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mercredi 21 août 2013

Sit-in des anciens détenus politiques devant le CNDH pour réclamer leurs droits le 22/8/2013

Communiqué   à  l'opinion publique

Le  mouvement des victimes de tortures au Maroc a connu plusieurs étapes pour lutter et établir leurs revendications, et parmi  elles  le sit in  ouvert devant  le conseil national des droits de l' homme qui a duré 4  mois en 2012.
Pendant ce sit in  le secrétaire du  C.N.D.H. a donné des promesses pour régler tous les problèmes des victimes, mais ces promesses ne sont pas appliquées.
De plus, le gouvernement  a cessé  d'appliquer  les résultats  de l' I.E.R. qui a promis de résoudre les problèmes sociaux,  administratifs et financiers   des victimes.
Pour lutter   contre cette politique   nous avons créé  à Casablanca un comité régional pour  rassembler les victimes et se coordonner avec les autres  régions et organiser le sit in du 21 août devant le  C.N.D.H. jusqu'à ce que  toutes nos revendications soient appliquées
Nous appelons toutes  les organisations des droits de l' homme  à nous soutenir.


Communiqué 

du comité de coordination des anciens détenus politiques  au Maroc
    Sit in  ouvert  devant   le conseil national   des droits  de l' homme a partir
     du jeudi   22 août 2013  à 10 heure du matin

L' État marocain ne veut  pas régler  tous les dossiers  des victimes de violations   des droits de l' Homme pendants les années  des plomb, les problèmes des indemnisations des tortures  et la non application des résolutions  de  l' I.E.R que  le chef  de l'État avait accordées .
Pour accélérer le règlement, plusieurs  groupes de victimes vont entamer un sit in  ouvert  devant  le conseil national des droits  de l'Homme à partir du jeudi  22 août  à 10 h du matin.
pour
_ exprimer le désaccord des victimes avec la politique de l'État  malgré leurs droits légitimes et la non application  de ses promesses
_ rappeler une  fois de plus les revendications principales :  
_  régler la situation administrative et financière des personnes qui ont perdu leur emploi à cause  de la détention 
_   terminer les règlements administratifs et financiers pour les personnes  qui ont réussi à trouver un emploi  par l'État
_   régler la situation sociale des victimes qui n' ont aucune sources  de vie en répondant à leurs revendications ou leur trouver une autre solution
_ demander des résolutions supplémentaires par le  C.N.D.H  pour les victimes qui n'ont pas obtenu de solution
_ demander  des résolutions supplémentaires par le C.N.D.H.  pour les victimes qui ont posé leurs dossiers  après la date limite par  le C.C.D.H 
Nous demandons à  toutes les organisations  des droits  de  l'Homme,  nationales et internationales,  à toutes les militantes, à  tous les militants  démocratiques, de participer à ce sit in et nous soutenir.
Ce communiqué  est un appel à diffuser dans  tous les organes de presse : informatique, écrite,   audio visuelle et électronique pour écrire et parler de ce sujet pour une grande participation.

Le secrétariat  national du comité de coordination des anciens détenus politiques  au Maroc
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 said  kenich    212667466422
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Des familles de salafistes manifestent pour la libération de leurs proches

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Des dizaines de familles de détenus salafistes ont manifesté jeudi à Rabat pour la libération de leurs proches, pour la plupart arrêtés après les attentats de 2003 à Casablanca, qui avaient fait des dizaines de morts, a constaté un journaliste.
Un premier rassemblement a été tenu dans la matinée devant le ministère de la Justice, suivi d'un autre quelques heures plus tard face au Parlement, dans le centre de la capitale marocaine. Ils se sont déroulés dans le calme, sous surveillance policière.
"Dix années ont passé, combien d'autres?", "Nous avons grandi loin de nos pères", ont clamé les quelque 150 manifestants, dont des femmes et des enfants, qui ont protesté de l'innocence de leurs proches.
Des milliers d'islamistes, accusés de "terrorisme", ont été interpellés à la suite des attentats suicide du 16 mai 2003 à Casablanca, perpétrés par 12 kamikazes, qui avaient fait 33 morts. En 2007, la capitale économique avait été visée par une autre attaque, qui n'avait toutefois pas fait de mort, hormis un kamikaze.
"Je suis venu de Tanger (nord) pour défendre mon père. Il a été arrêté simplement parce que c'est un bon musulman", a déclaré, en marge du rassemblement, Ahmed, 12 ans.
"Ils sont détenus parce qu'ils avaient exprimé des opinions hostiles à la politique américaine dans le monde arabo-musulman", a pour sa part affirmé à l'AFP Issam Chouiri, l'un des responsables du Comité pour la défense des détenus islamistes.
Depuis 2003, les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement de plus d'une centaine de cellules islamistes, la plupart liées à Al-Qaïda.
La dernière opération policière en date remonte à la semaine passée: active dans le centre du pays, la cellule, en relation avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), "projetait de mener une opération terroriste ciblée", a indiqué le ministère marocain de l'Intérieur.

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