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vendredi 4 avril 2014

“Tcharmil” à Casablanca :Six individus arrêtés, l'enquête se poursuit

Aufait,

Trois individus qui figurent sur les photos des pages intitulées “Tcharmil” sur le réseau social Facebook, devenues très célèbres ces derniers jours, ont été arrêtés, à en croire le service préfectoral de la police judiciaire à Casablanca. La chasse, qui a commencé depuis vendredi dernier, a permis également d’interpeller trois ferronniers à Derb Soltan et de saisir 8 coutelas, presque identiques à ceux dont les photos font le tour de la toile.

L'enquête de la police judiciaire a mené les éléments de la brigade criminelle à un magasin de ferronnerie situé à Derb Soltan, où trois individus fabriquaient des sabres et coutelas. /DR
L'enquête de la police judiciaire a mené les éléments de la brigade criminelle à un magasin de ferronnerie situé à Derb Soltan, où trois individus fabriquaient des sabres et coutelas. /DR

Le chef du service préfectoral de la police judiciaire à Casablanca, Abdelilah Essaïd a annoncé mardi, l'arrestation de quatre individus, soupçonnés d'être à l'origine du phénomène “Tcharmil”. /Facebook
Une des personnes figurant sur les images des pages intitulées “Tcharmil”


Le chef du service préfectoral de la police judiciaire à Casablanca, Abdelilah Essaïd, a annoncé mardi l'arrestation de trois individus, soupçonnés être à l'origine du phénomène “Tcharmil”, et des photos diffusées sur des pages spécifiques sur Facebook.

Alors que les identités de deux individus n'ont pas été révélées, la troisième personne a accordé à la presse quelques explications, qui concordent parfaitement avec les informations révélées par les autorités locales.

Originaire du quartier populaire de Sbata, ce jeune homme de 22 ans, arrêté dimanche, nous affirme que leur mouvement est “pacifique”.
Selon lui, les images qui circulent sur une dizaine de page Facebook ne lui appartiennent pas. Mais il affirme qu'un administrateur aurait utilisé ces images pour alimenter le contenu desdites pages.
“Nous n'avons blessé personne. Les photos n'étaient pas destinées à terrifier les citoyens. Le but de ces images était de se vanter devant nos camarades de classe et nos amis du quartier, et également à séduire les filles.”

Répondant à la question de notre envoyé spécial, s'agissant des sabres et des coutelas, l’interpellé a affirmé que “en ce qui me concerne, l'image prise par un ami, et qui a fait le tour des pages du réseau social, ne montre qu'un petit couteau qu'on utilise à la maison”. Toutefois ses deux amis auraient avoué avoir confectionné des sabres et couteaux.
L'enquête de la police judiciaire a mené les éléments de la brigade criminelle à un magasin de ferronnerie situé à Derb Soltan, où trois individus fabriquaient des sabres et coutelas.
Les personnes arrêtées, qui n'ont pas démasqué leurs clients, ont affirmé toutefois que le prix de ce genre de sabres peut atteindre 400 dirhams pièce.
La préfecture de police du Grand Casablanca compte poursuivre ses enquêtes. Son communiqué de lundi affirmait “que les images qui inquiètent les Casablancais ne seraient pourtant que des mises en scène.” Une information confirmée par la personne arrêtée, qui affirme avoir fait appel au génie de 'Photoshop'.
Pourtant, le malaise et le sentiment d'insécurité persiste chez les Casablancais choqués par ces images, et ce, malgré le début de cette enquête.

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Aziz Enhaili, 2 avril, 21:35 · Québec
 Si le sentiment de sécurité régnait vraiment dans les rues de Casablanca, personne n'aurait eu l'idée d'appeler les citoyens à quelque manifestation que ce soit contre l'insécurité ambiante dans la métropole du Maroc. C'est le moyen trouvé par nombre de citoyens découragés pour dire à la police: ''Basta!'' et autre ''Yen a marre'' de l'insécurité dans les rues de leur ville qu'ils affectionnent tant. Au lieu de tenter de faire croire au règne de la sécurité dans cette ville, une prétention que personne ne peut plus croire, les responsables de l'appareil sécuritaire feraient mieux de faire le travail pour lequel ils ont été embauchés et sont payés, à savoir lutter fermement et efficacement contre ces criminels et autres délinquants qui se sont ces derniers temps donnés comme nom de code ''tcharmil''. Ces bandits de petit et grand chemins non seulement dépouillent dans la rue et en plein jour, des armes blanches à la main, leurs victimes de leurs biens, mais également poussent leur hardiesse jusqu'à investir des maisons et, sous la terreur, dépossèdent des familles de leurs biens. Certains d'entre eux poussent la perversion jusqu'à se vanter sur Facebook du fruit de leur rapine.

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