Après
les attaques contre les jeunes du 20 février, le journal Al Ittihad
boucle sa boucle de hassanisation. l'attaque ignoble contre Mme.
Mounib, confirme que le pire ennemi de la démocratie est celui qui en
parle sans n'y croire et sans ne s’y conformer. L'USFP est un cadavre en
état de décomposition, un cadavre qui empeste la scène politique
marocaine.
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Editorial misogyne du journal de l’USFP contre Nabila Mounib : premières réactions
- Écrit par Lakome, 12/8/2013
L'éditorial du quotidien de l'USFP Al Ittihad Al Ichtiraki de
ce 13 août 2013 tire à boulets rouges sur Nabila Mounib, la patronne du
PSU, suscitant l'indignation de certaines figures de la gauche à
l'intérieur comme à l'extérieur du parti de la rose.
Rarement attaque aussi crûment misogyne a été publiée sur les
colonnes d'un journal, encore moins dans un périodique contrôlé par un
parti de gauche qui se dit progressiste, l'USFP. L'auteur de l'éditorial
d'Al Ittihad Al Ichtiraki de ce mardi 13 aout 2013, a laissé libre
court à ses penchants misogynes en s'attaquant à la secrétaire générale
du PSU, Nabila Mounib.
On peut notamment y lire : "nous savons qu'elle (Nabila Mounib)
est influencée par un brin de culture de salons de coiffure et qu'elle
propose aux partis des séances de brushing dans des salons d'esthétique". Dans une autre expression non moins provocatrice, il est dit que "la
camarade Mounib se comporte à l'égard des questions politiques et
sociales et avec les mouvements de l'histoire comme si elle se trouvait
dans une parfumerie ou dans un salon d'esthétique". Des expressions qui ont fait réagir des figures réputées de la gauche marocaine.
Réaction de Mohammed Boubekri, cadre de l'USFP
Mohammed Boubekri, l'un des cadres dirigeants de l'USFP, a exprimé sa
forte opposition au contenu de l'éditorial en question. Pour lui,
l'édito "défend une position fondamentaliste et réactionnaire
vis-à-vis de la femme et n'a rien à voir avec les valeurs démocratiques
par son agressivité à l'égard des femmes de salons de coiffure" .
Dans un entretien téléphonique avec Lakome, le responsable Uspéiste soutient que ce texte "a dévié des objectifs tracés par les congrès du parti qui insistent sur le respect et la défense de l'égalité homme femme". Boubekri pense que "les termes utilisés constituent une atteinte humiliante à l'égard des femmes de salons de coiffure", avant de se demander "ces femmes ne sont-elles pas des citoyennes marocaines?"
De plus, Boubekri s'est dit "surpris" du ton de l'édito à l'égard de la patronne du PSU qui selon lui, "a
montré son respect à l'USFP lors de l'entretien vidéo avec Lakome tout
en émettant des réserves quant à une éventuelle coalition avec la
direction actuelle du parti". "Ce qui est tout à fait son droit" a-t-il ajouté.
Boubekri a par ailleurs précisé que l'actuelle direction de l'USFP "doit
être attentive aux critiques qui lui sont adressées par l'ensemble de
la gauche marocaine afin que le parti puisse améliorer son rendement
politique".
Réaction de Khadija Riyadi
Pour sa part, la présidente du collectif national des associations de
défense de droits de l'homme et la vice-présidente de l'AMDH, Khadija
Riyadi considère que "le ton de l'édito d'Al Itihad Al ichtiraki
témoigne de la bassesse du discours politique et du machisme qui domine
la scène politique au Maroc".
Dans un entretien téléphonique avec Lakome, Riyadi a souligné le caractère "dangereux" de cet édito qui sort, selon elle, "de l'opinion personnelle puisqu'il parle au nom de l'USFP et donc au nom de l'ensemble des encartés du parti".
Khadija Riyadi a par ailleurs ajouté que l'édito en question "n'exprime
pas une position politique mais une attaque contre la femme en tant que
telle, ce qui révèle un degré de machisme inquiétant".
Rappelons que lors d'un entretien vidéo avec Lakome, la secrétaire
générale du PSU, Nabila Mounib avait écarté toute possibilité de
coalition avec l'USFP sous sa direction actuelle malgré le respect
qu'elle dit témoigner au reste des militants du parti de la rose.
Editorial misogyne du journal de l’USFP contre Nabila Mounib : premières réactions
- Écrit par Lakome, 12/8/2013
L'éditorial du quotidien de l'USFP Al Ittihad Al Ichtiraki de
ce 13 août 2013 tire à boulets rouges sur Nabila Mounib, la patronne du
PSU, suscitant l'indignation de certaines figures de la gauche à
l'intérieur comme à l'extérieur du parti de la rose.
Rarement attaque aussi crûment misogyne a été publiée sur les
colonnes d'un journal, encore moins dans un périodique contrôlé par un
parti de gauche qui se dit progressiste, l'USFP. L'auteur de l'éditorial
d'Al Ittihad Al Ichtiraki de ce mardi 13 aout 2013, a laissé libre
court à ses penchants misogynes en s'attaquant à la secrétaire générale
du PSU, Nabila Mounib.
On peut notamment y lire : "nous savons qu'elle (Nabila Mounib)
est influencée par un brin de culture de salons de coiffure et qu'elle
propose aux partis des séances de brushing dans des salons d'esthétique". Dans une autre expression non moins provocatrice, il est dit que "la
camarade Mounib se comporte à l'égard des questions politiques et
sociales et avec les mouvements de l'histoire comme si elle se trouvait
dans une parfumerie ou dans un salon d'esthétique". Des expressions qui ont fait réagir des figures réputées de la gauche marocaine.
Réaction de Mohammed Boubekri, cadre de l'USFP
Mohammed Boubekri, l'un des cadres dirigeants de l'USFP, a exprimé sa
forte opposition au contenu de l'éditorial en question. Pour lui,
l'édito "défend une position fondamentaliste et réactionnaire
vis-à-vis de la femme et n'a rien à voir avec les valeurs démocratiques
par son agressivité à l'égard des femmes de salons de coiffure" .
Dans un entretien téléphonique avec Lakome, le responsable Uspéiste soutient que ce texte "a dévié des objectifs tracés par les congrès du parti qui insistent sur le respect et la défense de l'égalité homme femme". Boubekri pense que "les termes utilisés constituent une atteinte humiliante à l'égard des femmes de salons de coiffure", avant de se demander "ces femmes ne sont-elles pas des citoyennes marocaines?"
De plus, Boubekri s'est dit "surpris" du ton de l'édito à l'égard de la patronne du PSU qui selon lui, "a
montré son respect à l'USFP lors de l'entretien vidéo avec Lakome tout
en émettant des réserves quant à une éventuelle coalition avec la
direction actuelle du parti". "Ce qui est tout à fait son droit" a-t-il ajouté.
Boubekri a par ailleurs précisé que l'actuelle direction de l'USFP "doit
être attentive aux critiques qui lui sont adressées par l'ensemble de
la gauche marocaine afin que le parti puisse améliorer son rendement
politique".
Réaction de Khadija Riyadi
Pour sa part, la présidente du collectif national des associations de
défense de droits de l'homme et la vice-présidente de l'AMDH, Khadija
Riyadi considère que "le ton de l'édito d'Al Itihad Al ichtiraki
témoigne de la bassesse du discours politique et du machisme qui domine
la scène politique au Maroc".
Dans un entretien téléphonique avec Lakome, Riyadi a souligné le caractère "dangereux" de cet édito qui sort, selon elle, "de l'opinion personnelle puisqu'il parle au nom de l'USFP et donc au nom de l'ensemble des encartés du parti".
Khadija Riyadi a par ailleurs ajouté que l'édito en question "n'exprime
pas une position politique mais une attaque contre la femme en tant que
telle, ce qui révèle un degré de machisme inquiétant".
Rappelons que lors d'un entretien vidéo avec Lakome, la secrétaire
générale du PSU, Nabila Mounib avait écarté toute possibilité de
coalition avec l'USFP sous sa direction actuelle malgré le respect
qu'elle dit témoigner au reste des militants du parti de la rose.
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