El Watan, 24/3/2016
Une grève de la faim solidaire avec les prisonniers politiques sahraouis, en grève de la faim illimitée depuis le 1er mars à la prison de Rabat-Salé, au Maroc,sera entamée aujourd’hui par des militants sur la place de la République (Paris) durant trois jours, a annoncé hier le Comité des familles des prisonniers politiques de Gdeim Izik. «Aujourd’hui , 22 mars, cela fait 22 jours qu’ils ne mangent plus. Ils sont 13. Ils ont tous perdu 8 kg ou plus.
Certains commencent à présenter des maux alarmants», a expliqué la
représentante du Comité et militante française des droits de l’homme,
Claude Mangin-Asfari, indiquant que «deux d’entre eux ont dû être
transférés à l’hôpital : Sidi Lmjaiyed, qui ne peut plus marcher, et
Mohamed Bachir Boutinguiza, qui est tombé dans le coma». Un autre détenu
politique, Bachir Khada, a-t-elle ajouté, «a passé une heure au
dispensaire de la prison avant d’être renvoyé dans sa cellule malgré la
détérioration de son état de santé. Aujourd’hui, c’est Cheikh Banga qui a
été transporté d’urgence à l’hôpital».
Des tribunaux militaires pour des civils
Le Comité a rappelé, dans un communiqué, que la grève de la faim des prisonniers politiques sahraouis «est justifiée par le fait qu’ils sont incarcérés depuis 5 ans et demi (novembre 2010), qu’ils ont été condamnés à de très lourdes peines (de 20 ans jusqu’à la perpétuité) par un tribunal militaire, le 17 février 2013, alors qu’ils sont tous des civils», soulignant que leur condamnation «a été faite sur la seule base d’aveux extorqués par la police sous la torture, selon ce qu’ils rapportent, et que les magistrats militaires n’ont jamais voulu enquêter sur ces allégations de torture».
Dans un appel «urgent» pour les prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik en grève de la faim à la prison de Rabat-Salé, signé par 23 organisations et adressé au Conseil national des droits de l’homme (CNDH), à la Délégation interministérielle pour les droits de l’homme et au ministère de la Justice du Maroc, il est demandé d’annuler le jugement du tribunal militaire de Rabat de février 2013 qui les a «inéquitablement» condamnés, alors que la loi marocaine interdit que des civils soient jugés par un tribunal militaire.
Dans ce contexte, le Comité des familles des prisonniers politiques de Gdeim Izik a affirmé qu’«il n’y a aucun doute que leur sort injuste est dû au fait qu’ils militent tous pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui», réclamant une intervention des autorités françaises pour qu’elles fassent «pression sur leurs homologues marocains, avec l’aide des médias et du public en France».
Parmi les signataires de l’appel, on peut citer, entre autres, la Plateforme de solidarité avec le peuple du Sahara occidental, l’association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique, le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental (Corelso), le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples et France-Liberté, fondation Danielle Mitterrand.
Des tribunaux militaires pour des civils
Le Comité a rappelé, dans un communiqué, que la grève de la faim des prisonniers politiques sahraouis «est justifiée par le fait qu’ils sont incarcérés depuis 5 ans et demi (novembre 2010), qu’ils ont été condamnés à de très lourdes peines (de 20 ans jusqu’à la perpétuité) par un tribunal militaire, le 17 février 2013, alors qu’ils sont tous des civils», soulignant que leur condamnation «a été faite sur la seule base d’aveux extorqués par la police sous la torture, selon ce qu’ils rapportent, et que les magistrats militaires n’ont jamais voulu enquêter sur ces allégations de torture».
Dans un appel «urgent» pour les prisonniers politiques sahraouis du groupe de Gdeim Izik en grève de la faim à la prison de Rabat-Salé, signé par 23 organisations et adressé au Conseil national des droits de l’homme (CNDH), à la Délégation interministérielle pour les droits de l’homme et au ministère de la Justice du Maroc, il est demandé d’annuler le jugement du tribunal militaire de Rabat de février 2013 qui les a «inéquitablement» condamnés, alors que la loi marocaine interdit que des civils soient jugés par un tribunal militaire.
Dans ce contexte, le Comité des familles des prisonniers politiques de Gdeim Izik a affirmé qu’«il n’y a aucun doute que leur sort injuste est dû au fait qu’ils militent tous pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui», réclamant une intervention des autorités françaises pour qu’elles fassent «pression sur leurs homologues marocains, avec l’aide des médias et du public en France».
Parmi les signataires de l’appel, on peut citer, entre autres, la Plateforme de solidarité avec le peuple du Sahara occidental, l’association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique, le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental (Corelso), le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples et France-Liberté, fondation Danielle Mitterrand.
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