant les demandes de mesures provisoires (Article 39 du règlement de la Cour)
Face à une augmentation alarmante du nombre des demandes de mesures
 provisoires et à ses implications pour une juridiction déjà surchargée de travail,
le Président de la Cour, Jean-Paul Costa, rend publique la déclaration suivante.
Celle-ci rappelle aux Gouvernements et aux requérants (ainsi qu’à leurs
représentants) quel est le rôle approprié, mais limité, de la Cour en matière
d’immigration et de droit d’asile, et insiste sur leurs responsabilités respectives
quant à une pleine coopération avec la Cour.

Conférence d'Annahj Addimocrati au parlement européen.


Par Karima Imerhrane, 23/3/2011

« Le Maroc ne peut progresser sur le chemin de la démocratie et de l’effectivité des droits humains sans un changement radical de la constitution pour restituer la souveraineté aux citoyens», a déclaré Abdellah El Harif (photo), secrétaire national d’Annahj Addimocrati (la Voie démocratique, ex-Ilal Amam) lors de son intervention au parlement européen, mardi 22 mars, dans le cadre d’une conférence organisée par son parti sur la « Situation des Droits de l'homme au Maroc », avec le soutien du parti espagnol, Izquierda unida (Gauche unie) et du groupe parlementaire européen ‘’Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique’’ (GUE/NGL).
L’opposant marocain estime qu’il est nécessaire de soumettre toute politique à la sanction des urnes, de permettre à la presse d’être libre sans se heurter à la notion du sacré et aux lignes dites, rouges, et de mettre fin à l’impunité.
Abdellah El Harif a expliqué que les avancées réalisées en matière des droits humains, après les années de plomb, ont été partielles et fragiles. Or on assiste dit-il, dix ans après à une régression flagrante, en contradiction totale avec le discours officiel, destiné au marketing et à la consommation médiatique.
« Aucune démocratie, ne peut fonctionner sans séparation des pouvoirs. Aucun état ne peut œuvrer à l’encontre des intérêts de ses citoyens. Ce sont les citoyens qui peuvent donner sens à l’état et non l’inverse ». C’est ce qu’a souligné le secrétaire national d’Annahj Addimocrati, avant de conclure en affirmant que « le Maroc ne peut se soustraire au standard mondial reconnu en matière de démocratie et des droits humains, à moins de considérer que nos concitoyens sont une catégorie de sous humains qui ne peuvent exercer leur souveraineté légalement... »
Modérée par le député européen espagnol Willy Meyer, membre de la Commission des affaires étrangères au Parlement Européen, la rencontre a été marquée par l’intervention de Abid El Khattabi, qui a donné un aperçu sur l’ASDHOM Association de défense des droits de l’homme au Maroc, et du témoignage de Saïd Faouzi, ancien réfugié politique en France, ex-membre d'Ilal Amam.
La plupart des intervenants ont salué cette initiative d’Annahj Addimocrati et ont montré leur soutien au mouvement du 20 février.

Pour l’anecdote, signaler la ‘’minute de silence’’ qui a été observée à la mémoire des ''victimes du mouvement du 20 février’’, de même que l'intervention de Mohamed Yeslem Beissat, indépendantiste du Front Polisario (photo), qui n’a pas aimé entendre prononcer l’expression : « le Maroc, de Tanger à Lagouira… », arguant que Lagouira se trouvait au ‘’Sahara occidental’’ qui fait l’objet d’un contentieux aux Nations unies.
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Communiqué de la VOIE DÉMOCRATIQUE relatif à son intervention au parlement européen le 22 mars 2011

الكتابة الوطنية
بلاغ توضيحي حول مشاركة النهج الديمقراطي
في ندوة البرلمان الأوروبي
نشرت جريدة الأحداث المغربية ليومي السبت والأحد 26 و27 مارس 2011 على صفحتها الأولى ضمن ركن "من صميم الأحداث"تعليقا على مشاركة النهج الديمقراطي في نشاط سياسي في البرلمان الأوروبي ببروكسيل يوم 22 مارس 2011،متهمة النهج الديمقراطي بالاستقواء بالأجنبي وبالعمل وفق أجندة أجنبية وبالقفز على الفرصة التي يمر منها المغرب لأغراض خاصة معتبرة أن النهج الديمقراطي كان حريا به التعبير عن أرائه في المغرب لا خارجه،وهي اتهامات تلتقي في مضمونها مع ما ورد في تصريح لوكالة المغرب العربي للأنباء ليوم 25 مارس حول نفس الموضوع.
إن الكتابة الوطنية بعد تدارسها لما ورد في الركن والتصريح المشار إليهما وتنويرا للرأي العام تود توضيح ما يلي:
1) إن النشاط المشار إليه هو ندوة من تنظيم فريق اليسار الموحد الأوروبي وهو فريق برلماني يضم القوى اليسارية التقدمية ببلدان الاتحاد الأوروبي وطبعا لم تعرف مشاركة لقوى يمينية كما لمحت إلى ذلك جريدة الأحداث المغربية في نفس الركن رغبة منها في خلط الأوراق،وقد كان مبرمجا منذ مدة طويلة قبل انطلاق حركة 20 فبراير ببلادنا.
2)إن الندوة تدخل في إطار العلاقات الخارجية للنهج الديمقراطي مع القوى التقدمية الصديقة عبر العالم لتبادل الخبرات وتنسيق الجهود وتطوير القواسم المشتركة بينها وتطوير التضامن بين الشعوب في نضالها من أجل الديمقراطية والتحرر الوطني.وتهدف إلى تدارس التطورات التي عرفها ما يسمى بالعهد الجديد ببلادنا وفضح ديمقراطية الواجهة التي يسوق لها النظام المخزني وزبانيته على نطاق واسع في الخارج.أما قضية الصحراء التي يريد البعض إثارة زوبعة مصطنعة حولها فلم تكن أصلا مطروحة على جدول الأعمال وهذه بالطبع محاولة مقصودة لصرف الأنظار عما يجري بالمغرب.
3)إن مواقف النهج الديمقراطي من الاستقواء بالأجنبي ومن الامبريالية واضحة تمام الوضوح ونذكر هنا بموقفنا الرافض لعقد لقاء مع القنصلية الأمريكية بالدار البيضاء وندين بالمناسبة التدخل السافر للسفارة الفرنسية في شؤون الداخلية لبلادنا وفي شؤون حركة 20 فبراير في محاولة من الدولة الفرنسية توجيهها ورسم أفق معين لهذه الحركة ضمانا لاستمرار مصالحها في بلادنا وهو أمر كان على الذين يتحاملون علينا انتقاده وفضحه والوقوف ضده بدل الانخراط في الجوقة الإعلامية للتضييق على الأصوات الحرة.والحقيقة فان النظام المخزني والقوى الملتفة حوله هو من يستقوي بالخارج على المستوى الأمني والعسكري والاقتصادي عبر عقد الصفقات والاتفاقات تسهل للرأسمال الأجنبي كل الشروط لنهب خيرات بلادنا والحكم عليها بالتبعية مقابل التستر على الاستغلال البشع للطبقة العاملة المغربية وعلى الانتهاكات المتواصلة لحقوق الإنسان وهو الآن يستعين بالخارج لكسب التأييد لمبادرته الرسمية حول الدستور.
4)إن اتهام النهج الديمقراطي بالتحرك وفق أجندة خارجية يدخل في إطار الحملة المسمومة على النهج الديمقراطي بهدف تشويهه وهو أمر مرفوض يتطلب تقديم الاعتذار.وفي جميع الأحوال فان هذا الاتهام ما هو إلا تكرار لأسطوانة مشروخة لجأت وتلجأ إليها كل الأنظمة المنهارة والمتهالكة في العالم العربي كتونس ومصر واليمن وليبيا والبحرين والأردن والسعودية وسوريا...
5)إن اتهام النهج الديمقراطي بالركوب على حركة التغيير الجارية ببلادنا هو أيضا ادعاء مغرض ويدعو إلى السخرية لأن النهج الديمقراطي بكل بساطة هو جزء من هذه الحركة ومكون من بين مكوناتها يتفاعل معها بشكل ديمقراطي.
6)إن تقديم النصح للنهج الديمقراطي لكي يعبر عن أرائه بداخل المغرب وبين المغاربة ويكف عن ذلك في الخارج يدعو أيضا إلى الاستغراب لأن النهج الديمقراطي من حقه التعبير عن أرائه ومواقفه في كل مكان ودون قيود ويرفض بتر ومسخ أحد حقوق الإنسان الكونية والأساسية أي الحق في التعبير عن الرأي هذا مع العلم أن النهج الديمقراطي يعمل ما في وسعه بإمكانياته البسيطة على التعريف بمواقفه وسط الشعب المغربي وقواه المناضلة.كما أن هذه الدعوة تتجاهل واقع الإعلام العمومي السمعي-البصري الممول من طرف الشعب الذي يعرف الجميع انه عبارة عن مملكة مغلقة للفكر الوحيد ونشر التفاهة تتحكم فيه كمشة من الجلادين الإعلاميين تحكم على كل التعبيرات المجتمعية والقوى المعارضة بالتهميش والتعتيم دون أن يكون لها حتى حق الرد.
7)أخيرا وليس آخرا فان جريدة الأحداث المغربية التي تكيل لنا كل هذه الاتهامات كان حريا بها لو أرادت الاشتغال وفق الضوابط والقواعد المهنية الاتصال بالكاتب الوطني للنهج الديمقراطي لاستفساره عن مضمون الندوة وأهدافها وماذا قال وما لم يقل وهذا من مقومات العمل الصحفي النزيه.
الكتابة الوطنية.

Nouveau livre d'Ignace Dalle :" Hassan II entre tradition et absolutisme"

Par Ayad Ahram, 18/3/2011

Ignace Dalle, à qui l’ASDHOM a décerné le 19 novembre dernier le titre de citoyen d’honneur du Maroc, vient de publier chez Fayard un nouveau livre intitulé : Hassan II entre tradition et absolutisme

Douze ans ou presque après sa disparition, Hassan II laisse rarement indifférents tous ceux qui I'ont connu, à commencer par les Marocains eux-mêmes.
Marque par deux tentatives de coup d'Etat et une longue série d'événements tragiques - émeutes de 1965, enlèvement de Ben Barka, «suicide» du général Oufkir, disparition de centaines de militants de gauche, arrestation de milliers d'autres, etc. - Ie très long règne de Hassan II se serait peut-être interrompu brutalement si Ie monarque n'avait réussi une opération magistrale avec la Marche verte, au Sahara, à la fin de I’ année 1975. Mais, s'il a réussi à conforter I'institution monarchique, s'il s'est souvent montre perspicace et clairvoyant en politique internationale, aussi bien dans la gestion de ses relations avec Ie monde occidental que dans son approche du conflit israélo-arabe, Hassan II, peu intéresse par I’ intendance, a largement échoué dans les domaines économique et social.
Manipulateur habile et cynique, Ie souverain s'est appuyé toute sa vie sur un appareil sécuritaire efficace, sur I’achat des consciences et les prébendes pour régner. L'argent lui a d'abord permis de vivre dans un luxe inouï, alors que la majorité de ses sujets tiraient Ie diable par la queue. Grace aux innombrables rentes et privilèges qu'il a distribues, il s'est ensuite assure Ie soutien d'une bonne partie des élites. Revers de la médaille: I’émigration de dizaines de milliers de cadres, prives de perspectives ou allergiques à la corruption et aux dérives du régime, a pesé lourd dans Ie bilan de son règne.
Certes, les Marocains et nombre de dirigeants occidentaux lui ont sans doute su gré d'avoir géré subtilement I'espace religieux et évite les drames qu'ont connus tant de pays arabes et musulmans. Voyageant beaucoup, soignant son image, Hassan II fut très présent sur la scène internationale. A. défaut d'être toujours entendu, Ie Maroc était écouté. Sur ce plan, Ie royaume ne lui a pas encore trouvé de successeur.
Nourri de très nombreux témoignages - dont, beaucoup, inédits ­cet ouvrage nous donne à voir, plus de dix ans après sa mort, Ie vrai visage d'un homme dont on a pu dire qu'il a sans doute mieux servi Ie Maroc que les Marocains.
Ignace Dalle a passé de nombreuses années en poste dans le monde arabe, notamment au Liban, en Égypte et au Maroc. De 1992 a 1996, il fut directeur du bureau de I'AFP à Rabat. Diplômé de l'Ecole supérieure de journalisme de Lille et d'Études arabes de l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, il est /'auteur de plusieurs livres sur cette partie du monde. Il a déjà publié en 2004 chez Fayard Les Trois Rois, une histoire de la monarchie marocaine depuis l'indépendance.
ISBN 978-2-213-63783-9
9 782213 637839
25€
Couverture Atelier Didier Thimonier Photo © Patrick Robert/Sygma/CORBIS

Appel du Collectif de solidarité avec le peuple libyen

Marche de solidarité
Avec le peuple libyen en lutte pour les libertés,
l'État de droit et l'intégrité du pays
samedi 26 mars 2011, à 15 heures
Paris, place de la République à Nation

- Protection des populations civiles – quel qu'en soit le lieu –, ainsi que des résidents étrangers et des migrants
- Vigilance sur l’escalade de guerre, et sur tous les dévoiements possibles de la résolution 1573 votée par le Conseil de sécurité de l'ONU
- Vigilance sur la duplicité des gouvernements occidentaux et de la Ligue arabe
- Arrêt des livraisons d’armes au dictateur, et sanctions contre les Etats qui s’y livreraient
- Reconnaissance du Conseil national de transition intérimaire, seul représentant légitime du peuple libyen
- Justice exemplaire contre les crimes de Kadhafi
- Solidarité avec le peuple libyen en lutte pour les libertés et la démocratie
- Soutien aux révolutions et luttes des peuples du monde arabe


Premiers signataires
- Collectif libyen du 17 février, Collectif tunisien Sidi-Bouzid, Comité marocain de suivi du 20 février, Collectif d’Algérien(ne)s de soutien à la lutte en Algérie pour le changement et la démocratie
- ASDHOM, ATF, ATMF, ATTAC, CFDA, CRLDHT, Etoile nord-africaine, FTCR, LDH, Manifeste des libertés, MRAP, Sortir du colonialisme, Union syndicale Solidaires
- Europe Ecologie-les Verts, NPA, PCF, PG, PIR
- PCOT-France (Tunisie), PPDS-France (Syrie)

Rappel : Participation de l'ASDHOM au débat de la LDH sur les droits de l'Homme dans les révolutions du monde arabe

SECTION L’HAY-LES-ROSES – VAL-DE-BIEVRE
34, rue Jean-Jaurès 94240 L’HAY-LES-ROSES

JEUDI 31 MARS à 20h
Accueil 19h45
Au Moulin de la Bièvre
73, Avenue Larroumès à L’HAY-LES-ROSES
Accès : Bus 187 (Porte d’Orléans-Fresnes) arrêt Barbusse-Larroumès


Les Droits de l’Homme dans les révolutions démocratiques dans le Monde arabe

Cette soirée débat s’articulera autour de l’expérience tunisienne et ses prolongements futurs souhaités en Algérie et au Maroc voisins.

L’onde de choc démocratique partie de Tunisie a déjà atteint l’Egypte et plusieurs pays du Maghreb et du Machrek connaissent des mouvements populaires revendiquant liberté, démocratie et dignité.


Liberté et démocratie : versant sud

Ahmed Dahmani, Economiste, membre de la LDH


TUNISIE: les atteintes aux droits de l'Homme font elles partie du passé?

Adel Thabet, militant politique


ALGERIE : levée de l’état d’urgence et persistance de lois liberticides

Nesroullah Yous, chargé de communication du Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA)


MAROC : peut-il échapper au vent de liberté qui souffle sur la région ?

Ayad Ahram, secrétaire général de l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM)

Ldh-lhay-valdebievre@ldh-france.org
الاتحاد المغربي للشغل
الجامعة الوطنية لعمال و موظفي
الجماعات المحلية
فرع إقليم العرائش
الهاتف: 0662727437
البريد الالكتروني:umt.nakaba@yahoo.fr

 بيـــــــان 

انعقد بمقر الاتحاد المغربي للشغل يوم الجمعة 18 مارس 2011 اجتماع المكتب الإقليمي الموسع للجامعة الوطنية لعمال و موظفي الجماعات المحلية بالعرائش، تم خلاله مناقشة الوضعية الاقتصادية و الاجتماعية و التنظيمية إن على المستوى الوطني، الجهوي و الإقليمي، بحيث وقف المتدخلون على مجمل الخروقات و المضايقات التي يمارسها رؤساء الجماعات المحلية بالإقليم، و التجاهل و الاستهتار بمطالب الشغيلة الجماعية. الشيء الذي يزيد في استفحال الوضعية المزرية التي يعيشونها جراء غلاء المعيشة و هزالة الأجور و تجميدها، مما يؤدي إلى رفع درجة الاحتقان السائد بالقطاع، محملين كامل المسؤولية لما يمكن أن يترتب عن ذلك لوزارة الداخلية و طنيا و عمالة إقليم العرائش محليا.
كما تم تسجيل استياء الجميع من تدهور أوضاع الشغيلة الجماعية جراء الحيف الذي تعاني منه و الدوس على الحقوق المشروعة عبر التضييق على الحريات النقابية، و الاستغلال و التعسف الإداري، و سوء التسيير و التدبير، و فرض سياسة الأمر الواقع.
و في ظل هذه الأوضاع تم الإعلان على ما يلي:
 و ضع حد للاعتداء على الحريات النقابية و احترام حق الانتماء النقابي.
 استنكار سياسة صم الأذان التي تنهجها عمالة الإقليم اتجاه المطالب العادلة و المشروعة لعمال و موظفي الجماعات المحلية بإقليم العرائش.
 حث السلطات الإقليمية الوصية على القطاع بفتح باب الحوار، و الوقوف على الخروقات التي تطال حقوق ومكتسبات العمال و الموظفين الجماعيين بإقليم العرائش، مع وقف التعسفات و وضع حد لها.
 المطالبة باحترام مبدأ تكافؤ الفرص بين جميع الموظفين دون احتقار و تواطؤ.
 شجب جميع أشكال التمييز و التسويف في تسوية الوضعية الإدارية و المالية للشغيلة الجماعية، و التنديد بالمحسوبية و التلاعب في صرف التعويضات عن الساعات الإضافية و الأعمال الشاقة و الملوثة، و المطالبة بتعميمها على كافة الموظفين الجماعيين.
 استنكار التماطل في الاستفادة من المرسوم الخاص بحذف السلالم الدنيا (من 01 إلى 04) في الشق المتعلق بترسيم هذه الفئة طبقا للمادة 15 من منشور وزارة تحديث القطاعات العامة.
 التسريع بحل ملف الأخوات الموظفات المعتصمات ببلدية العرائش.
 تمكين العمال و الموظفين التابعين للإنعاش الوطني من شغل قار يضمن لهم حياة كريمة.
 دعوتنا كافة الشغيلة الجماعية بالإقليم الانخراط في المحطات النضالية التي تدعو لها الجامعة الوطنية لعمال و موظفي الجماعات المحلية وطنيا، جهويا و محليا، لرد الاعتبار لهذه الشريحة من المواطنين، و تحقيق مطالبها العادلة. مع التعبئة و توحيد الصفوف للتصدي بكل روح المسؤولية لما يحاك ضد مصالحها، و حمل المسؤولين بالتراجع عن كافة القرارات و الإجراءات التي تعصف بمكتسبات و حقوق العمال و الموظفين الجماعيين.
عاش الاتحاد المغربي للشغل
عاشت الجامعة الوطنية لعمال و موظفي الجماعات المحلية
جماهيرية، متضامنة، تقدمية، ديمقراطية، مستقلة، موحدة

حرر في 19 مارس 2011 بالعرائش.

L'ambassade française au secours du makhzen

Par Ali Fkir, 23/3/2011

Selon le journal "Akhbar Al youm" du 23 mars 2011, le plus proche collaborateur de l'ambassadeur de France au Maroc a organisé une réunion avec des jeunes militants de certains partis légaux pour discuter du mouvement de 20 février, du discours du roi, de la situation en Afrique du Nord et au Moyen Orient...
Le diplomate français a, entre autres:
- mis en garde les jeunes contre ANNAHJ ADDIMOCRATI (la VOIE DEMOCRATIQUE) et contre Al ADL OU AL IHSANE qui chercheraient selon lui la confrontation avec les "forces de l'ordre", en déplaçant la protestation vers les quartiers populaires
- exprimé son appui au discours royal
Le responsable de la communication de l'ambassade, Karim Bencheikh, a confirmé cette rencontre, selon la même source.
Nous ne pouvons que condamner cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Maroc.
L'Etat français n'a aucune leçon à nous donner.