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jeudi 18 décembre 2014

Havoc signe un accord pétrolier avec la RASD sur le site de Kosmos





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Le fonds d'investissement australien Havoc Partners a signé avec le gouvernement sahraoui en exil une part de 50% dans quatre blocs pétroliers du Sahara Occidental occupé. Un de ces blocs contient le site Gargaa, sur lequel la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy va bientôt commencer à forer en collaboration avec le gouvernement marocain.
Mis à jour le: 17.12 - 2014 23:56Imprimez cette page    
Par sa filiale Calima Energy, Havoc Partners a acquis 50% de part de Ophir dans quatre contrats de partage de production pour les blocs Daora, Haouza, Mahbes et Mijek au large du Sahara Occidental. La compagnie pétrolière Ophir avait acquis sa participation de 50% dans les blocs en 2006, en collaboration avec la firme britannique Premier Oil qui détient aujourd'hui encore les autres 50%.

L'accord met Kosmos Energy et Havoc Partners face à face. Les deux compagnies détiennent maintenant un permis d'exploration pour le site du puits Gargaa, qui est dans le bloc Haouza. Kosmos détient un accord avec la puissance occupante le Maroc, Havoc avec le gouvernement sahraoui en exil. Komsos souhaite commencer ses opérations de forage à Gargaa avant la fin de cette année.

Les partenaires fondateurs de Havoc sont impliqués au Sahara Occidental depuis plus de 15 ans. Ils étaient derrière Fusion Oil & Gas quand elle a signé un accord de coopération technique avec la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Peu de temps après avoir quitté Fusion en 2003, ils ont fondé Ophir Energy plc. en 2004 mais ont ensuite quitté l'entreprise en 2012. Pendant toute cette période, Havoc partners a développé une relation forte avec le gouvernement de la RASD. La RASD, ou République Arabe Sahraouie Démocratique, est un État membre de l'Union Africaine.


Une grande partie du Sahara Occidental est occupée par le Maroc depuis 1975. La souveraineté auto-proclamée du Maroc sur le Sahara Occidental a été réfutée par la Cour Internationale de Justice, et aucun État au monde ne reconnaît la revendication sans fondement du Maroc. Les Nations Unies traitent le Sahara Occidental comme un cas de décolonisation inachevé.

Un avis juridique de l'ONU de 2002 a conclu que toute exploration ou exploitation pétrolière sur le territoire est contraire au droit international si elle n'est pas en conformité avec les souhaits et les intérêts du peuple du Sahara Occidental - les Sahraouis. L'avis a été formulé à la demande du Conseil de Sécurité des Nations Unies quand le Maroc a émis des licences de contrats d'exploration pétrolière au Sahara Occidental en 2001.

En dépit de la clarté de l'avis de l'ONU, le Maroc a signé des accords pétroliers avec une multitude d'entreprises du monde entier. WSRW a actuellement connaissance de sept contrats de reconaissance pétrolière qui ont été accordés par le gouvernement marocain pour les programmes pétrolier sur le territoire sous son occupation.

Le gouvernement sahraoui et le peuple ont à plusieurs reprises exprimé leur opposition aux projets pétroliers du Maroc dans leur patrie occupée. Face à l'échec de l'ONU à contrer les actions de Maroc, le gouvernement sahraoui a lancé son propre programme pétrolier.

Voir aussi le nouveau site Web de la Petroleum & Mining Autority de la RASD.

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