Communiqué à l'opinion publique
Le
mouvement des victimes de tortures au Maroc a connu plusieurs étapes
pour lutter et établir leurs revendications, et parmi elles le sit in
ouvert devant
le conseil national des droits de l' homme qui a duré 4 mois en 2012.
Pendant
ce sit in le secrétaire du C.N.D.H. a donné des promesses pour régler tous
les problèmes des victimes, mais ces promesses ne sont pas appliquées.
De plus, le
gouvernement a cessé d'appliquer les résultats de l' I.E.R. qui a promis de résoudre les problèmes sociaux, administratifs et financiers des
victimes.
Pour lutter contre cette politique nous avons créé à Casablanca un
comité régional pour rassembler les victimes et se coordonner avec les autres régions et organiser
le sit
in du 21 août devant le C.N.D.H. jusqu'à ce que toutes nos revendications soient appliquées
Nous
appelons toutes les organisations des droits de l' homme à nous soutenir.
Communiqué
du comité de coordination des anciens détenus politiques au Maroc
Sit in ouvert devant le conseil
national des droits de l' homme a partir
du jeudi 22 août 2013 à 10 heure du matin
L' État marocain ne veut pas régler tous les dossiers des victimes de violations des droits de l' Homme pendants les années des plomb, les problèmes des indemnisations des tortures et la non application des résolutions de l' I.E.R que le chef de l'État avait accordées .
Pour accélérer le règlement, plusieurs groupes de victimes vont
entamer un sit in ouvert devant le
conseil national des droits de l'Homme à partir du jeudi
22 août à 10 h du matin.
pour
_
exprimer le désaccord des victimes avec la politique de l'État malgré leurs droits légitimes et
la non application de ses promesses
_ rappeler
une fois de plus les revendications principales :
_ régler la situation administrative et financière des personnes qui ont perdu
leur emploi à cause de la détention
_
terminer les règlements administratifs et financiers pour les personnes qui
ont réussi à trouver un emploi par l'État
_ régler
la situation sociale des victimes qui n' ont aucune sources de vie en répondant à leurs
revendications ou leur trouver une autre solution
_ demander
des résolutions supplémentaires par le C.N.D.H pour les victimes qui n'ont pas
obtenu de solution
_ demander
des résolutions supplémentaires par le C.N.D.H. pour les victimes qui ont posé leurs
dossiers après la date limite par le C.C.D.H
Nous demandons à toutes les organisations des droits de l'Homme, nationales et
internationales, à toutes
les militantes, à tous les militants démocratiques, de participer à ce sit
in et
nous soutenir.
Ce communiqué est un appel à diffuser dans tous les organes de presse : informatique, écrite,
audio visuelle et électronique pour écrire et parler de ce sujet pour une grande participation.
Le
secrétariat national du comité de coordination des anciens détenus politiques
au Maroc
belhaj
lghnimi 212668309785
said
kenich 212667466422
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Des familles de salafistes manifestent pour la libération de leurs proches
Des dizaines de familles de détenus salafistes ont manifesté jeudi à
Rabat pour la libération de leurs proches, pour la plupart arrêtés
après les attentats de 2003 à Casablanca, qui avaient fait des dizaines
de morts, a constaté un journaliste.
Un premier rassemblement a été tenu dans la matinée devant le ministère de la Justice, suivi d'un autre quelques heures plus tard face au Parlement, dans le centre de la capitale marocaine. Ils se sont déroulés dans le calme, sous surveillance policière.
"Dix années ont passé, combien d'autres?", "Nous avons grandi loin de nos pères", ont clamé les quelque 150 manifestants, dont des femmes et des enfants, qui ont protesté de l'innocence de leurs proches.
Des milliers d'islamistes, accusés de "terrorisme", ont été interpellés à la suite des attentats suicide du 16 mai 2003 à Casablanca, perpétrés par 12 kamikazes, qui avaient fait 33 morts. En 2007, la capitale économique avait été visée par une autre attaque, qui n'avait toutefois pas fait de mort, hormis un kamikaze.
"Je suis venu de Tanger (nord) pour défendre mon père. Il a été arrêté simplement parce que c'est un bon musulman", a déclaré, en marge du rassemblement, Ahmed, 12 ans.
"Ils sont détenus parce qu'ils avaient exprimé des opinions hostiles à la politique américaine dans le monde arabo-musulman", a pour sa part affirmé à l'AFP Issam Chouiri, l'un des responsables du Comité pour la défense des détenus islamistes.
Depuis 2003, les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement de plus d'une centaine de cellules islamistes, la plupart liées à Al-Qaïda.
La dernière opération policière en date remonte à la semaine passée: active dans le centre du pays, la cellule, en relation avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), "projetait de mener une opération terroriste ciblée", a indiqué le ministère marocain de l'Intérieur.
Un premier rassemblement a été tenu dans la matinée devant le ministère de la Justice, suivi d'un autre quelques heures plus tard face au Parlement, dans le centre de la capitale marocaine. Ils se sont déroulés dans le calme, sous surveillance policière.
"Dix années ont passé, combien d'autres?", "Nous avons grandi loin de nos pères", ont clamé les quelque 150 manifestants, dont des femmes et des enfants, qui ont protesté de l'innocence de leurs proches.
Des milliers d'islamistes, accusés de "terrorisme", ont été interpellés à la suite des attentats suicide du 16 mai 2003 à Casablanca, perpétrés par 12 kamikazes, qui avaient fait 33 morts. En 2007, la capitale économique avait été visée par une autre attaque, qui n'avait toutefois pas fait de mort, hormis un kamikaze.
"Je suis venu de Tanger (nord) pour défendre mon père. Il a été arrêté simplement parce que c'est un bon musulman", a déclaré, en marge du rassemblement, Ahmed, 12 ans.
"Ils sont détenus parce qu'ils avaient exprimé des opinions hostiles à la politique américaine dans le monde arabo-musulman", a pour sa part affirmé à l'AFP Issam Chouiri, l'un des responsables du Comité pour la défense des détenus islamistes.
Depuis 2003, les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement de plus d'une centaine de cellules islamistes, la plupart liées à Al-Qaïda.
La dernière opération policière en date remonte à la semaine passée: active dans le centre du pays, la cellule, en relation avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), "projetait de mener une opération terroriste ciblée", a indiqué le ministère marocain de l'Intérieur.
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