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samedi 5 avril 2014

Pour un Sahara Occidental sans mines



 

Sahara Occidental: Nouvelle victime de mines, un garçon 10 années

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Sahara Occidental
Kerry au Maroc - Quel impact sur la question du Sahara occidental ? 
Après une visite en Algérie, le secrétaire d'Etat américain John Kerry est à Rabat ce … Voir Plus »

"Enfants des nuages. La derniére colonie". En présence de Javier Bardem et Aminatou Haidar


Communiqué



«  Exclusivité, avant première le jeudi 10 avril au Café des Images : Javier BARDEM »



Voici en exclusivité au Café des images à Hérouville Saint Clair (Calvados)  pour une séance unique et en avant première, dans le cadre des 26èmes rencontres du cinéma ibérique et latino-américain,

le jeudi 10 avril 2014 à 20h30



la projection du prix Goya 2013 du meilleur film documentaire, 



Enfants des nuages, la dernière colonie,



(Espagne - 2012 - 1h21, VO français, anglais, espagnol, arabe, sous-titres français)



avec Javier Bardem, Aminatou Haidar,

Roland Dumas, Paul Nahon, Felipe González,

Jorge Moragas, Jean-François Poncet...

produit par

Javier Bardem,
Álvaro Longoria et Lilly Hartley


Avec la voix de

Victoria Abril pour la narration en français

- - -

Festivals de Berlin, Toronto, San Sebastián...

Vous pouvez découvrir la bande annonce sur http://vlb.r.mailjet.com/redirects/dvfyhrvgw7yhrr550hhp7z/www.youtube.com/watch?v=NOq__iS82eI&feature=youtu.beouhttp://vlb.r.mailjet.com/redirects/dvfyhrvgw7yhrr550hhp7z/www.youtube.com/watch?v=NOq__iS82eI&feature=youtu.beou
et ou voir l'interview du 20/02 au Grand Journal de Canal + de J. Bardem, V. Abril et Longoria ! Un petit événement dans les médias français...




A cette occasion, Nina CHARLIER et Philippe DENOLLE témoigneront de leur visite dans les camps de réfugiés sahraouis en février dernier, à l’occasion de la 14ème édition du marathon du Sahara occidental ; et l' exposition d'Anthony JEAN "Sahara occidental: le campement de la dignité" -prix découverte 2011 au festival  de photo-reportage amateur de Perpignan accompagnera cette projection exceptionnelle !



En partenariat avec :

 le Comité des cheminots de la SNCF de Normandie;

 le CCFD-Terre solidaire ;

 La FSGT ;

 la Ligue des droits de l’homme ;

 le Mouvement de la paix ;

 l’Association des Amis de la RASD…

contact : Mireille BRUN 0678901024

Création d'une alliance pour la défense de la cause sahraouie en Autriche


Six organisations non gouvernementales autrichiennes ont annoncé aujourd'hui la création d'une alliance pour la défense de la cause sahraouie à Vienne. Ces organisations sont:Volks Helva, l'association d'amitié avec le peuple sahraoui en Autriche, l'organisation de Geza, l'association Danube pour le développement et la coopération, l'Institut de Vienne pour le dialogue et la coopération et l'association de solidarité des femmes. 

A cette occasion, ces associations ont exprimé leur adhésion à la campagne «Lève ta main pour le Sahara occidental» et d’œuvrer ensemble pour faire aboutir les objectifs de cette campagne, dont : la décolonisation du Sahara occidental, l'élargissement des pouvoirs de la Minurso pour inclure la protection et la surveillance des droits de l' homme au Sahara occidental, le démantèlement du mur de la honte marocain qui divise le Sahara occidental en deux parties ainsi que l'annulation de l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union européenne en vertu duquel les ressources naturelles du Sahara occidental sont pillées.

Les consultations du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental prévues pour le 17 avril

Washington,  3 avr 2014 (SPS) Le Conseil de sécurité  tiendra sa réunion de consultation informelle sur le Sahara occidental le 17 avril avant de se prononcer sur un projet de résolution vers la fin du mois en cours, a fait savoir mercredi la présidente de cet organe de l’ONU, Mme Joy Ogwu, lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'ONU.
 

Dans sa présentation du programme mensuel du Conseil de sécurité qu'elle préside durant le mois d'avril, Mme Ogwu (Nigeria) a indiqué que pour ce qui concerne le dossier sahraoui, ces consultations verront l'intervention de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, qui fera un briefing sur ses dernières tournées dans la région, et du Représentant spécial et Chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), M.Wolfgang Weisbrod-Weber.
 

Mme Ogwu a ainsi précisé que ces consultations porteraient notamment sur la mise en œuvre de la résolution 2099 relative à la question sahraouie et adoptée par le Conseil de sécurité en avril 2013.

Par ailleurs, a-t-elle avancé, les membres du Conseil de sécurité ''seront informés des défis'' concernant la MINURSO.
 

Il est à souligner que ces consultations informelles seront suivies par une autre réunion du Conseil de sécurité pour se prononcer, avant fin avril, sur un projet de résolution sur le Sahara occidental et la MINURSO.

Dans sa résolution 2099 (2013), le Conseil de sécurité avait reconnu que "le maintien du statu quo n’est pas acceptable" et avait relevé que les progrès dans les négociations étaient ''essentiels".

En conséquence, la résolution avait invité le Front Polisario et le Maroc "à poursuivre les négociations sous les auspices du secrétaire général de l'ONU, sans conditions préalables et de bonne foi", et ce, en vue de parvenir "à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte des accords conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies".

Dans sa résolution, le Conseil avait aussi fortement insisté sur la nécessité de faire respecter par le Maroc les droits de l'homme des Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Cet appel du Conseil de sécurité était venu en réaction aux multiples exhortations de la communauté internationale dont notamment le département d'Etat américain et les ONG internationales des droits de l'homme qui ont dénoncé et qui continuent à dénoncer les violations de ces droits des Sahraouis par les autorités marocaines, en demandant l'introduction d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au sein de la MINURSO.

Ces dénonciations avaient également été confirmées par le rapport sur le Sahara occidental présenté en avril 2013 au Conseil de sécurité par le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans lequel il avait soutenu, en termes clairs, qu'une surveillance "indépendante, impartiale, complète et constante de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental" devenait plus que jamais une "nécessité primordiale". (SPS)

Les droits de l’homme au Sahara occidental vus par Malaïnine Lakhal


“Personne ne peut ignorer l’ampleur des violations marocaines”

Par : Hafida Ameyar, 3/4/2014
 
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, effectue, aujourd’hui, une visite de deux jours, en Algérie, avant de se rendre au Maroc. Cette tournée précède la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, qui doit décider de la prolongation du mandat de la mission onusienne en charge de l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso). Ayant travaillé sur la question des droits de l’Homme dans l’ex-colonie espagnole, y compris dans la période 2010-2013, en qualité de représentant de la Fédération internationale de la jeunesse démocratique (WFDY), à Genève, le journaliste sahraoui Malaïnine Lakhal, également membre de l'Observatoire des ressources naturelles au Sahara occidental (SNRW), s’exprime sur la situation au Sahara occidental, en particulier sur celle des droits de l’Homme.

Liberté : La Minurso est l’une des rares missions de l’ONU, sinon l’unique, à ne pas être mandatée pour observer et protéger les droits de l’Homme. Pourquoi ?
 
Malaïnine Lakhal :
Cette défaillance dans le mandat de la Minurso jette la lumière sur un grand problème dans le système international. Celui-ci intervient sans réserve dans des conflits, comme il l’a fait au Koweït face à l’Irak, ou dernièrement en Libye, en Syrie, au Mali, en Côte d’Ivoire, en Afrique centrale, au Darfour, etc.

Mais, il tergiverse dans la résolution politique d’un conflit clairement identifié comme la question de décolonisation du Sahara occidental, et hésite aussi à protéger sa population contre des violations flagrantes des droits politiques, civils, économiques, sociaux et culturels.
Cela est d’autant plus grave lorsque l’on sait que presque toutes les organisations internationales des droits de l’Homme, dont HRW, Amnesty et Front Line, informent et préviennent depuis plus de 20 ans sur ces atteintes.
Autre chose : comme tout le mode sait maintenant que c’est la France, membre permanent du Conseil onusien de sécurité, qui fait obstacle à toute tentative d’introduire le volet protection des droits de l’Homme dans le mandat de la Minurso. Cela est dû au refus marocain et à l’ampleur des violations marocaines dans les territoires occupés sahraouis. Le dernier bras de fer sur la question a eu lieu en avril 2013, quand les USA ont proposé un texte de résolution soutenant l’intégration de cet aspect. À la fin, l’administration Obama a changé le texte, pour ne pas avoir à faire face au veto français.

Avez-vous une explication concernant la difficulté qu’a l’ONU à exposer franchement l'ampleur des violations perpétrées par le Maroc sur la population sahraouie civile ?
Le problème reste un problème politique et d’agenda. C’est aussi un problème d’intérêt et de calculs pour la France, surtout en Afrique du Nord. Aujourd’hui, personne ne peut prétendre ignorer l’ampleur et même les plus petits détails des violations marocaines au Sahara occidental. À titre d’exemple, en janvier et février de cette année, il y a eu plus de 3 rapports sur la situation au Sahara occidental émanant du State département des US, d’Human Rights Watch et du Conseil africain de paix et sécurité ; cela, sans oublier les 3 ou 4 délégations internationales qui ont visité les territoires occupés et qui ont pu assister aux exactions marocaines et à l’oppression contre les Sahraouis. En France, la présidente de la fondation Robert-Kennedy, Mme Kerry Kennedy, avec l’activiste sahraouie, Aminatou Haïdar, et l’acteur international, Javier Bardem, ont fait la Une de plusieurs journaux français et ont parlé de la situation des droits humains… Je peux citer des centaines d’autres actions dans d’autres pays. Alors, dire que les gouvernements du monde ne sont pas au courant de la situation est un grand mensonge !
Au sein de l’ONU, le Conseil des droits de l’Homme, à travers plusieurs de ses rapporteurs spéciaux, est informé sur les violations des droits de l’Homme au Sahara occidental. Celles-ci sont visibles pour tout le monde. Le Conseil aurait même conseillé le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de pousser vers l’élargissement du mandat de la Minurso pour qu’il inclue la protection des droits de l’Homme. Mais la France bloque et va continuer à le faire.
En gros, je crois que le vrai problème au Sahara occidental réside dans le refus français de laisser tomber son protégé, le royaume du Maroc. Mais aussi dans le besoin de continuer à exploiter les ressources naturelles sahraouies, sans devoir payer les vrais prix aux vrais propriétaires. C’est aussi simple que ça.
J’ajouterai que le Maroc n’a aucun statut légal au Sahara occidental. Il n’a pas de souveraineté sur le territoire ; cela n’a pas besoin d’être discuté, puisque le Sahara occidental est considéré par l’ONU comme territoire non autonome sur la liste de la décolonisation. De plus, le Maroc n’est même pas “une puissance administrante” du territoire et n’apparaît pas dans la liste de la 4e Commission comme tel. Le Maroc est une puissance d’occupation illégale, qui impose un fait colonial.

Sahara Occidental : Destin brisé, double peine

Par les Amis du Peuple du Sahara Occidental, 3/4/2014


Salek Laasairi est sahraoui, il est né le 15 mars 1983 à Tantan sur le territoire marocain, et a été condamné en 2004 par la cour militaire à la réclusion à perpétuité.
C’est un militant pour l’indépendance du Sahara Occidental, et cette conviction politique et son identité ont eu et ont toujours des conséquences directes sur son histoire, l’accusation, sa peine, doublée de tortures qu’il subit en prison.

Selon ses amis, il a un grand cœur et il aime beaucoup sa famille. Il est le dernier d’une fratrie de six. Sa famille est modeste et son père est décédé en 2009.
Il est actuellement dans la prison de Ait Melloul au Maroc et son numéro d’écrou est le 7533.

Depuis 2013, le gardien chef de la prison de Ait Melloul, Ahmed El Moumni, semble particulièrement violent et raciste, sans que le directeur de la prison, Lekbir Soufi, n’intervienne contre ses pratiques. Les affaires de Salek sont régulièrement inspectées, détruites ou volées. Cela s’accompagne de fouilles au corps menées avec rudesse, de coups et  d’insultes, ressenties par Salek comme autant d’humiliations.

Les périodes de pression peuvent durer plusieurs semaines. S’ajoutent actuellement des menaces de « fabrication de motifs » destinées à imposer à Salek un nouveau transfert -  contre sa volonté - qui l’éloignerait de sa famille et des possibilités de visites.
La « fabrication de motif » veut dire une accusation imaginaire fabriquée par les autorités pénitentiaires en prison, justifiant des mesures disciplinaires. C’est une menace et une pratique courante. Ces « motifs » sont en l’occurrence l’accusation pour Salek et deux autres Sahraouis - Salek Mohamed Ahmed et Tyatro Mohiddin - d’être des « incitateurs », probablement à revendiquer un minimum de respect. Comme les autres Sahraouis de la prison, ils protestent contre les mauvais traitements, privations et violences qu’ils subissent, pratiques réprouvées par le droit selon la législation marocaine et internationale.

La famille quant à elle paraît avoir peur du régime marocain, le makhzen, et ne parle pas de ce que Salek leur confie. C’est donc par des amis que quelques informations récentes sont connues. Par exemple, fin mai 2013, Salek avait protesté contre les mauvais traitements par une grève de la faim illimitée qu’il avait suspendue après plus de 15 jours, la veille des examens du bac, auquel il a échoué. 
Ou encore, le 19 juillet, le gardien-chef fouille abusivement les affaires de Salek et déchire ses vêtements, ses livres et magazines. Quelques jours plus tard lors d’une nouvelle fouille, son téléphone portable lui est volé par le personnel pénitentiaire. Il n’a pas pu en racheter depuis cette date. Il semble qu’il y ait une entente entre le personnel pénitentiaire et les acteurs du marché noir de la prison.
Plus récemment, Salek a participé aux mouvements de grève de la faim de 24 ou 48 h menés par tous les prisonniers sahraouis enfermés dans la prison de Ait Melloul, prisonniers politiques et prisonniers de droits commun. http://apsoinfo.blogspot.fr/2014/03/em-151-prisonniers-sahraouis-en-greve.html

Salek a été arrêté le 13/10/2004 et incarcéré tout de suite à Sale 1. Le jugement a été rendu le 6/12/2005 par la cour militaire. Condamnation sans possibilité d’appel à la réclusion à perpétuité. L’accusation : meurtre d’un officier marocain.

Les faits relatés par les intéressés et les proches sont les suivants:
L’officier marocain en question est le violent agresseur d’une femme Sahraouie. Les faits se sont déroulés dans le quartier situé à côté de la route de Telimzoun à Tantan
Salek Laasairi, Saleh Amidan - 2 Sahraouis -, et Norrdin x, Hisqar x et Abdallah x, - 3 Marocains -, sont intervenus pour défendre et protéger la femme. Pendant que Salah Amidan l’éloignait, l’officier a provoqué et agressé les 4 autres, qui ont répondu à l’agression physique et raciste. Suite à la bagarre, ils ont laissé l’officier blessé sur place et sont partis. L’officier était alors vivant.

Trois jours après ces faits, la police est venue arrêter Salek chez lui. Les 6 protagonistes ont été arrêtés, les 5 jeunes et la femme agressée, pour la mort de l’officier.
Norrdin x avait volé le téléphone portable de l’officier marocain, et a ainsi été retrouvé. Pendant l’interrogatoire, Il a donné les noms des gens qui étaient avec lui. Tous ont été condamnés à diverses peines de prison ferme. Saleh Amidan à 10 ans, la femme à 2 ans. Salek, Norrdin, Hisqar et Abdallah à la réclusion à perpétuité. L’avocat de Salek était marocain, commis d’office. Il a été émis des doutes sur la qualité de l’enquête.
Lire la suite des horreurs subies par Salek sur http://ap-so.blogspot.fr/ 

Semaine internationale de solidarité avec les prisonnier-e-s politiques du 10 au 19 avril





LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES SAHRAOUIS!

MECANISME INTERNATIONAL POUR LA SURVEILLANCE DES DROITS DE L'HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL!



            Avec ses affiches placardées dans le métro et sur les murs de nos villes, le pouvoir marocain vante la douceur de vivre pour attirer touristes et investisseurs. Mais il se garde bien de montrer l'envers du décor: répression des manifestations, disparitions, tortures dans les prisons et  les commissariats, arrestations arbitraires et procès inéquitables avec de lourdes condamnations de militants politiques marocains et sahraouis. La situation est particulièrement dramatique au Sahara occidental occupé illégalement par le Maroc depuis le retrait du colonisateur espagnol en 1975.

Actuellement, 73 militants sahraouis sont incarcérés et des dizaines d'autres sont en liberté provisoire dans l'attente de leur jugement. Ils sont 22, pour la plupart défenseurs des droits de l'homme, à être détenus depuis novembre 2010 à la prison de Salé suite au démantèlement violent du "camp de protestation" de Gdeim Izik installé en octobre 2010 dans le désert par plus de 20 000 Sahraouis pour défendre leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels. Alors que ce sont tous des civils qui réclament  le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, ils ont été jugés par un tribunal militaire sans autre "preuve" que des aveux recueillis sous la torture et condamnés le 17 février 2013 à des peines de prison de 20 ans à la prison à vie.

 De nombreuses organisations françaises, marocaines et internationales des droits de l'homme ont dénoncé ce procès "inéquitable". Non seulement le gouvernement français n'a rien trouvé à redire à ce jugement mais il  est même allé  jusqu'à vanter les progrès du Maroc en matière de droits de l'homme. Les suites de la projection du film de Javier Bardem "Enfants des nuages" et de la plainte déposée par l'ACAT pour torture,  concernant notamment Ennaâma Asfari, ont mis en évidence la complaisance du gouvernement français à l'égard du pouvoir marocain qui continue à réprimer les manifestations pour le droit à l'autodétermination et à l'indépendance dans les territoires sahraouis occupés.

 Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont la France est membre permanent, devrait adopter fin avril une résolution sur le Sahara occidental. Avant cette échéance, nous appelons à



       UNE MANIFESTATION

                    SAMEDI 12 AVRIL A 15H

                 A LA FONTAINE DES INNOCENTS  

                 Paris 1er     métro Châtelet-Les Halles

pour exiger:

- la libération des prisonniers politiques sahraouis

- l'instauration par les Nations unies  d'un mécanisme international   pour   la surveillance des droits de l'homme au Sahara occidental

- le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination par   l'organisation rapide du référendum



Signataires: ACCA,  AFASPA, AFAPREDESA, AFDI, APSO,  ARAC, Association des Amis de la RASD, Association de la Communauté sahraouie en France, Association des Sahraouis en France, CEDETIM, CLSPS, COMIPSO, CORELSO, DROIT SOLIDARITE, ERMPL, FASTI, Le Mouvement de la paix, MRAP, Plateforme de solidarité avec le peuple sahraoui, Sortir du colonialisme, SURVIE, Fondation Frantz Fanon, Association Solidarité Maroc 05

                                                                         

Sommet U.E/ Afrique : L’Afrique du Sud absente en raison de la présence du Maroc

par Wadii Charrad, Telquel, 2/4/2014
Sommet U.E/ Afrique : L’Afrique du Sud absente en raison de la présence du Maroc
Crédit photo : AFP
Le président sud-africain, Jacob Zuma ne s’est pas rendu au sommet au sommet U.E – Afrique organisé, le 2 et 3 avril à Bruxelles. Cette décision de boycott serait due à la présence du Maroc dans ce sommet.

Les autorités sud-africaines et algériennes sont en colère suite à l’invitation envoyée par l’Union européenne au Maroc pour participer en tant que pays africain au sommet de l’U.E- Afrique. Pour ces deux pays, le Maroc ne doit pas être présent à cet évènement dans la mesure où le royaume ne fait pas partie de l’Union Africaine (U.A).
Pretoria et Alger ont demandé à l’Union Européenne de remplacer le Maroc par le Polisario. Selon le site sud-africain Daily News, cette demande fut rejetée par les membres de l’UE qui affirment que seuls les pays reconnus par l’ONU  peuvent être présents dans ce sommet. Une décision qui n’a pas plu au président sud-africain, Jacob Zuma.

Une délégation sahraouie a pris part au forum social des jeunes tunisiens

 
Une délégation sahraouie a pris part au forum social des jeunes tunisiens 
Une délégation sahraouie prend part aux travaux du 1er Forum social tunisien (FST) des jeunes, qui se tient du 27 au 30 mars au centre international de camps de scouts à Borj Cedria sous le slogan «parole aux jeunes».
La délégation sahraouie a participé à la marche organisée dans l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, à l’occasion du lancement de ce forum social. Au cours de cette marche, effectuée de la place Ibn Khaldoun à la place 14 janvier, les membres de la délégation sahraouie ont porté les drapeaux de la RASD et scandé des slogans demandant l’indépendance du Sahara occidental.
Elle est composée des représentants de jeunes et d’étudiants, de femmes et militants des droits de l’homme. Les sujets qui seront abordés lors de ce brainstorming à ciel ouvert concernent les activités sociales, les événements culturels, les actions féministes, syndicalistes et des droits de l’Homme.