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samedi 18 mars 2017

Un procès politique au Maroc : des idées simples et des propaux caricaturaux

Première étape : en février 2013, un tribunal militaire condamne pour meurtres 23 civils sahraouis à des peines allant de 20 ans à perpétuité. Pas de témoins.



Pas de témoins.
Pas de preuves (seulement des aveux obtenus sous la torture).
Pas de victimes identifiées, on parle de 11 morts parmi les forces de l’ordre marocaines, mais leur nom n’est même pas prononcé.
Pas d’autopsie des corps dont l’assassinat est évoqué.
Pas de parties civiles (on est dans un procès militaire, qui exclut les parties civiles).
En résumé : mépris des accusés, mépris des familles des victimes.
 Pour un procès militaire, il n’est pas prévu d’appel sur le fond du jugement. La seule possibilité de recours, c’est la cassation.
Les avocats des accusés déposent leurs pourvois en cassation 10 à 15 jours après le jugement du tribunal militaire, soit fin février 2013.
Le code de procédure pénale marocain prévoit un délai maximal de 3 mois pour que la Cour de cassation donne sa réponse.
Cela mène à fin mai 2013.
Rien à cette date.
Rien à fin juin, ni à fin juillet, ni à fin décembre 2013.
Rien à fin décembre 2014, ni à fin décembre 2015.
Rien à fin mai 2016.
Puis, fin juillet 2016, 3 ans et demi après le procès militaire, la Cour annonce la cassation du procès de 2013 !
Pourquoi tout d’un coup ?
 Peu de monde en doute : le Comité contre la torture (CAT) de l’ONU a annoncé courant de l’été que sa décision sur la plainte pour torture de Naâma Asfari, l’un des 25 accusés de Gdeim Izik, jugée recevable en septembre 2015, serait donnée en août. Une plainte qui vise le Maroc, signataire de la Convention contre la torture.
Bingo : avant août, la Cour de cassation marocaine casse le procès militaire de 2013. Ce jugement est annulé. Pas valable. C’est le Maroc qui le dit ! Les prisonniers sont donc, momentanément pour le moins, innocentés. Leur libération devrait s’ensuivre.
Mais rien.

Lire absolument l'article entier :
 https://blogs.mediapart.fr/niko/blog/170317/un-proces-politique-au-maroc-des-idees-simples-et-des-propos-caricaturaux

Procès de Gdeim Izik : De la persécution politique, et non une justice impartiale.


Communiqué de presse des observateurs internationaux

Nous, observateurs internationaux, présents au procès du groupe de Gdeim Izik qui se tient actuellement devant la Cour d'Appel de Salé, au Maroc, sommes préoccupés par l'absence de marques d'un procès équitable. Nous, observateurs, condamnons l'utilisation de moyens de preuves recueillis sous la torture et voulons faire savoir que le procès intenté contre le groupe de Gdeim Izik relève de la persécution politique plutôt que de la justice.
Le gouvernement marocain juge à nouveau des militants sahraouis bien connus des droits humains, arrêtés après le violent démantèlement, à l’aube, par les forces publiques marocaines, du camp de protestation pacifique de 2010, composé de femmes, d'enfants, de personnes âgées et d'hommes. Ceux qui ont été victimes de violence sont maintenant accusés de violence. Après avoir été torturés et emprisonnés pendant plus de six ans, ils sont accusés de violences en bande organisée contre des fonctionnaires dans l'exercice de leur fonction.
Le juge précédent s'est abstenu de statuer sur le type d’instance devant laquelle doit se dérouler le procès. On ne sait donc pas si cette affaire est jugée en première instance ou en appel. Ce doute est inquiétant, car les accusés sont ainsi privés de leur droit universellement reconnu à un recours.
Selon de nombreux rapports internationaux, les aveux ont été obtenus sous la torture, les déclarations n'ont pas été signées volontairement. Les accusés étaient forcés à signer - complétement épuisés et effrayés à la suite de leurs tortures -, et même contraints à mettre leurs empreintes digitales sur des déclarations. Les détenus déclarent que toute la documentation est falsifiée, qu’elle fait partie d’une machination montée contre eux.

Lire l'article en entier:

 http://www.afaspa.com/article.php3?id_article=798

Imider/ Beni Oukil.. Stop au harcèlement des militants pour une justice climatique.


Alors que les habitants de la commune d’Imider continuent de résister face à l’exploitation de leurs ressources minières et hydrauliques en maintenant leur sit-in sur le mont Alebban pour la sixième année consécutive, les autorités continuent de les combattre avec le même acharnement, et toujours les mêmes méthodes.
Ainsi, plus d’une trentaine de militants d’Imider ont été interpellés et certains ont été condamnés à des peines d’emprisonnement.
Le 19 février dernier, une dizaine de jours après son arrestation, le militant Ahmed Ammad a été condamné à 3 mois de prison avec sursis; le 9 mars a démarré (?) le procès de son camarade Said Madri qui a été arrêté le 23 janvier avant que la police n’appréhende Abderrahman Akhidir le 22 février.
Cette lutte acharnée contre les militants ne vise pas seulement nos camarades à Imider. Dans l’Oriental, à Beni Oukil, la résistance qu’ont exprimé les habitants face à la mise en place d’une carrière mettant en péril l’équilibre biologique (?) dans la région, a conduit à l’arrestation de deux leaders du mouvement, Mohamed Akkad et Mohamed Ennaimi qui, aux côtés de 14 autres activistes, ont été condamnés par la justice.
Nous, militants d’ATTAC Maroc :
-        Dénonçons ces campagnes de répression menées par les autorités locales à l’encontre des militants écologiques à Imider, Beni Oukil..
-        Nous nous félicitations de la mise en liberté de Mohamed El Akkad, Mohamed Ennaimi et leurs 14 camarades et dénonçons leur condamnation à des peines de prison et des amendes.
-        Demandons la libération immédiate de tous les militants emprisonnés à Imider, et l’arrêt des poursuites judiciaires à leur encontre.
-        Réitérons notre entière solidarité avec les militants en sit-in sur le mont Alebban et les luttes des habitants de Beni Oukil contre les projets nuisant à l’environnement et à l’homme.
-        Appelons à plus de solidarité et de sensibilisation sur les questions environnementales qui s’articulent inévitablement avec les autres questions sociales, économiques et politiques.
-        Réitérons notre volonté de construire un mouvement pour une justice climatique dont l’activité ne se limite pas la saisonnalité imposée par les sommets mondiaux sur l’environnement.

jeudi 16 mars 2017

Maroc: débat biaisé. La vérité est ailleurs.

http://alifkir.blogspot.com/

Par Ali Fkir, 16/3/2017

 Maroc: débat biaisé. La vérité est ailleurs.

1- Rappels sur le PJD « islamiste ».

- Le PJD est une création du palais par intermédiaire du docteur Abdelkrim Al Khatib. Ce dernier tels Ahardane, lahcen El Youssi, Addi Ou Bihi, M’barek Al Bakey…ont été mobilisés depuis 1954 par le colonialisme français pour assurer avec le palais la réussite du néocolonialisme. Première expérience mondiale.

- En coordination avec le prince Hassan (devenu le roi Hassan II par la suite), le docteur Al Khatib, avait pour mission de « torpiller » le mouvement nationaliste, et dénigrer ses symboles tels Allal Al fassi, mehdi Ben Barka, Al Fquih Al Basrtri… et ce depuis 1957. Il a contribué à la création du Mouvement populaire en (1959) qui regroupait les notables de la campagne liés à la France.

Des décennies plus tard, il a contribué à la création du PJD et ce, pour rallier une « partie » de l’islamisme au palais et isoler l’autre partie (Al Adl…), pour lutter contre le mouvement progressiste. N’oublions jamais le rôle qu’avait joué Driss Al Basri dans cette stratégie. Il suffit de demander aux anciens prisonniers de la « Jeunesse Islamique » des précisions sur le rôle de « flic » qu'avait joué Benkirane au cours des arrestations de début des années quatre-vingt.

- Devenu une « grande » force politique, le PJD tente de jouer le rôle du « monstre du docteur Frankenstein ». Il a été encouragé dans cette « hasardeuse » entreprise par ses liens étroits avec Qatar, avec « l’internationale des frères musulmans », le PJD de Turquie…

  Lire l'article :

 http://alifkir.blogspot.com/

Prisonniers de Gdeim Izik : L’ombre du conflit plane sur le procès. L'Humanité témoigne



D.R

L’ombre du conflit du Sahara occidental plane sur le procès à Rabat des 24 militants sahraouis, a écrit hier le quotidien français L’Humanité, précisant qu’il se déroule dans une atmosphère «tendue».

Pour l’envoyée spéciale du journal, qui a dû parlementer «longtemps»  pour qu’elle puisse accéder à la salle d’audience, il est « difficile de dire  quelle peut être l’issue de ce procès, surveillé de près par le Palais».
 « Mais, au-delà des multiples entorses aux règles d’un procès juste et  équitable, c’est bien l’ombre du conflit du Sahara occidental qui plane sur  ce procès», relève le quotidien.  Le journal évoque qu’à l’entrée, les avocats n’échappaient pas à la  confiscation des téléphones et aux fouilles au corps de la police marocaine,  mettant en exergue la déclaration du président de la cour d’appel aux détenus  lorsqu’ils faisaient état des sévices corporels et moraux dont ils ont été victimes,  qui a fait remarquer que le tribunal est une «juridiction marocaine et non pas  les Nations unies».  
Présentés comme des «criminels» de droit commun, les détenus politiques  sahraouis ont clamé, durant leur audition, leurs convictions en faveur de l’autodétermination  du Sahara occidental, résume L’Humanité. « Ces détenus racontent un véritable cauchemar : les mains entravées  par des menottes en plastique, les insultes des gendarmes, les coups de matraque  sur les corps nus, les seaux d’urine versés sur la tête, le transfert en avion  d’El-Ayoun (capitale du Sahara occidental) à Rabat, les yeux bandés, puis la  présentation dans un état déplorable à un juge d’instruction en uniforme militaire  dont les accusés ignoraient la fonction», rapporte le journal.  Un des accusés, poursuit l’Humanité, esquisse dans son récit la «brutale  répression» au cours du démantèlement du camp de Gdeim Izik le 8 novembre 2010,  à travers lequel les militants sahraouis réclamaient des droits sociaux et politiques. «Nous exprimons une souffrance subie depuis quarante ans. Nous ne sommes  pas des criminels. Nous appartenons à un peuple paisible qui n’aspire qu’à la  paix.
Le problème, c’est le système colonial imposé au Sahara occidental», rapporte  encore le journal.

Séances du procès des prisonniers politiques sahraouis Gdeim Izik, mardi et mercredi

D'après Barbara Weingarten



Selon une source oculaire, le journal "la réalité sahraouie" a pu obtenir certaines informations sur le procès des prisonniers, le  mardi et le mercredi. L'ACCOMPAGNEMENT DE LA POPULATION SAHRAOUIE EST TOTALE ET CIVIQUE dans la capitale marocaine Rabat, venue depuis des milliers de kilomètres de différentes villes du Sahara Occidental.

" Depuis hier, je suis ici dans la salle du jugement, j'ai pu entrer dans la salle avec les prisonniers politiques. Ils ont le moral malgré les nuages. Hier mardi 14 mars  le prisonnier Mohamed Bani qui a été condamné à perpétuité par le tribunal militaire, et également Ayyoubides, ont présenté leur défense, qui a duré toute la journée de 10 h du matin à 21 h. Les juges ont interrogé les prisonniers qui ont  juste répondu "Labadil, la badil an taghrir almasir", [il n'y aura pas d'autre solution que l'autodétermination]. [L'État Sahraoui est la solution] et d'autres arguments [comme vous voulez , vous pouvez fabriquer des fiches d'inculpation, inventer de faux aveux, notre présence ici est à cause de  votre occupation à notre terre, le Sahara Occidental] et ce que vous allez décider contre nous prenez en compte que c'est pour la question du Sahara Occidental et ne nous accusez-vous d'autres accusations fausses qui n'existent pas].

Lors de la séance d'aujourd'hui mercredi matin, il y a eu deux prisonniers, Taki lem Ashdufi, mis en condition de liberté depuis le jugement militaire. Ils se sont affrontés ,  très forts  dans leur  plaidoyer interrompu de temps en temps avec des vive la République Sahraouie 
L'après-midi a été présenté le prisonnier politique Mohamed El Bachir Uld Butenguiza, qui a également fait une excellente défense et a refusé de répondre aux questions posées par les avocats marocains.
 Après lui a été présenté le prisonnier politique Najem Tahlil, qui est entré dans la salle avec des slogans de : [vive la République Sahraouie, gloire aux martyrs et Labadil, almazir] et quand les avocats leur demandaient, il répondait en espagnol en criant [vive le Front Polisario].
 " Nous avons pu observer et nous avons été  surpris de voir un groupe des chiuj sahraouis qui travaillent avec le régime, qui ont été présentés dans la salle, mais sans intervenir. Et jusqu'à présent on ne sait pas le pourquoi de cette farce qu'on amène comme manœuvre de la politique du régime."( "la réalité sahraouie")




mercredi 15 mars 2017

Consule du Maroc à Orly la longue liste d’accusations de la femme de ménage


    •  

Viol, séquestration, complicité, chantage…le parcours d'une "bonne marocaine"

 

Après «l’enquête» ouverte par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération marocain, et l’enquête policière française, un nouvel épisode d’accusations voit le jour. «La gravité» de la situation est bien tangible maintenant que l’ex femme de ménage ajoute viol, violences, complicité et chantage à l’affaire qui l’oppose à la consule générale du Maroc à Orly et sa famille. Détails.

La suite de la vidéo explicative de Samira El Ghinaoui, femme de ménage au service de la consule générale du Maroc à Orly est sortie aujourd’hui. Les accusations de la citoyenne marocaine à l’encontre de son employeuse Malika Alaoui se révèlent lourdes… très lourdes.
Après les premières informations qu’elle livrait dans la première partie de la vidéo enregistrée, concernant les fausses promesses que la diplomate aurait données, ainsi qu’une «interdiction de parler et de sortir», Samira El Ghinaoui, dévoile les détails effrayant de l’affaire dont elle serait victime. Elle a déposé deux plaintes pour maltraitance et harcèlement sexuel avec l'aide de l’ONG Comité contre l'esclavage moderne, qui s'est occupée de son cas.
Viol, complicité et chantage
Selon les déclarations de la femme de ménage, le fils de la consule l’aurait violée à plusieurs reprises sans que ses parents ne réagissent.
«Alors qu’elle est au travail, son mari me surveille toute la journée. Ce que je n’ai pas pu supporter c’est la violence: la violence du fils qui voulait avoir des actes sexuels avec moi, même si son père est à la maison. Quand je me plaignais auprès de lui, en lui demandant de voir ce que son fils me faisait, il me répondait:‘A quoi sers-tu? De toute façon, tu es divorcée’.


Politique   Publié Il y a 3 heures

Consule du Maroc à Orly : Viol, séquestration, complicité, chantage… la longue liste d’accusations de la femme de ménage

Après «l’enquête» ouverte par le ministère des Affaires étrangères et de la copération marocain, et l’enquête policière française, un nouvel épisode d’accusations voit le jour. «La gravité» de la situation est bien tangible maintenant que l’ex femme de ménage ajoute viol, violences, complicité et chantage à l’affaire qui l’oppose à la consule générale du Maroc à Orly et sa famille. Détails.
La suite de la vidéo explicative de Samira El Ghinaoui, femme de ménage au service de la consule générale du Maroc à Orly est sortie aujourd’hui. Les accusations de la citoyenne marocaine à l’encontre de son employeuse Malika Alaoui se révèlent lourdes… très lourdes.
Après les premières informations qu’elle livrait dans la première partie de la vidéo enregistrée, concernant les fausses promesses que la diplomate aurait données, ainsi qu’une «interdiction de parler et de sortir», Samira El Ghinaoui, dévoile les détails effrayant de l’affaire dont elle serait victime. Elle a déposé deux plaintes pour maltraitance et harcèlement sexuel avec l'aide de l’ONG Comité contre l'esclavage moderne, qui s'est occupée de son cas.
Viol, complicité et chantage
Selon les déclarations de la femme de ménage, le fils de la consule l’aurait violée à plusieurs reprises sans que ses parents ne réagissent.
«Alors qu’elle est au travail, son mari me surveille toute la journée. Ce que je n’ai pas pu supporter c’est la violence: la violence du fils qui voulait avoir des actes sexuels avec moi, même si son père est à la maison. Quand je me plaignais auprès de lui, en lui demandant de voir ce que son fils me faisait, il me répondait:‘A quoi sers-tu? De toute façon, tu es divorcée’. Je répliquais que même divorcée j’étais une femme honorable et que je travaillais dur pour gagner le pain de mon fils et de ma famille, je n’étais pas là pour coucher avec lui, son fils ou quiconque d’autre.»
Dans la parenthèse du viol, elle ajoute que le fils lui arrachait les cheveux quand elle refusait de se mettre au lit avec lui : «Il ne m’a laissé aucun cheveu, je criais dans la chambre et son père entendait tout». Ce sont les voisins «français» qui l’avaient secourue, continue-t-elle, lorsqu’elle a passé son numéro de téléphone à leur fille sans qu’elle parle la langue pour autant. «Ils ont appelé l’association qui m’ont posé des questions et je leur ai raconté mon histoire».
D’après la plaignante, Malika Alaoui aurait menacé de la renvoyer illico au Maroc si elle ressortait du domicile : «Si tu ne veux pas repartir vivante, je t’enverrai dans un cerceuil.» L’employée lui demande ‘ses droits’ si la consule ne veut plus de ses services, ou qu’elle lui trouve un autre travail le temps qu’elle finisse son contrat. La diplomate aurait rétorqué qu’elle n’avait ‘aucun droit et que son contrat était exclusif avec elle’.
La domestique finit par tomber sur ledit contrat et le donne à la fille du voisin. Auprès de l’association, on l’éclaire sur sa situation :
«On me dit que j’ai un passeport diplomatique qu’elle m’avait pris, je l’ai récupérée seule. Dans mon contrat on ne mentionne pas mes jours de repos, mon congé ou mes horaires de travail, je suis debout toute la semaine de 6 heures du matin à minuit. Le week-end j’avais encore plus à faire : cuisiner, préparer le pain, faire le grand-ménage et la lessive, tout faire en plus de son massage (la consule, ndlr), son bain et la coiffer, sans jamais entendre une seule fois ´Merci', je touchais déjà un million et demi de centimes (15 000 dirhams soit près de 1500 euros) me disait-elle.»
Samira El Ghinaoui s’indigne : «Est-ce juste de ramener une citoyenne et la maltraiter, Dieu a-t-il demandé cela ? Notre roi l’accepterait-il ?» La consule générale l’aurait menacé de prison si elle parlait du viol «vous, les bonnes êtes des menteuses», lui aurait-elle répondue, «je porterai plainte contre toi je dirai que tu as parlé du roi (en mal, ndlr)».
Relations conflictuelles entre la consule et le personnel
En conclusion, la présumée victime qui avance également qu’on l’affamait, lance un appel au gouvernement pour lui rendre justice. «Cette femme que le Roi a désigné pour rendre service aux citoyens, ne le faisait guère, même pas envers moi». Des sources de Yabiladi avaient confirmé des rapports litigieux entre la consule générale et le personnel de son consulat.
Cette dernière a été entendue par l’ambassade tout comme sa femme de ménage qui a été reçue à deux reprises, dimanche après-midi et lundi dans la matinée, rappote Atlas Info. Les deux parties ont été entendues par le ministre-conseiller, le conseiller social et les deux magistrats du service juridique près l’ambassade du Maroc à Paris.
Pour sa défense, la consule générale, qui serait toujours en France d’après la même source, avance que la plaignante lui aurait caché au moment de la signature du contrat être atteinte d’épilepsie. Samira El Ghinaoui aurait refusé un accompagnement juridique (l’ONG lui avait mandaté un avocat) et ne répondrait plus depuis mardi après-midi aux appels de l’ambassade.
Soyez le premier à donner votre avis...


...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/51885/consule-maroc-orly-viol-sequestration.html
Politique   Publié Il y a 3 heures

Consule du Maroc à Orly : Viol, séquestration, complicité, chantage… la longue liste d’accusations de la femme de ménage

Après «l’enquête» ouverte par le ministère des Affaires étrangères et de la copération marocain, et l’enquête policière française, un nouvel épisode d’accusations voit le jour. «La gravité» de la situation est bien tangible maintenant que l’ex femme de ménage ajoute viol, violences, complicité et chantage à l’affaire qui l’oppose à la consule générale du Maroc à Orly et sa famille. Détails.
La suite de la vidéo explicative de Samira El Ghinaoui, femme de ménage au service de la consule générale du Maroc à Orly est sortie aujourd’hui. Les accusations de la citoyenne marocaine à l’encontre de son employeuse Malika Alaoui se révèlent lourdes… très lourdes.
Après les premières informations qu’elle livrait dans la première partie de la vidéo enregistrée, concernant les fausses promesses que la diplomate aurait données, ainsi qu’une «interdiction de parler et de sortir», Samira El Ghinaoui, dévoile les détails effrayant de l’affaire dont elle serait victime. Elle a déposé deux plaintes pour maltraitance et harcèlement sexuel avec l'aide de l’ONG Comité contre l'esclavage moderne, qui s'est occupée de son cas.
Viol, complicité et chantage
Selon les déclarations de la femme de ménage, le fils de la consule l’aurait violée à plusieurs reprises sans que ses parents ne réagissent.
«Alors qu’elle est au travail, son mari me surveille toute la journée. Ce que je n’ai pas pu supporter c’est la violence: la violence du fils qui voulait avoir des actes sexuels avec moi, même si son père est à la maison. Quand je me plaignais auprès de lui, en lui demandant de voir ce que son fils me faisait, il me répondait:‘A quoi sers-tu? De toute façon, tu es divorcée’. Je répliquais que même divorcée j’étais une femme honorable et que je travaillais dur pour gagner le pain de mon fils et de ma famille, je n’étais pas là pour coucher avec lui, son fils ou quiconque d’autre.»
Dans la parenthèse du viol, elle ajoute que le fils lui arrachait les cheveux quand elle refusait de se mettre au lit avec lui : «Il ne m’a laissé aucun cheveu, je criais dans la chambre et son père entendait tout». Ce sont les voisins «français» qui l’avaient secourue, continue-t-elle, lorsqu’elle a passé son numéro de téléphone à leur fille sans qu’elle parle la langue pour autant. «Ils ont appelé l’association qui m’ont posé des questions et je leur ai raconté mon histoire».
D’après la plaignante, Malika Alaoui aurait menacé de la renvoyer illico au Maroc si elle ressortait du domicile : «Si tu ne veux pas repartir vivante, je t’enverrai dans un cerceuil.» L’employée lui demande ‘ses droits’ si la consule ne veut plus de ses services, ou qu’elle lui trouve un autre travail le temps qu’elle finisse son contrat. La diplomate aurait rétorqué qu’elle n’avait ‘aucun droit et que son contrat était exclusif avec elle’.
La domestique finit par tomber sur ledit contrat et le donne à la fille du voisin. Auprès de l’association, on l’éclaire sur sa situation :
«On me dit que j’ai un passeport diplomatique qu’elle m’avait pris, je l’ai récupérée seule. Dans mon contrat on ne mentionne pas mes jours de repos, mon congé ou mes horaires de travail, je suis debout toute la semaine de 6 heures du matin à minuit. Le week-end j’avais encore plus à faire : cuisiner, préparer le pain, faire le grand-ménage et la lessive, tout faire en plus de son massage (la consule, ndlr), son bain et la coiffer, sans jamais entendre une seule fois ´Merci', je touchais déjà un million et demi de centimes (15 000 dirhams soit près de 1500 euros) me disait-elle.»
Samira El Ghinaoui s’indigne : «Est-ce juste de ramener une citoyenne et la maltraiter, Dieu a-t-il demandé cela ? Notre roi l’accepterait-il ?» La consule générale l’aurait menacé de prison si elle parlait du viol «vous, les bonnes êtes des menteuses», lui aurait-elle répondue, «je porterai plainte contre toi je dirai que tu as parlé du roi (en mal, ndlr)».
Relations conflictuelles entre la consule et le personnel
En conclusion, la présumée victime qui avance également qu’on l’affamait, lance un appel au gouvernement pour lui rendre justice. «Cette femme que le Roi a désigné pour rendre service aux citoyens, ne le faisait guère, même pas envers moi». Des sources de Yabiladi avaient confirmé des rapports litigieux entre la consule générale et le personnel de son consulat.
Cette dernière a été entendue par l’ambassade tout comme sa femme de ménage qui a été reçue à deux reprises, dimanche après-midi et lundi dans la matinée, rappote Atlas Info. Les deux parties ont été entendues par le ministre-conseiller, le conseiller social et les deux magistrats du service juridique près l’ambassade du Maroc à Paris.
Pour sa défense, la consule générale, qui serait toujours en France d’après la même source, avance que la plaignante lui aurait caché au moment de la signature du contrat être atteinte d’épilepsie. Samira El Ghinaoui aurait refusé un accompagnement juridique (l’ONG lui avait mandaté un avocat) et ne répondrait plus depuis mardi après-midi aux appels de l’ambassade.
Soyez le premier à donner votre avis...


...Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/51885/consule-maroc-orly-viol-sequestration.html

Bruxelles : Projection d’un court documentaire sur l’affaire Ali Aarrass suivie d’un débat.


MIDI POLITIQUE : ALI AARRASS (Université Saint-Louis, 21 mars, 13h)

dans ACTIONS/Evénements par


Ali Aarrass est un belgo-marocain qui, sur base d’une dénonciation suspecte d’appartenance à un groupe terroriste de la part du Maroc, s’est retrouvé détenu préventivement pendant 2 ans dans une prison de haute sécurité espagnole où il a été torturé. Après avoir été disculpé par un magistrat espagnol, il fut extradé au Maroc, alors que l’ONU s’y était opposé. Suite à un procès inique, bafouant tous les droits de l’homme, il fut condamné à 15 ans de prison. Aujourd’hui cela fait 9 ans qu’il est emprisonné au Maroc et qu’il subit des tortures répétées.
Organisé par USLB – CAU Commission politique et citoyenneté
Université Saint-Louis – Bruxelles
Boulevard du Jardin botanique 43, 1000 Bruxelles
mardi 21 mars. Rdv à 13h à l’auditoire 3.
Évènement Facebook cliquez  ICI
Rassemblement pour Ali Aarrass le 1 avril 2017 cliquez ICI

Evénements de Laâyoune: le procès des 25 Sahraouis a repris au Maroc



Résultat de recherche d'images pour "démantèlement gdeim izik"

 Des tentes brûlent après que les forces de sécurité marocaines aient démantelé le camp de Laâyoune, le 09 novembre 2010.Desk

Par RFI Publié le 14-03-2017 

Au Maroc, le procès des 25 Sahraouis accusés du meurtre de 10 membres des forces de l'ordre marocaines en 2010 a repris le lundi 13 mars. Le procès des événements de Gdim Izik, doit faire la lumière sur les circonstances des affrontements sanglants qui avaient éclaté à l'issue du démantèlement par l'armée marocaine d'un camp de protestation aux abords de la ville de Laâyoune au Sahara occidental. L'armée affirme avoir été attaquée par des éléments armés alors qu'ils menaient une opération d'évacuation pacifique. Plus de 20 personnes avaient été jugées coupables de meurtre avec préméditation en première instance par un tribunal militaire. Ils sont à présent rejugés au civil après la suppression des tribunaux d'exception au Maroc. Ce procès hors norme, très suivi par les observateurs internationaux, se veut être un modèle de transparence de la justice marocaine sur un sujet qui cristallise les tensions de chaque camp.

« Je suis là pour garantir un procès juste, ne soyez influencés par personne », a affirmé le président de la Cour d’appel de Salé, auprès de l’un des coaccusés, invité à donner sa version des événements. L’homme est accusé d’avoir roulé en 4x4 sur un militaire non armé. Il admet tous les faits qui lui étaient reprochés, mais pour la défense, ces recueils de témoignages se basent sur des procès-verbaux de police réalisés dans des conditions douteuses.
« S’il y a des suspicions de torture qui se sont confirmées par expertise médicale, a priori les PV seraient nuls », estime maître Olfa Ouled, avocate des accusés. Un peu plus tôt, les pièces à conviction étaient présentées : matraques, sabres qui auraient servi aux meurtres des membres des forces de l’ordre marocaines. S’en est suivi la diffusion d’une vidéo présentant la version des faits des autorités. Elle y montre des corps de militaires gisant en plein désert.

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