Madame,
Monsieur,
Nous vous prions de bien
vouloir trouver ci-dessous l'annonce d'une grève de la faim solidaire avec
les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim illimitée depuis le 1er
mars à la prison de Rabat-Salé (Maroc), grève de la faim solidaire qui sera
organisée les jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26 mars Place de la République à
Paris, appelée par :
- la Plateforme de solidarité avec le peuple du Sahara
occidental,
- l'Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique,
- le Comité pour le Respect des Libertés et des droits humains au Sahara Occidental (CORELSO),
- l'Association française d'Amitié et de Solidarité avec les peuples d'Afrique (AFASPA)
- l'Association des Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
- DROIT SOLIDARITE
- l'Association de la Communauté Sahraouie en France (ACSF)
- l'Association des Sahraouis en France (ASF)
- la Ligue des Jeunes et des Etudiants Sahraouis en France (LJESF)
- l'Association des Amis de la République Arabe Sahraouie Démocratique,
- le Comité pour le Respect des Libertés et des droits humains au Sahara Occidental (CORELSO),
- l'Association française d'Amitié et de Solidarité avec les peuples d'Afrique (AFASPA)
- l'Association des Familles de Prisonniers et Disparus Sahraouis (AFAPREDESA)
- DROIT SOLIDARITE
- l'Association de la Communauté Sahraouie en France (ACSF)
- l'Association des Sahraouis en France (ASF)
- la Ligue des Jeunes et des Etudiants Sahraouis en France (LJESF)
- l'Association des
Femmes Sahraouies en France (AFSF).
Nous vous prions également
de trouver, pour mémoire, l'appel
urgent que 23 organisations dont les nôtres ont envoyé hier aux instances
marocaines responsables des droits de l'homme pour qu'elles prennent enfin
leurs responsabilités vis à vis des grévistes de la faim, dont les
revendications sont plus que légitimes. Nous craignons malheureusement qu'elles
n'en fassent rien.
Nous vous accueillerons
avec plaisir place de la République pour vous donner les dernières
nouvelles.
Épouse de Naâma Asfari,
l'un des 13 grévistes de la faim , je reste à votre disposition pour toute
information complémentaire et je vous remercie de ce que vous pourrez faire pour
faire connaître cette cette action et je vous prie de croire, Madame Monsieur ,
à l'expression de mes sentiments les meilleurs .
Claude MANGIN-ASFARI
claudemangin@yahoo.fr
******************************************************************************
Aujourd’hui, 22 mars, cela fait 22 jours qu’ils ne mangent plus. Ils sont 13. Ils ont tous perdu 8 kilos ou plus. Certains commencent à présenter des maux alarmants. Nous avons appris hier que deux d’entre eux ont dû être transférés à l’hôpital : Sidi Lmjaiyed, qui ne
peut plus marcher, et Mohamed Bachir Boutinguiza, qui est tombé dans le coma. Pour sa part, Bachir Khada a passé une heure au dispensaire de la prison avant d’être renvoyé dans sa cellule malgré la détérioration de son état de santé. Aujourd’hui, c’est Cheikh Banga qui a été transporté d’urgence à l’hôpital.
Nous rappelons que leur grève de la faim est justifiée par le fait qu’ils sont incarcérés depuis 5 ans et demi (novembre 2010), qu’ils ont été condamnés à de très lourdes peines (de 20 ans jusqu’à perpétuité) par un tribunal militaire, le 17 février 2013, alors qu’ils sont tous des civils ; que leur condamnation a été faite sur la seule base d’aveux extorqués par la police sous la torture, selon ce qu’ils rapportent, et que les magistrats militaires n’ont jamais voulu enquêter sur ces allégations de torture.
Ils demandent donc l’annulation de ce procès inéquitable, d’autant que la loi marocaine interdit désormais que des civils soient jugés par un tribunal militaire. Mais l’application de la loi n’arrive pas.
Ils demandent leur libération et que, à tout le moins, un nouveau jugement devant un tribunal civil soit organisé.
Il n’y a aucun doute que leur sort injuste est dû au fait qu’ils militent tous pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui : ce sont des prisonniers politiques.
Face à cela, nous avons alerté les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme, nous avons fait des appels urgents aux autorités marocaines responsables, sans résultat de ce dernier côté.
Désormais, il nous faut intervenir auprès des autorités françaises pour qu’elles fassent pression sur leurs homologues marocains, avec l’aide des médias et du grand public en France.
C’est pourquoi nous organisons jeudi 24 mars, vendredi 25 mars et samedi 26 mars de 10 h à 19 h, place de la République à Paris, un rassemblement de solidarité avec les prisonniers sahraouis de Rabat-Salé où nous ferons une grève de la faim solidaire.
Faites-le savoir autour de vous !
******************************************************************************
GREVE DE LA FAIM SOLIDAIRE
avec les prisonniers politiques sahraouis
en grève de la faim illimitée
depuis le 1er mars
à la prison
de Rabat-Salé au Maroc
(24, 25 et 26 mars Place de la République à Paris)de Rabat-Salé au Maroc
Aujourd’hui, 22 mars, cela fait 22 jours qu’ils ne mangent plus. Ils sont 13. Ils ont tous perdu 8 kilos ou plus. Certains commencent à présenter des maux alarmants. Nous avons appris hier que deux d’entre eux ont dû être transférés à l’hôpital : Sidi Lmjaiyed, qui ne
peut plus marcher, et Mohamed Bachir Boutinguiza, qui est tombé dans le coma. Pour sa part, Bachir Khada a passé une heure au dispensaire de la prison avant d’être renvoyé dans sa cellule malgré la détérioration de son état de santé. Aujourd’hui, c’est Cheikh Banga qui a été transporté d’urgence à l’hôpital.
Nous rappelons que leur grève de la faim est justifiée par le fait qu’ils sont incarcérés depuis 5 ans et demi (novembre 2010), qu’ils ont été condamnés à de très lourdes peines (de 20 ans jusqu’à perpétuité) par un tribunal militaire, le 17 février 2013, alors qu’ils sont tous des civils ; que leur condamnation a été faite sur la seule base d’aveux extorqués par la police sous la torture, selon ce qu’ils rapportent, et que les magistrats militaires n’ont jamais voulu enquêter sur ces allégations de torture.
Ils demandent donc l’annulation de ce procès inéquitable, d’autant que la loi marocaine interdit désormais que des civils soient jugés par un tribunal militaire. Mais l’application de la loi n’arrive pas.
Ils demandent leur libération et que, à tout le moins, un nouveau jugement devant un tribunal civil soit organisé.
Il n’y a aucun doute que leur sort injuste est dû au fait qu’ils militent tous pour le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui : ce sont des prisonniers politiques.
Face à cela, nous avons alerté les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme, nous avons fait des appels urgents aux autorités marocaines responsables, sans résultat de ce dernier côté.
Désormais, il nous faut intervenir auprès des autorités françaises pour qu’elles fassent pression sur leurs homologues marocains, avec l’aide des médias et du grand public en France.
C’est pourquoi nous organisons jeudi 24 mars, vendredi 25 mars et samedi 26 mars de 10 h à 19 h, place de la République à Paris, un rassemblement de solidarité avec les prisonniers sahraouis de Rabat-Salé où nous ferons une grève de la faim solidaire.
Faites-le savoir autour de vous !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire