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samedi 20 juin 2015

Titres sur http://solidmar.blogspot.com du 7au 21/6/2015



Occupation illégale d’un pays, pillage de toutes ses ressources, répression violente quasi journalière, torture sans retenue, impunité  d’une autocratie, arrogance d’une théocratie...Et si ces méfaits se passaient ailleurs qu’au Sahara Occidental ? Par exemple en Israël, ou aux États Unis ? Que ferait l’Europe ? Et surtout: que dirait la France ?


 Maroc : répression, misère, droits bafoués...


         Injustices et luttes à travers le monde

Gap : Hauts-Alpin SAUVONS LE TRAIN !



SAUVONS LE TRAIN
RIEN N'EST GAGNE !

Rendez-vous samedi 27 juin 2015 à 11:00 en gare de GAP

A l'occasion de la remise des pétitions à Ségolène ROYAL (plus de 26 000),
les Collectifs Sauvons le Train
invitent tous les Hauts-Alpins à montrer leur détermination.

Certes, selon les recommandations de la Commission DURON, la liaison quotidienne serait maintenue, mais sans train supplémentaire en périodes de vacances.

Le 3 juillet 2015 le gouvernement aura pris sa décision en ce qui concerne l'avenir de notre train.
Soyons nombreux à le défendre !

SAUVONS LE TRAIN
RIEN N'EST GAGNE !

vendredi 19 juin 2015

ONU : Le Maroc accuśe d'intercepter des communications onusiennes et d'utiliser des «tactiques contraires à l'éthique»


Londres, 18/06/2015 (SPS) .- 

 Le gouvernement marocain a intercepté des communications des Nations Unies et utilisé des "tactiques contraires à l'éthique" dans une opération du genre "chateau de cartes" conçue pour que l'organisation ferme les yeux sur la situation humanitaire au Sahara occidental, selon un rapport fuité de l'ONU, a rapporté mercredi The Guardian.

“Le rapport fuité est une analyse de la correspondance entre le gouvernement marocain et l'ambassadeur permanent du pays à Genève et plus tard auprès de l'ONU à New York, Omar Hilale, dans la période de Janvier 2012 à Septembre 2014. La correspondance marocaine a été dévoilée l'année dernière par une source anonyme utilisant le compte Twitter de @chris_coleman24, ajoute le journal britannique”.

Selon The Guardia, “la correspondance marocaine semble montrer que le pays d'Afrique du nord a intercepté les communications internes de l'ONU; a fait des dons importants au Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) avec l'intention avouée d'influencer l'organisme; a fait du lobbying pour annuler des missions d'enquête dans la région par des hauts fonctionnaires; et tenté d'arrêter un mandat pour la surveillance des violations des droits de l'homme qui allait être octroyé à la mission de maintien de la paix de l'ONU dans le territoire”.

Le rapport fuité par le Département des Nations Unies des opérations de maintien de la paix (DPKO), affirme que son "analyse de ces câbles indique que la confidentialité des communications des Nations Unies a été sérieusement compromise puisque le Maroc indique à plusieurs reprises qu'il avait intercepté la correspondance interne de l'ONU émanant de Genève, New York et Laayoune ". Dans un câble daté du 22 Août 2014, Hilale a fait explicitement référence aux "écrits du secrétariat qui ont été interceptés", ajoute la même source.

Ils exposent aussi les motivations derrière certains des grandes donations faites par le Maroc, qui a fait une donation de 250 000 dollars au HCDH en 2011 avec l'intention avouée de faire que Navi Pillay, Haut Commissaire des Nations Unies à l'époque, soit "plus attentif" à ses préoccupations au sujet de la contribution de son bureau au prochain rapport sur le Sahara occidental soumis par le Secrétaire général de l'ONU. Un câble en date du 22 Janvier 2013 disait: «Je tiens à rappeler la priorité du transfert du solde des 250 000 dollars au titre de contribution du Maroc au budget du Haut-Commissariat pour 2011, et dont le Haut Commissaire a exprimé à deux reprises son souhait de le recevoir ... Ce transfert contribuera à faire de Mme Pillay plus attentive à nos préoccupations sur la contribution de son bureau pour le prochain rapport du Secrétaire général sur le Sahara ".

Depuis 1998, le gouvernement marocain a fait don de plus de 7 millions de dollars au HCDH. En guise de comparaison, son voisin l'Algérie a fait don de seulement un peu plus de 1,5 millions de dollars dans la même période”, signale The Guardian. SPS
 

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Sahara occidental : le Conseil de l'Europe interpelle le Maroc sur la situation des droits de l'Homme



Le Conseil de l'Europe va interpeller le Maroc sur la situation au Sahara occidental occupé notamment en ce qui concerne les droits de l'Homme, constamment bafoués par les autorités marocaines, rappelant que la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté de Rabat sur ce territoire, selon deux projets de textes.
Dans le cadre de l'évaluation de "partenariat pour la démocratie" avec le Maroc, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a préparé, en prévision d'une session prévue à cet effet, un projet de résolution et un projet de rapport dans lesquels elle compte interpeller mardi prochain le Maroc sur la situation des droits de l'homme et les allégations de torture, de traitements inhumains.
Les deux documents soulignent que la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, qui est considéré par les Nations unies comme un territoire non autonome placé de fait sous administration marocaine.
Dans sa résolution l'Assemblée s’inquiète d’un certain nombre d’allégations de violations des droits de l’homme au Sahara occidental, en particulier en matière de liberté d’expression, de réunion et d’association, ainsi que des allégations de torture, de traitements inhumains ou dégradants, ou de violations du droit à un procès équitable. 
Ces préoccupations sont reprises dans les rapports des divers mécanismes des Nations Unies et des organisations indépendantes de défense des droits de l’homme.
L'Assemblée a rappelé dans son projet de rapport que lors de sa visite au Maroc en mai 2014, le Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l’homme de l’époque, Mme Navi Pillay, a soulevé des préoccupations relatives aux droits fondamentaux, notamment au Sahara occidental, et a encouragé les autorités marocaines à veiller à ce que les droits de l’homme et les libertés fondamentales soient également protégés au Maroc et au Sahara occidental.
Elle a évoqué, entre autres, les rapports du Rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, qui s’est rendu au Maroc et au Sahara occidental en 2012, et du Groupe de travail sur la détention arbitraire, qui s’y est rendu en décembre 2013. 
Les deux délégations des Nations Unies ont exprimé leur inquiétude sur l'utilisation de la torture et des mauvais traitements ainsi que la recevabilité devant la justice d’aveux arrachés sous la torture ou au moyen d'autres formes de mauvais traitements.
L'Assemblée réaffirme également son ferme soutien à l'action menée par le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon pour aider les parties concernées à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au Sahara occidental. 

         Appel à enquêter sur les allégations de violations des droits de l'Homme  

Le rapport du SG de l'ONU sur la situation concernant le Sahara occidental, publié le 10 avril 2015, indique que, selon certaines organisations de défense des droits de l’homme, les autorités marocaines n’ont pas autorisé de manifestations au Sahara occidental, notamment pour empêcher les appels à l’autodétermination.
Ces rassemblements ont continué d’être dispersés par la force et les forces de l’ordre marocaines auraient fait, pour les réprimer, un usage excessif de la force, notamment à l’égard de femmes et d’enfants. Dans certains cas, des manifestants et des militants auraient été victimes d’arrestations arbitraires, de torture, de mauvais traitements et de poursuites. 
Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a soulevé la question du maintien en détention des 21 Sahraouis appartenant au groupe du camp de Gdeim Izik, suite à une décision d'un tribunal militaire en 2013. 
L'assemblée conclut dans son projet de rapport qu'il existe de nombreux rapports crédibles rédigés par des organisations respectées de défense des droits de l’homme, locales et internationales, qui fournissent des informations fiables sur les violations continues des droits fondamentaux au Sahara occidental. 
Elle a appelé le parlement marocain de faire tout son possible pour mener des enquêtes sur la base de ces rapports, veiller à ce que les auteurs de violations alléguées rendent des comptes, et prendre les mesures nécessaires pour empêcher de nouvelles violations.

               La situation politique et sociale au Maroc passée au crible
Au plan politique, le Conseil de l'Europe a réitéré son appel au parlement marocain à garantir pleinement et efficacement le respect du droit d’association et de la liberté d’expression des organisations de la société civile.
Il a évoqué le cas de représentants de l'opposition qui se sont plaints, en citant le climat politique général, que le gouvernement ne les traitait pas "d'une manière décente" et ont affirmé que la loi relative à l’opposition n'était pas appliquée. 
Certaines réunions du Conseil national des droits de l’homme, restent limitées à certaines élites et n’ont pas vraiment atteint l’ensemble de la société civile, a-t-on déploré dans le document.
L'Assemblée a fait part d'un certain scepticisme qui régnait dans certaines composantes de la société civile marocaine, qui prétendent que le climat politique général dans le pays, caractérisé par "la corruption, l’impunité, la monopolisation politique et administrative des médias et l’exclusion sociale, n’est pas propice à des élections véritablement impartiales et transparentes.
APS

Le mausolée de Bouya Omar ne sera pas fermé




PSYCHIATRIE - L'annonce a été faite au parlement, mardi 16 juin: selon le ministre de la Santé Houssein El Ouardi, le mausolée de Bouya Omar, dont les pensionnaires sont actuellement évacués par tranches successives, ne sera pas fermé.
Le ministre de la Santé a, par la même occasion, révélé qu'un centre médical ouvrira ses portes dans le village, pour accueillir les gens souffrant de troubles psychiques et les convaincre de s'y soigner. El Ouardi est parti du constat que "nombre de personnes croient que visiter le mausolée leur permettra d'accéder à la guérison".
A Bouya Omar, on accueille la décision avec joie. Les tenanciers du mausolée auxquels le HuffPost Maroc a eu accès ont expliqué avoir "rencontré le ministre de la Santé lundi, lors du lancement de l'opération Karama . Il nous assuré que le mausolée continuera d'exister". Pour eux, "la presse n'a pas hésité à associer le nom du mausolée aux pratiques cruelles qui se déroulaient à l'extérieur, en agrémentant les articles et les reportages sur Bouya Omar de photos du mausolée, ce qui a fait que nous avons été pointés du doigt par l'opinion publique. Or, c'est dans les maisons avoisinantes que les malades étaient maltraités."
LIRE AUSSI: Bouya Omar: Le centre d'internement va fermer "dans les plus brefs délais" selon le ministre de la Santé El Ouardi Quid des patients de Bouya Omar? (BLOG par Hachem Tyal, psychiatre)

Quarante ans de solitude pour les Saharaouis


Par François Musseau, Sahara Occidental, 19/6/ 2015
Mohamed Mouloud Yeslem montre la frontière – le mur de défense marocain – qui sépare en deux le Sahara occidental. (François Musseau)
Mohamed Mouloud Yeslem montre la frontière – le mur de défense marocain – qui sépare en deux le Sahara occidental. (François Musseau)
                 Des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis vivent dans des camps autour de Tindouf, en Algérie. Ils ont perdu l’espoir de revenir un jour sur leur terre, occupée par le Maroc depuis 1975, et se sentent oubliés. Les jeunes pourraient être tentés par le terrorisme
Cette scène du fin fond du désert frise le surréalisme. A environ 300 mètres de la frontière – un mur uniforme de sable et de pierre –, un artiste sahraoui enfonce dans le sol une longue rangée de fleurs multicolores en plastique. Sa façon à lui, sans doute dérisoire, de dénoncer l’existence de cette séparation construite dans les années 1980 par le Maroc. Il fait environ 52° en cette fin de matinée et, recouvert d’une darâa (tunique) et d’un turban noirs, Mohamed Mouloud Yeslem (sur la photo), l’artiste en question, économise ses efforts pour confectionner sa symbolique haie florale.
Malgré la distance, on observe nettement de l’autre côté un poste d’observation tenu par des militaires marocains armés jusqu’aux dents. Impossible, de toute façon, de s’approcher davantage: le terrain est miné et hérissé de fil barbelé. Venu en jeep avec une délégation espagnole qui le soutient, l’artiste lâche: «A chaque fois que je viens ici, j’éprouve le même sentiment d’absurdité. Comment l’être humain a-t-il pu bâtir une telle balafre de haine au milieu de ce nulle part?»

 
De ce côté-ci, on le dénomme le «mur de la honte». Que personne ne s’aventure à franchir. Haut de deux mètres, il est avec ses 2720 km le plus long du globe, seulement dépassé par la Grande Muraille de Chine. Dans un décor de «désert des Tartares», il sépare le Sahara occidental en deux parties très inégales: au-delà, la part du lion (80%), la partie occupée par le Maroc depuis 1976, qui correspond en superficie à la moitié du royaume chérifien avec son littoral très poissonneux, ses quelques villes, ses riches gisements de phosphates et ses supposés réserves en minéraux précieux et en hydrocarbures; en deçà, la part ingrate (20%), un territoire inhospitalier parsemé de rares acacias, où la vie humaine relève de l’exploit et où d’ailleurs presque personne ne réside.

FTCR : BRISONS LE RACISME ANTI-ARABE.


article ben Hbiba juin 2015
La FTCR dénonce la campagne raciste et violente orchestrée par des délinquants contre deux institutrices de l’école  Prunelli-di-Fiumorbo en Corse ont organisé des répétitions pour que les élèves chantent ensemble la chanson « imagine » de John Lenon en cinq langues: arabe, corse, française, anglaise et espagnole.
Cette initiative a provoqué une indigne vague raciste et des menaces contre les institutrices.
La FTCR soutient l’apprentissage de la diversité des langues qui apporte la diversité des modes de réflexions et de cultures, et conduit à ancrer l’ouverture d’esprit, au respect mutuel et au progrès du vivre ensemble au-delà des différences.
La pratique de la langue arabe dans les écoles publiques de la République sous le contrôle du ministère de l’enseignement, des académies avec le concours des professeurs et instituteurs, outre qu’il répond à besoin naturel d’apprendre, pour beaucoup d’enfants, leur langue maternelle, est aussi la garantie majeure pour sceller définitivement le vivre ensemble et faire reculer l’ignorance, l’obscurantisme, les fanatismes et les tous les extrémismes.
La FTCR dénonce l’acte raciste de délinquant-e-s contre l’école de Prunelli-di-Fiumorbo en Corse et apporte son soutien aux enseignants et aux familles des enfants de cette école.
Le racisme anti-arabe doit reculer ainsi que tous les racismes, l’antisémitisme et l’islamophobie.
PARIS LE 18 JUIN 2015

CNT : Solidarité avec Takbar Haddi, et le peuple sahraoui ! Justice pour Haidala !

Publié le jeudi 18 juin 2015

Le 30 janvier 2015, le jeune sahraoui Mohamed Lamin Haidala, âgé de 21 ans, a été poignardé et a subit un lynchage de la part de colons marocains à Laayoun, dans les territoires occupés sahraouis. 
 Blessé, il est arrêté par la police marocaine, emmené à l'hôpital pour ses blessures puis il est rapidement transféré à la préfecture de police et placé en garde à vue. Il y subira des violences de la part des officiers. Puis tardivement il est emmené aux urgences sans soins effectifs au final, et cela à deux reprises. A la fin de 72 heures de garde à vue il est emmené à l'hôpital de Laayoun, puis le médecin le fait transférer d'urgence dans un autre hôpital mieux équipé. La famille le fait transférer à ses frais à Agadir. Face au mépris et l'indifférence du personnel, étant sahraoui, la famille décide de l'hospitaliser dans une clinique privée, qui refusera son entrée. De retour à l'hôpital public, Haidala décèdera le 8 février 2015...
Aucune enquête ne sera lancée sur les circonstances de sa mort avant et après son arrestation à Laayoun.
Encore une fois apparaît de façon sanglante le quotidien terrible de l'occupation, à travers la violence des colons, les arrestations arbitraires des sahraouis et la torture, la non indépendance de la justice marocaine, et jusqu'au système de santé qui a toujours été à disposition du pouvoir pour appuyer la répression...
Rappelons que la Mission des Nations Unies au Sahara Occidental (MINURSO) chargée normalement de la mise en place du référendum pour l'autodétermination du peuple sahraoui depuis 1991, ne fait simplement que maintenir le statut quo. Une fois de plus cette année, en avril, a été rejetée, lors du Conseil de Sécurité de l'ONU, la demande d'étendre la mission de la Minurso à la surveillance du respect des droits de l'homme dans les territoires occupés. C'est d'ailleurs la France complice de Rabat qui a à ce titre encore utilisé son veto !
Takbar Haddi, la mère de Haidala, a entamé depuis le 15 mai 2015 une grève de la faim illimitée devant le consulat du Maroc à Las Palmas aux Canaries, exigeant qu'une enquête indépendante soit mise en place sur les circonstances de la mort de son fils. Elle exige également que son corps soit exhumé et qu'une autopsie soit réalisée. La situation de santé de Takbar Haddi ne fait que se détériorer, avec des hospitalisations répétées, dans le mépris total du pouvoir marocain et espagnol.
La CNT-F tient à exprimer toute sa solidarité avec Takbar Haddi pour que justice soit faite sur les circonstances de la mort de son fils ; La CNT-F salue également toutes les actions de solidarité qui se sont produites aux Canaries avec des chaînes humaines, envahissement du consulat, et manifestations qui se poursuivent en Espagne et dans d'autres pays.
Le cas de Haidala n'est pas isolé ! La CNT-F reste solidaire des familles des victimes sahraouies pour que justice soit faite concernant les disparus, et les assassinats perpétrés dans la rue comme pour Saïd Dembar en septembre 2013, ou dans les geôles marocaines suite à des tortures et des manques de soins comme en témoigne la mort de Hassana El Ouali en septembre 2014. Le nombre de ces victimes ne fait qu'augmenter ces dernières années. Et les peines de prison pour actions politiques, ou simple revendication de liberté d'expression et d'autodétermination, sont également de plus en plus lourdes, allant jusqu'à la perpétuité pour certains du groupe des prisonniers de Gdeim Izik. Ces derniers ont d'ailleurs appelé récemment à la multiplication des actions en soutien à Takbar Haddi !
Solidarité internationale et anticoloniale !
Libération de tous les prisonniers politiques sahraouis !
Stop à l'occupation, autodétermination !
Le Secrétariat International de la Confédération Nationale du Travail de France, le 17 juin 2015

http://www.cnt-f.org/international/Solidarite-avec-Takbar-Haddi-et-le-peuple-sahraoui-Justice-pour-Haidala.html

FETE DE L'HUMANITE 2015

Deal entre le Maroc et Israël, sur le dos des Sahraouis et des Palestiniens


Les activités diplomatiques entre le Maroc et Israël se sont fortement accélérées ces derniers temps, malgré le fait de que le Maroc ait rompu les relations avec Jérusalem il y a six ans. Des sources sahraouies affirment avoir des preuves montrant que le Maroc a offert le rétablissement des relations diplomatiques avec Israël en échange d’un fort lobbying israélien en faveur de la politique de Rabat sur le Sahara Occidental.
En effet, la presse israélienne a révélé cette semaine que les relations entre les deux pays sont en train de se dégeler. Avant le début de l’Intifada palestinienne il y a six ans, le Maroc était parmi les rares pays arabes à avoir des relations formelles et cordiales avec Jérusalem. De plus, le Maroc a été traditionnellement  l’un des abris les plus sûrs pour les juifs dans le monde arabe. En solidarité avec les Palestiniens, le Maroc a pourtant fermé sa représentation officielle en Israël et rompu toute relation diplomatique.
Selon le quotidien israélien Maariv, la solidarité de Rabat n’était cependant que superficielle. Depuis 2003, il y a eu des contacts réguliers au plus haut niveau entre les deux pays. En septembre 2003, le roi Mohammed VI a même reçu l’alors Ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, dans l’un de ses palais de vacances pour des conversations politiques
.
Le quotidien affirme avoir des informations indiquant que le Maroc pourrait être maintenant « en train de rétablir ses relations avec l’Israël ». Il remarque certains voyages secrets à Jérusalem par de hauts responsables marocains, se réunissant discrètement avec des fonctionnaires du Ministère des Affaires étrangères. « Les Marocains signalent qu’ils sont prêts à dégeler le blocage politique avec l’Israël », a indiqué une importante source politique d’après Maariv.
Les mêmes sources ont aussi révélé le « prix » marocain pour le rétablissement des relations. Le maquignonnage comprend la garantie par le gouvernement israélien de « promouvoir les intérêts marocains » dans la communauté internationale. Les sources israéliennes n’ont pas donné plus de détails.

Brèves du Sahara Occidental occupé, résistances et conséquences


EM, 14/6/2015




Mercredi 10 juin 2014, à 9h du matin, Ali Sa’adouni et Noud Eddine Argoubi  membres du groupe des « Sahraouis qui rejettent la nationalité marocaine »  sont entrés dans le consulat de France à Agadir et ont protesté contre la position subjective de ce pays, contraire au droit international, dans le conflit sur le Sahara Occidental.
Les deux activistes ont étendu le drapeau de la RASD au sein du consulat et ont demandé à rencontrer le consul. Ils n’ont pas pu le faire, et la police marocaine est intervenue pour forcer les deux militants à sortir du consulat.
Ali Sa’adouni et deux autres activistes avait auparavant protesté au sein du consulat d’Espagne contre la position de l’ancien colonisateur de leurs pays dans le conflit.

9ème rencontres internationales Arts et Droits de l'Homme du Sahara Occidental.


16/6/2015

ARTIFARITI 2015, quarante ans de résistance.

 Les inscriptions sont ouvertes




Wilaya de Bougdour (Camps de réfugiés sahraouis. Tindouf, Algérie)
Du 31 octobre au 10 novembre 2015.
« Seul l'acte de résistance résiste à la mort, que ce soit sous la forme d'une oeuvre d'art ou sous la forme d'une lutte des hommes. » Gilles Deleuze
1975-2015. Quarante ans.
Au printemps 1975 allait s’organiser au Sahara Occidental le référendum d’autodétermination annoncé par le gouvernement espagnol, son colonisateur. La même année, le Tribunal de Justice de La Hayes affirmait que le Sahara Occidental n'avait aucun lien de souveraineté avec le Maroc ni avec la Mauritanie, et qu'il fallait donc appliquer le principe d’autodétermination. Mais l'Histoire s'est écrite et s'écrit autrement. Le 6 novembre 60.000 marocains entrent en territoire sahraoui au cours de la « marche verte ». C’est une partie de la stratégie d’occupation organisée par le monarque marocain Hassan II. Le gouvernement espagnol évacue la population “espagnole”, et le 14 novembre signe un accord tripartite où il remet illégalement le territoire sahraoui au Maroc et à la Mauritanie, qui commencent à occuper les principales villes. “On ne fait pas de prisonniers. Les tanks marocains passent sur les blessés sahraouis” disaient les télégrammes reçus par les derniers soldats espagnols avant de se retirer. La population sahraouie fuyait alors le massacre, s'échappant vers le désert où elle était encore bombardée au napalm et au phosphore blanc.
Mai 2015, le Sahara Occidental est la seule colonie africaine restant à décoloniser. Le territoire est toujours partiellement occupé par le Maroc, et les familles sont séparées par un mur miné de 2700 kilomètres de long. En territoire occupé, les Sahraouis subissent la répression, sont emprisonnés, torturés, disparaissent. Les ressources naturelles sont pillées et volées. En exil, réfugiés sur la hamada algérienne de Tindouf (sud ouest), des milliers de Sahraouis survivent de l'aide humanitaire internationales dont ils sont dépendants. Aujourd'hui, le conflit du Sahara Occidental continue à être un conflit ignoré et muet.
Quarante ans d'occupation, quarante ans de résistance
Pour sa neuvième édition, ARTifariti propose de réfléchir sur la résistance du peuple sahraoui, sur les résistances citoyennes, les modes de résistance à travers de l'art, à travers le travail des créateurs sahraouis et internationaux, dans les espaces de débats. ARTifariti considère que l'art n’a pas fonction de diffuser et informer, mais qu'il est une force, une résistance, une rébellion, une façon de questionner et de repenser le présent, de mouler et créer un futur qui n'existe pas encore, mais dont nous rêvons.
Présentation de propositions :
Les artistes qui souhaitent participer à ARTifariti 2015 devront envoyer leur proposition à l'organisation (info  @  artifariti.org, cc à apsolument   @   yahoo.fr) avant le 18 septembre 2015 pour son évaluation par l'équipe de commissaires. Les projets seront examinés rapidement et les artistes acceptés recevront une lettre d'invitation leur permettant le cas échéant de rechercher des soutiens financiers pour leur participation.
Autres formes de participation : conférenciers, assistants ou maîtres d'ateliers
Les séminaires et des activités d’ARTifariti 2015 auront aussi pour axe central « Quarante ans de résistance ». Les propositions de participation sont à adresser à l'organisation avec une lettre de motivation. L'acceptation sera également communiquée aux personnes intéressées par lettre d'invitation.
La participation suppose l'acceptation du fait que les œuvres réalisées pour les Rencontres internationales d'art et de droits de l'homme du Sahara Occidental, ARTifariti 2015, feront partie du patrimoine culturel du Peuple Sahraoui, et pour les œuvres en art plastique, exposées à l'air libre, où elles ont été créées, ou dans d'autres espaces gérés par le Ministère de Culture de la RASD. De même, les artistes cèdent les droits de propriété, d'image et de reproduction de leurs œuvres à ARTifariti, sans préjudice de leurs droits d’auteurs. Durant les Rencontres seront réalisés des reportages audiovisuels et photographiques de l'activité pour leur diffusion postérieure à travers les média et les expositions physiques et virtuelles. Tout le matériel est intégré à un fond documentaire qui fonctionne comme forum de réflexion et échange d'idées, et permet à d'autres artistes de disposer de matériaux pour développer leurs propres œuvres sous licence « Creative Commons Attribution-NonCommercial 3.0 Unported» (CC BY-NC 3.0).
Les inscriptions sont ouvertes pour la neuvième édition d'ARTiriti qui se déroule du 31 octobre au 10 novembre 2015.
L'inscription à ARTifariti 2015 :
Si le participant gère lui-même vol, visa et assurance, le coût sera de 250 € (inscription, déplacements sur place et hébergement pension complète chez l’habitant) . 
Coordination APSO pour la France, APSOlument   @    yahoo.fr
Au départ de Barajas-Madrid : 750 €. Inclut : Inscription, Vol régulier Madrid – Alger-Tindouf aller-retour, Visa et assurance, Logement et repas chez l'habitant.
Compléments d'information :
ARTifariti - Asociación de Amistad con el Pueblo Saharaui de Sevilla – AAPSS
c/ Virgen de la Antigua, 4- bajo derecha, 41011 Sevilla – España
Tfn. 0034 954 28 22 05 – 0034 954 27 41 04 Fax. 0034 954 28 20 46
www.artifariti.org – facebook.com/ARTifariti
info@artifariti.orgaapss@saharasevilla.org – movilización@saharasevvilla.org
Pour la France : APSO, Amis du Peuple du Sahara Occidental
APSOlument   @   yahoo.fr   ap-so.blogspot.fr

La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse selon le rapport préliminaire du Comité sur la dette




Par Okeanews, 17/6/2015

Les preuves présentées dans le rapport indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse.


E. Toussaint présentant un document du FMI qui prouve que le fonds savait que ses mesures augmenteraient la dette grecque.
E. Toussaint présentant un document du FMI qui prouve que le fonds savait que ses mesures augmenteraient la dette grecque.
Le comité sur la vérité sur la dette publique grecque présente aujourd'hui et demain ses premières conclusions. Le rapport sera officiellement publié demain vers 16h. Composé de 9 chapitres, le rapport conclut, sans vraiment beaucoup de surprise, que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse.
Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette.
Les résultats sont présentés en neuf chapitres structurés comme suit (traduction du résumé publié en anglais ici) :

Maroc : 5 Communications d'AMNESTY


Com AMNESTY: Le Maroc expulse des chercheurs d’Amnesty International

Le 11 juin, la police marocaine a arrêté séparément John Dalhuisen, directeur pour l’Europe et l’Asie centrale à Amnesty International, et Irem Arf, chercheuse sur les droits des migrants et des réfugiés. Tous deux se sont vus confisquer leur passeport et ont été interrogés respectivement au poste de police de Rabat et d’Oujda

L’AMDH considère que l'interdiction du film «MUCH LOVED » est une violation des lois

L’ASSOCIATION MAROCAINE DES DROITS HUMAINS  suit, avec une grande inquiétude, le tumulte créé autour du film «MUCH LOVED : EZZINE LI FIK » du réalisateur NABIL AYOUCH qui a fait l’objet d’une campagne agressive  réclamant son jugement ainsi que celui des acteurs et des actrices
Com des ONG et instances participantes à l’université droits des handicaps,

Com des ONG et instances participantes à l’université droits des handicaps,

L’ASSOCIATION MAROCAINE DES DROITS HUMAINS (AMDH) a organisé, en partenariat avec le MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTES, une université nationale sur les droits des personnes en situation d’handicap sous le slogan «pour une politique publique qui respecte la dignité de l’handicapé». ...
Freedom Now dénonce la tentative d’interdiction de la conférence de presse de  (ADN)

Freedom Now dénonce la tentative d’interdiction de la conférence de presse de (ADN)

Comme à leur habitude et en violation de la Constitution et de leurs engagements internationaux en matière de défense de la liberté d’expression et d’association, les autorités marocaines ont tenté d’interdire mardi 5 mai 2015 à Rabat une conférence de presse. Cette rencontre organisée par l’association des droits numériques (ADN) 
  L’ASDHOM dénonce la repression du sit-in pacifique du 18 avril 2015

L’ASDHOM dénonce la repression du sit-in pacifique du 18 avril 2015

À l’appel du Réseau démocratique marocain de solidarité avec les peuples, plusieurs citoyens et démocrates marocains ont répondu présents au sit-in,  organisé le samedi 18 avril devant le Parlement marocain, pour exprimer leur soutien au peuple yéménite et dire non à l’intervention militaire des forces étrangères contre le Yémen et son peuple. Intervention militaire à laquelle prend part le Maroc.

L'UA "bouscule" l'ONU

ORGANISATION D'UN RÉFÉRENDUM D'AUTODÉTERMINATION AU SAHARA OCCIDENTAL

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Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine ont appelé, le 15 juin dernier, l'Assemblée générale des Nations unies à «fixer une date pour la tenue du référendum d'autodétermination...», pour que le peuple sahraoui puisse en finir avec la colonisation marocaine.
L'Union africaine est décidée à faire sauter le verrou du statu quo pour que la dernière colonie d'Afrique soit libérée du joug marocain. Il y va de sa crédibilité. Il s'agit surtout d'honorer le serment des pères fondateurs de l'OUA (rebaptisée UA) qui se sont jurés de rendre leur dignité à tous les peuples d'Afrique.
Les choses donnent l'impression de vouloir s'accélérer. La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l'UA a appelé lundi dernier depuis Johannesburg en Afrique du Sud où s'est tenu, son 25e Sommet, l'Assemblée générale des Nations unies à «fixer une date pour la tenue du référendum d'autodétermination pour les populations du Sahara occidental et de protéger son intégrité». La Conférence qui a noté «avec une profonde préoccupation la longue impasse dans laquelle se trouve la recherche d'une solution au conflit du Sahara occidental», a souligné «la nécessité urgente d'efforts internationaux renouvelés visant à faciliter le règlement rapide du conflit». L'UA «bouscule» l'ONU qui traîne les pieds pour résoudre ce conflit alors que le Sahara occidental figure parmi les 16 territoires qui restent à décoloniser. A tel point que le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas autorisé son envoyé spécial à prendre la parole à l'occasion de l'adoption de la résolution 2218 sur le Sahara occidental.
Le mandat de la Minurso, Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental, avait été prolongé d'une année sans qu'elle ne soit dotée d'un mécanisme de protection des droits de l'homme alors que les militants sahraouis sont victimes d'une féroce répression de la part des forces d'occupation marocaines. La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l'UA revient à la charge. Elle a renouvelé «son soutien total à l'envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahara occidental, l'ancien président (du Mozambique, Ndlr) Joaquim Chissano» et a exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à «assumer ses responsabilités et à régler les questions du respect des droits de l'homme et de l'exploitation illégale des ressources du territoire». Le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe a salué la décision adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l'Union africaine. «La décision prise par le sommet est une décision qui revêt une grande importance et s'inscrit dans le cadre de l'aide et de l'accompagnement des dirigeants africains au peuple sahraoui pour recouvrer son indépendance» a déclaré Abdelkader Messahel. Il faut rappeler que le refus du Conseil de sécurité des Nations unies d'autoriser l'envoyé spécial de l'UA pour le Sahara occidental de prendre la parole avait sérieusement froissé le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA.
Cet état de fait «ne reflète pas l'esprit du Partenariat stratégique entre l'UA et les Nations unies, en particulier entre le Conseil de paix et de sécurité de l'UA et le Conseil de sécurité des Nations unies, qui doit s'appliquer à toutes les questions de paix et de sécurité sur le continent africain, y compris le Sahara occidental», avait souligné le CPS dans un communiqué relatif à sa 503e réunion qui a eu lieu le 30 avril 2015 à Addis-Abeba, en Ethiopie.