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samedi 13 décembre 2014

Solidarité Maroc a partagé un groupe facebook : “Sauvons Abdel Aziz et Yassine”, deux jeunes touristes français torturés

SOS villages oubliés, faire le bon choix.

Meryem Belarbi Alaoui, SOS villages oubliés, 7/10/2014

Durant ce mois, des zones entières du Maroc ont été déclarées zones sinistrées, d'autres régions souffrent d'un grand froid et sont totalement enclavées, mais au moins bénéficient-elles d'une médiatisation "zaama" et puis enfin il y a des villages, des ksours, des dachachires, des bourgades qui sont sinistrés, souffrant de grands froids, totalement enclavés et pas du tout mediatisés, voire complètement oubliés. 
Normalement, dans ce beau pays, un très grand nombre d'institutions ont fleuri, au cours de ces décennies, pour désenclaver ces lieux, fort nombreux, isolés, le résultat... On le connaît... à faire rougir et à faire rugir. (...)
 Ne pourrions-nous, encore une fois, nous mobiliser et apporter notre soutien à ces populations totalement démunies et complètement ignorantes de leurs droits ? Je reste à la disposition de toute personne qui me sollicite pour cette action.

D’expérience on connait les problèmes de ce genre d' opération. Meryem Belarbi Alaoui a  récolté des dons pré- achetés par les donateurs, ce qui  finit par couter plus cher à acheminer, sans parler des problèmes d' ordre gouvernemental . 
La meilleure solution reste le choix d' un village ou d'une région, aller voir les besoin, récolter les dons en numéraire et cibler les achats dans la région ; rappelez-vous, c' est la solution à laquelle nous étions arrivés la dernière fois . 
Les besoins ne sont pas que la farine, le sucre et l'huile, en plus, il en vient de partout. Je vois plutôt  plus une opération ciblée à savoir par exemple les couches de bébés et les bandes hygiéniques, ça parait futile et pourtant on sait ce que le manque de ces "futilités" peut être primordial à certains moments . Qu' en pensez-vous les amis ?

Non à la violation des libertés fondamentales





Par Abdelaziz Bennani, Militant des droits humains, 
Casablanca, le 10 /12/2014 

A la faveur de la lutte menée durant les trois dernières décennies par le Mouvement marocain des droits de l’homme, des manifestations du Mouvement du 20 février et de la pression internationale, notre pays a engrangé dans ce domaine des acquis importants. Or et à l’occasion de l’anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme force est de constater que, depuis sept mois des pratiques plus graves que celles qui étaient courantes dans le passé, ont foulé aux pieds et sans vergogne le droit régissant deux libertés publiques fondamentales.
C’est ainsi que, fait sans précédent, la Wilaya de Rabat-Salé a refusé de réceptionner le dossier de la fondation de l’association « Al-houria l‘ane » (La Liberté maintenant, comité pour la protection de la liberté de la presse et la liberté d’expression). Cela équivaut, le comble de l’arbitraire, à l’interdiction de fait de la fondation de l’association!
Pendant le mois de septembre dernier, l’Association Marocaine des Droits de l’Homme a projeté d’organiser dans une salle de la Bibliothèque nationale, un séminaire sur l’Information et la Démocratie. Cependant, les services de la Wilaya lui ont notifié l’interdiction de la dite activité.
On est loin de la mise en œuvre du « nouveau concept de l’autorité ».
Même, l’ancien ministre de l’intérieur, Driss Basri, n’est jamais allé aussi loin ! Ironie du sort, le Conseil national des droits de l’homme n’a pas réagi, là même où l’ancien Conseil consultatif aurait été peut-être plus efficient ! Ces pratiques interpellent l’ensemble du gouvernement, dès lors que le ministre des libertés a adopté, à juste titre, une position opposée à celle du ministre de l’intérieur. Elles interpellent également le parlement.
Les recours judiciaires exercés dans les deux affaires n’ont pas encore été jugés définitivement au fond. Néanmoins, une note d’espoir réside dans le jugement rendu par le tribunal administratif de Rabat le 21 novembre. Se fondant formellement sur la constitution, le pacte international relatif aux droits civils et politiques et, naturellement, sur la législation en vigueur, ce jugement a annulé l’interdiction de l’activité organisé par l’AMDH. Ce jugement, sans précédent, honore la justice marocaine. Qu’en sera-t-il alors au niveau de l’appel ?
En tout cas, toute violation des libertés fondamentales doit cesser. Il y va du respect de la constitution, de l’impératif de la consolidation de l’Etat de droit, et des obligations contractées par le Royaume sur le plan international.


Les Palestiniens exigent de l’ONU l’arrêt de sa complicité dans le siège de Gaza



Par Ali Abunimah publié le jeudi 27/11/2014.


« Ne récompensez pas Israël pour le massacre de Gaza ».
C’est le message que les Palestiniens demandent aux peuples du monde de transmettre aux autorités des Nations Unies pour qu’elles cessent d’être complices du siège israélien de Gaza qui continue.
Cet appel intervient alors qu’il est de plus en plus clair que le soi-disant Mécanisme de Reconstruction de Gaza négocié entre Israël et l’ONU a échoué.

La fermeture du territoire, qui abrite près d’1,8 millions de Palestiniens, imposée en 2007, est restée aussi stricte que jamais en dépit de promesses de 5,4 milliards de dollars pour l‘aide à la reconstruction à la suite de l’attaque israélienne de l’été qui a tué plus de 2 200 personnes et laissé Gaza presque totalement dévasté.
La complicité de l’ONU et des entreprises criminelles
Alerte par mail du BNC (comité national du boycott) aujourd’hui : « il est temps que l’ONU se rende compte de l’ampleur de l’indignation au moment où des précisions se font jour sur la complicité de l’ONU dans le maintien de Gaza en état de siège et sur la façon dont les entreprises israéliennes vont profiter de la reconstruction de Gaza »

Le BNC, le groupe dirigeant de la campagne palestinienne de boycott, désinvestissement, sanctions, a prévenu que « les entreprises qui sont prêtes à empocher des profits par la fourniture de matériaux de reconstruction sont des entreprises criminelles ».
Cela comprend des entreprises telles que les cimentiers Nesher & ReadyMix qui « pillent les ressources naturelles palestiniennes et participent à la construction des colonies illégales » a déclaré le BNC.

Pas de reconstruction
En octobre, l’Intifada électronique a révélé les détails du Mécanisme de Reconstruction de Gaza, négocié avec Israël par Robert Serry, le coordinateur spécial de l’ONU pour le Processus de Paix au Moyen Orient (UNSCO).
L’Intifada électronique a révélé que l’arrangement secret met effectivement l’ONU en position d’autorité sur la poursuite du siège de Gaza.
Sous couvert de la reconstruction, l’ONU pilote et rassemble des informations précises d’ordre privé sur les familles palestiniennes à prendre en charge par Israël qui a un droit de veto sur le choix des familles qui peuvent obtenir de l’aide pour la reconstruction de leur maison.
Et, en dépit des promesses selon lesquelles l’accord permettrait au moins aux Palestiniens devenus sans abri à cause des bombardements israéliens de reconstruire rapidement, le mécanisme ne marche pas.
Les 28 camions de ciment entrés aujourd’hui à Gaza ne sont que la deuxième livraison de matériaux de construction pour le secteur privé depuis l’assaut de l’été, selon l’agence de presse Ma’an News.
C’est une petite goutte d’eau dans le seau, qui suit une précédente livraison, petite également, de 75 camions il y a plus d’un mois.
L’ONU estime que plus de 100 000 maisons ont été endommagées ou détruites dans les attaques israéliennes, ce qui a touché plus de 600 000 personnes - un tiers de la population de Gaza.
Raes Fattuh, un responsable de l’autorité palestinienne basée à Gaza, a dit à l’agence Ma’an que les livraisons ont été interrompues par Israël depuis octobre.

Le coup de sifflet de l’UNWRA
Même l’UNWRA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, qui a au départ accueilli avec précaution le Mécanisme de reconstruction de Gaza, y va maintenant de son coup de sifflet.
Pierre Kräkenbuhl, commissaire général de l’UNWRA, a dit la semaine dernière que « malgré de premiers résultats, le processus de reconstruction s’avère beaucoup trop lent et particulièrement inefficace ».
« Si cela continue, nous arriverons à l’hiver sans progrès dans la reconstruction des maisons de ceux, nombreux, qui sont encore déplacés, dont ceux qui se trouvent encore dans les écoles de l’UNWRA. Les habitants de Gaza méritent plus et mieux que cela » a-t-il ajouté.

La patate chaude
L’accord négocié par Serry pour l’ONU a nourri la colère parmi les Palestiniens et le trouble dans les organisations internationales d’aide. Mais ces dernières ont largement échoué à se faire entendre.
Au cour des dernières semaines, les grandes organisations d’aide ont gardé le silence sur la critique du Mécanisme de Reconstruction de Gaza.
Par exemple, Oxfam, l’une des plus grosses ONG d’aide qui travaillent dans les territoires occupés de Cisjordanie et à Gaza, a, à plusieurs reprises, décliné les demandes de commentaires consistants de la part de l’Intifada électronique sur le Mécanisme de Reconstruction de Gaza.
Un représentant d’Oxfam a donné une réponse dans ces termes : « nous n’estimons pas être les mieux placés pour donner des commentaires sur le mécanisme ».
« Pour des informations plus précises » a-t-il ajouté, « nous suggérons de contacter AIDA ou UNSCO qui ont négocié l’accord ».
Mais lorsque l‘Intifada électronique a contacté AIDA, l’association des agences de développement international basée à Jérusalem occupée, il lui a été dit qu’AIDA n’est qu’un organe de coordination qui n’a pas à faire de commentaires. La suggestion était de s’adresser à ses membres, dont Oxfam fait partie.
Joint par téléphone, Nick O’Reagan, directeur régional de l’UNOPS, le bureau de l’ONU pour les services d’appui aux projets qui est le responsable opérationnel pour le plan de Gaza, s’est refusé à parler de ce sujet avec l’Intifada électronique.
Il semble que les agences d’aide rivalisent dans l’art de se passer la patate chaude et sont - pour quelle raison ? – réticentes à critiquer l’échec d’un mécanisme qui a été facturé par l’ONU comme étant le salut pour les victimes palestiniennes du dernier spasme de violence d’Israël.

L’ONU reconnaît des défaillances
Nicole Ganz, porte-parole de l’UNSCO, a refusé de s’exprimer directement sur les critiques du BNC mais a orienté l’Intifada électronique vers les deux déclarations précédentes de Robert Serry ce mois-ci.
Dans une déclaration du 21 novembre, Serry a reconnu – bien que de façon allusive – l’échec de son mécanisme à relancer la reconstruction à Gaza.
Serry a aussi annoncé que l’ONU, Israël et les services de Ramallah de l’Autorité palestinienne, étaient arrivés à une « meilleure compréhension » en vue de commencer à débloquer le flux de matériaux de construction.
C’est ce qui a sans doute abouti à la petite livraison de ciment d’aujourd’hui, mais même Fattuh de l’AP a dit à l’agence de presse Ma’an qu’il ne savait absolument pas si cette livraison n’était pas faite une fois pour toutes.
Serry a aussi déclaré que « des précautions spéciales ont été prises pour éviter l’utilisation abusive de renseignements personnels sur ceux qui souhaitent accéder au mécanisme ». C’est une réponse vague à l’indignation palestinienne face à la possibilité pour Israël d’utiliser des informations obtenues via l’établissement par l’ONU des besoins sur des familles palestiniennes dans le but d’opposer son veto sur qui obtient de l’aide.
Le manque de transparence de l’ONU sur le mécanisme signifie qu’il est impossible d’évaluer les allégations de Serry sur les « précautions ».
Mais Serry a aussi admis que les « ressources existantes » ne suffisent pas et a exhorté les États donateurs à « mettre à disposition d’urgence » les fonds sur lesquels ils s’étaient préalablement engagés.
Ce responsable de l’ONU a également fait appel « à toutes les parties concernées à apporter leur plein soutien pour rendre le mécanisme opérationnel à l’échelle nécessaire » - suggérant ainsi qu’on en est loin.
Serry continue à présenter l’ONU comme simple soutien de l’Autorité palestinienne dans la mise en place d’un accord dont l’AP serait responsable en dernière analyse. Mais en réalité, c’est Serry lui-même qui a négocié et promu le Mécanisme de Reconstruction de Gaza ; c’est pourquoi la colère palestinienne est dirigée de façon croissante contre l’ONU.
Serry dit qu’il « continue à croire que s’il est mis en œuvre de bonne foi, (le Mécanisme de Reconstruction de Gaza) serait un pas en avant vers la possibilité de lever les fermetures qui demeurent ».
C’est une croyance que peu de Palestiniens partagent. Nombre d’entre eux croient plutôt, avec le désespoir croissant à Gaza tandis que la température hivernale baisse, que l’ONU aide Israël à donner une couverture internationale à son siège et aussi bien à en tirer des profits.

Agir maintenant
Le message du BNC est que les Palestiniens de Gaza ne peuvent plus attendre et qu’ils ne vont certainement pas compter sur la « bonne foi » d’Israël.
Le BNC propose, sur son site internet, un formulaire simple permettant d’envoyer des messages aux plus hauts responsables de l’ONU, Serry compris.
« Agissez tout de suite en envoyant un message aux responsables clef de l’ONU, les pressant d’empêcher Israël de tirer profit de la destruction de Gaza et d’adopter une politique d’achats excluant les entreprises criminelles des appels d’offres pour la reconstruction de Gaza » c’est la demande du BNC.
Le BNC en appelle aussi aux Européens pour qu’ils exigent la suspension de l’accord d’association UE-Israël, l’accord de libre-échange qui permet à Israël l’accès aux marchés et aux financements européens.

Traduction SF pour l’Agence Media Palestine

Lettre d’Ali Aarrass à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’homme

jeudi 11 décembre 2014



ALI AARRASS Journée Internationale 

des Droits de l'Homme.




La Méditerranée, là où le rêve et l’espoir périssent

Le 20 heures, 13/12/2014

Jamais ils n'ont été autant en quête d'un avenir meilleur. La Méditerranée est devenue «la route la plus mortelle du monde» en 2014, avec au moins 3419 migrants qui ont perdu la vie en tentant de la traverser depuis janvier, a annoncé mercredi l'agence des Nations unies en charge des réfugiés(HCR).
Depuis le début de l'année, ce sont plus de 207.000 migrants qui ont essayé de franchir la Méditerranée, un chiffre presque trois fois plus élevé que le précédent record de 2011 lorsque 70.000 migrants avaient fui leur pays pendant le printemps arabe. Avec des heurts au sud (Libye), à l'est (Ukraine) et au sud-est (Syrie-Irak), l'Europe connaît actuellement son plus grand nombre d'arrivées par la mer.Près de 80% des départs s'effectuent actuellement depuis les côtes libyennes pour rejoindre l'Italie ou Malte. Pour le seul mois de novembre, 8000 migrants ont été secourus en mer Méditerranée. Des bateaux de sauvetage ont encore porté secours fin novembre à 320 migrants sur une embarcation de fortune. Au moins 348.000 migrants dans le monde ont entrepris de traverser une mer depuis début janvier, un pic jamais atteint.

L’ambassadeur sahraoui s’entretient avec le vice-président du Parlement du Mozambique

Maputo, 10 déc 2014 (SPS)

 L’ Ambassadeur de la RASD à Maputo, M. Uadadi Cheikh Amed Elhaiba a rencontré mercredi, M. Lucas Chomera Jeremias , 1er vice-président du Parlement, président du Conseil de l’Administration au Parlement, membre du Comité central du FRELIMO, ancien Ministre de l’Administration Territoriale et ancien Gouverneur provincial, accompagné de M. Acácio Beleza, Conseiller Diplomatique de la Présidente du Parlement .

L’entretien a porté sur  les relations bilatérales, la situation qui prévaut au Sahara Occidental, en raison des blocages du Maroc de toutes les initiatives internationales, notamment le refus des résolutions des NU, qui appellent à une solution juste et durable de la question du Sahara Occidental à travers des négociations  menant  à l’exercice de l’expression du peuple Sahraoui à son droit inaliénable à la liberté et à l’indépendance.

D’autre part, le discours du Roi marocain visait la destruction du plan de paix signé entre les deux parties belligérantes du conflit, le F. Polisario et le Maroc, sachant que l’Ambassadeur Sahraoui a rappelé la situation explosive de l’oppression et la violation flagrante des droits de l’homme, et le sort déplorable des populations Sahraoui au territoire occupé.

Pour sa part,  le vice-président a manifesté la détermination du Mozambique de continuer sa solidarité et son appui inconditionnel et historique qui date  des années en faveur du peuple Sahraoui et sa lutte à l’instar de la lutte antérieure pour la libération nationale du peuple Mozambicain.

Le vice-président est le Chef de la Délégation mozambicaine à la 5ème Conférence  Internationale d’Alger,  le 13 et 14 Décembre 20014 et au campement des réfugiés le 15 et 16 décembre 2014, rappelle-t-on

La Présidente du Parlement mozambicain (Assemblée de la République) Mme Veronica Macamo a réitéré le soutien de son pays à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance, à l’issue d’une réception de l’Ambassadeur de la République sahraouie à Maputo, M. Uadadi CheKh Ahmed El-Heiba, rappelle-t-on encore.  (SPS)

Lire aussi

Maroc : La gifle de Mme Ashton

Diaspora saharaui, 11/12/2014

La communauté internationale est agacée par l’entêtement du Maroc à vouloir bafouer le droit international et la Charte des Nations Unies. Sa réponse était unanime lors de la décision des autorités marocaines de retirer leur confiance à l’ambassadeur Ross. 
L’ONU, les Etats-Unis, la France et l’Union Européenne ont exprimé leur soutien total au diplomate américain ainsi qu’au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
La position de l’UE a été exprimée par Mme Catherine Ashton dans une note envoyée à l’ambassadeur marocain à Bruxelles. Voici le contenu de cette note qui a été révélée par le hacker Chris Coleman.
“Soyez assuré que la Haute Représentante soutient les efforts du Secrétaire Général des Nations Unies en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodéterminations du peuple du Sahara Occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard.
L’UE est préoccupée par la longue durée de ce conflit et espère que le retrait du Maroc de sa confiance en l’Envoyé Personnel du SGNU Christopher Ross ne retardera pas d’avantage les négociations.
La Haute Représentante marque son soutien à la résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies 2044 (2012) du 24 avril 2012 prorogeant le mandat de la MINURSO au Sahara Occidental jusqu’au 30 avril 2013. La Haute Représentante note en particulier que la résolution souligne l’importance de l’amélioration de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental et dans les camps de Tindouf. Elle encourage aussi les parties à collaborer avec la communauté internationale pour mettre au point et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit les obligations découlant du droit international.
La dite résolution se félicite également de l’ouverture des Commissions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et Laayoune, et les mesures prises par le Maroc pour assurer un accès sans réserves ni restrictions à tous les titulaires des mandats relevant des procédures spéciales du Conseil des Nations Unies des droits de l’homme.
Tous les acteurs concernés directement ou indirectement par la question du Sahara Occidental partagent la position de Mme Ashton, à savoir le soutien total au Représentant Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross, la nécessité de résoudre ce conflit de longue date par la voie des résolutions des Nations Unies, le respect des droits de l’homme dans le territoire sahraoui et la participation de la population sahraouie dans l’exploitation de ses ressources naturelles".

Récemment, un diplomate français porteur d’un message de Paris, a été reçu par les autorités marocaines au sujet du processus de paix au Sahara Occidental.
La France a exprimé son souhait de voir Mme Kim Bolduc prendre sa fonction en tant que chef de la MINURSO et d’avoir des clarifications de la part du Maroc sur son conflit avec les Nations Unies et cela en perspective du briefing de Chris Ross, envoyé Personnel du Secrétaire général, devant le Conseil de sécurité, prévu le 27 octobre 2014.
La France a souligné son souhait qu’une solution soit trouvée à cette situation.

Le président Mohamed Abdelaziz appelle les Nations Unies à "accélérer" la décolonisation au Sahara Occidental

LE JOURNAL,le temps dz., 10/12/2014

Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz a appelé, mercredi à Alger, les Nations Unies à "accélérer" la décolonisation au Sahara occidental à travers l'organisation d'un "referendum libre et honnête" qui permettra au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.
Dans une allocution prononcée à l'occasion d'un hommage que lui a rendu la commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) dans le cadre de la célébration du 66e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, M. Abdelaziz a souligné que l'ONU "doit accélérer la décolonisation au Sahara occidental, dernière colonie de l'Afrique en organisant un referendum libre et juste permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance".
Il a ajouté qu'en ce 66e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, "la communauté internationale doit assumer ses responsabilités dans l'instauration du droit et de la justice et la consécration des valeurs et objectifs nobles".
"Des sommes faramineuses sont déboursées dans certaines régions du monde au nom de la défense des droits de l'Homme pendant ces derniers sont bafoués par l'occupant marocain au Sahara occidental", a-t-il martelé, soulignant que "la communauté internationale ne peut rester indifférente face aux violations des droits de l'Homme au Sahara occidental, en pareille occasion".
Le président sahraoui a, par ailleurs, souligné qu'il était "regrettable de fêter le 66e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme alors que la communauté internationale n'a pas pu mettre fin à l'une des pires violations du droit international et du droit international humanitaire commise par le Maroc contre le peuple sahraoui".
Il a affirmé que le règlement du conflit du Sahara occidental passe inévitablement par l'organisation d'un référendum d'autodétermination précisant que la présence marocaine au Sahara occidental est une occupation illégitime qui répond à une seule logique celle de la domination et de l'expansionnisme.
Le président sahraoui a ajouté que "les dizaines de détenus politiques sahraouis ne peuvent, en pareil jour, croupir dans les prisons de l'occupant marocain", appelant les défenseurs des droits de l'Homme, de la liberté et de la démocratie à travers le monde à agir "en urgence" pour sauver ces détenus.
M. Abdelaziz a dénoncé "la répression barbare" des manifestations pacifiques, les descentes de "police" contre des défenseurs des droits de l'Homme au Sahara occidental occupée et l'interdiction d'entrer dans les territoires sahraouis aux observateurs internationaux".
Il a souligné que l'ONU ne peut pas rester "les bras croisés" face aux violations marocaines des droits de l'Homme au Sahara occidental, "au moment où le Maroc affiche clairement son rejet de coopérer avec elle pour le règlement du conflit en entravant les efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général onusien et la mission de la représentante spéciale de l'ONU au Sahara occidental.
Le président sahraoui a appelé à lever le blocus marocain imposé aux territoires sahraouis occupés et à mettre fin au pillage des richesses naturelles sahraouies par le Maroc.
http://www.letempsdz.com/content/view/138373/1/10-12-2014

Les maladies mentales au plus mal au Maroc

Bladi10 décembre 2014

 Moi, Soukaïna, malade mentale, attachée à un poteau 
Moi, Soukaïna, malade mentale, attachée à un poteau

Selon une enquête publiée par le ministère de la Santé, 40% des Marocains âgés de 15 ans et plus souffre ou on déjà souffert d’un trouble mental. Cette proportion monte à 50% chez les femmes. Voici le cas de Soukaina, qui reste enchaînée la plupart du temps à un poteau.

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le20heures 10/12/2014

Bien que le gouvernement Benkirane ait entrepris un programme de mise à niveau de la prise en charge des maladies mentales, ce secteur souffre toujours carences en infrastructures et pratiques d’un autre temps. 
Selon la dernière enquête épidémiologique, "40% de la population marocaine âgée de 15 ans et plus souffre, ou a souffert, d'un trouble mental" dont près d'une femme sur deux. Si bien que la santé mentale est enfin devenue une priorité du ministère de la Santé. Ainsi, le ministère ambitionne de doubler les capacités d'accueil à l'horizon 2016 -en passant à 3.000 lits- et de former 30 psychiatres et 185 infirmiers spécialisés.Il devient donc urgent d’engager une nouvelle politique apte à pallier aux carences en infrastructures et en ressources humaines pour améliorer les conditions de certains internés qui demeurent parfois « inhumaines » selon un rapport du Conseil national des droits de l’Homme, daté de 2013 et intitulé « santé mentale et droits de l’Homme: l’impérieuse nécessité d’une nouvelle politique ».

 

Silence, on tue les non violents en Palestine !

 
Photo de Ziad Medoukh.


Photo de Ziad Medoukh.
Photo de Ziad Medoukh.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                                                           
Silence, on tue les non violents en Palestine !
L’armée de l’occupation israélienne a tué ce mercredi 10 décembre 2014, le ministre palestinien en charge du dossier des colonies et du mur d’annexion, ancien ministre des prisonniers Ziad Abou Ein lors d’une manifestation populaire non-violente contre la Colonisation près de Ramallah en Cisjordanie occupée.

Il manifestait pacifiquement contre la confiscation des terres palestiniennes au profit d’une colonie israélienne illégale, et devait planter un olivier de paix sur cette terre.
Connu par sa participation quotidienne aux manifestations populaires en Cisjordanie contre le mur et contre la colonisation, Ziad Abou Ein, 55 ans et père de 4 enfants, avait passé plus de 13 ans dans les prisons israéliennes.
Cet assassinat est un acte barbare non isolé de la part de l’armée israélienne
Quelle honte de tuer des non violents palestiniens par cette armée d’occupation ?
Les agressions israéliennes contre les palestiniens se poursuivent
Le gouvernement israélien d’extrême droite poursuit sa politique criminelle contre les Palestiniens
Devant le silence complice de cette communauté internationale officielle
Et devant l’hypocrisie de quelques dirigeants étrangers qui condamnent la mort de colons israéliens et ne bougent pas devant la mort de dizaines de Palestiniens.
Et devant l’absence des médias étrangers qui occultent cette réalité.
Jusqu’à quand l’impunité de cet état d’apartheid ?
Combien de martyrs palestiniens faudra-t-il pour que bouge ce monde dit libre ?
La situation est de plus en plus difficile pour notre population civile en Cisjordanie, une région encerclée et qui subit des attaques permanentes de l’armée de l’occupation israélienne.
Malgré ce nouvel assassinat, les Palestiniens poursuivront leur résistance populaire contre les mesures de l’occupation
La Cisjordanie défie l’occupation !
La Cisjordanie libre persiste !
La Cisjordanie encerclée espère !
La Palestine occupée existe !
La Palestine la dignité est plus que jamais déterminée !
Et la Palestine vaincra, la Palestine vivra !

Photo de Ziad Medoukh.

vendredi 12 décembre 2014

L’opposition bâillonnée : la liberté de réunion menacée dans la région euro-méditerranéenne



Bruxelles, le 10 décembre 2014  Dans son dernier rapport, intitulé La liberté de réunion menacée : l’opposition bâillonnée dans la région euro-méditerranéenne, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) tire la sonnette d’alarme quant au droit à la liberté de réunion pacifique toujours plus bafoué dans la région.
 
Ce rapport a été lancé au Parlement Européen le 8 décembre 2014 à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme. Au cours de cet événement, parrainé par le Vice-Président du Parlement Européen pour la démocratie et les droits de l’Homme, Mr. Alexander Graf Lambsdorff, les membres du REMDH ont présenté les principales conclusions du rapport, ainsi qu’une série de recommandations aux décideurs européens.
Les intervenants ont notamment évoqué la situation de la liberté de réunion au Maroc, Egypte et Europe. Ils ont souligné que les réunions et manifestations – surtout lorsqu’elles sont critiques envers le pouvoir— sont vues par les Etats comme un risque sécuritaire et politique à contenir, et non comme un phénomène constitutif de la vie démocratique et un droit dont les autorités doivent faciliter l’exercice.
 « Le droit à la liberté de réunion est véritablement en danger au Maroc », a affirmé Abdelslam Lassal de l’Association marocaine des droits humains (AMDH). « Les autorités marocaines n’ont de cesse de réprimer les organisations de défense des droits de l’Homme en général, et celles qui œuvrent en faveur du droit de réunion en particulier. »
« Tous ceux qui souhaitent manifester publiquement en Égypte prennent des risques significatifs », a expliqué Bahey Eldin Hassan, le directeur de l’Institut d’études du Caire pour les droits de l’Homme.  « Les organisations qui défendent les droits des manifestants assassinés et des détenus sont sanctionnées par le biais de campagnes de diffamation, via la manipulation des médias, des poursuites entamées contre leur personnel et des menaces de fermeture et de confiscation de leurs biens. » 
En Europe également, si le respect des libertés publiques est plutôt la règle que l’exception, de nombreuses restrictions et entraves à la liberté de réunion viennent rappeler que les droits doivent être sans cesse défendus et pratiqués sous peine de perdre leur substance.
« Les manifestations constituent un exercice démocratique sain essentiel à une bonne gouvernance et à la responsabilisation », a expliqué Rosa Curling, de Solicitor International Human Rights Group (SIHRG). « De nombreux États membres de l’UE considèrent pourtant les actes de protestation comme au mieux un inconvénient à contrôler ou à décourager et au pire comme une menace à combattre. »
« Il est crucial pour une démocratie de permettre l’expression publique et pacifique des opinions divergentes, de l’opposition et des minorités via l’exercice du droit à la liberté de réunion et de manifestation », a martelé Isaias Barreñada, directeur de l’Association pour la coopération avec le Sud (ACSUR). « L’Union européenne devrait par conséquent saisir toutes les opportunités de dialogue avec les autorités de ses États membres, et de ses pays voisins, afin de promouvoir la mise en place d’un environnement plus propice à l’exercice de la liberté de réunion. »
Il a également appelé l'Union européenne  à  faire du respect et de la promotion de la liberté de réunion une priorité dans le nouveau Plan d’Action de l'Union européenne  sur les droits de l'Homme et la démocratie et de la Politique européenne de voisinage.
En 2013, le REMDH a publié la première partie de ce rapport, qui portait sur le cadre législatif du droit à la liberté de réunion et leur conformité avec les normes internationales des droits de l'Homme dans 11 pays de la Méditerranée et l'Union européenne. Cette seconde partie vient compléter l’étude régionale en analysant l’application des lois et l’exercice de la liberté de réunion et de manifestation dans la pratique.