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samedi 24 août 2013

Rentrée scolaire des démunis

Meryem Belarbi Alaoui


Par Amal Temsamani Abenboutayeb

Bientôt la rentrée mes amis ! Et oui ! Nous avons attendu les vacances avec impatience pour revoir enfin nos enfants vivant sous d'autres cieux, partir quelques jours ou tout simplement profiter du soleil et de la mer ...
Nos enfants commencent à repartir, laissant un grand vide. Quant à mes amis enseignants, ils ne cessent de se demander pourquoi leurs vacances sont de plus en plus courtes ...
La rentrée ! Que de souvenirs heureux liés à cette période de l'année, durant mon enfance ! Un nouveau cartable, de beaux cahiers, des stylos, et l'impatience de feuilleter les manuels, de faire connaissance avec mes nouveaux professeurs. Sans parler de la joie de revoir enfin ceux de mes amis que je n'avais pas pu voir durant les trois mois de vacances.

Dieu merci, vous êtes toujours là, mes amis ! C'est à vous que je m'adresse aujourd'hui pour vous inviter à un moment de réflexion concernant ces enfants complètement démunis qui vivent dans nos campagnes. Dans le meilleur des cas, ils sont dans une même classe regroupant plusieurs niveaux. Quant à rêver à de nouveaux habits ou de nouvelles fournitures, ils ne savent même pas ce que c'est ! Avoir un cahier et un stylo pour apprendre est leur seul souhait. Mais ils ne sont pas sûrs d'y arriver ... J'ai été dans ces écoles de campagne, j'y ai vu ces enfants beaux à couper le souffle mais chétifs, mal soignés, chaussés de sandales en plastique en plein hiver, souvent apeurés. Le maître, quant à lui, a tous les mérites du monde. Il enseigne, mange, vit et dort dans cette pièce. Et le plus souvent, ce sont ses toutes premières années dans le métier. Pas facile de mener un cours à niveaux multiples quand on n'a pas encore compris comment s'y prendre avec un seul niveau ! Pas facile de devoir se procurer de l'eau potable et des vivres en marchant longtemps à travers des sentiers accidentés ! Pas facile non plus de devoir convaincre des parents, qui veulent que leurs enfants les aident dans les champs, de les laisser venir en cours !
Non, rien n'est facile pour ces pauvres gens ! Alors si vous avez quelques petits livres à leur céder, des jeux, des habits ... ils seront les bienvenus ! Demandez autour de vous.


23 août 01:29
Un petit rappel. Nous sommes à quelques jours de la date de la caravane et il nous manque encore beaucoup, beaucoup de choses. Soyez solidaires avec les habitants de Tassamert, ils le méritent amplement
 https://www.facebook.com/notes/rita-la-rebelle/membres-et-coordinateurs-sos-villages-oublies-pour-la-caravane-de-solidarit%C3%A9-imi/360924527337359
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  Par Talal Chakir
Rentrée 2013-2014 : Peut être des prémices de changement. ..ce que j'en pense modestement.

  Le Maroc accuse le taux le plus élevé quant à l'abandon scolaire.
 Qui fréquente le banc de l'école ? Ce n'est ni le ministre, ni le député, ni le cadre, ni l'ouvrier ni même les parents. L'enfant. Seul sujet à se frotter au banc scolaire. Il y entre par l'immense portail en métal qui s'ouvre tel une prison régionale croisant le regard haineux du gardien lui faisant déjà des remarques gênantes sans raison aucune mais par simple formalité. Le même enfant va dévaler les dizaines de mètres jusqu'au centre de l'établissement en traitant la poussière d'une surface non encore goudronnée. Une fois cette cloche actionnée, il investit sa salle de classe dont la porte se ferme mal et les murs lézardés rarement repeints pour la plupart. La table, le banc, le sol, les murs. ..délabrés non nettoyés. Évidemment quasi aucun outil didactique ni de connexion pour vivre le monde moderne. ..je ne poursuis pas, la suite vous la connaissez. 

L'école est un corps. Il doit être sain et solide. Irréprochable avec des moyens sans appels. Data show, tableau à craie ou à feutre en bon état. Lecteur DVD et filmographie. Disponibilité des livres avec un réel espace de vie dynamisé par des orientateurs et des personnes du métier qui vous donnent envie d'étudier. Envie de lire. Des gens modèles heureux d'être présents et non se lamentant de leur salaire miséreux et transmettant la haine sociale. 
Les enseignants sont les premiers à faire passer un climat prospère ou un avenir sombre. Leur vocabulaire doit être choisi et leur image sans faille. Donner envie. Représenter un lendemain. Oui après l'école a une âme. Un programme riche et appétissant, attrayant pour l'enfant et respectant son intelligence. Bien sur que le français et l'anglais se doivent d'être des langues d'enseignement. Ce n'est guère une fierté mais une lacune et un retard de 20 ans. 

Le programme de 2013-2014 est bon mais il m'effraie car ressemble à une Coupe du monde sans stade. Mais là aussi. Qui ? Quelles compétences ? Avec tous mes respects. Beaucoup d'enseignants ont une trentaine d'années voir moins soit sont le fruit du même système et des mêmes lacunes. Ils ont eu leur baccalauréat voilà 15 ans et sont porteurs sans le savoir et sans le vouloir du même virus défaitiste.
 Les programmes sont à actualiser, rafraîchir, changer radicalement et ré écrire. Les programmes doivent répondre à la formation de l'école du royaume. Les principes de la monarchie doivent être notés puis répertoriés puis en modeler l'école du royaume se devant d'être honnête avec elle même. Autant dans la promotion des droits, la défense des libertés, le respect des religions et l'organisation de la société. Et pour cela l'Etat doit lui même s'imposer respect de tous les principes passant par la justice, la crédibilité de la police et la sévérité vis à vis de la corruption. L'élève est loin d'être dupe. Il réclamera réforme de l'Etat avant d'accepter refonte de sa scolarité.

 D'où viennent nos fraudes honteuses aux examens? ...de la vie de tous les jours passant par l'entourage proche. Autrement on fait erreur. Oui à une refonte du corps et de l'âme. Et pour cela, il faudra plus que des intentions. Plus que des déclarations. Plus que des voix graves au micro. Mais de l'argent. ..des fonds et un suivi des plus minutieux. Personnellement je souhaiterai que le roi mette ce dossier sous le bras et le réforme. Qu'il en fasse son champ de bataille. Il a bien, le 30 juillet et le 20 août dit sa déception quant au gouvernement. Alors El Ouafa DEGAGE ! Le dossier est trop précieux. L'avenir est trop présent. L'enfant est si demandeur que cela dépasse un simple gouvernement ou un vulgaire ministre. Le changement se veut ROYAL ! Enfin je crois...

L'enseignement au Maroc...Photos et réflexions

 Par Farrai Ahmed 21/8/2013 , dans Alyassar almaghribi

Au moins, ils sont joyeux !

  • Mohamed Bouzidi ‘’La situation actuelle du secteur de l’éducation et de la formation nécessite de marquer une halte…’’ Discours du Roi

  • Farrai Ahmed ....Par exemple, la promotion de l’éducation des filles doit être considérée comme l’une des grandes priorités pour le développement des zones défavorisées. De même, la construction de routes rurales, comme l’existence de bonnes relations entre entreprises et institutions publiques, sont des éléments qui peuvent contribuer à améliorer la situation...

    Salim Blard 
     Toute la politique marocaine est menée de façon opportuniste, il a fallu libérer un violeur d'enfants pour que l'enfance et l'éducation deviennent des sujets majeurs, l'éducation ce n'est pas une loi, pas une réflexion, pas une décision louable soit-elle, c'est une histoire, c'est l’œuvre de générations successives soucieuses de l’intérêt du pays, parce que l'éducation est l'avenir d'un pays par excellence, tout cela confirme ce que j'ai toujours pensé de la politique marocaine, la politique des à coups, ou faire un coup, couper l'herbe sous le pied de quelqu'un, ce que vient de faire le Roi pour le gouvernement, lui faisant payer son mutisme et son manque de soutien dans l'affaire Daniel .
     je vous laisse à vos réflexions, à vos rêveries

     Album :Photos de la publication de Farrai Ahmed dans Alyassar almaghribi
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    Par  Jamal Dz
    Photo de Jamal Dz.
     Sage petit prince Hassan dans une classe spacieuse et cirée où on ne rigole pas !

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    https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10201692669019401&set=gm.293162504158047&type=1
     


Enseignement au Maroc, vu par le roi et vu par Ali Fkir


Enseignement : le réquisitoire du roi contre El Ouafa et Benkirane 


La charge est violente et tient dans un discours... royal. A l'occasion du 60ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le souverain a dressé un réquisitoire sur l'action du gouvernement en matière d'enseignement. Abdelilah Benkirane, Mohamed El Ouafa, mais également Lahcen Daoudi sont les principaux visés. Le gouvernement Benkirane II n'est pas encore formé qu'il part déjà avec deux discours royaux critiques sur l'action du gouvernement Benkirane I. Decryptage.

Visiblement, le roi Mohammed VI n’est pas satisfait de l’action du gouvernement Benkirane. Et c'est la seconde fois qu'il tient à le faire savoir publiquement. Comme lors de son allocution de la Fête du trône, du 30 juillet, le discours du 20 août, consacré essentiellement à l’enseignement, est une critique à l’action menée par ce cabinet dans un secteur très sensible. Le souverain n’a pas apprécié que le ministre de l’Education, Mohamed El Ouafa, arrête le Programme d’urgence, lancé le 15 janvier 2009, par son prédécesseur, Ahmed Akhchichine, un membre du PAM.

Les reproches de Mohammed VI à El Ouafa
Le gouvernement Abbas El Fassi « a déployé les moyens et les potentialités nécessaires pour mener à bonne fin le Plan d’urgence, dont il n’a, d’ailleurs, entamé la réalisation qu’au cours des trois dernières années de son mandat », reconnaît le monarque. « Malheureusement, les efforts nécessaires n’ont pas été entrepris pour consolider les acquis engrangés dans le cadre de la mise en œuvre de ce Plan », a-t-il ajouté.
Fin juillet 2012, l’actuel ministre de l’Education nationale enterre le programme d’urgence. Devant les membres de la Commission de l’Enseignement, Culture et Communication à la Chambre des représentants, El Ouafa ne faisant pas dans la dentelle, armé de conclusions d’un audit interne, annonçait que ce programme a couté aux finances de l’Etat plus de 3,3 milliards de dh pour de maigres réalisations.
Ne partageant nullement la décision unilatérale de Mohamed El Ouafa, Mohammed VI a déploré que « sans avoir impliqué ou consulté les acteurs concernés, on a remis en cause des composantes essentielles de ce plan, portant notamment sur la rénovation des cursus pédagogiques, le programme du préscolaire et les lycées d’excellence ».

Epargner l’enseignement des joutes politiciennes
Encore une fois, le roi remet en question les allégations du cabinet Benkirane sur la qualité du lègue laissé par les équipes précédentes. « Pour toutes ces considérations, le gouvernement actuel aurait dû capitaliser les acquis positifs cumulés dans le secteur de l’éducation et de la formation, d’autant plus qu’il s’agit d’un chantier déterminant s’étendant sur plusieurs décennies ».
Sur un ton direct, le souverain souligne qu’« il n’est pas raisonnable que tous les cinq ans, chaque nouveau gouvernement arrive avec un nouveau plan, faisant l’impasse sur les plans antérieurs, alors qu’il ne pourra pas exécuter le sien intégralement, au vu de la courte durée de son mandat. Par conséquent, le secteur de l’éducation ne doit pas être enserré dans un cadre politique stricto sensu, pas plus que sa gestion ne doit être l’objet de surenchères ou de rivalités politiciennes ».
Et d’ajouter, sans être plus exlicite, qu’ « il faut renoncer à la polémique stérile et détestable qui n’est d’aucune utilité, si ce n’est le règlement de comptes étriqués et la pratique de l’injure et de la calomnie. La stigmatisation des individus ne contribue pas à régler les problèmes, mais plutôt à les exacerber ». Pour mémoire, l'actuel ministre de l’Enseignement supérieur, le PJDiste Lahcen Daoudi, accusait publiquement Akhchichine de dilapidation de deniers publics pour servir des intérêts personnels.

« Le seul parti auquel j’appartiens est le Maroc »
Le roi est parfaitement conscient que le réquisitoire qu’il vient de présenter mais surtout ses éloges à l’action de l’ancien ministre de l’Enseignement, d’Ahmed Akchichine, un membre du PAM, de surcroît très proche de Fouad Ali El Himma, pourrait donner libre cours à des interprétations différentes, notamment chez les personnes visées par les critiques de Mohammed VI.
En vue de les stopper net, le souverain a tenu à préciser que « la franchise de mon propos, cher peuple, tient à la charge suprême qui m’échoit d’assumer ta direction. En effet, ton premier serviteur n’est affilié à aucun parti et ne participe à aucune élection. Le seul parti auquel je suis fier d’appartenir, grâces en soient rendues à Dieu, c’est bien le Maroc ».

La réforme de l’enseignement reste sous le giron du palais
Si le gouvernement Benkirane a fait preuve de mauvaise gestion de ce secteur et d’un retard dans l’adoption de la loi organique du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, le souverain prend les choses en main et décide « d’opérationnaliser le Conseil supérieur de l’Enseignement dans sa version actuelle, afin d’assurer l’évaluation des réalisations accomplies dans le cadre de la décennie de la Charte nationale d’Education et de Formation et de se pencher sur ce grand chantier national ».
Sans tarder, il vient de nommer son conseiller, Omar Azziman à la tête du CSE. Une instance créée, le 14 septembre 2006. Et c’est un autre conseiller royal, feu Meziane Belfquih, décédé le 9 mai 2010, qui en assurait la présidence. 

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  • Comble de l'ingratitude: Le roi dans son discours d'hier, a fortement réprimandé le gouvernement, dont le chef Benkirane et son parti - PJD -, ont joué un rôle majeur pour avorter le mouvement du 20 février et ont tout fait pour protéger la monarchie et le roi contre les effets du printemps démocratique. Au lieu de les remercier, il les humilie en permanence et leur colle la responsabilité de l'échec d'un chantier qui était dans son giron. Le Makhzen est ingrat. La théorie du kleenex fonctionne parfaitement.
    • Ayour Anoual C'est quoi cette responsabilité quant à la médiocrité de l'enseignement que le Makhzen lui endosse? Que peut faire un gouvernement sans pouvoir de décision? De qui se moque-t-on? Qui a mis l'éducation à terre depuis les années 70? Qui a supprimé l'enseignement de la philosophie et la sociologie, outils fondamentaux pour l'analyse et la réflexion?...La liste est longue et je n'ai pas envie de perdre mon temps!
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      L’enseignement au Maroc? MON RÊVE :

      Par Ali Fkir
      1- La généralisation (verticalement et horizontalement)
       2 - La gratuité  
      3–La gestion démocratique (enseignants/syndicats, élèves/étudiants,parents d'élèves, administration, forces politiques, associations des droits humains...)
       4- Le contenu essentiellement laïc, démocratique...: au primaire pas d’éducation nationale, ni d'éducation islamique… 
      Il faut se limiter :
      a - aux langues (arabe, tamazight, français...)
      b -aux calculs et autres petits exercices de logique
      c-aux sciences élémentaires traitant l'environnement (la faune, la flore, l'humain) avec des petites sorties sur le "terrain"
      d- aux activités créatives et récréatives.
      Toute réforme qui ne commence pas par le primaire/la base, est vouée à l'échec
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Le système éducatif marocain
Exemples de belles réalisations,
 sans doute encore trop rares 
www.youtube.com
Le Directeur de Sciences-Po Rabat sur le système éducatif marocain

tristes spécialités marocaines : pédophillie, prostitution de base et de luxe, décadence du plus beau pays du monde,

  • Par Aziz Enhaili, fb

    Pédophillie :Febrayer.com a encore une fois    rapporté  une nouvelle histoire d'horreur 
              en provenance du Maroc.

    Je n'irai pas par quatre chemins et je ne vous servirai pas de ''salade'' politiquement correct. Le sujet est gravissime!

    Un enfant âgé de trois ans seulement et dont le père est un universitaire marocco-américain (Université Ohio), s'est fait agresser sexuellement par un parent. En apprenant ce genre de crime abject et révoltant, tout parent peut trembler de peur pour son enfant.

    Cette histoire horrible montre encore une fois que la pédophilie est avant tout un fait de la société marocaine et que les étrangers, quand ils y sont mêlés, ne représentent qu'une infime minorité.
    Il est plus que temps de s'attaquer réellement à cette guerre silencieuse contre toute la société marocaine et qui refuse de dire son nom.

    Pour lutter contre ce fléau de manière efficace, il faudrait explorer plusieurs voies et mener en 
    parallèle une véritable ''croisade'' sur plusieurs fronts.

    D'abord, l'éducation du peuple. 
    Il faudrait se servir de tous les moyens audio-visuels, écrits, électroniques, etc., disponibles pour ouvrir un débat national, franc et constructif sur ce fléau destructeur puisqu'il touche les différentes strates et couches de la société.
    Cette voie présente plusieurs avantages. Je me contente ici de deux. Un: cet exercice ferait prendre conscience aux victimes qu'elles n'ont été que des victimes de prédateurs sexuels et non des acteurs de leur malheur. C'est très important pour leur cheminement vers la reconquête de leur être et donc de leur guérison. Deux: faire prendre conscience à la société dans son ensemble du caractère gravissime de cette atteinte à l'être de la société dans son ensemble pour qu'enfin elle ouvre les yeux et se mobilise comme un seul homme contre cette menace pour le bien-être et l'avenir de toute la population.

    Ensuite, la justice
    Comme les effets de la pédophilie sont très négatifs, et même déstructurant d'une personnalité en cours de formation, pendant un si jeune âge, et peut donc concerner potentiellement tous les enfants marocains, il faudrait que le châtiment soit à la hauteur du crime.
    Ici, pas de place pour un discours psychologisant ou politiquement correct.
    Il faudrait par exemple que la justice soit sans merci avec ces criminels d'un genre particulier et explore toutes les voies imaginables pour lutter contre eux. Dans ce cadre, serait le bienvenu un message fort et clair envoyé d'abord au pédophile concerné et ensuite à toute la société pour que tous sachent que l'agression sexuelle d'un enfant a un prix et même un prix très élevé. La justice peut penser par exemple à la castration du pédophile et à le faire savoir par tous les moyens disponibles. Cette mesure enverrait un message fort et clair et pousserait tout pédophile potentiel à réfléchir deux fois avant de passer à l'acte. Elle peut aussi penser à une incarcération de longue durée du pédophile pour l'empêcher de porter atteinte à l'intégrité physique et psychologique d'autres enfants marocains. En détention, un encadrement psychiatrique serait une voie supplémentaire à explorer. Une fois libre, le pédophile ne devrait pas être lâché en pleine ''nature'' et sans la moindre surveillance des autorités compétentes.
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    • Un ministre arabe trempe dans une affaire de prostitution au Maroc

      Par Sophia Akhmisse (Twitter)  22/08/2013  
      prostitution
      © Copyright : DR
       
      Les réseaux de prostitution impliquant des marocains deviennent de plus en plus répandus à travers le monde. Malgré les efforts de la police, le démantèlement de ce type de réseau s'avère très difficile.
      Le Maroc fait l’objet depuis quelque temps de plusieurs rapports accablants concernant le trafic d’êtres humains. Des rapports dont les conclusions sont pour le moins inquiétantes, à en lire la Une de Assabah daté de ce vendredi 23 août. Le quotidien arabophone revient sur une nouvelle affaire de proxénétisme qui implique cette fois-ci un ministre d’un des pays du Golfe.

      Annonçant des révélations "sensationnelles" concernant l’arrestation d’une proxénète travaillant pour le service d’un haut placé surnommé "altesse", Assabah avance que les autorités auraient découvert un certain nombre d’objets de valeur dans le véhicule de l’accusée. Mais la montre de grande marque, la tenue affriolante, le téléphone dernier cri, ne seraient en fait que bagatelles à côté des nombreux cadeaux offerts par ce nanti. A titre d’exemple, le ministre en question lui aurait offert une Mercedes 4Matic.

      Money, money, money !

      Selon les sources du quotidien, la mise en cause aurait immédiatement, après son interpellation, éteint son téléphone afin d’éviter à la police de confondre ses complices, soit, en l’occurrence, ledit ministre arabe, les prostituées travaillant pour son compte, et les chauffeurs qui les escortent à travers les beaux quartiers de Rabat. Au cours de son enquête, la police a néanmoins pu découvrir que la jeune femme, qui avait déjà été interpellée il y a quelques mois, avait notamment pour habitude d’organiser des soirées privées pour lesquelles elle se faisait payer plusieurs milliers de DH.

      Très riche, la proxénète a même tenté de soudoyer les services de police, leur proposant pas moins de 40.000 DH chacun ainsi qu’une voiture contre sa liberté, ajoute le journal. Ce type de réseau de prostitution impliquant des Marocains devient de plus en plus répandu. Au total, elles seraient entre 600.000 et 800.000 femmes à être exploitées par de tels réseaux chaque année à travers le monde. Un chiffre qui fait froid dans le dos surtout lorsqu’on sait que nombre d’entre elles viennent de milieux sociaux difficiles et qu’une fois entrées dans l’engrenage, les issues de secours sont très rares.


Dans la foulée du DanielGate les Amazighs se plaignent de discrimination



Après le scandale internationalisé de la grâce royale accordé au prédateur Daniel GALVAN, le cabinet royal a publié trois communiqués en 72 heures. 
Un communiqué a indiqué que Sa Majesté n'était pas au courant des crimes commis par Daniel GALVAN.
Un communiqué a annoncé qu'une enquête ordonnée par SM le Roi au sujet de la procédure de libération du dénommé Daniel Galvan Fina, a permis de localiser la défaillance au niveau de la Délégation générale de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion et de retenir son entière responsabilité. Et continue le communiqué « En conséquence Sa Majesté le Roi a donné Ses Hautes Instructions à l'effet de procéder à la révocation du délégué général à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion ».
Et enfin un autre communiqué annonce le retrait de la grâce royale à Daniel Galvan Fina et quelques heures après, on apprend par les médias espagnols l'arrestation de Daniel Galvan Fina.

 
Aujourd'hui et dans ce sens, plusieurs militants amazighs des droits de l'homme ont exprimé leur étonnement quant à l'exclusion totale, qu'ils ont qualifié de raciale, des artistes Amazighs et de la chanson amazighe de la liste des artistes décorés par le Roi hier le mercredi 21 Aout 2013 au Palais royal de Rabat, à l'occasion du 50e anniversaire du Souverain !
Comment des dizaines, parmi les centaines de chansons amazighes sont-elles exclues, continue notre source, comme :

  • Au Sous : le Haj Belaid, Mouy Ahmed Ihihi qui a plus de 170 albums et qui vit aujourd'hui dans la totale pauvreté, dans sa dernière interview à la radio Amazigh il cite en pleurant qu'à la fin de la journée s'il n'a rien recueilli de la mendicité il dortsans manger, c'est un message terrible à tout ceux qui veulent chanter en amazigh!;  Mr Hmad Amentague qui a plus 80 albums et aujourd'hui très pauvre à l'âge de 80 ans; Mr My Ahmed Ajoujguen ; Mr Ammouri Mbark ; le groupe Izenzaren ; le groupe Archache ; Rkiya talbenssirt ; Mohamed Albenssir le roi du Ribab ; Outtaleb Lemzoudi et la liste est longue.
  • Au Moyen Atlas : la très célèbre Chrifa ; le roi de Louar Mohamed Rouicha ; Faycal ; Najat Aatabou et beaucoup d'autres
  • Dans le Haut Atlas : Madame Sfiyya oulte Teloute avec sa fameuse chanson « wa siyyeh a tawenza » que tout le monde petit et grand  cite depuis l'enfance par cœur, aujourd'hui une très vielle pauvre femme ; Ahmed lemzoudi ; Moulay Idar d'Amizmiz et beaucoup d'autres.
  • Au Rif : le célèbre Walid Mimoune, Ralid izri, le groupe Thrane, Lefroua; Imtalaa ; Noumedya et beaucoup d'autres.
  • Au Sud Est : Moha Mellal; Leouardi ; Nba Mbark Oulalrbi ; le groupe Regba et beaucoup d'autres.
  • Au Sahara : le chanteur Sghir d'ait baamrane; Massouda ; Rachida Talal d'ait Baamrane et d'autres
Ce qui est encore plus symbolique et significatif, rapporte une autre source, c'est qu'il n'y a que deux chanteurs d'origine du Souss qui ont été décorés, mais pour la chanson non amazighe! Comme le chanteur Vigon fils d'Agadir décoré pour la chanson occidentale et le chanteur Bouhssine Foulane décoré pour la chanson arabe avec le groupe Mazagan et non pas avec le groupe fusion et Ribab chantant en Amazigh. N'est-il pas ça un message pour orienter les chanteurs amazighs à chanter autres qu'en Amazighe? 
Exactement comme on propose des prénoms arabes équivalents à tous ceux qui arrivent avec des prénoms amazighs pour leur nouveaux-nés aux bureaux de l'État civil ! continue notre source.
A ladite liste- rapporte d'autres revendicateurs- on trouve même des personnalités étrangères alors qu'aucun artistea mazigh n'y est ! C'est scandaleux ! Ce qui repose encore une fois la question de la reconnaissance de l'identité Amazighe du Maroc.

Sur les réseaux Facebook, d'autres posent la question sur les motivations de la décoration royale de la chanteuse Dounia Batma qui  vient d'être connue  il y a un an, pire encore : une fois célèbre elle change de nationalité, de langue et même de l'accent de son parler pour qu'elle ne soit plus arabe car le Darija marocain est moins arabe ! HCHOUMA. Sa décoration est-elle motivée autrement que par la promotion de la chanson arabe d'orient  dans le cadre de « Approfondir le sens d'appartenance à la Oumma arabo-islamique, et renforcer les liens de fraternité » cité dans le préambule de la constitution du 1er juillet 2011?
Comment a-t-on fait pour oublier toutes ces personnes ? Sinon quels sont les critères définis et qui les a définis ? Qui prépare et soumet ces listes au Roi ? Pourquoi cette discrimination ? Les Marocains ne sont-ils pas égaux en droits ?
D'autres militants Amazighs sont allés encore plus loin en considérant la suite des événements suivants:

  • l'absence de l'amazighité dans le programme de l'Equité et renonciation lancé par l'état,
  • la marche arrière des télévisions nationales 2M et RTM sur leurs engaement à introduire Tamazighte à 40% dans leur programmes,
  • l'abstention du gouvernement à éditer la loi organique sur le Tamazighte après son officialisation,
  • la continuité de l'interdiction des prénoms Amazighs pour les nouveaux nés,
  • l'interdiction des marches pacifiques TAWADA à Agadir et Hoceima et l'autorisation des marches pour le soutien des frères musulmans en Egypte et en Palestine,
  • le silence de la justice marocaine sur les Fatwas des Salafistes Wahabites autorisant le meurtre des écrivains Amazighs,
  • le silence du ministère des affaires religieuses et de la justice sur l'utilisation des mosquées de l'État contre les militants Amazighs,
  • l'absence de volonté de corriger la position falsifiée des Amazighs dans l'histoire du Royaume,
  • l'absence de volonté de réparer le mépris des personnalités historiques Amazighs ne prenant que l'exemple de la tombe du grand Roi Amazigh Youssef ben Tachfine qui est une vraie toilette publique à Sidi Moumene à la Medina de Marrakech alors que celle de son prisonnier arabe Moutamid ben Abbad a un mausolée a Rhmat,
  • l'interdiction du seul parti politique d'essence Amazighe sous prétexte raciale et l'autorisation de partis politiques qui font de l'arabité et de l'Islam des conditions d'adhésion aux dits partis, pire encore elle sont spécifiées dans leur statut de parti bien qu'elles soient interdites à la fois par la loi des partis et la constitution elle même,
  • l'indifférence du gouvernement quant aux manifestations depuis trois ans de la population Amazighe d'Imider à laquelle la société du Holding ONA a spolié la terre, les richesses et cette fois leur eau par l'exploitation minière poussée,
  • l'exclusion des artistes Amazighs des medias nationaux et des subventions de l'État,
  • l'exclusion des films Amazighs et des festivals de films Amazighs des subventions de l'État,
  • l'exclusion des chanteurs marocains de Studio 2M depuis plusieurs années,
  • l'exclusion de la production cinématographique Amazighe dans les deux chaines 2M et RTM même au mois de Ramadan,
  • l'exclusion de l'identité amazighe dans les nouveaux billets de banque et le maintien uniquement  de l'identité arabe et française sur les billets
  • l'exclusion des détenus politiques amazighs de la grâce royale et la grâce des islamistes jugés impliqués dans les actes terroristes par les tribunaux marocains et la grâce du pédophile espagnol,
  • l'exclusion des artistes Amazighs de la décoration royale,
  • l'appel de  la monarchie à l'application de la charte nationale de l'éducation et de la formation de 1999 qui avait exclu complètement l'identité amazighe en mettant carrément la langue amazighe dans les orientations de la charte pour faciliter l'apprentissage de la langue arabe sans parler du fait que la charte conçoit la langue arabe comme  la seule langue officielle du pays !
Comme un réel signal qui montre que la reconnaissance de l'identité amazighe au Maroc est une poudre aux yeux en attendant l'arabisation totale du reste du peuple marocain par l'école, les médias et les institutions de l'état. Cela n'est-il pas un génocide culturel prémédité?
Quant à d'autres militants sur les réseaux sociaux, ils déclarent qu'ils ont déjà perdu confiance de la réelle sincérité du Royaume a se réconcilier avec les Amazighs, il y a bien longtemps !

 http://www.amazighworld.org/human_rights/index_show.php?id=4042

vendredi 23 août 2013

Pour le respect des droits des immigrés clandestins afrique-subsahariens par le gouvernement marocain

Pétition pour le respect pour tous au Maroc !


Par Kiansumba M'fulama Gustave,Sans-papiers mais pas sans droits, 23/8/2013
Pour le respect des droits des immigrés clandestins afrique-subsahariens par le gouvernement marocain

http://httppasapas.h.t.pic.centerblog.net/bkq9zb0x.jpg
A l'attention de : toutes les associations des droits humains dans le monde


Vu les nombreuses violations des droits humains dont nous sommes victimes (arrestation arbitraire, refoulement forcé, agression, délits de faciès, viols des femmes, racisme, et déportation au désert de la part du gouvernement marocain: la police, gendarmerie, force combattante et auxiliaire et population)

Je dénonce le comportement du gouvernement marocain face aux immigrés subsahariens se trouvant sur son territoire.

Nul n'est sans ignorer que de par sa situation géographique, sa « stabilité politique » et son soi disant « essor économique », il est l’un des  pays africains ayant le plus d’immigrés dans le monde.
Nul n'ignore que dans n’importe quel coin du monde où l’on se retrouve, nous nous désignons par le mot « FRERE » avec les ressortissants magrébins, signe d'anti-racisme 

Mais le Maroc veut se faire un pays de la diaspora de l'union européenne ignorant sa position géographique par rapport à l'Europe occasion pour lui de maltraiter ses frères comme étant des sous hommes.

Je dénonce donc à travers cette lettre la politique répressive du gouvernement marocain envers les exilés subsahariens, en fidèle chien de garde de l’Union Européene .


A titre de preuve, nous n'oublierons jamais :

-Le refoulement dans le désert du Sahara vers la frontière Algerie-sahara occidental dans le Teneré de la Mauritanie. en octobre2005. Un Crime non sanctionné par l'ONU

-Le tirs à balles explosives réelles dans les frontières des enclaves de Mellila et Ceuta. Un crime non sanctionné

-Une série répétée des refoulements vers la frontière de l’Algérie.

-Récemment du 22 au 23 décembre 2006, l'opération de police menée contre des migrants subsahariens à Rabat dans la nuit. Pour permette au peuple marocain de passer les fête sans la présence gênante des Africains subsahariens qui vivent de la mendicité.

- Les rafles menées par la police à Rabat, Nador et Laâyoun qui ont déclenché une crise humanitaire de grande envergure et qui continue jusqu’à aujourd’hui.

- Je veux encore aller plus loin en parlant du racisme d'autant plus que l'arrestation est arbitraire au Maroc. Les subsahariens possédant les documents de demandeur d'asile n'ont aucune valeur dans ce territoire marocain.
Pendant les rafles, les réfugiés et les demandeurs d’asile ont vu leurs papiers, prouvant leur statut, déchirés car inutiles et sans valeur aucune.
 
Je lance donc un appel 
A l’ONU et ses instruments inefficaces, jusqu’à quand continuerez vous à cautionner les violations des droits des êtres de cette planète ?
Je demande le respect strict de la vie humaine et ses droits

Au Haut Commissariat pour le Réfugiés, le statut de réfugié que vous donnez a-t-il réellement une quelconque valeur ou n’est-ce que poudre aux yeux ? 

Je demande et vous prie de bien vouloir prendre un statut d'honneur d’autant plus que Le Maroc s'est engagé en signant la charte Internationale des Droits de l'Homme, la convention de Genève à être une terre d'asile (La réalité est très loin du discours)

Aux associations militantes, unissez-vous afin de créer un front capable de mobiliser l’opinion publique indifférente car mal informée. Un front uni afin de dénoncer et contrecarrer les disfonctionnements d’un système dont nous sommes des victimes.

A la société civile marocaine, de sensibiliser la population marocaine au respect des étrangers au Maroc et combatte toute manifestation de racisme et de discrimination.

Je demande que les autorités marocaines assurent un bon traitement aux ressortissants africains subsahariens, même s'ils ne sont pas en règle et le respect des textes des conventions internationales.

Notre quotidien, notre réalité, à nous subsahariens sur le continent africain, est une impasse. Tout ce que nous demandons est le droit d’avoir des droits. Le droit d’avoir droit à la dignité, droit à l’asile, droit à la libre circulation, droit à la vie.

Pour le respect des droits des immigrés clandestins afrique-subsahariens par le gouvernement marocain








Pétition : Pour le respect des droits des immigrés clandestins afrique-subsahariens par le gouvernement marocain

Les derniers signataires

  • À 13:23, Hajar ***** de Casablanca
  • À 12:01, Mario ****** de 1080 Bruxelles
  • Le 07/08/2013, jean ********** de rabat
  • Le 09/03/2013, arturo ****** de FR
  • Le 15/02/2013, alberto ******** de paris
  • Le 24/12/2012, M. Relwindé ******** de Burkina Faso/Tenkodogo
  • Le 22/12/2012, Laïla ****** de Geneva
  • Le 20/12/2012, Rémi ********* de Allemagne
  • Le 19/12/2012, nawal ******* de maroc
  • Le 15/12/2012, sépi ***** de PARIS
  • Le 29/11/2012, Mohamed ***** de Paris
  • Le 16/11/2012, alain ***** de lyon
  • Le 16/11/2012, Ilias ******* de Zellik
  • Le 12/11/2012, marcelle ********* de Namur
  • Le 04/11/2012, Gaelle ******** de Evry
  • Le 06/03/2012, sophie ****** de France
  • Le 10/12/2010, lucie ******** de paris
  • Le 22/11/2010, Céline ******* de Strasbourg
  • Le 20/06/2010, alice ***** de asmer
  • Le 10/06/2010, raoul *** de gime
  • Le 03/05/2010, Arnaud ****** de Paris
  • Le 23/11/2009, Ana Maria ******* de Bilbao
  • Le 15/11/2009, ibrahim ******* de creil
  • Le 15/11/2009, Denise ********** de Ruisbroeck
  • Le 15/11/2009, valerie ****** de tailhac
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Maroc : le racisme, ce mal incurable



Racisme_arabeNoirsCarte
Crédit photo : DR /
Quand on parle de racisme, beaucoup pensent instinctivement à l’Occident, oubliant que ce phénomène abject qu’est le racisme persiste depuis des siècles dans le monde arabe, notamment dans des pays comme la Mauritanie qui continue de pratiquer dans les faits la traite des personnes. Aujourd’hui, de nombreuses voix s’élèvent dans le monde occidental pour dénoncer le racisme contrairement aux pays arabes où le phénomène est toléré et banalisé.

Beaucoup d’étudiants de l’Afrique noire gardent encore les blessures de leur séjour dans les pays arabes. Quelle sensation de se trouver dans une ville marocaine, algérienne, tunisienne, libyenne, égyptienne… Où à notre passage, les gens se bouchent les nez, refusent de prier dans la même rangée que nous dans une mosquée? Quel climat malsain de se voir traiter par les forces de l’ordre, les badauds et les adultes de Kalouch, de  »qird » ou  »gira gira » (singe), de  » khanzir ‘‘ (porc), de sidéen, d’incroyant et de malheureux, de porteur de guigne, etc.? Quel sentiment ressent-on quand on est interdit de se baigner dans une piscine publique? Que dire de ces milliers de travailleurs attirés dans le mirage Koweitien, une fois sur place, leur passeport confisqué et astreint s’échiner dans des conditions de travail humiliantes et souvent inhumaines? Que dire de ces enfants-cavaliers qu’on chosifie et affame pour participer à des courses de chameaux parfois mortels?
Le débat qui fait rage autour des frictions entre Arabes et Occidentaux est aussi une des conséquences de l’intransigeance et le racisme congénital des Arabes vis-à-vis de tous ceux qui ne sont pas les leurs. La mort révoltante et gratuite du jeune Ismaïla Faye, boulanger sénégalais de 31 ans, qui avait la malchance de s’asseoir à coté d’une jeune marocaine pour attendre l’autobus, relance encore le besoin de savoir davantage sur l’holocauste horrible de l’esclavagisme arabe sur le continent noir. Chaque jour, des travailleurs immigrés ressortissants des pays d’Afrique subsaharienne, sont passés à tabac, humiliés physiquement et mentalement causant souvent des cas désespérés de suicide.

Alwihda qui se veut la tribune d’expression de toutes les causes justes, respectant les droits et la dignité de l’Homme, condamne avec la dernière énergie ce nième acte de barbarie et d’intolérance. Le journal offre ses sincères condoléances à la famille et aux ami(e)s de feu Ismaïla Faye, victime d’une barbarie qui perdure depuis des siècles, tout en espérant que les auteurs de ce crime haineux soient traduits devant une justice équitable et transparentes afin qu’ils répondent de leur acte odieux et gratuit. 

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune, selon l’article de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
http://www.alwihdainfo.com/Maroc%E2%80%AF-le-racisme-ce-mal-incurable_a7966.html
Source : © Gaïa pour www.Dreuz.info