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samedi 26 mars 2016

Titres sur http://solidmar.blogspot.com du 20 au 27/3/2016

Grâce aux manifestations de soutien au groupe Gdeim Izik, surtout grâce à la grève de la faim de solidarité à Paris, le procès scandaleux des 23 prisonniers politiques sahraouis commence à être connu !
 
Maroc-ONU, une crise grave pour deux mots  “colonisation” et “Sahara Occidental” alors que tout le monde savait. Mohammed VI est-il le propriétaire de la MINURSO pour s’en servir à des fins de mesures de rétorsions contre l’ONU ? Au risque de provoquer un conflit ...
 
 

L'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental a exprimé samedi sa condamnation la plus ferme les peines sévères imposées aux prisonniers politiques sahraouis "Groupe de Gdeim Izik»

Alicante, 25/03/16 (SPS) -.

 L'Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (IAJUWS, pour son sigle en anglais) a exprimé samedi sa condamnation la plus ferme des peines sévères imposées aux prisonniers politiques sahraouis "Groupe de Gdeim Izik» et le procès militaire qui les a condamnés .

 La IAJUWS a exprimé son inquiétude au sujet de la situation des prisonniers sahraouis en grève de la faim et a souligné que le «procès militaire contre les Sahraouis du« Groupe de Gdeim Izik "a violé les paramètres la légalité internationale, étant une procédure de numérotation politique utilisée par le Maroc comme un outil contre les résistants à l'occupation du Sahara occidental, la population sahraouie.
 
IAJUWS a également exigé la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis et le respect immédiat au droit international pour les violations répétées des droits de l'homme commises par le gouvernement du Royaume du Maroc dans le territoire du Sahara occidental. SPS

Articles en relation
     Le président du gouvernement canarien demande des Nations unies à "intervenir de manière décisive" pour donner une solution au conflit au Sahara occidental.    Le Cabinet se réunit pour discuter des derniers développements dans la question du Sahara.
    Le Maroc menace la paix en Afrique du Nord.
    Le POLISARIO a mis en état d'alerte  les troupes.

Dans l'Huma un article sur les prisonniers de Gdeim Izik

Sahara occidental. Pris en otages dans les geôles de Rabat

Rosa Moussaoui
Vendredi, 25 Mars, 2016
Injustement détenus depuis cinq ans et demi à la prison de Salé, des prisonniers politiques sahraouis ont cessé de s’alimenter le 1er mars.


Sahara occidental – Faire respecter le droit international : un procès civil pour les prisonniers sahraouis de Gdeim Izik !









 Depuis le 1er mars 2016, 13 des 21 prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik sont en grève de la faim à la prison de Rabat-Salé. Parmi eux, des prisonniers malades ou très affaiblis par les années de détention et les mauvais traitements qui les ont précédés. Le mouvement de ces prisonniers est d’autant plus difficile, qu’il reste très isolé, les médias de la région couvrant peu leur action.
A l’automne 2010, un groupe de citoyens sahraouis dresse un campement pacifique de Gdeim Izik, près de Laâyoune, pour attirer l’attention publique sur les problèmes politique, économique et social qui existent dans la région. Les autorités marocaines sur place négocient alors les possibilités de démantèlement du camp avec des représentants des Sahraouis présents dans le campement. Si un accord semble avoir été conclu, certains des responsables marocains auraient ordonné un démantèlement plus hâtif. Un nombre significatif de citoyens sahraouis aurait alors refusé de partir, donnant lieu à de violents affrontements, aux abords même du campement, puis sur la route vers Laâyoune, et par la suite à Laâyoune même, où des «émeutes» ont lieu et sont réprimées par les forces de l’ordre. Le bilan est lourd : dix membres des Forces de l’ordre marocaines et deux civils sont tués. On dénombre également plusieurs centaines de blessés. En parallèle, vingt-quatre personnes sont arrêtées.
Dès 2012, EuroMed Droits a dénoncé le procès non équitable des prisonniers politiques du groupe de Gdeim Izik et leur condition de détention. Les prisonniers n’ont pu bénéficier d’un procès équitable, jugés sur base de l’article 7 du code marocain de Justice militaire alors même que ce sont des personnes civiles. Notre réseau rappelle que selon les normes internationales et selon la Constitution du Maroc, un tribunal militaire n’est pas  compétent pour juger des civils. Le Maroc  a depuis modifié sa législation en ce sens mais sans en faire profiter les personnes actuellement en grève de la faim.
Dans ce contexte, nous recommandons au Maroc, de réviser les procédures et les condamnations prononcées par les juridictions militaires contre ces manifestants sahraouis, celles-ci ne présentant pas les garanties d’indépendance et l’impartialité requises pour un procès équitable selon le droit international. Nous appelons à accélérer le recours auprès de la Cour de cassation qui fait face à de nombreuses lenteurs. Tandis que la situation des grévistes se détériore, nous rappelons au Maroc son obligation positive de protéger la santé des détenus. Nous encourageons également le Maroc à mettre tout en œuvre pour humaniser conditions de détentions de ces prisonniers.
 En solidarité avec leur action, nous rappelons les demandes des prisonniers sahraouis grévistes de la faim qui appellent à obtenir :
-          leur transfert à la prison de Laâyoune, à proximité de leurs familles dont ils sont éloignés de plus de 1200 km depuis plus de 5 ans ;
-          l’annulation du jugement du tribunal militaire de Rabat de février 2013 ;
-          leur libération immédiate suivant cette annulation ;
-          et enfin l’organisation d’un nouveau procès devant un tribunal civil, si besoin est, qui réponde à toutes les garanties requises pour un procès équitable.
EuroMed Rightshttp://www.euromedrights.org 
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Il manque dans cet article une information essentielle : Ces Sahraouis, en partie des défenseurs actifs des droits de l'Homme, ont subi de violentes tortures par les forces d'occupation marocaines pour obtenir des aveux  qui ont servi de base aux verdicts scandaleux : de 20 ans à perpétuité de prison. Donc double peine : tribunal militaire et torture ! (ndlr)

Sahara Occidental: le Maroc a dépensé 3,1 M$ en 2014 dans le lobbying pour améliorer son image


jeudi, 24 mars 2016 13:09

La présidente de la Fondation Kennedy, Kerry kennedy La présidente de la Fondation Kennedy, Kerry kennedy Photo-APS-Archives 
WASHINGTON - Le Maroc a dépensé 3,1 millions de dollars aux Etats-Unis en 2014 pour des opérations de lobbying visant à améliorer son image ternie par les violations quotidiennes des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, a indiqué mercredi à Washington la présidente de la Fondation Kennedy, Kerry kennedy.

Au cours d’une audition organisée par la Commission Tom Lantos des droits de l’homme au Congrès américain sur le Sahara Occidental, Mme Kennedy a déclaré que ‘‘contrairement aux obstacles qu’il dresse aux enquêtes sur les droits de l'homme, le Maroc a agressivement dépensé rien qu’aux  Etats-Unis 3,1 millions de dollars en 2014 dans le lobbying et les relations publiques’‘.
En parallèle, les autorités marocaines empêchent toujours les défenseurs des droits de l’homme au niveau local de recenser les dépassements. Ces derniers considèrent qu’il est presque ‘‘impossible d’enquêter dans les territoires occupés par crainte de représailles’‘.
Durant les deux dernières années, le centre Robert Kennedy pour la justice et les droits de l’homme a recensé 56 arrestations arbitraires, 50 cas d'abus commis contre des prisonniers politiques, 84 violations des droits politiques et 31 autres cas de restriction à la liberté de mouvement, a poursuivi Mme kennedy.

Le Maroc a  considérablement restreint les droits économiques, sociaux et culturels des Sahraouis, a -t-elle dit devant cette commission, en relevant que la Minurso est la seule mission de maintien de la paix de l’ONU qui n’est pas dotée d’un mandat pour la surveillance des droits de l'homme.
Revenant sur la position américaine à l’égard du conflit au Sahara Occidental, Mme Kennedy a relevé que le projet de résolution présenté en 2013 par Suzanne Rice, l’ancienne représentante américaine auprès de l’ONU, pour élargir le mandat de la Minurso à la supervision des droits de l’Homme a été torpillée par le Maroc et ses alliés aux Conseil de sécurité.
Mais depuis cette date, ‘‘les Etats-Unis n’ont fait que prolonger le mandat (...) de cette mission’‘, a-t-elle regretté.
La présidente de RFK Center a lancé un appel à son pays pour financer la Minurso suite à la décision de Rabat d’arrêter les fonds alloués à cette mission.
‘‘Nous sommes convaincus qu’il est dans l’intérêt des Etats-Unis de soutenir les droits du peuple sahraoui y compris son droit à l’autodétermination’‘, a-t-elle affirmé.
Intervenant au cours de cette audition, l’ancien représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, Franchesco Bastagli, a expliqué que le Sahara Occidental ‘‘représentait un processus de décolonisation qui a mal tourné’‘, en incitant la communauté internationale à prendre ses responsabilités à l’égard de cette question.
‘‘La négligence n’est plus une option politique. Les membres du Conseil de sécurité doivent  s’engager fortement et avoir le sens de l’urgence’‘, a enchaîné M. Bastagli en préconisant une reprise des négociations entre le Front Polisario et le Maroc sans conditions préalables.
M. Bastagli qui a répondu à plusieurs questions de la Commission sur le statut du Sahara Occidental, a précisé que l’ONU devrait fixer un délai aux négociations et établir des alternatives en cas d’échec des pourparlers.
De son cote, Erik Hagen, président de l’observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara Occidental est revenu sur l’exploitation illégale des richesses de ces territoires en se basant sur l’avis juridique émis en 2002 par l’ONU qui a conclu que toute exploration ou exploitation de ces ressources doit se faire dans le strict respect de la volonté des Sahraouis et en conformité avec leurs intérêts.
Hagen s’est basé également dans ses arguments sur l’accord de libre-échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc qui exclut le Sahara Occidental de son champ d’application.
Les Sahraouis, a-t-on rappelé, ne bénéficient actuellement ni des revenus de leurs richesses pillés par l'occupant marocain ni des emplois générés par ces activités économiques illégales sur les territoires occupés au Sahara occidental.

vendredi 25 mars 2016

Le Gouvernement sahraoui appelle le CS à fixer une date précise pour le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui

Bir lahlu, 25 mars 2016 (SPS)

 Le gouvernement de la RASD et le Front Polisario appellent de manière "urgente" le Conseil de Sécurité à lui définir une date précise pour parachever et s’acquitter de la mission pour laquelle a été crée la Minurso, à savoir l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental.

Le gouvernement de la RASD et le Front Polisario tiennent à relever qu’un terme devrait être mis à l’escalade entretenue par l’occupant marocain, à l’égard des Nations Unies, à ses piétinements sur les prérogatives du Conseil et à ses manœuvres dilatoires tendant à modifier la nature du mandat  de la Minurso, selon un communiqué publié vendredi en réaction au communiqué du CS dans lequel, il a souhaité jeudi soir, la reprise des fonctions de la Minurso.

Le gouvernement de la RASD et le Front Polisario ont pris bonne note du fait que le Conseil de Sécurité a insisté sur la nécessité de voir la Minurso reprendre, ses entières capacités afin de s’acquitter de sa mission définie par le Conseil de Sécurité dans ses résolutions pertinentes.

"Si de telles mesures ne sont pas prises, cela ne pourrait que faire revenir le conflit du Sahara Occidental à la case de départ et ainsi annuler les résultats obtenus grâce aux efforts déployés, depuis des décennies, par la communauté internationale, en vue de hâter la décolonisation du Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique", ont-ils averti. (SPS)
020/090/000 251817 MARS 016 SPS

Sahara occidental: le Conseil de sécurité souhaite que la Minurso puisse fonctionner pleinement


Nations unies (Etats-Unis) - Le Conseil de sécurité a souhaité jeudi que la mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso) puisse recommencer à fonctionner pleinement, dans une première réaction unanime à la querelle entre le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et Rabat.

Mais les 15 pays membres n'ont pas pris de décision ni même pris parti dans cette querelle, se contentant d'appeler à la régler de manière constructive et complète et par la coopération.

Le président du Conseil pour le mois de mars, l'ambassadeur angolais Ismael Gaspar Martins a fait part à la presse de cette prise de position à l'issue de trois heures de consultations à huis clos sur cette querelle qui envenime depuis dix jours les relations entre l'ONU et le gouvernement marocain.

Irrité par des propos tenus par M. Ban lors d'une visite en Algérie début mars où il a rencontré des réfugiés sahraouis, le Maroc n'a pas hésité à expulser dimanche dernier la quasi totalité des experts civils expatriés de la Minurso et à faire fermer un bureau de liaison militaire.

Ces mesures de rétorsion risquent selon l'ONU de rendre bientôt la mission, forte de 500 hommes, civils et militaires, incapable de remplir le mandat que le Conseil lui a confié en 1991.

M. Ban avait fait référence à une occupation du Sahara occidental, franchissant ainsi une ligne rouge pour Rabat qui considère cette ex-colonie espagnole annexée en 1975 comme partie intégrante du Maroc et lui propose seulement une autonomie sous sa souveraineté.

Depuis lors, les contacts pris par des pays du Conseil, dont la France, avec le Maroc n'ont pas fait revenir Rabat sur sa décision.

Selon l'ambassadeur angolais, les pays du Conseil ont exprimé une grave inquiétude face à cette situation et ils ont rappelé que les 16 missions de la paix de l'ONU dans le monde sont déployées sur instruction du Conseil pour mener à bien des tâches cruciales.

Mais l'ambassadeur s'est contenté d'indiquer que les contacts bilatéraux avec Rabat allaient continuer. Nous sommes inquiets et c'est un problème qu'il faut résoudre, a-t-il déclaré à la presse.


(©AFP / 25 mars 2016 01h09)

Soutien à Saragosse aux prisonniers sahraouis de gdeim izik en grève de la faim

Militants sahraouis emprisonnés, du groupe Gdeim Izik, à Rabat. La solidarité s’organise à Paris


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El Watan, 24/3/2016

Une grève de la faim solidaire avec les prisonniers politiques sahraouis, en grève de la faim illimitée depuis le 1er mars à la prison de Rabat-Salé, au Maroc,sera entamée aujourd’hui par des militants sur la place de la République (Paris) durant trois jours, a annoncé hier le Comité des familles des prisonniers politiques de Gdeim Izik. «Aujourd’hui , 22 mars, cela fait 22 jours qu’ils ne mangent plus. Ils sont 13. Ils ont tous perdu 8 kg ou plus.

Certains commencent à présenter des maux alarmants», a expliqué la représentante du Comité et militante française des droits de l’homme, Claude Mangin-Asfari, indiquant que «deux d’entre eux ont dû être transférés à l’hôpital : Sidi Lmjaiyed, qui ne peut plus marcher, et Mohamed Bachir Boutinguiza, qui est tombé dans le coma». Un autre détenu politique, Bachir Khada, a-t-elle ajouté, «a passé une heure au dispensaire de la prison avant d’être renvoyé dans sa cellule malgré la détérioration de son état de santé. Aujourd’hui, c’est Cheikh Banga qui a été transporté d’urgence à l’hôpital».

Le président sahraoui a envoyé une lettre au président du conseil de sécurité des Nations Unies.





Le Front Polisario a lancé un appel urgent au conseil de sécurité lui demandant d'assumer ses responsabilités en tant que premier chef de la minurso et  garant de la mission dont il a été investi, à savoir l'organisation de l'auto-détermination par un référendum au Sahara Occidental, dans une lettre adressée au président de la République Sahraouie SG du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz  président du conseil de sécurité. Ismael A. Gaspar Martins.

" Nous suivons avec une grande préoccupation les récentes évolutions dangereuses au Sahara Occidental, dans laquelle le royaume du Maroc a mis l'organisation des Nations Unies et le conseil de sécurité, en un fait accompli qui reflètent une tentative délibérée de nuire à tous les efforts déployés par la communauté internationale depuis plus de  40 ans, afin de mener à bien la décolonisation du dernier territoire africain sur la liste des pays non-autonomes." dit le président de la République Sahraouie.

Sahara Occidental : l’audition du Congrès est un "véritable procès" contre l’occupant marocain

Le représentant du Front Polisario à Washington, Mouloud Said, a indiqué jeudi que l’audition organisée mercredi par le Congrès américain sur le Sahara Occidental a constitué "un véritable procès" contre la politique du Maroc dans les territoires sahraouis occupés.

"L’audition représente un procès contre la politique de violation des droits de l’homme prônée par le Maroc dans les territoires occupés", a déclaré M. Said à l’APS au lendemain de cette audition, la première du genre organisé par le parlement américain sur la question du Sahara Occidental.
Le Front Polisario "se félicitait de la tenue de cette audition qui a constitué l’occasion pour les Congressmen américains et les ONG pour réaffirmer une fois de plus que la présence du Maroc dans les territoires sahraouis est bel et bien une occupation illégale", a-t-il ajouté.
Mouloud Said a relevé que cette audition s’est tenue à une "étape difficile" de la lutte des Sahraouis pour leur indépendance, marquée par une escalade de tensions que le Maroc alimente avec ses décisions transgressant les lois internationales et portant atteinte à la charte des Nations Unies.
"Le comportement irresponsable du Maroc risque de conduire  la région à de nouveaux conflits", a avertit le représentant du Front Polisario qui se referait aux mesures de rétorsion de Rabat visant la Minurso.
"Nous sommes satisfaits du fait que la Commission des droits de l’homme du Congrès ait abordé la situation difficile des prisonniers politiques sahraouis", dont ceux incarcérés suite aux événements de Gdeim Izik et qui mènent actuellement une grève de la faim pour protester contre  leur condamnation illégale.
L’audition sur le Sahara occidental qui s’est tenue mercredi a constitué une première dans les annales du Congrès. Jusqu ici aucune initiative pour ouvrir un débat libre sur la question sahraouie au parlement américain n’a abouti, précise-t-on du côté sahraoui.
Le Maroc a accentué son travail de lobbying pour empêcher de porter ce débat au sein de cette institution importante qui exerce une grande influence sur la vie politique américaine.
L’audition en elle-même est un exploit car elle a réussi à rallier plusieurs congressistes, des ONG et des organismes internationaux à la cause sahraouie.
L’audition a été animée par un panel composé de plusieurs personnalités américaines et internationales, dont Kerry Kennedy, présidente de la Fondation Kennedy, Francesco Bastagli, ancien représentant du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental, Eric Goldstein, directeur adjoint à Human Rights Watch et Erik Hagen, directeur de l’observatoire pour la protection des ressources naturelles au Sahara Occidental.
APS 
Monde, Afrique

Maroc – ONU : retour sur les coulisses d’une crise sans précédent




En qualifiant la présence marocaine d'« occupation » à l'issue d'une visite dans les camps de Tindouf, Ban Ki-moon a provoqué une crise diplomatique sans précédent avec le royaume. Qui menace de couper les vivres à la mission onusienne déployée sur le territoire.



Intraitable. Dès qu’il est question du Sahara, la diplomatie marocaine devient intraitable. À peine la fâcherie avec les instances de Bruxelles, provoquée par une décision de la Cour de justice de l’Union européenne (qui avait qualifié le Maroc de « force d’occupation ») est-elle en passe de se dissiper que Rabat hausse à nouveau le ton. Sa cible ? Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’ONU, désormais au cœur d’une crise d’une ampleur inédite. Retour sur ce feuilleton à rebondissements.
Comment cette crise a-t-elle dégénéré ?
Alger, dimanche 6 mars. Ban Ki-moon tient une conférence de presse aux côtés de Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères. Elle conclut une tournée dans la région, qui a conduit le secrétaire général de l’ONU au Burkina, en Mauritanie et, surtout, dans les camps sahraouis de Tindouf. À propos de cette escale, justement, il déclare avoir « été attristé de voir autant de réfugiés ». « Les enfants qui sont nés au début de cette occupation ont désormais 40 ou 41 ans », ajoute-t-il.

Les membres du conseil de sécurité et le secrétariat général de l'ONU sont ceux qui ont la responsabilité sur la MINURSO




Carlos Cristobal, 25/3/2016

Nous pouvons regretter les dernières décisions unilatérales du Maroc et appeler à un nouveau consensus entre toutes les forces politiques sur la question du Sahara occidental
Nous pouvons regretter la tension croissante entre l'organisation des Nations Unies (ONU) et le Maroc sur le Sahara Occidental, et condamner les décisions du gouvernement marocain d'expulser les 73 membres de la Minurso (mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum Du Sahara occidental) et d'autres organisations internationales du territoire et de fermer la base militaire de la Minurso à Dakhla.

Mais pouvons-nous rappeler que le conseil de sécurité et le secrétariat général de l'organisation des Nations Unies sont ceux qui ont la responsabilité sur l'autorisation, la conception et la structure des missions de maintien de la paix ? Nous ne pouvons pas permettre que l'une des parties du conflit entrave activement et impunément le travail de l'ONU avec l'assentiment de certains membres du conseil de sécurité. Nous rappelons en outre que, selon l'arrêté de la cour internationale de justice de La Haye du 16 octobre 1975, le Maroc n'a pas de "Liens de souveraineté" avec le territoire de celui qu'il prétend être, en prétendant expulser la Minurso.

Aussi,  montrons-nous notre incompréhension devant le silence complice de la part tant du Conseil de Sécurité que de l'Espagne devant ces actions, qui ne font qu'alimenter un conflit dont la résolution est d'une importance capitale pour la stabilité régionale et sur le fait que notre pays a une indéniable responsabilité historique.

Enfin, nous lançons un appel aux gouvernements en fonction et à l'ensemble des forces politiques pour qu'une bonne fois pour toutes nous arrêtions de tourner le dos  à ce dossier et, par extension, au peuple sahraoui, de façon à ce que la position que l'Espagne défendra au Conseil de sécurité pour le mois d'avril, lorsque l'on renouvellera le mandat de la Minurso, soit le fruit d'un consensus entre les différentes forces représentées au congrès des députés.

L'AMRVT organise une caravane médicale multidisciplinaire à Tanorha





Abdelkrim El Manouzi 
 Caravane médicale multidisciplinaire de l'Association Médicale de Réhabilitation des Victimes de la Torture  à Tanorha (région de Benimellal) du 26 au 27 Mars 2016 en collaboration avec la section locale de l’association de prévention buccodentaire.
Afin d’atteindre ces objectifs, l’AMRVT mobilise une équipe médicale composée de Chirurgiens dentistes, de médecins généralistes et de specialiste ORL en ophtalmologie, 
gynécologie,pneumologie,gastroenterologie,rhumatologie,
pédiatrie et d’opticiens.
Et d’une équipe de coordinations du staff de l’AMRVT.
Photo de Abdelkrim El Manouzi.


Photo de Abdelkrim El Manouzi.
Équipe multidisciplinaire de l association Medicale 


Caravane contre l oubli et pour la memoire

jeudi 24 mars 2016

Sahara occidental : Le comportement du Maroc ne peut pas être toléré . Des démineurs spécialistes renvoyés


Le Maroc a demandé à l'ONU de fermer un bureau de liaison de sa mission au Sahara occidental (Minurso), un nouvel épisode de la querelle avec le gouvernement marocain sur le sort de ce territoire contesté. La Minurso a reçu une demande de fermeture de son bureau de liaison militaire à Dakhla, a indiqué lundi le porte-parole adjoint de l'ONU Farhan Haq. C'est la première demande visant directement la composante militaire de la Minurso, a-t-il souligné. 
Les Marocains ont déjà expulsé dimanche la majeure partie des experts civils internationaux de la Minurso. Il s'agit de 70 personnes de différents statuts dépendant de l'ONU et de trois civils dépendant de l'Union africaine. La liste comprend notamment les six spécialistes du déminage de la mission et deux sous-traitants. Le Maroc avait initialement donné les noms de 81 employés civils expatriés de l'ONU mais onze ne travaillaient plus pour la Mission.