BERLIN - Une conférence internationale
d'experts a débattu vendredi et samedi à Berlin, de la question du
Sahara occidental sous le thème "Le Référendum maintenant".
Organisée par l'Association allemande "Freiheit für Western Sahara"
(Liberté pour le Sahara occidental), la rencontre a vu la participation
et l'appui de nombreuses organisations allemandes et européennes,
notamment le Centre pour les cultures européennes et orientales,
l'Association des juristes pour la démocratie et les droits humains dans
le monde et l'Association Autriche-Sahara.
L'Etat de Brême et de la Basse Saxe, à travers le président de son
parlement, qui a adressé à la Conférence un message très fort de soutien
au droit du peuple au Sahara occidental et à l'issue référendaire de ce
conflit, a également pris part à cette conférence.
Le directeur exécutif du Centre Robert F. Kennedy pour la justice et
les droits de l'homme et de nombreuses organisation, comme le Comité
algérien de soutien avec le peuple sahraoui étaient aussi présents à
cette rencontre internationale de solidarité avec la cause sahraouie.
Ont participé à cette rencontre du côté sahraoui notamment, le
représentant du Front Polisario pour l'Europe, Mohamed Sidati et la
présidente de l'Association sahraouie des droits de l'homme (CODESA),
Aminatou Haidar, lauréate du prix de la fondation américaine Robert F.
Kennedy pour les droits de l'Homme et du prix de solidarité pour 2013 de
la ville de Brême.
La question de la mise en place d'un mécanisme international de
surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés du
Sahara occidental a fait l'objet d'un panel, à l'instar d'autres
questions aussi fondamentales, que l'urgence de trouver une solution qui
permette au peuple du Sahara occidental d'exercer son droit à
l'autodétermination, dans le cadre de la légalité internationale.
Les participants se sont, en particulier, félicités de la reconduction
au sein du parlement européen du groupe interparlementaire pour le
Sahara occidental.
Le président du parlement de l'Etat de Brême et de la Basse Saxe, dans
un message adressé aux participants, a lancé un appel "pour rompre le
mur du silence qui entoure la décolonisation de la dernière colonie en
Afrique et les droits de l'homme dans les territoires occupés" du Sahara
occidental.
Le parlementaire allemand a également condamné les accords de pêche
signés par l'Europe avec le Maroc et a révélé avoir saisi, à ce sujet,
le Président du parlement européen.
Il a appelé enfin à ce que "une solution définitive et durable soit
apportée à cette injustice qu'est l'occupation par le Maroc de ce
territoire et aux violations des droits de l'homme enregistrées et ce, à
travers un Référendum d'autodétermination libre et équitable".
M. Oubi, peut-on savoir quelle est l’importance, de la tenue de la 5e Conférence d’Alger consacrée au peuple sahraoui ?
L’intitulé de cette conférence parle de lui-même : « Droits des peuples
à la résistance : cas du peuple sahraoui ». Il marque le contexte
historique de la lutte de notre peuple. Le rendez-vous d’Alger s’est
déroulé dans un contexte juridiquement clair, appuyé par des résolutions
très solides des Nations unies et du Conseil de sécurité. Il y a une
très grande littérature en la matière qui consolide les aspirations du
peuple sahraoui comme étant la dernière colonie en Afrique. Dans le
contexte actuel du conflit, il n’est un secret pour personne que le
Maroc se trouve face à des problèmes très sérieux, d’une façon très
claire, peut-être pour la première fois depuis le début des années 1990.
Le royaume est en confrontation ouverte non seulement avec les
Sahraouis et le Front Polisario, mais aussi avec les Nations unies,
l’envoyé personnel et la représentante spéciale de Ban-Ki-moon… et les
organisations humanitaires internationales. Cette attitude négative et
impulsive, on la trouve dans le dernier discours suicidaire du roi qui a
ouvert le feu sur tous les partisans de la justice, de la justesse et
du respect des droits de l’homme. Ce discours renseigne sur l’Etat
d’esprit de Mohamed VI, qui commence à vivre avec la très probable
possibilité de perdre sa guerre coloniale.
Vous dites que le contexte juridique est clair, mais ne pensez-vous pas que c’est sur ce plan qu’il faille, d’abord, avancer ?
Bien évidemment. Mais le monde n’est pas seulement « gouverné » par les
lois. Le Droit international est clair, très clair même. Toutefois,
comme vous le savez d’ailleurs, il y a des realpolitiks qui empêchent
notre lutte d’évoluer rapidement. A ces considérations, s’ajoutent les
positions de grandes puissances, comme la France. Ce pays qui est un
pays membre permanent du Conseil de sécurité a, notamment ces dernières
années, joué un rôle très négatif et a empêché les Nations unies
d’assumer leurs responsabilités. Je le répète, la base juridique était
très claire depuis le début. Maintenant, avec l’intifada de notre
peuple, le soulèvement pacifique, on a réussi à intéresser le monde à
notre sort, et notre cause est désormais discutée au sein des grandes
capitales internationales.
Néanmoins, en Europe, en dépit du travail extraordinaire
qu’effectuent parlementaires et représentants de la société civile,
notamment espagnols et français, la cause sahraouie n’est traitée dans
les médias de ces pays que d’une manière sporadique. Un paradoxe ?
Il faut être réaliste. Avant, le problème du Sahara occidental se
résumait ainsi : il n’y avait pas de guerre, pas de confrontation
directe entre les citoyens autochtones et les forces d’occupation.
Maintenant ce n’est plus le cas, l’Intifada et le soulèvement pacifique,
comme je l’ai dit, ont réussi à attirer l’attention des médias et des
missions des organisations humanitaires internationales. Je crois que,
d’une part, cette confrontation directe entre le Maroc et la communauté
internationale, et d’autre part, la résistance des Sahraouis dans les
territoires libérés et les camps de réfugiés, ont convergé et débouché
sur une solidarité humanitaire, exemplaire à travers le monde.
Si vous voulez souhaiter qu’un malheur s’abat sur quelqu’un, c’est de lui souhaiter d’être à la place d’Ouzine. Le pauvre est mort de trouille, non pas la trouille de perdre des privilèges, mais la crainte d’être lynché par le régime.
Avec ce mondialito le Maroc est devenu la risée du monde, mais à vrai dire, le Maroc est déjà connu d’antan comme étant un pays absurde où tout ce qui se passe ne suit aucune logique, si ce n’est la seule logique de M6.
Au gré des coups d’humour du roi du Maroc, le pays est géré d’une façon stupide et idiote, c’est ce qui fait marrer de temps à autre le monde entier, ou choquer comme avec l’affaire Daniel Gate, le pédophile.
Tant que le roi garde les pleins pouvoirs, tout ce qui se passe au Maroc relève désormais de sa responsabilité directe et ses serviteurs ne viennent qu’en deuxième position.
Le Mondialito de foot se transforme en un tournoi mondial de water-polo !