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samedi 14 novembre 2015

Deux manifestations de soutien au peuple français sont prévues demain au Maroc

Deux manifestations de soutien au peuple français sont prévues demain au Maroc
- Rabat devant parlement à 17h
- Casa devant le consulat de France à 18h


France Palestine : Face à la terreur


Face à la terreur

14/11/ 2015
Nous sommes sous le choc du carnage commis à Paris dans la nuit du 13 novembre. Jamais en France des attentats d’une telle ampleur n’avaient été menés pour frapper la population.
Nous pleurons les victimes et sommes en pensée aux côtés de leurs proches à qui nous présentons nos condoléances. L’heure est aujourd’hui à l’émotion et au recueillement.
Nous avons une pensée pour nos amis palestiniens qui, dans la situation dramatique qu’ils vivent eux-mêmes, nous adressent de nombreux messages de solidarité et organisent dès aujourd’hui à Bethléem une manifestation de solidarité avec les victimes du terrorisme en France, au Liban et en Palestine.
Le Bureau national

Le camp pour Ali Aarrass à la Place Poelaert est levé en signe de deuil pour exprimer nos condoléances avec les victimes et leurs familles des attentats à Paris


2783 jours de détention

« En signe de deuil, le camp pour Ali Aarrass à la Place Poelaert est levé », communiqué de presse du Comité Free Ali 14 novembre 2015

Latuff-Ali-AarrassEn signe de deuil et pour exprimer nos condoléances avec les victimes et leurs familles des attentats à Paris du 13 novembre ;
En signe de deuil et pour exprimer nos condoléances avec les victimes des guerres injustes de la part du terrorisme d’Etat dans le monde ;
Le Comité Free Ali a décidé de lever le camp de la grève de la faim tournante pour Ali Aarrass à la Place Poelaert.

Le Comité s’oppose à tout amalgame qu’essaient de faire le ministre Reynders et les autorités marocaines entre Ali Aarrass et le terrorisme. 

Pour rappel : Ali Aarrass a été innocenté par le juge antiterroriste espagnol Baltazar Garzon en mars 2009. Ali Aarrass est reconnu torturé par le rapporteur onusien sur la torture Juan Mendez en septembre 2012.
 Le Comité onusien contre la détention arbitraire demande la libération immédiate d’Ali Aarras depuis 2013. 

Nous rappelons qu’Ali Aarrass a toujours exprimé ses condoléances avec les familles des victimes des attentats.
Le Comité lance un appel à tous les démocrates en Belgique de continuer la campagne pour la libération d’Ali Aarrass jusqu’à sa libération. 
Merci de participer aux initiatives pour Ali Aarrass qui auront lieu la semaine prochaine : le mardi 17 novembre à l’ULB et le dimanche 22 novembre à Liège. 

 Pour plus d’informations : www.freeali.eu
pour le Comité Free Ali
Farida Aarrass et Luk Vervaet

Ali Anouzla reçoit à Berlin le prix des journalistes courageux.

Ahmed Benani et Sebbata Nadia ont partagé la publication de Salah Elayoubi.


C'est ce soir, que Ali Anouzla reçoit à Berlin le prix des journalistes courageux.

 MAROC
Ali Anouzla, journaliste et éditeur du site d’infos Lakome, was s’est vu décernerle prix Raif Badawi pour l’année 2015 destiné aux journalistes courageux. The International Media Alliance, l’organisation qui attribue ce prix, a décrit Anouzla comme ‘l’un des rares journalistes marocains qui ne pratiquent pas l’auto-censure’, et qui ‘franchissent continuellement les lignes rouges’. Anouzla risque jusqu’à 20 ans en prison pour apologie du terrorisme dans une affaire fabriquée qui remonte jusqu’en 2013. A l’époque son site avait été bloqué par les autorités, mais en août 2015, Anouzla avait relancé lakome2.com. La gratificaton d’Anouzla survient alors que les autorités maroccaines poursuivent leur chasse aux sorcières contre les journalistes et les militants.


Ali Anouzla lauréat du prix de courage journalistique au salon du livre Frankfort . @lakome2

ATTAC France : Après les massacres de Paris : épouvante, révolte, action



Après les massacres de Paris : épouvante, révolte, action



Déclaration 14 novembre 2015



Au lendemain des massacres de Paris, les adhérents et sympathisants d’Attac, à l’unisson de la société française, ressentent épouvante et révolte devant la haine aveugle et meurtrière. Attac exprime toute sa solidarité avec les victimes et leurs proches. Les personnes assassinées vendredi soir ne faisaient qu’exercer leur droit à la convivialité, à la civilité, à l’art, à une vie libre, toutes choses que ces tueurs veulent éradiquer au nom d’une vision fanatisée de la religion.


Malgré l’émotion et la tristesse, nous refusons de céder à la terreur, nous refusons la société de la peur, de la stigmatisation et de la recherche de boucs émissaires. Nous affirmons notre détermination à continuer à circuler, à travailler, à nous divertir, à nous réunir et à lutter librement.
« La France est en guerre », nous dit-on. Mais ce n’est pas notre guerre : après les désastres américains en Irak et en Afghanistan, les actuelles interventions françaises en Irak, en Lybie, en Syrie, au Mali, au Tchad, au Niger, en Centrafrique, contribuent à déstabiliser ces régions et à déclencher les départs de migrants qui se heurtent à la forteresse Europe et dont les corps s’échouent sur nos plages. Inégalités et prédations déchirent les sociétés, les dressent les unes contre les autres.
Al Qaida ou Daesh tirent toute leur force inhumaine de ces injustices. Cette guerre ne mène à aucune paix car il n’y a pas de paix sans justice. Pour en finir avec cette guerre, nos sociétés devront se désintoxiquer de l’ivresse de la puissance, des armes, du pétrole, des métaux rares, de l’uranium...
Au-delà du terreau social et économique qui nourrit tous les désespoirs et les tous actes insensés, reste la « banalité du mal », c’est-à-dire le fait que l’humanité n’est jamais à l’abri du retour ou de l’instauration de la barbarie quand certains décident de s’affranchir du respect de l’être humain en tant qu’être humain.
Pour ce qui est à notre portée, plus que jamais, il nous faut lutter contre l’impérialisme fût-il « humanitaire », contre le productivisme destructeur, pour des sociétés sobres, libres et égales.
Nous refusons par avance toute restriction au droit de manifester et de lutter contre ce monde pourrissant, pour les alternatives que portent ensemble les peuples du Sud et du Nord. Du 29 novembre au 12 décembre, à l’occasion de la COP 21 et par nos mobilisations citoyennes, nous montrerons qu’un autre monde est possible, urgent et nécessaire.


Attac France — 2015
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La République en danger

Certains d'entre nous le craignaient, la sentaient , la République était en danger, depuis ses engagements militaires en Afrique jusqu'à ceux, plus récents en Syrie et dans la région. La France, Seule, ne pouvait combattre la barbarie à l'échelle mondiale. 
 Le terrorisme a frappé Paris ce vendredi 13 de manière ignoble, sanglante, barbare. C'est le monde entier qui est interpellé et en premier lieu, l'Union Européenne. La République est en danger; au-delà de nos différences politiques, culturelles, ethniques ou religieuses, NOUS DEVONS APPELER À LA PLUS GRANDE MOBILISATION CITOYENNE POSSIBLE CONTRE LA BARBARIE ET DÉFENDRE NOS VALEURS FONDAMENTALES. Secourir les victimes, poursuivre les terroristes, protéger nos familles en France et dans le monde est une tâche urgente et le devoir de chacun. 

Mais dès demain, c'est un combat d'une autre profondeur qu'il nous faudra mener: expliquer les fondements de notre politique extérieure, rompre avec les États matrices de la violence, l'Arabie Saoudite, le Qatar, unifier nos stratégies au sein de l'Europe (Russie comprise) et avec les États-Unis, nous donner les moyens pour instaurer la justice et la paix, être impitoyables avec les États voyous qui financent, arment et soutiennent le terrorisme. C'est le prix à payer pour sauver la République et assurer la paix à ses citoyens. 
Halte aux larmes et au sang, redonnons tout leur sens à la devise: Liberté, Égalité, Fraternité, devise historique de la République française et aux valeurs universelles qu'elle postule.
Ce soir nous sommes en deuil, nous exprimons nos condoléances et notre compassions aux familles des victimes innocentes, mais dès demain, dans la dignité, la solidarité, l'humanisme et l'unité, mobilisons-nous dans tout le pays et saluons toutes les sociétés civiles du monde qui manifesteront avec nous en partageant les mêmes valeurs. 

Hier soir, avant minuit, Hollande annonce l'attentat à Paris : horreur, bain de sang, stupéfaction, ça n'arrive pas qu'ailleurs...

Paris : ne surtout pas céder à la peur ! Continuer de vivre "normalement". Paris se relèvera. Paris ne sombrera pas. 
Paris : l'hécatombe !
La France rejoint le Moyen-Orient.


Mes pensées à tous mes concitoyens parisiens, mes condoléances les plus attristées aux familles des victimes. Ma solidarité avec toutes les victimes de la terreur, d'où qu'elle vienne.
Et ma détermination à ne pas céder à la peur, ni à la stigmatisation, ni à la haine, ni à la confusion.

Près de 150 morts, en bilan provisoire. Plusieurs dizaines de blessés, dont plusieurs dans un état grave. Des centaines de personnes bloquées hors de chez elles et leurs familles dans l'angoisse.
Aujourd'hui, à Paris, quasiment chaque citoyen de Paris a connu l'angoisse, la peur, l'inquiétude, et peut être la douleur pour l'un des siens.
‪#‎parisrestedebout‬


L'Irak, elle, compte ses morts par centaines de milliers, la Palestine à perdu ses maisons et ses habitants par centaines de milliers. Les crimes, sont toujours impunis. Mais ce ne sont certainement pas de tels attentats qui feront justice. Ces attentats attisent les haines, de la même manière que le font Zemmour et Finkielcrotte

 Omar Brouksy
A tous mes amis parisiens nous pensons à vous, à Paris, je pense à toi. Des victimes innocentes sont lâchement assassinées par des minables qui ont pris la fuite. Solidaire à fond

vendredi 13 novembre 2015

#‎MAROC‬ ‪#‎Disparus‬ LA CARAVANE POUR TAZMAMART

Ali Dabaj a partagé la publication de Usfp France.

#‎MAROC‬ ‪#‎Disparus‬ LA CARAVANE POUR TAZMAMART
DU 4 AU 6 DECEMBRE 2015

Contre l'oubli, pour la vérité et plus jamais ça
A l'initiative de l'Association des Victimes de la Prison Secrète de Tazmamart, L'Association Médicale pour la Réhabilitation des Victimes de la Torture, du Comité de Coordination des Familles des Disparus et des Victimes de la Disparition Forcée au Maroc
pour les personnes désirant participer à la Caravane pour Tazmamart, prière de prendre contact avec le secrétariat de l'AMRVT pour inscription : au 0522482733


Maroc : Un patient meurt ligoté dans l'incendie de sa chambre de clinique à Casablanca


Admis samedi midi dans une clinique casablancaise car faisant une dépression, un architecte de plus de 70 ans s’est retrouvé brûlé vif dans sa chambre d’hospitalisation le même soir, sans que personne n’ait pu le secourir. L’affaire est aux mains du procureur du roi et les premiers éléments de l’enquête préliminaire pointe du doigt la responsabilité de la clinique.

Entrée de la clinique Notre Dame / Archive - DR

La clinique se trouve dans un immeuble de l'avenue Mers Sultan à Casablanca / Archive - DR
Il est environ 12 heures, samedi 7 novembre, lorsque les enfants de Rachid Joundy l’emmènent de toute urgence à la clinique Notre-Dame (ex Catala) à Casablanca. Le septuagénaire fait alors une dépression depuis un certain temps et il devient difficile de lui administrer son traitement à domicile. « Il était un peu agité. Son fils s’est dit que ce serait mieux qu’il soit hospitalisé pour que les médecins prennent soin de lui », explique à Yabiladi l’épouse d’Aziz Joundy, frère de Rachid.
C’est Aziz qui devait normalement s’adresser à la presse mais il est encore sous le choc. Ce même samedi en pleine nuit, Rachid Joundy, architecte, a perdu la vie dans un incendie survenu dans sa chambre d’hospitalisation. Chose curieuse, le feu s’est déclenché sans que personne ne vole à son secours. « Nous avons été contactés par la police vers 4h40 du matin dimanche. Ce sont eux qui nous ont appris le décès de Rachid », explique notre source. Mais que s’est-il passé ? La question reste pour l’heure sans réponse précise.

Tentative de camouflage ?
Selon le témoignage de la famille, le défunt avait été ligoté lors de son admission à la clinique pour être maîtrisé. « Quand ils ont constaté le décès, ils ont déplacé le corps, l’ont mis dans une ambulance pour le transporter vers l’hôpital Ibn Rochd », raconte un membre de la famille. « Ils ont dit que le défunt n’est pas mort à la clinique, alors que les médecins et infirmiers à qui nous avons parlé sur place ont bien dit qu’il a été découvert mort », poursuit-il.
D’autre part, la clinique se serait empressée de faire disparaître toute trace d’incendie. « C’est le comble ! A 5h de l’après-midi dimanche, la chambre était repeinte comme s’il n’y avait rien eu et tout le mobilier avait disparu », s’épouvante une avocate proche de la famille.
Jusqu’à ce jour, la famille assure n’avoir eu aucun échange avec les responsables de la clinique depuis le drame. « Ils se refusent à tout commentaire », souligne une proche. La famille du défunt a saisi le procureur du roi qui a ordonné une autopsie avant son enterrement. « Les premiers résultats ont confirmé que le défunt était bel et bien attaché lorsque l’incendie s’est déclenché. Des traces de liens retrouvées au niveau de ses poignets montrent qu’il s’est débattu » explique la même source.
Du côté de la clinique, c’est le silence radio. « Je ne peux rien vous dire. Le directeur est en train de s’occuper de ses malades. Je ne sais pas à quelle heure il va se libérer », répond à Yabiladi « une responsable » de la clinique en fin de matinée ce mardi. Relancé par nos soins en fin d’après-midi, le médecin était à son cabinet entrain de « s’occuper de ses patients », d’après son assistant.

Le Conseil régional de l'Ordre des architectes veut se porter partie civile
L’affaire fâche au plus haut point au Conseil régional de l’Ordre des architectes qui entend se porter partie civile. « Les circonstances du décès ne sont pas du tout claires. Nous n’avons pas encore tous les éléments, mais nous attendons de nous concerter avec les avocats », confie le président Karim Sbai. Une concertation qui devrait avoir lieu ce soir ou demain matin.
Ce drame vient à nouveau entacher le secteur médical au Maroc. Joint par nos soins, le ministère de la Santé n’a fait aucun commentaire. Le directeur de la communication dit ne pas connaitre cet établissement, nous renvoyant vers le directeur régional. Ce dernier, après avoir pris connaissance des raisons de notre appel, nous dira qu’il est en réunion. Et il y est visiblement resté toute l’après-midi, puisqu’il n’a plus répondu à nos sollicitations.
La dépouille du défunt a été inhumée cet après-midi et la famille n’a qu’un seul vœu, que les véritables circonstances de ce drame soient élucidées. Elle place tous ses espoirs en le procureur du roi et compte déposer une plainte très prochainement.
Ristel Tchounand
Copyright Yabiladi.com

http://yabiladi.com/articles/details/40074/maroc-patient-meurt-ligote-dans.htm

Maroc : Le ministre du Tourisme pour la dépénalisation de l'homosexualité et des relations sexuelles hors mariage


Lahcen Haddad, ministre du Tourisme / Ph. CNN

Le ministre du Tourisme appelle à la dépénalisation de l’homosexualité et des relations sexuelles consenties hors institution du mariage. Lahcen Haddad a affirmé que le Mouvement populaire, un parti traditionaliste, défend les libertés individuelles, lors d'un entretien pour la chaine CNN arabe.
Il a déclaré que le débat sur la question de l’homosexualité au Maroc « n’a pas encore été ouvert ». Se voulant résolument moderniste, Haddad a exprimé son opposition à toute réduction de peines des auteurs de crimes dit d’honneur, invitant les magistrats à appliquer la loi à lettre.
Ce membre du gouvernement Benkirane dit comprendre l’opposition des milieux conservateurs à une éventuelle abrogation des textes condamnant certaines libertés individuelles. Néanmoins, Lahcen Haddad a émis le vœu que l’avant-projet du code pénal propose des voies alternatives au lieu des peines d’emprisonnement en vigueur actuellement.

Tiznit, terminus forcé des migrants subsahariens : Ils sont plus de 200 à avoir été largués au Sud du pays




Tiznit, terminus forcé des migrants subsahariens : Ils sont plus de 200 à avoir été largués au Sud du pays

Tiznit est devenue le terminus forcé des migrants subsahariens irréguliers. Des centaines d’entre eux ont été déportés vers cette ville malgré eux suite à des opérations de contrôle d’identité.  Le flot continu d’autocars qui les transportent se poursuit  depuis près d’un mois. 

« On assiste depuis quelques semaines à une arrivée de plus en plus importante de migrants subsahariens dans cette ville. Pas plus tard que samedi dernier, deux autocars y ont débarqué plus de 100 personnes », nous a précisé Bendaoud Essahibi, membre de l’AMDH-section Tiznit. Et de poursuivre : « On est aujourd’hui à un peu plus de 200 migrants venus la plupart  du temps de Tanger. Ils sont de nationalités malienne, ghanéenne, nigérienne  et camerounaise ». 

Alain, Camerounais de 28 ans, fait partie de ces déportés malgré eux vers Tiznit. Il nous a raconté comment, il y a deux semaines, il a été intercepté chez lui au quartier Misnana à Tanger par des policiers qui l’ont emmené vers le commissariat de police. « Je n’étais pas seul, il y avait d’autres migrants subsahariens. Nous avons fait l’objet d’enregistrement et de prise d’empreintes avant d’être conduits vers des autocars en direction de Tiznit »,  nous a-t-il précisé.

jeudi 12 novembre 2015

SAHARA 1975-2015, quelles perspectives politiques et géostratégiques ?



IRIS
Bonjour,

L’Institut de relations internationales et stratégiques a le plaisir de vous inviter à participer à la conférence-débat :
 
  SAHARA 1975-2015, 
quelles perspectives politiques et géostratégiques ?
 
Mardi 17 novembre 2015, 18h30 - 20h00
Espace de conférences de l’IRIS *
Conférence-débat organisée autour de Flavien BOURRAT, enseignant à l’Inalco, Béligh NABLI, directeur de recherche à l'IRIS et Mustapha NAÏMI, anthropologue, chercheur à l'Institut universitaire de la recherche scientifique (IURS) de Rabat.
Animée par Didier BILLION, directeur adjoint de l’IRIS.
Nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire en cliquant sur le lien suivant : INSCRIPTION
(inscription obligatoire, dans la limite des places disponibles)
En espérant que cette conférence suscitera votre intérêt, nous vous prions d'agréer nos cordiales salutations.
L’équipe de l’IRIS
       
* Espace de conférences de l'IRIS, 2 bis rue Mercœur, 75011 Paris
Plan d’accès.

IRIS
2 bis, rue Mercœur - 75011 PARIS - FRANCE
Tél. : 33 (0)1 53 27 60 60 - colloques@iris-france.org
Sites : IRIS
- IRIS SUP' - Espace de conférences
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L'ONU attachée aux termes de sa médiation au Sahara occidental, la diplomatie marocaine dans l'impasse

 

New York , 11 nov 2015 (SPS) 

Le droit de l'Envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, de se rendre dans les territoires sahraouis occupés a été expressément réaffirmé par un haut responsable onusien, plaçant de plus en plus le Maroc dans une position de faiblesse du point de vue diplomatique vis-à-vis de la question sahraouie, a rapporté mercredi l’Agence de presse algérienne (APS).

Le porte-parole du SG de l'organisation des Nations Unies, Martin Nesirky était clair dans sa réaction aux propos tenus par le chef de la diplomatie marocaine, Salahedine Mezouar, selon lesquels "le Maroc ne pourrait accepter la visite de Ross au Sahara occidental", en réaffirmant que "Ross,  a le droit de se rendre au Sahara occidental".

Autrement dit, Ross continuera à arbitrer les négociations entre le Front-Polisario et le Maroc en vue d'organiser un référendum sur l'autodétermination du Sahara occidental, une solution "pleinement appuyée" par nombre de pays.

Pour rappel, le Maroc n'en est pas à son premier accroc avec le médiateur onusien. En 2012 déjà, le Royaume lui avait retiré sa confiance l'accusant de "partialité" après avoir, dans l'un de ses rapports, épinglé Rabat sur la situation des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.

Samedi, le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek, avait souligné que la dernière tentative de l'occupant marocain d'empêcher l'Envoyé personnel du SG de l'ONU de visiter les villes sahraouies occupées témoigne de "son isolement et de ses contradictions avec les résolutions des Nations Unies".

M. Nesirky a réitéré lundi l'appel du chef de l'ONU à de véritables négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui seront lancés dans les prochains mois devant conduire à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental.

La diplomatie marocaine mise à mal

Le Maroc est en froid avec des ONG, experts et députés de nombreux pays. Ils étaient nombreux à défendre le principe que le conflit au Sahara occidental était une question de décolonisation, ce que Rabat a du mal à accepter.

Des juristes et experts en droit international, réunis mardi au Parlement européen à Bruxelles à l'occasion d'une Conférence sur "les droits de l'homme et le respect de la légalité internationale au Sahara Occidental", ont réaffirmé que "malgré les tentatives du Maroc de faire reconnaître ce conflit comme une question de sécession, il s'agit bien d'une question de décolonisation.

Ce fait est incontestable", ont insisté à l'unanimité les participants à cette Conférence.

"Le Sahara occidental n'ayant jamais été un territoire sous souveraineté marocaine, il est dès lors impossible de parler de sécession", ont-ils expliqué, soulignant que le Sahara Occidental est recensé parmi les 17 territoires non autonomes (TNA) sur la liste établie par les Nations Unies.

Autre percée pour le cause sahraouie, et pas des moindres, un délégué des Équipes de réponses aux catastrophes de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Sadrack Bertrand Mantanda effectue une visite dans les camps de réfugiés sahraouis affectés récemment par les inondations, une première depuis 40 ans.

Cette visite qui consiste à évaluer la situation humanitaire suite aux inondations qui ont frappé les camps des réfugiés, est une première depuis leur installation en 1975 à Tindouf, un événement qu'il a qualifié d’"acquis humanitaire".

Le Maroc gagné par la peur d'un retour vers la légalité

La sujet qui inquiète actuellement les autorité marocaines, c'est de voir le Conseil de sécurité de l'ONU retenir la proposition exprimée lundi par des experts et juristes internationaux depuis Bruxelles portant nécessité d'intégrer un mécanisme de surveillance du respect des droits de l'homme à la mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso).

Des juristes venus des territoires occupés du Sahara Occidental, d'Espagne, de Grande Bretagne, de France, d'Algérie et de nombreux autres pays, ont tiré la sonnette d'alarme sur la situation des Sahraouis vivants aux territoires occupés.

Ces derniers ont convenu de publier très prochainement une déclaration dans laquelle ils comptent appeler le Parlement européen et les autres institutions de l’UE à "plus d’engagement dans cette cause", emboitant le pas à l'appel du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon à de véritables négociations entre le Front Polisario et le Maroc qui doivent être lancées dans les prochains mois et devant aboutir à "une solution politique mutuellement acceptable, permettant l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".

Tout cela est perçu comme une avancée pour le Front Polisario, ce qui  pour le Maroc constitue un échec de sa politique expansionniste au Sahara Occidental.

Dernière colonie en Afrique, le Sahara Occidental a été occupé par le Maroc, il y a 40 ans, après le départ des troupes espagnoles, et reste à ce jour inscrite à l'ONU au chapitre des territoires à décoloniser selon les règles du droit international en la matière. (SPS)

020/090/700 111606 NOV 015 SPS

Le père d'Ali Aarrass chante une mélancolique chanson en espagnol





Farida Aarrass
Dédicace de ma part à Soledad Kalza l'artiste chanteuse du campement de soutien à Ali Aarrass, mais bien sur aussi à toutes les autres personnes qui le soutiennent, et à ceux qui le voudraient et qui ne le peuvent pas.
Mon père me chantant une chanson d'amour de sa tendre jeunesse.
Un père tellement bon, qui a tant souffert, et qui sait pourtant que la vie est ainsi.

(...) Porque la vida es la escuela del dolor ......