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samedi 13 septembre 2014

Mohammedia: la ruée vers l'enseignement privé

Ali Fkir, le 13 /9/2014


   L'enseignement privé connait des mutations. Le "fonds commercial" évolue. Cas de Mohammedia.
Au cours des années  où le nationalisme était de "vogue", les noms des écoles privées reflétaient plus ou moins cette "ferveur". Jadis, c'était l'époque des écoles/madaris "Guessous", "Mohamed Alkhamis", "Ibnou Al Arabi", "Abdel Karim Al Khattabi"...la deuxième génération (du moins le cas à  Mohammedia), les noms des écoles privées reflétaient plus ou moins la "perte de confiance" en ce nationalisme. C'était l'époque de "Dania", "Al Qarawine", "Addoha", "Charaf Al Adarissa", "oliviers", "Al Kadissia", "Al Oumaraa"(les Princes), "Moulay Idriss 1" et autres noms de connotation religieuse...
    Aujourd'hui, le fonds commercial a changé de "credo". Les habitants de Mohammedia n'apprécient guère aussi bien l'habit nationaliste que l'habit religieux. Ils se rabattent sur tout ce qui fait allusion à la science, à la modernité. De nouveaux établissements fleurissent. Les établissent qui portent des noms de scientifiques et autres , sont pris d'assaut. " Pythagore", "Galilée", "Vivaldi", "Newton", "Candide", "Jacques Hersent"...Les capitalistes "avertis" se sont rendus compte de la richesse/rentabilité de ce "filon". Ils font fortune. Il faut reconnaître que l'état lamentable de l'enseignement public, la démission de l'Etat makhzenien, les exonérations fiscales dont bénéficient les "investisseurs" privés...font le bonheur des rapaces.
   Les habitants de Mohammedia se sacrifient pour leurs enfants. Ceux qui le peuvent bien sûr. On se rend compte que la création des écoles coraniques par Hassan II, politique suivie par le "nouveau" pouvoir, n'a pour objectifs que:
-"Baisser" le taux d’analphabétisme (manœuvre machiavélique vis-à-vis de l'extérieur)
-"Dresser" les générations de demain selon la méthode de Pavlov, en les privant de tout esprit critique.
(...) Les capitalistes qui créent des écoles portant des noms de savants occidentaux, n'ont rien de progressistes. L'argent n'a pas d'odeur. L'essentiel c'est d'en amasser et ce, quelques soient les moyens.
 Le nom de l'établissement, les belles nanas qui, toutes souriantes, vous accueillent, la maîtrise du français...constituent les éléments essentiel du nouveau fonds commercial. Le marketing oblige!  Il arrive que des étudiants me demandent : Monsieur Fkir, en tant que prof de gestion comment vous définissez le marketing. Sans hésitation je réponds: c'est l'ensemble de techniques à utiliser pour dépouiller pacifiquement (et même dans la joie) les "clients". On vous apprend à voler avec gentillesse les gens et ce, au profit du rapace qui vous emploie.
  On vous apprend à mentir toute la journée. Un hypnotiseur, un imam, un rabbin, un moine ne font pas plus.
      Ali Fkir, le 13 septembre 2014

Au Maroc la répression va crescendo !

Ambdh Belgiquembdh Belgique

12 /9/2014

Communiqué


L’été qui s’achève a été chaud et orageux au Maroc. Pas seulement sur le plan climatique mais également et surtout sur le plan de la situation des droits de l’homme qui n’a cessé de se dégrader. 

Interdictions d’activités et de constitution d’association, condamnations arbitraires de militants politiques et des droits de l’homme, campagnes de dénigrement et d’accusations graves à l’encontre d’associations de défense des droits de l’homme et de syndicats de travailleurs.
Les colonies de vacances que l’AMDH organise chaque été, depuis plus de 20 ans, au profit des enfants de ses militants ont été interdites cette année, sans aucune explication. Les séminaires de formation pour ses jeunes adhérents ont également été interdits. La section marocaine de Amnesty International n’a pas été épargnée non plus.

Une répression sévère, particulièrement ciblée sur les militants des droits humains, du mouvement du 20 février et les étudiants dans les différentes universités du pays, est menée sans répit par les autorités marocaines depuis quelques mois. Les plus activistes parmi eux sont arrêtés ou enlevés et torturés. Et ceux qui osent se plaindre devant les tribunaux sont de nouveau arrêtés sous l’accusation de « dénonciation mensongère et calomnieuse nuisant à la réputation de l’autorité publique». C’est ainsi que la jeune militante Wafaa Charaf a été condamnée à un an de prison ferme et 1000 dirhams d’amende ainsi que 50.000 dirhams (5.000 €) d’indemnité à verser à la police de Tanger qui l’avait enlevée et torturée. Ainsi donc, les tortionnaires du passé (années de plomb) et d’aujourd’hui continuent de bénéficier de l’impunité pour leurs crimes et de la protection des autorités.

Des groupes d’étudiants de Marrakech et Fès ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour « troubles à l’ordre public » et, dans la foulée, les universités ont perdu leur « privilège de sanctuaire ». Les forces de l’ordre y campent en permanence depuis le début du mois de juin 2014. L’un d’entre eux, Mustapha Meziani, gréviste de la faim pendant plus de 72 jours, et laissé sans soins ni secours, est décédé le 13 août dernier à Fès.

L’association « Freedom Now », qui a notamment pour objectifs la défense de la liberté d’expression et de la presse, s’est vue refuser l’autorisation d’exercer sous le prétexte fallacieux qu’un de ses fondateurs « est un citoyen indigne qui a rejeté, dans une déclaration publique, l’autorité du roi. » La plainte de l’association contre le ministre de l’Intérieur devant le Tribunal administratif de Rabat a été rejetée pour « non possession de statut juridique !».

Cependant, un nouvel échelon a été gravi dans la confrontation, désormais directe, des autorités marocaines avec les associations de défense des droits de l’homme. Dans une déclaration le 15 juin dernier devant la Chambre des représentants, le ministre de l’Intérieur a accusé ces associations de « mettre en doute les services de sûreté du pays, de servir des agendas étrangers, aidées en cela par des soutiens financiers étrangers.» Elles sont également menacées de contrôles tatillons de leurs comptabilités.
A la répression active par les forces de l’ordre, vient donc s’ajouter la répression politique et morale par le dénigrement public et médiatique de ces associations et les accusations de trahison. Même les « années de plomb » n’ont pas connu un tel déchainement.

Après ce constat sévère sur la situation des droits humains au Maroc, l’AMBDH dénonce fermement ces pratiques répressives d’un autre âge et joint sa voix à celles de l’ensemble des associations de défense des droits de l’homme au Maroc pour condamner cette « campagne féroce et trompeuse contre le mouvement marocain des droits humains».

L’AMBDH réclame la démission du ministre de l’Intérieur qui fait des déclarations mensongères et irresponsables, et exige des excuses du Chef du gouvernement.

C’est dans ce contexte liberticide, qui va à l’encontre des engagements internationaux de l’Etat et de la dernière « Constitution octroyée de 2011 », que le Maroc s’apprête à recevoir le « Forum Mondial des Droits de l’Homme » du 27 au 30 novembre 2014 à Marrakech. Il serait pour le moins révoltant que les pays démocratiques répondent à l’invitation d’un pays dont pas un mois ne s’écoule sans qu’il ne soit pointé du doigt par plusieurs organismes dont Amnesty International, Human Rights Watch et les associations marocaines de défense des droits de l’homme.

L’AMBDH appelle à la mobilisation de toutes les forces vives éprises de liberté et de démocratie à condamner les autorités marocaines, et soutenir la lutte du peuple marocain dans son combat quotidien pour l’établissement d’un véritable Etat de droit et démocratique.

Bruxelles, le 12 septembre 2014

Le Conseil d’administration de l’AMBDH


vendredi 12 septembre 2014

Imider‬, Développement Durable

#Imider 
.jeuneafrique
no 2800 • du 7 au 13 septembre 2014

Dévelopement Durable

Sur le mont Alban, à 1 600
mètres d’altitude, les jeunes
d’Imider ont improvisé un petit
campement où ils organisent
souvent des sit-in pour
protester contre la politique
d’exclusion menée par une
société minière appartenant
au groupe Managem. depuis
2011, cette petite bourgade du
Sud-Est est devenue le symbole
du combat des Amazighs pour
profiter des richesses de leur
terre. « Nous sommes dans
la région la plus pauvre du
Maroc. Nous n’avons plus de
revenus agricoles à cause de la
pollution des eaux engendrée
par la mine. Nos jeunes sont
au chômage, alors que les
exploitants de cette mine
pourraient les employer »,
s’indigne Brahim oummad,
lui-même sans emploi après
avoir cumulé plusieurs petits
boulots. Chaque jour, en
regardant sortir de la mine des
camions chargés d’argent, il se
prend à rêver de voir son village
briller du même éclat.‪#‎Imider‬
.jeuneafrique, no 2800 • du 7 au 13 septembre 2014

Sur le mont Alban, à 1 600 mètres d’altitude, les jeunes d’Imider ont improvisé un petit campement où ils organisent souvent des sit-in pour protester contre la politique d’exclusion menée par une société minière appartenant au groupe Managem.
Depuis 2011, cette petite bourgade du Sud-Est marocain est devenue le symbole du combat des Amazighs pour profiter des richesses de leur terre. « Nous sommes dans la région la plus pauvre du Maroc. Nous n’avons plus de revenus agricoles à cause de la pollution des eaux engendrée par la mine. Nos jeunes sont au chômage, alors que les exploitants de cette mine pourraient les employer », s’indigne Brahim Oummad, lui-même sans emploi après avoir cumulé plusieurs petits boulots. Chaque jour, en regardant sortir de la mine des camions chargés d’argent, il se prend à rêver de voir son village briller du même éclat.


Sahara Occidental: le 23ème anniversaire du cessez le feu sous fond de tension.


Par ANTOINE POCHOLLE, Menapost, 10/9/2014

 
En septembre 1991 prenait fin la lutte armée entre le front polisario et les forces marocaines au Sahara occidental. Un cessez le feu à durée indéterminée ainsi que la prévision d’un référendum sur l’autodétermination des Sahraouis ont été alors proclamés sous la médiation active des Nations Unis. Aujourd’hui ce fameux référendum, sans cesse repoussé, n’a toujours pas eu lieu, et les tensions sont toujours fortement présentes au moment du 23ème anniversaire de ce cessez le feu.
C’est en théorie la MINURSO, force d’interposition de l’ONU qui est en charge de l’organisation du référendum sur l’autodétermination du Sahara Occidental, mais le Maroc considère qu’il n’est pas envisageable que ce territoire devienne un État indépendant et repousse à chaque fois l’organisation du référendum. Une telle attitude ne fait rien pour apaiser les tensions, surtout au sein d’un front Polisario qui se sent offensé d’une part par le Maroc et d’autre part par les Nations Unis qui n’ont toujours pas tenu parole et juge encore que le plan de paix de l’ONU établi en 1991 est une arnaque, un énorme mensonge.
Des tensions palpables 
Alors que le 23ème anniversaire du cessez le feu a été fêté le 6 septembre dernier, les Sahraouis ont la rancune tenace envers l’ONU et notamment, Javier Perez de Cuellar, secrétaire général en 1991, accusé d’avoir été corrompu par les Marocains car il n’a pas tenu sa promesse d’organiser dans les six mois qui ont suivis le plan de paix un référendum sur l’autodétermination.
 Au banc des accusés on retrouve aussi la France. Une France à qui le front Polisario reproche de soutenir la colonisation marocaine du Sahara Occidental par nostalgie coloniale.
Par ailleurs, le coordinateur sahraoui avec la MINURSO, M. M’hamed Khadad, a réaffirmé à la veille de l’anniversaire du cessez le feu, que la mission des Nations Unis dans la région demeurait l’organisation en bonne et due forme du référendum. Il a en ce sens critiqué l’attitude du gouvernement marocain, trouvant que sa tentative d’imposer « des solutions coloniales périmés » « reflète sa crainte des résultats de ce référendum et sa conviction de l’attachement du peuple sahraoui à son unité autour de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance ».
Les tensions sont présentes car toute manifestation de sympathie envers l’indépendance du Sahara Occidental est fortement réprimée par le régime Chérifien. Ce dernier n’hésite pas à bafouer les droits de l’homme, envoyant en prison des pro Sahraouis, sans procès équitable. L’exemple d’Abdeslam Loumadi, qui a été condamné à une peine de prison par un tribunal marocain après avoir manifesté en faveur de l’autonomie du Sahara Occidental étaye ces propos. L’ONG Human rights Watch tente elle de faire pression d’un côté sur les autorités marocaines pour qu’elles cessent ce type de pratique, et d’un autre côté sur les gouvernement français et espagnol qu’elle juge ayant une responsabilité non négligeable dans ce qui se trame dans la région. Ce 23ème anniversaire parait donc être, plus que le symbole de la paix, celui de la soumission de force et continue du peuple Sahraoui au régime marocain qui refuse encore et toujours tout référendum sur l’autodétermination.

Le Maroc transforme les territoires occupés en une grande prison en dépit de la présence de l'ONU



Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Mohamed Abdelaziz, a souligné que l'occupant marocain a transformé les territoires occupés du Sahara occidental en une grande prison en dépit de la présence de l'emblème de l'ONU, a indiqué jeudi l'Agence de presse sahraouie (SPS).
Intervenant lors de la conférence nationale des cadres sahraouis qui se tient dans la wilaya d'Ousserd  sous le slogan" alerte générale pour se fortifier et relever les défis", le président sahraoui a qualifié le refus marocain du contrôle des droits de l'Homme au 21éme siècle est " folle aventure".
Cela révèle les raisons d'expulsion des observateurs internationaux et des organisations des droits de l'Homme par les autorités marocaines et de leur refus de coopérer avec l'envoyé personnel du SG de l'ONU Christopher Ross .
L'occupant marocain vit "une vraie confrontation" avec l'Union Africaine depuis 1983 suite à l'adhésion de la RASD et aujourd’hui, il refuse d'accueillir l'envoyé onusien soulignant la gravité du blocus marocain imposé aux territoires occupés et l'expulsion des observateurs indépendants internationaux.
Le Front Polisario a mis le Maroc dans une situation de conflit avec l'ONU, le voisinage, l'Union Africaine et les observateurs internationaux, a-t-il ajouté.
Le Maroc a expulsé depuis avril dernier plus de 40 observateurs et journalistes dont des personnalités politiques et militants des droits de l'Homme d'Espagne, de France, du Canada, d'Italie et de Norvège.

Rôle des femmes au Sahara Occidental

Rabab Den-a 44 ans est enseignante. Elle est l'une des nombreuses femmes sahraouies en exil dans les camps, qui a pris  un rôle de leadership, tandis que les hommes se battaient au Sahara Occidental dans les années 1970 et 1980. Depuis lors, les femmes sahraouies essaient de conserver leur mode de vie indépendant.

Photo-Larisa Epatko

Saharawi women in exile 
Rabab Deid - a 44-year-old teacher -  is one of many Sahrawi women in the camps who took on leadership roles while men were fighting in Western Sahara in the 1970s and 1980s. Since then, the Sahrawi women try to retain their independent way of life.

Photo - Larisa Epatko

Photo-Larisa Epatko

Christelle Letard, autre citoyenne française expulsée du Sahara Occidental


    El Aaiun, territoires occupés du Sahara Occidental, 11 sept 2014.- Christelle Letard, citoyen française, a été expulsée mercredi soir, de la ville de El Aaiun par les autorités d'occupation marocaines, a rapporté l'Equipe Media ce matin.
    Mme. Letard a été abordée par la police marocaine à l'aéroport de El Aaiún et contrainte d'embarquer dans l'avion dans lequel elle est arrivée de Casablanca.
    Selon la même source, Mme Letard est arrivée à la capitale sahraouie occupée pour s'enquérir de la situation politique, sociale et des droits de l'homme dans les territoire occupés du Sahara Occidental.
    Une fois à Casablanca, la police marocaine a fait savoir à Mme. Letard qu'elle n'était pas la bienvenue, et elle s'est vue obligée de donner le nom de la personne chez laquelle elle allait rester dans cette ville.

    Un lendemain de liberté. Poème de Ziad Medoukh

    Un poème de Ziad Medoukh, mon ami de Gaza 

    Un lendemain de liberté
    Une guerre atroce se répète sur notre terre !
    Un génocide sous plusieurs noms,
    Des bombes qui ravagent,
    Massacres innommables et désastre total,
    Horreurs insupportables et outrages israéliens,
    Risque permanent et mort sans répit,
    Injustice, usurpation et colère,
    Souffrance et réalité meurtrière,
    Humiliation au quotidien,
    Drame humanitaire sans équivoque,
    Désespérance et larmes de sang,
    Immonde cauchemar,
    Un enfer brûlant, un univers infâme
    Et la peur aux tripes !
    De terribles plaies vives infligées à la Palestine
    Par un oppresseur impuni qui assassine la paix avec sa haine,
    Par un ennemi du soleil et de la justice
    Encouragé par le silence assourdissant du monde officiel.
    Face à un usurpateur arrogant,
    La vitalité et la résistance merveilleuse d’une population déterminée
    Soutenue par des solidaires qui pleurent leur rage
    Mais, pour quand la liberté ?
    A quand la solution finale ?
    S’interroge l'enfant palestinien innocent
    A côté des ruines de sa terre fertile d’amour
    Et qui subit la machine de guerre israélienne
    Imposée par des criminels sans cœur ni pitié !
    Au plus profond de mon cœur,
    Moi, le palestinien enfermé
    Je forme des vœux légitimes et humains
    Exprimés par ma plume,
    Avec mes mots fougueux
    Écrits sur une page ensanglantée que la nuit enveloppe,
    Moi qui pourfends l’occupant de ma poésie pacifiste
    Produite en pleine guerre de ma prison à ciel ouvert !
    Quand la nuit doucement étend son voile sombre
    Sur le chemin moussu peint de lumière et d’ombre
    Apparaît une étoile, carrée du ciel bleuté.
    Quand le sang nourrit la feuille de l'olivier de Palestine
    Quand s’élèvent nos esprits sous un même étendard
    Espoir d’une nouvelle vie, florissante et sincère
    Et quand le jour ressuscite en une aube différente
    Je lance mon appel à la fraternité, à la justice et à la paix !
    Un cri légitime de l’âme et du cœur
    Pour un lendemain éblouissant où vient mourir la peur,
    Un lendemain beau comme la beauté du ciel palestinien.
    Il est temps d’apaiser le chagrin d’une mère palestinienne endeuillée
    Et de révoquer l’âpreté des douleurs d’un peuple!
    Il est temps de le sauver du camp de la mort !
    Il est temps que chaque parent puisse voir grandir ses enfants dans la joie et la sérénité!
    Il est temps que nos enfants trouvent sans peur la tendresse de leurs mères!
    Il est temps de détruire le mur de la honte avec
    La glaise de l’amour, de la tolérance fière des hommes sincères!
    Il est temps que nos arbres qui meurent debout, grandissent sans arrachement!
    Il est temps que l’odeur de la liberté noie celle du sang!
    Il est temps d’en finir avec le nuage d’horreur qui planait sur la Palestine!
    Il est temps que nous grimpions sur un arc-en-ciel de liberté et d’espoir
    Et que la flamme de cet espoir scintille de beauté!
    Il est temps que notre peuple digne retrouve sa liberté,
    Un peuple déjà libre par le cœur et par l’esprit.

    jeudi 11 septembre 2014

    L'ASDHOM intervient à la conférence organisée par l'AMDH à la fête de l'Humanité

    Bonjour,
    L’ASDHOM sera présente à la fête de l’Humanité pour participer aux différents débats et notamment celui organisé par nos partenaires au Maroc, l’AMDH.
    Samedi 13 septembre à 11h00 : Conférence sur le thème « Quelles formes de lutte face au caractère répressif du pouvoir politique au Maroc ? » avec pour intervenant(e)s :
    o Khadija RYADI : Membre du comité administratif de l’Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) et prix des Nations Unies pour la cause des Droits Humains pour l’année 2013.
    o   Ayad AHRAM : Président de l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM).
    o   Souad CHAOUI : Présidente de l'Association des Marocains en France (AMF).
    o   Michèle DECASTER : Secrétaire générale de l’Association Française d’Amitié et de Solidarité avec les Peuples d’Afrique (AFASPA).
    o   Un(e) représentant(e) de l’Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF).
    o   Maître Eric MOUTET : Avocat spécialisé en Droit Pénal et Droit International du Travail. Il est l’avocat de quelques victimes de torture au Maroc.
    o   Mme Ingrid Metton : Membre du Cabinet de Maître Breham, spécialisé en droit international et droits de l'homme
    Adresse du stand : 721, Avenue Mumia Abu Jamal - Village du Monde


    Cordialement,
    Ayad Ahram
    ASDHOM

    Rabat 11 septembre : SOLIDARITÉ AVEC LES VICTIMES DU RACISME DANS NOTRE PAYS

    Par Ali Fkir, 11/9/2014 
     
    Les militant-es des droits humains de différentes nationalités ont organisé le 11 septembre à Rabat un sit-in  symbolique pour:
    - Dénoncer les pratiques racistes dont sont victimes les subsahariens au Maroc, pratiques dont la responsabilité incombe essentiellement aux autorités marocaines.
    - Exprimer la solidarité aux victimes de la ségrégation raciale
     LA SOLIDARITÉ AVEC LES VICTIMES DU RACISME DANS NOTRE PAYS NOUS INTERPELLE
    1 - //www.youtube.com/watch?v=nZAD3BzYII0&feature=youtu.be
    2 - //www.youtube.com/watch?v=plOpSekFDW4&feature=youtu.be
    3 - //www.youtube.com/watch?v=5H4igZCYIF4&feature=youtu.be
























    Israël : Le concert de l'orchestre marocain Chabab Al Andalous est "une opération de propagande", selon Sion Assidon, président de BDS Maroc


    Par Mohamed Ezzouak , 9/9/2014
    Sion Assidon  président de BDS MarocDR
    L'orchestre Chabab Al Andalous a répondu présent au Festival de musique sacrée de Jérusalem. La participation des artistes marocains a créé une vive polémique au niveau des internautes marocains mais aussi à l'intérieur du groupe. Pour éclairer l'opinion publique marocaine sur la récente condamnation de cette participation par BDS Maroc, son président, Sion Assidon, a répondu à nos questions.

    Yabiladi : Pouvez-vous nous indiquer les raisons de votre  dénonciation de la participation d'un orchestre marocain au Festival de musique sacrée de Jérusalem ?
    Sion Assidon : L'agression sur Gaza avec l'ampleur des crimes de guerre voire des crimes contre l'humanité ont considérablement modifié aux yeux de l'opinion publique internationale l'image déjà ternie par l'agression sur le Liban en 2006, l'agression sur Gaza en 2009 et l'attaque sur la flottille de la liberté, atteignant de nouvelles franges de l'opinion jusque là non engagées.
    Pour tenter de restaurer cette image et de redonner l'illusion d'un État "normal" voire d'un État "cultivé" promoteur de la belle musique et des arts en général,  d'énormes moyens financiers sont mis en œuvre. Pour ce seul festival de Jérusalem c'est une fondation américaine qui apporte traditionnellement son soutien financier à travers le fameux AIPAC (l'officine du lobby israélien aux Etats-Unis) qui assure le financement. Opération de "window dressing" qui vise à faire oublier les horreurs de l'agression et la continuation des crimes (siège de Gaza qui dure déjà depuis 8 ans, continuation des annexions de terre,...)
    Cautionner cette opération de propagande est un coup de poignard dans le dos de la partie palestinienne.

    Un orchestre arabo-andalou qui joue avec le rabbin Haïm Louk c'est un message de paix. Vous estimez qu'ils n'ont pas à participer à ce festival à Jérusalem ?
    Que je sache le rabbin Haim Louk ne s' est jamais démarqué de la politique d'apartheid de son Etat ni n'a appelé à une quelconque reconnaissance des droits des Palestiniens, à l'instar d'autres artistes ou d'intellectuels comme par exemple la cinéaste d'origine rbatie Simone Bitton... Pire. Cette scène donnée à voir de la "fusion musicale" entre artistes marocains juifs et musulmans est le spectacle idéal pour montrer combien Israël - régime d'apartheid pratiquant un véritable sociocide de la Palestine - serait un État tout ce qu'il y a de pacifique et de tolérant... Manipulation grossière s'il en est qui exploite pour une entreprise de restauration d'image, les émotions nées de l'attachement des Marocains à travers le monde à leur pays d'origine.

    BDS Maroc a-t-il contacté les membres de cet orchestre pour les convaincre de ne pas aller à Jérusalem pour ce festival ?
    Oui. Pour constater que la majorité du groupe concerné et de nombreuses troupes affiliées à l'association de musique andalouse condamnent l'initiative. D'après nos informations seuls les deux frères Belghiti au sein de l'orchestre ont accepté la séduction de cachets considérables pour fermer les yeux sur les ruines et sur le sang à peine séché des victimes de Gaza.

    Les politiques marocains sont nombreux à être allés (ou vouloir aller) en Palestine pour marquer leur soutien à la population de Gaza victime des bombardements israéliens. Comptez-vous insister auprès des partis politiques pour qu'ils condamnent cette participation ?
    Dernièrement un parti politique marocain a visité l'Autorité palestinienne. À ma connaissance ce parti n'a pris part à aucun contact avec les institutions sionistes ou n'a rencontré d'officiels. De telles démarches auraient eu - au plan politique - exactement la même signification de laver les mains ensanglantées des criminels de guerre. Ceux qui bombardent les mosquées, les universités, les écoles de l'UNRWA et tuent des civils par centaines - sans compter les milliers de blessés et les traumatisés physiquement et psychiquement y compris les personnes âgées, les femmes et les enfants.

    Enfin, que répondez-vous à ceux qui objecteront que le culturel ou le sportif ne doivent pas souffrir du boycott car se sont des rencontres symboliques favorisant le dialogue entre les peuples ?
    Pour le moment, le "dialogue entre les peuples" passe par les actions de solidarité entre les activistes de la société palestinienne et les militants israéliens d'associations comme Boycott from within, les Femmes pour la paix qui font un travail extraordinaire pour documenter les activités des sociétés israéliennes et multinationales qui tirent leur profit des crimes de guerre, ou encore l'Association pour l'Information Aternative (AIC en anglais) qui informe au quotidien des crimes commis contre le peuple palestinien, pour ne citer que les plus connues. Ces gens qui ont le courage de refuser la discrimination raciale (apartheid) et la machine de guerre et d'occupation de la Palestine.
    C'est en eux que repose l'espoir d'un pays qui pourra être celui de tous les habitants prêts à vivre en égaux.
    La soit-disante "neutralité" des sports et de l'art n'est que la feuille de vigne (qui se fane de jour en jour) pour tenter de masquer la triste réalité de la fascisation d'une population qui soutient massivement ses dirigeants. Les scènes de ceux qui applaudissent au spectacle du bombardement ou les posts des mères de famille qui demandent encore plus de massacres d'enfant sont intolérables.
    Boycottez-nous disent jusqu'aux sionistes les plus libéraux. Sauvez l'avenir !
    Mohamed Ezzouak
    Copyright Yabiladi.com

    Arrêt attendu jeudi dans l'affaire Ali Aarrass, emprisonné au Maroc, contre l'Etat Belge




    10/9/2014

    La 3e chambre de la cour d’appel de Bruxelles rendra, jeudi, un arrêt dans l’affaire qui oppose Ali Aarrass à l’Etat belge. Le Belgo-Marocain, actuellement détenu au Maroc, est victime de traitements inhumains et dégradants en prison, selon ses avocats. Ceux-ci demandent donc à ce que leur client puisse bénéficier d’une assistance consulaire de la Belgique.

    
Ali Aarrass.
    D. R.Ali Aarrass.
    En première instance, le juge avait enjoint l’Etat belge de répondre à cette demande mais ce dernier avait ensuite fait appel de la décision.
    L’Etat belge avait été contraint, par un jugement du tribunal de première instance de Bruxelles en référé, en février dernier, d’accorder l’assistance consulaire à Ali Aarrass, sur base de la Convention européenne des droits de l’homme et de la Convention de Vienne sur la protection consulaire.
    N’étant pas d’accord avec cette décision, l’Etat avait fait appel. Le dossier avait donc été à nouveau plaidé en juin dernier devant la 3e chambre de la cour d’appel de Bruxelles. L’arrêt sera rendu jeudi.
    Les avocats d’Ali Aarrass, qui bénéficie de la double nationalité, belge et marocaine, demandent à l’Etat belge d’accorder à celui-ci des visites au Consulat belge au Maroc, pays où leur client est incarcéré. Ces visites lui permettraient d’éviter en partie les mauvais traitements qu’il subit en prison, selon ses avocats.
    Mais le ministère des Affaires étrangères estime que l’assistance consulaire n’est pas un droit automatique mais qu’elle relève d’une décision souveraine de l’Etat, au cas par cas.
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    Solidarité avec les phosphateurs de l'intérim/CSPI eb sit-in à Casablanca

    Par Ali Fkir, Casablanca, le 10 septembre 2014.

    Photo de Ali Fkir.
    Dans de difficiles conditions, des centaines de travailleurs des sociétés d'intérim auprès de l'OCP se sont déplacés de Khouribga (la capitale minière du Maroc), à Casablanca (la capitale économique) pour observer un sit in de 48 heures devant le siège de l'empire du phosphate. 
    Ce groupe phosphatier se trouve au-dessus de la loi. Son directeur général est nommé par le roi. Le Groupe chérifien de phosphate n'a de compte à rendre qu'au roi. Le code de travail (la moudouana) est piétiné quotidiennement par ce hors-la-loi économique.

    Ces centaines de prolétaires qui sont en grève de 72 heures (10,11 et 12 septembre 2014), passeront deux nuits à la belle-étoile.
    Photo de Ali Fkir.
    LA SOLIDARITÉ NOUS INTERPELLE
    Ali Fkir, coordinateur du Comité de solidarité avec les phosphateurs de l'intérim/CSPI
    1- Arrivée d'Assad après avoir "arraché" l'autorisation de quitter Khouribga pour se rendre à Casa. Et oui! on a interdit au responsable syndical de quitter la région ????!!!. Il fallait l'intervention des avocats pour "obtenir" une autorisation exceptionnelle.
    //www.youtube.com/watch?v=4GwLKIZa9Uo&feature=youtu.be

    Photo de Ali Fkir. 2-Allocution improvisée de Fkir le solidaire
    ://www.youtube.com/watch?v=SSWkpnyOOco&feature=youtu.be


    3 - Allocution improvisée de Housbi secrétaire général de l'UMT, région deKhouribga
    //www.youtube.com/watch?v=hsXc4Y-AuPU&feature=youtu.be


    4- Allocution improvisée d'Assad, secrétaire général du syndicat des travailleurs des société de l'intérim (phosphate)
    //www.youtube.com/watch?v=eY4y48txZKI&feature=youtu.be


    QUELLE NUIT POUR LES TRAVAILLEURS DE KHOURIBGA  ?
     
    Il est 22h50 du 10 septembre 2014. Diverses forces de répression encerclent les travailleurs du phosphate qui sont venus de Khourbga pour observer un sit in devant le siège de l'OCP, le hors-la-loi économique et social (camions, fourgonnettes...). 
     Les officiers ordonnent aux victimes de l'arbitraire de déguerpir. Les prolétaires qui sont tous de Khouribga ne peuvent passer leur nuit qu'à la belle étoile.

    Sommes-nous entrain de vivre le début d'un carnage?
    Ali Fkir, 23h10 du 10/09/2014

    SUITE :

    Casablanca, le 11 septembre 2014

    Les travailleurs des sociétés d'intérim auprès du Groupe chérifien du phosphate (ex OCP), entame avec succès leur deuxième journée de sit in devant le siège de l'empire phosphatier.
    Ces centaines de prolétaires qui se se sont déplacés dans de difficiles conditions de Khouribga à Casablanca et ce, pour exprimer haut et fort leur colère quant aux agissements abusifs du Groupe, et étaler publiquement une nouvelle fois leurs légitimes revendications.
    En pleine nuit, les protestataires furent encerclés par de diverses forces de répression qui essayèrent de les "déloger". Les victimes de l'arbitraire qui avaient décidé de passer 2 nuits successives "à la belle étoile", décidèrent alors de se retrouver en plein centre de la ville pour passer la nuit à marcher, à scander les slogans et à expliquer aux gens ce qui se passe. 
     Devant cette détermination les forces du makhzen ont battu en retraite, et les victimes de l'arbitraire ont passé leur première nuit comme prévu.

                                 BRAVO PROLÉTAIRES!
    Ali Fkir, coordinateur du CSPI
    *****
    Déclaration du militant Aziz Rochdi, responsable syndical (11/09/2014)
    //www.youtube.com/watch?v=Uy8xV4UvqGY&feature=youtu.be