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samedi 17 décembre 2016

L'arrogance marocaine et ses ridicules "violons patriotiques"


TelQuel édito

Edito – “Chouha internationale”

Edito – “Chouha internationale”
 Crédit : TelQuel

par Aïcha Akalay 16/12/2016

Il ne suffit pas de quitter le Maroc pour laisser derrière soi les stigmates d’un mal chronique : notre incapacité à reconnaître ce qui ne va pas et à admettre la critique qui en découle.

A 12 000 kilomètres de Casablanca, s’est tenue, en ce mois de décembre, à Tokyo, une rencontre internationale sur la promotion du rôle socio-économique des femmes dans la région MENA. L’auteure de ces lignes, ainsi que la Tunisienne Radhia Jerbi, présidente de l’Union nationale pour la femme tunisienne, l’Egyptien Amr Abdelhamid Soliman, membre du Conseil national des femmes, et la journaliste jordanienne Nadine Nimri, étaient invités par l’État du Japon. Chacun disposait de 12 minutes chrono pour présenter la situation des femmes dans son pays, les changements survenus après les “Printemps arabes” et proposer des pistes de réflexion pour améliorer l’engagement des ONG internationales.

vendredi 21 novembre 2014

Pourquoi Ramid cherche à impliquer Belliraj dans une autre affaire ?


Mostafa Ramid (Photo DR)
Mostafa Ramid (Photo DR)

Abdelkader Belliraj, condamné à perpétuité au Maroc pour des faits qui vont lui valoir dans les prochains jours une absolution de la justice belge, a été transféré sans préavis mardi dernier de la prison de Toulal à Meknès à la celle de Salé.
Ni l’intéressé, ni sa famille, et encore moins son avocat, n’étaient au courant de ce transfert.
Trois autres détenus ont été transférés avec lui.
La raison de ce transfert avait une relation avec l’arrivée au Maroc d’une commission rogatoire internationale espagnole venue interroger des détenus marocains dans une affaire pour laquelle ils ont déjà été interrogés en 2008, et dont le principal suspect a été arrêté, interrogé et relâché par la justice espagnole.
Belliraj devait être entendu par les juges espagnols le jeudi 20 novembre, le jour même de l’ouverture de son procès devant un tribunal de Bruxelles et durant lequel, selon son avocat, le parquet général belge devrait demander son acquittement.
Les proches de Belliraj font part de leur grand étonnement devant ces méthodes, et ne comprennent pas pourquoi leur parent devrait répondre manu militari à une commission d’enquête espagnole pour une affaire qui ne le concerne pas alors qu’en même temps l’accès à son avocat belge lui est illégalement refusé depuis 6 ans.
Hier, aux juges qui ont commencé à lui poser des questions sans la présence de son avocat, Belliraj a lancé : « De quand date cette affaire ? Elle concerne qui ? D’où provient la requête ? ». 
Devant le silence gêné des juges, Belliraj a refusé de répondre et a demandé à quitter les lieux non sans leur avoir lancé : « Je ne cautionne pas l’illégalité ».
Ses proches croient fermement que le transfert de Beliraj à Salé n’est pas innocent et fait partie d’une « pièce de théâtre » montée par les autorités marocaines, justice et services secrets, dans laquelle elles veulent lui faire jouer de force un rôle qui ne le concerne pas. Et ce afin d’atténuer les véhémentes critiques de son avocat belge, Vincent Lurquin, qui a dénoncé la semaine dernière le refus des autorités marocaines de le laisser voir son client.
Après cette rocambolesque affaire et d’autres encore, comme celle concernant les poursuites engagées contre le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, le ministre de la justice et des libertés (sic), Mostafa Ramid, et ex-militant islamiste des droits de l’homme, donne toute la mesure de sa soumission à certains services de l’Etat qui cherchent à tout prix à ne pas perdre la face dans l’affaire Belliraj.
Car le probable acquittement de Belliraj devant la justice belge, pour les mêmes faits qui lui ont valu la perpétuité au Maroc, risque de ridiculiser encore plus la justice et les services secrets marocains qui ont fait de ce cas tout un symbole de la lutte contre le terrorisme islamiste.
Demain

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