L'ONG dénonce, photo à l'appui. © Prodein
L’ONG Prodein a dénoncé ce lundi l’intrusion de soldats marocains dans l’espace compris entre les deux barrières séparant l'enclave de Melilia du reste du territoire marocain. Une première
L’ONG espagnole Prodein a diffusé une vidéo et une série de photos prises qui illustrent les pratiques de renvoi immédiat de migrants clandestins. L’introduction des militaires marocains s’est déroulée vendredi dernier peu après la tentative d’assauts de 800 migrants subsahariens.
''Non-respect de la législation"
Selon ABC, le président de l’ONG, José Palazon, a censuré cette pratique, qu’il juge "illégale" puisque les migrants subsahariens se trouvaient déjà "sur le territoire espagnol". "Ils ont été expulsés sans même avoir été identifiés c'est-à-dire en ne respectant même pas notre législation", s’indigne José Palazon.
Selon ses dires, les forces policières espagnoles ont laissé pénétrer les soldats marocains dans la zone située entre les deux barrières (marocaine et espagnole). "Ils (les soldats marocains, ndlr)ont franchi une frontière internationale, armés et sous le regard de la Guardia Civil qui n’a absolument rien dit", s'insurge-t-il.
De son côté, la délégation du gouvernement espagnol à Melilia récuse la dénonciation. "Les subsahariens ne sont pas entrés sur le territoire espagnol puisqu’ils n’ont pas franchi la double barrière."
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Melilia : le PSOE s'inquiète d'un transfert de souveraineté.
Suite à l’entrée de soldats marocains vendredi dernier dans
l'enclave de Melilia, le PSOE s’interroge sur un transfert de
souveraineté entre l’Espagne et le Maroc. L’ONG Prodein a dénoncé hier
l’intrusion de soldats marocains dans l’espace compris entre les deux
barrières. Le secrétaire général PSOE de Melilia, Gregorio Escobar
s’inquiète ‘’d’un transfert de souveraineté’’ de l'Espagne au Maroc. En
effet, sur le territoire espagnol il est du ressort des forces
espagnoles de reconduire les migrants à la frontière. Selon lui, la
police espagnole devrait s’acquitter des obligations qui leur incombent.
Alfonso Alonso a souligné ce mardi que la "collaboration entre
l’Espagne et le Maroc sur ce dossier n’est pas une pratique nouvelle,
mais juste normale" tout en mettant l’accent sur "la nécessité de
protéger ces personnes". Juan José Imbroda, président de Melilia,
rappelait hier à El Pais que pour entrer à Melilia il fallait avoir
franchi tous les obstacles. De son côté, José Luis Centilla a qualifié
de "barbarie" l'entrée de soldats marocains à Melilia pour le
refoulement de candidats à l'immigration clandestine. Selon le député
Joan Coscubiela le Maroc et l’Espagne agiraient de concert pour
contourner la loi : "je censure la collaboration entre les forces
espagnoles et marocaines (...) Comme la police espagnole ne peut pas
pratiquer les renvois à chaud, elle demande aux forces marocaines de
s’en charger", a -t-il dénoncé. Affaire à suivre. h24info
Selon ABC, le président de l’ONG, José Palazon, a censuré cette pratique, qu’il juge "illégale" puisque les migrants subsahariens se trouvaient déjà "sur le territoire espagnol". "Ils ont été expulsés sans même avoir été identifiés c'est-à-dire en ne respectant même pas notre législation", s’indigne José Palazon.
Selon ses dires, les forces policières espagnoles ont laissé pénétrer les soldats marocains dans la zone située entre les deux barrières (marocaine et espagnole). "Ils (les soldats marocains, ndlr)ont franchi une frontière internationale, armés et sous le regard de la Guardia Civil qui n’a absolument rien dit", s'insurge-t-il.
De son côté, la délégation du gouvernement espagnol à Melilia récuse la dénonciation. "Les subsahariens ne sont pas entrés sur le territoire espagnol puisqu’ils n’ont pas franchi la double barrière."
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