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samedi 17 décembre 2016

Titres sur https://solidmar.blogspot.com du 11 au 18 décembre 2016

Les prisonniers Ali Aarrass, Naama Asfari, et tous les prisonniers du groupe Gdeim Izik, détenus arbitrairement et torturés au Maroc, ont droit à une assistance consulaire !
 

L’ONU condamne le Maroc pour torture contre un détenu sahraoui

 
Le traitement qu’ont réservé les autorités marocaines au prisonnier sahraoui Ennaâma Asfari lors de son arrestation, de son interrogatoire au commissariat, puis à la gendarmerie de Laâyoune, constituent des faits de torture en raison de leur gravité, a indiqué le Comité des Nations unies contre la torture, appelant à l’indemnisation équitable du prisonnier par le Maroc.

Conformément au paragraphe 4 de l’article 22 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le Comité des Nations unies contre la torture affirme que les déclarations du plaignant (Ennaâma Asfari), selon lesquelles les sévices physiques qu’il a subis lors de son arrestation, de son interrogatoire au commissariat, puis à la gendarmerie de Laâyoune, ainsi que le traitement subi pendant son transfert en avion afin de lui extorquer des aveux constituent des actes de torture en raison de leur gravité, affirme le Comité dans sa décision datée du 12 décembre .

#SaharaOccidental: répression hideuse pendant la Journée Internationale des Droits de l’Homme

 
Photo: Équipe Média 
Dans un communiqué publié aujourd’hui, la Coordination des Associations des Droits de l’Homme, basée à El Aaiun occupé au Sahara Occidental, dénonce avec vigueur la brutalité policière dont faisait l’objet les activistes sahraouis suite aux manifestations commémorants la Journée Internationale des Droits de l’Homme.
Après un appel éventé sur les réseaux sociaux, des activistes sahraouis ont procédé le 10 Octobre à battre pacifiquement le pavé vers 5h du soir avant que les forces d’occupation marocaine interviennent et manu militari dispersent ce rassemblement pacifique.

CARASO demande au président de l’Assemblée Nationale d’agir pour la justice au Sahara Occidental

#France : CARASO demande au président de l’Assemblée Nationale d’agir pour la justice au Sahara Occidental

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Plus que des mots, le Comité d’Action et de Réflexion pour l’Avenir du Sahara occidental (CARASO) demande au Président de l’Assemblée Nationale Mr. Claude Bartolone d’agir. Dans une lettre adressée à ce dernier le Vendredi 26 Novembre, le président du CARASO exhorte cet institut hexagonal d’organiser “une conférence internationale en France sur la question du Sahara Occidental”
Cette demande, la première de son genre d’une organisation qui défend le droit inaliénable des Sahraouis à l’autodétermination, intervient quelques semaines après l’entretien de Claude Bartelone accordée à l’APS, et dans lequel il souligne que face au souci de la stabilité et le développement, la France soutient une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations Unis.
La stabilité et le développement dans cette région ne peut en aucun cas se concrétiser sans la résolution de la question du Sahara Occidental conformément aux résolutions pertinentes onusiennes.

Un rôle clé 
Dans ce sens, et vu son rôle historique dans les enjeux autour de la question sahraouie, le président du CARASO demande que la France contribue activement pour trouver une solution à cette affaire de décolonisation.
Au sein d’une telle zone stratégique, cette contribution permettra l’ouverture de nouveaux horizons de paix et de stabilité pour réaliser un développement participative en harmonie avec les véritables intérêts de la France, des pays de la région et les aspirations réelles de ses peuples.
Ainsi “l’organisation d’une conférence internationale en France sur la question du Sahara Occidental, marquée par votre empreinte, permettra non seulement de contribuer à la recherche d’une solution juste et durable mais aussi de redonner à la France l’initiative dans une zone stratégique essentielle pour son prestige, son influence et ses intérêts nationaux» a-t-il martelé

Une situation alarmante
Dans sa missive destinée au chef de l’Assemblée Nationale Française, le président du CARASO fait rappel aux derniers développements de la cause sahraouie. Il souligne que ” Le peuple Sahraoui vit depuis plus de 40 ans d’exil, d’occupation et de vie dans des conditions extrêmement difficiles. En dépit de cela, il continue de croire dans la voie pacifique pour résoudre le conflit par la voie démocratique à travers un référendum d’autodétermination conformément aux résolutions pertinentes onusiennes”

Le président du CARASO note à ce point que rien de concret n’a était achevé, rappelant la responsabilité de l’ONU dans l’organisation du référendum longuement promis pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et l’indépendance.

Pour rappel, la situation humanitaire des réfugiés sahraouis et celle des droits de l’homme aux territoires occupés du Sahara Occidental ne cessent de dégénérer. Sur le terrain, la zone de El Guarguarat peut à chaque instant virer vers des affrontements militaires entre l’armée sahraouie et les troupes envahissantes des forces d’occupation marocaine.
La lettre du CARASO, entre autres, a pour objectif de sensibiliser les responsables politiques français de la situation alarmante au Sahara Occidental et les ramifications dangereuses qu'elle risquera d’engendrer si la France ne s’investit pas dans la restauration de la justice et la légitimité internationale au Sahara Occidental.
 Khalil Asmar

Farida Aarrass n'a pas été reçue au Ministère des Affaires Étrangères


Farida Aarrass n'a pas été reçue au Ministère des Affaires Étrangères. Nous nous y représenterons mercredi prochain pour demander l'application du jugement exécutoire des deux Cours belges stipulant l'application de l'assistance consulaire pour Ali Aarrass. Celui-ci est à nouveau en isolement dans un couloir vide, dans une cellule de 2m/3 à la prison de Tiflet au Maroc.
Le groupe de travail de l'ONU demande sa libération immédiate.

Alexis Deswaef Président de la Ligue des Droits de l'Homme était également présent et demande à ce qu'une délégation soit reçue mercredi prochain.

"Là-bas si j'y suis", l'autre musique sur les médias



Devinez qui a dit ça : « Les médias ont échoué dans leur fonction la plus fondamentale (…) Les médias ont raté ce qu’il se passait autour d’eux. » C’est le New York Times au lendemain de l’élection de Donald Trump.
 Là-bas si j'y suis
En France, le même scénario est à l’œuvre, la même corruption médiatique, la même défense des mêmes intérêts, qui poussent vers la même dérive. Et quelle est la cause de tout ça ? Le New York Times continue, c’est « l’échec de la compréhension de la colère bouillante d’une grande partie de l’électorat qui se sent laissé de côté ».
Un éclair de lucidité dans le journal le plus influent au monde. Mais Wall Street et le CAC 40 ne se font pas trop de soucis. Ces autocritiques sont des promesses d’ivrogne. Tout comme en France, en 2002, quand l’extrême droite est arrivée au second tour de la présidentielle, tout comme en mai 2005 lors du référendum pour le projet européen, chaque fois que les électeurs ont totalement déjoué médias et sondages, le monde intello-médiatique, la main sur le cœur, se dit stupéfait, consterné, atterré, déconnecté de la réalité. Mais, toute honte bue, quelque jours plus tard, la fabrique du consentement repart comme d’habitude.

Rien là de bien étonnant, en France, on le sait, quelques milliardaires contrôlent la quasi totalité des médias. Dans quel intérêt ? Dans leur intérêt. Qui paie l’orchestre choisit la chanson, musique et paroles ; austérité, précarité, insécurité, impossibilité. Pas besoin de donner des ordres, le personnel est bien dressé pour dire ce à quoi il faut penser et ce qu’il faut en penser. Bientôt il sera automatisé, les journalistes disparaîtront comme les caissières de supérette.

AI - 5 choses que vous pouvez faire dès maintenant pour les habitants d'Alep


Action Amnesty, 15/12/2016.

Agissez avec nous pour permettre une évacuation sécurisée des personnes de l’est d’Alep.
Les évacuations des dizaines de milliers de personnes coincées à l’est d’Alep ont commencé ce matin. Tout peut basculer à n'importe quel moment. Déjà à deux reprises, les civils ont été pris pour cible alors qu’ils essayaient de partir, et les forces gouvernementales et milices proches de l’Iran les ont empêchés de partir.
Nous pouvons tous agir pour Alep.
5 choses que vous pouvez faire dès maintenant pour aider les habitants d’Alep :

1. Adresser un message au ministre des Affaires étrangères russe sur Twitter

Des observateurs des Nations unies doivent être déployés de toute urgence à Alep !

2. Envoyer un message par mail ou par fax à l'ambassadeur de Russie

Envoyez ce message par email ou par fax aux adresses suivantes :
ambrusfrance@mid.ru, consulat.russe@gmail.com, consulat.russe.sos@gmail.com
Fax: +331.45.04.17.65 (ambassade)
Fax: +331.45.04.44.09 (consulat)
Fax: +333.88.35.34.81 (Strasbourg)
Fax: +334.91.77.34.54 (Marseille)
Monsieur l’ambassadeur,
La situation des personnes encore présentes à l’est d’Alep est plus que dramatique. L’évacuation des dizaines de milliers de personnes ne doit pas être empêchée. Votre gouvernement a le pouvoir et le devoir de veiller à leur sécurité. Je vous appelle de toute urgence à :
- Garantir l'évacuation immédiate des civils et l'ouverture d'une voie d'accès humanitaire sans entraves vers Alep-Est pour permettre qu'un secours vital soit apporté aux personnes qui en ont besoin
- Autoriser les observateurs de l'ONU à être déployés de toute urgence dans Alep afin de garantir que les civils et les combattants qui se rendent soient protégés des exécutions extrajudiciaires, de la détention arbitraire, de la disparition forcée et de la torture.
Je vous prie d'agréer, Monsieur l’ambassadeur, l'expression de ma haute considération.

3. Adresser un message sur Twitter à la présidence syrienne

Il faut protéger les personnes de l’est d’Alep contre les exécutions extrajudiciaires, détentions arbitraires, disparitions et tortures.

4. Adresser un message sur Twitter au guide suprême Iranien

Il faut garantir l’évacuation sécurisée des dizaines de milliers des personnes de l’est d’Alep.

5. Envoyer un message par mail à l'ambassadeur d'Iran

Envoyez ce message par mail ou par fax à l'adresse suivante : ambassadeur@amb-iran.fr
Monsieur l’ambassadeur,
La situation des personnes encore présentes à l’est d’Alep est plus que dramatique. Les évacuations des dizaines de milliers de personnes ne doivent pas être empêchées. Votre gouvernement a le pouvoir et le devoir de veiller sur leur sécurité. Je vous appelle de toute urgence à :
- Veiller à l'évacuation immédiate des civils et à l'ouverture d'une voie d'accès humanitaire sans entraves vers Alep-Est pour permettre qu'un secours vital soit apporté aux personnes qui en ont besoin.
- Autoriser les observateurs de l'ONU à être déployés de toute urgence dans Alep afin de garantir que les civils et les combattants qui se rendent soient protégés des exécutions extrajudiciaires, de la détention arbitraire, de la disparition forcée et de la torture.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma haute considération.

AI - France : 5 idées fausses sur l'état d'urgence









L’Assemblée nationale et le Sénat s’apprêtent à prolonger une 5ème fois l’état d’urgence jusqu’à juillet 2017. Alors que les dérives de l’Etat d’urgence sont de plus en plus évidentes, et son utilité contestée, retour sur certains des arguments utilisés pour prolonger ce régime d’exception.

« Les spécialistes disent que l’état d’urgence est nécessaire: laissons les travailler »

Des dizaines de responsables de l’anti-terrorisme et de la sécurité en France ont été auditionnés par une commission d’enquête parlementaire dédiée à la lutte antiterroriste depuis janvier 2015. : celle-ci s’accorde pour dire que les mesures de l’état d’urgence ont eu un effet réellement déstabilisateur … dans les jours qui ont suivi les attentats de novembre 2015. 

Le poisson du Sahara Occidental envahit le marché israélien



La commercialisation des produits originaires du Sahara Occidental vers l’état sioniste n’est pas une secret de polichinelle. Depuis les années 90, les hommes d’affaires israéliens multiplient les visites aux territoires occupés du Sahara Occidental pour importer certains types de poissons et ses dérivés et aussi pour voir les opportunités d’investissements dans le secteur touristique. 
Ils sont en majorité des israéliens avec double nationalité et les produits qu’ils importent sont destinés pour les marchés israéliens. 

L'arrogance marocaine et ses ridicules "violons patriotiques"


TelQuel édito

Edito – “Chouha internationale”

Edito – “Chouha internationale”
 Crédit : TelQuel

par Aïcha Akalay 16/12/2016

Il ne suffit pas de quitter le Maroc pour laisser derrière soi les stigmates d’un mal chronique : notre incapacité à reconnaître ce qui ne va pas et à admettre la critique qui en découle.

A 12 000 kilomètres de Casablanca, s’est tenue, en ce mois de décembre, à Tokyo, une rencontre internationale sur la promotion du rôle socio-économique des femmes dans la région MENA. L’auteure de ces lignes, ainsi que la Tunisienne Radhia Jerbi, présidente de l’Union nationale pour la femme tunisienne, l’Egyptien Amr Abdelhamid Soliman, membre du Conseil national des femmes, et la journaliste jordanienne Nadine Nimri, étaient invités par l’État du Japon. Chacun disposait de 12 minutes chrono pour présenter la situation des femmes dans son pays, les changements survenus après les “Printemps arabes” et proposer des pistes de réflexion pour améliorer l’engagement des ONG internationales.

Nouveau procès pour les prisonniers de Gdeim Izik


ACAT - L'ONG CHRÉTIENNE CONTRE LA TORTURE ET LA PEINE DE MORT

Sahara OccidentalMaroc
Actualité


Alors que leur nouveau procès débutera devant la Cour d’appel de Rabat le 26 décembre, les accusés demandent à être transférés et jugés au Sahara occidental occupé, comme l’exige le droit international humanitaire.
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Crédits : Daniel Bobadilla / Flickr Creative Commons
 
Le 16 / 12 / 2016 Alors que leur nouveau procès débutera devant la Cour d’appel de Rabat le 26 décembre, les accusés demandent à être transférés et jugés au Sahara occidental occupé, comme l’exige le droit international humanitaire.
Les 24 accusés ont été arrêtés, torturés et condamnés à de lourdes peines sur la base d’aveux signés sous la torture en raison de leur participation au camp de protestation sahraoui de Gdeim Izik en 2010. Les condamnations ont été prononcées le 16 février 2013 par le tribunal militaire à l’issue d’un procès inique marqué notamment par le refus d’entendre les témoins cités par la défense et d’ordonner une expertise médico-légale concernant les allégations de torture. Les noms des victimes que les accusés sont présumés avoir tuées n’ont même pas été mentionnés lors du procès. 
 Le Comité contre la torture des Nations unies vient d'ailleurs de condamner le Maroc à la suite d'une plainte déposée par Naâma Asfari, l'un des détenus de Gdeim Izik. 

vendredi 16 décembre 2016

Mohammed VI, chahuté en Afrique

Mohammed VI, chahuté en Afrique


                                         Au Maroc, la version officielle sur la tournée africaine du roi Mohammed VI est édulcorée dans le but de maintenir le délire créé autour de la question du Sahara Occidental.

La réalité n'a rien à voir avec la propagande du régime qui vise á embellir l'image du roi et à dissimuler l'échec de son périple dans le continent noir. Périple qui fait partie d'un plan minutieusement conçu pour saboter le Sommet Afro-arabe de Malabo, dans le cadre de la tentative marocaine de faire imploser l'Union Africaine.

Dans cette tentative, les dirigents de Rabat étaient certains de pouvoir compter sur leurs alliés traditionels de la Françafrique. A Malabo, leur déception était on ne peut plus grande. Aucun pays africain ne s'est solidarisé avec la délégation marocaine. Même le Sénégal, le pays qui constitue l'avant-garde de l'offensive marocaine en Afrique, a refusé d'emboîter les pas des représentants marocains.

Manifestation du Comité Free Ali devant les Affaires étrangères

  • La Capitale
  • Vendredi 16 Décembre 2016

Rédaction en ligne
A l’appel du Comité Free Ali, quelque dizaines de personnes ont déposé au ministère des Affaires étrangères à Bruxelles, mercredi en début d’après-midi, une pétition de 3.178 signatures pour exiger l’application du droit consulaire. Cela fait six ans jour pour jour qu’Ali Aarrass a été extradé au Maroc.
La délégation n’a pas été reçue. Les manifestants reviendront mercredi prochain pour demander à nouveau un entretien.
«J’avais interpellé le ministre en signalant qu’Ali vit des moments difficiles parce qu’il est en isolement depuis déjà deux mois», explique sa soeur Farida Aarrass. «Je crois que les conditions dans lesquelles il se trouve risquent de le détruire psychologiquement. Je le ressens de plus en plus lors de ses coups de fil

ACAT - Le Maroc condamné par le Comité de l’ONU contre la torture dans l’affaire Naama Asfari

ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture)
Cabinet Ancile-avocats
Communiqué de presse
Pour publication immédiate

Le Maroc condamné par le

ACAT - Le Maroc condamné par le Comité de l’ONU contre la torture dans l’affaire Naama Asfari


Le Maroc a été condamné [1] lundi 12 décembre par le Comité de l’ONU contre la torture dans le cadre de la plainte déposée par l’ACAT et le cabinet Ancile-avocats au nom du militant sahraoui Naama Asfari. Les auteurs de la plainte appellent le Maroc à respecter cette décision, qui constitue la première condamnation du Maroc par le Comité contre la torture concernant des violations commises au Sahara occidental.

Le Maroc est condamné pour de multiples violations de la Convention contre la torture : torture pendant l’arrestation, l’interrogatoire et la détention (art.1) de Naama Asfari, absence d’enquête sur les allégations de torture répétées (art.12), violation de l’obligation de garantir le droit de porter plainte à travers des représailles contre la victime et l’un de ses avocats (art.13), violation de l’obligation d’indemnisation et réparation (art.14), prise en compte d’aveux signés sous la torture (art.15) et mauvais traitements en détention (art.16).