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vendredi 26 février 2016

Malgré le recours déposé par Bruxelles, le Maroc confirme le gel des relations avec l’Union européenne




 25/02/2016 à 18h20 | Par Mohammed Jaabouk25/02/2016
 Visiblement le torchon brûle entre l’Union européenne et le Maroc. En témoigne la sortie médiatique du chef du gouvernement. Benkirane n’y est pas allé de main morte. Détails.

Ce jeudi 25 février, le chef du gouvernement a fait preuve d'une fermeté assez rare dans le domaine de la politique étrangère, domaine royal par excellence. Abdelilah Benkirane a déclaré, à l’occasion d’une allocution au début de la réunion de son cabinet, qu’il s’est réuni, sur instructions de Mohammed VI, avec l’ambassadeur de l’Union européenne. « Je lui ai expliqué que la décision de la cour européenne de justice d’annuler l’accord agricole est inacceptable ».

Et de révéler que « les services juridiques de l’UE ne se sont pas montrés aussi coopérants avec le Maroc », indique le site d’actualité du PJD. Benkirane a haussé ensuite le ton, menaçant de suspendre tout contact avec Bruxelles tant que les Européens n’opèrent pas une révision de leur position à l'égard du Maroc. « Nous voulons des garanties nécessaires pour qu’ils nous traitent prochainement en tant que partenaire principal et fondamental », a martelé le chef de l’exécutif.

Une meilleure considération

« Ces messages sont juste destinés à alerter l’Union européenne », a-t-il tempéré. Devant ses ministres, le PJDiste a affirmé l’importance que revêt la question du Sahara pour le Maroc. « Il ne s’agit pas d’une affaire commerciale ou de l’étiquetage de marchandises (…) mais d’existence pour nous. C’est un dossier géostratégique et non un jeu ou une plaisanterie ».

Benkirane a revendiqué, par ailleurs, le droit de son pays à une meilleure considération de la part de l’Union européenne, arguant que le royaume représente un « espoir » pour les autres peuples arabes qui aspirent à « vivre dans la sécurité et la stabilité ».

Au début du mois courant, la Haute représentante de l’Union européenne, Federica Mogherini, a précisé dans une réponse écrite à une question d’un eurodéputé espagnol de Podemos que « le jugement [de la Cour de justice de l’UE] confirme qu'il n'existe aucune règle de droit international qui empêche l’UE de signer avec le Maroc des traités incluant aussi le Sahara occidental ». C’est d’ailleurs la même position qu’avait adopté Catherine Ashton, son prédécesseur en 2011, en réponse à une question d’un groupe d'eurodéputés proches du Polisario.  


...Suite : http://www.yabiladi.com/articles/details/42758/malgre-recours-depose-bruxelles-maroc.htm
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Exercice du vendredi (Documentation permise, digressions interdites):
La diplomatie marocaine a des problèmes avec l'UE.
La diplomatie marocaine a des problèmes avec l'UA.
La diplomatie marocaine a des problèmes avec l'ONU.
La diplomatie marocaine a des problèmes avec la Ligue des États arabes.
La diplomatie marocaine a des problèmes avec ses voisins.
La diplomatie marocaine n'a pas de problèmes avec le CCG (le Conseil de coopération des États arabes du Golfe).

Mouad Belghouat, le rappeur marocain qui a choisi l’exil pour éviter le suicide


 Membre actif du Mouvement du 20 février 2011, étendard de la jeunesse marocaine depuis sa première arrestation, «El Haqed» a quitté son pays pour continuer la musique en Belgique. Rencontre.
«On va prendre notre dose de vitamine D?», plaisante-t-il d’emblée en français lorsqu’on se rencontre en plein centre de Bruxelles, indiquant du regard un rond salvateur ensoleillé qui pointe le bout de son nez à la terrasse d’un café. Le sourire et la bonhomie de Mouad Belghouat témoignent d'une faculté salvatrice à relativiser: cinq ans après le début du «Printemps marocain» le 20 février 2011, la vie du jeune homme, devenu étendard du mouvement, est on ne peut plus chaotique, entre interdiction de chanter, intimidations, pratiquement deux années passées en prison et un exil forcé loin de sa famille.

Solidarité avec les Réfugiées à Calais


Solidarité avec les Réfugiées à Calais
vendredi 11 mars à 18:00
44 Route de Schirmeck, 67200 Strasbourg

jeudi 25 février 2016

Les imputations du Maroc aux Sahraouis de terrorisme sont une tentative visant à dévier l'attention internationale de la question sahraouie


La paix au Yémen, garantie de notre sécurité

Investig'Action - Michelcollon.info l'info décodée

 Bahar Kimyongür,18 février 2016

On la surnomme "la guerre oubliée". Elle oppose depuis le 25 mars 2015 une coalition sunnite dominée par l'Arabie saoudite à un mouvement insurrectionnel yéménite qui était parvenu à chasser du pouvoir Abdel Rabo Mansour al Hadi, le président contesté de la République du Yémen. Après onze mois d'opération saoudienne de "pacification", plusieurs ONG internationales s'indignent du degré de violence de nos alliés saoudiens. Celles-ci dénombrent plus de 7.000 morts, pour la plupart victimes des bombardements du régime wahhabite. Le 24 janvier dernier, le porte-parole du ministère yéménite de la santé Tamim Chami a avancé, quant à lui, le bilan de 23.900 morts. Plusieurs Etats européens s'enrichissent de la guerre au Yémen et alimentent ainsi le terrorisme international qui frappe l'Europe. Le 25 février prochain, le Parlement européen devra se prononcer sur une motion cruciale qui aura une double mission : celle de protéger le peuple yéménite et les citoyens européens. Jamais dans l'histoire, le destin du Yémen n'a été aussi lié au nôtre.


L’Arabie saoudite est le pays le plus riche du monde arabe avec un Produit intérieur brut de 750 milliards de dollars en 2013.

Le Yémen est le pays le plus pauvre du monde arabe avec un Produit intérieur brut de 35 milliards de dollars en 2013

Le fossé économique qui sépare ces deux pays se double d’un autre contraste qui aide à mieux comprendre la violence du premier pays contre le second.

L’Arabie saoudite est en effet le pays le plus pauvre de la Péninsule arabique sur le plan culturel. Le peu de civilisation que l’Arabie saoudite a connu ces derniers siècles a tout simplement été détruit par la dynastie au pouvoir. Le wahhabisme, idéologie officielle de la famille saoudienne, rejette toute forme d’expression artistique qui consacre le génie humain. 

Seul compte le gigantisme insipide et le luxe outrancier. Même la foi y est érigée en bien de consommation.

A l’inverse, le Yémen est le pays le plus riche de la Péninsule arabique sur le plan culturel. 

On ne compte plus le nombre de palais et de maisons antiques, de mosquées et de châteaux, de jardins et de musées à découvrir dans ce pays.

Malgré l’extrême pauvreté du pays, le raffinement y est érigé en art de vivre. 

Qui n’a pas été émerveillé devant l’architecture des maisons ocre et blanc de la ville antique de Sanaa, face à leurs tours en pisé de terre et en brique cuite ?

Des villes entières du Yémen sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Il y a près d’un an, l’Arabie saoudite a déclaré la guerre à ce pays secoué par de graves troubles politiques.

Le prétexte invoqué par le régime de Riyad à son intervention militaire était la menace que ferait peser des rebelles d’inspiration chiite et les troupes fidèles à l’ancien président du pays Ali Abdallah Saleh au gouvernement d’Abdel Rabbo Mansour al Hadi, leur homme de paille.

En réalité, Riyad craint avant tout de perdre le contrôle du Yémen et cultive donc le mythe de l’invasion iranienne pour s’assurer la fidélité des micro-Etats de la péninsule arabique.

Le "président du Yémen" al Hadi est à ce point soumis à la coalition pro-saoudienne qu’il se propose aujourd’hui d’offrir l’archipel de Socotra, véritable joyau géologique, zoologique, botanique et archéologique du Yémen aux Emirats arabes unis (EAU) et ce, pour une durée de 99 ans (Al Mayadeen TV, 11 février 2016).

Pour garder sa tutelle sur le Yémen, le Roi Salmane d’Arabie saoudite et les monarchies qui lui font allégeance dans le cadre du Conseil de coopération du Golfe (CCG) font preuve d’une violence inouïe à l’encontre de la population yéménite qu’elle soit pro ou anti-rébellion.

Ponts et chaussées, mosquées et musées, hôpitaux et cimetières, usines et vergers, l’occupant saoudien n’épargne aucune infrastructure, aucune ressource, ni aucune vie au Yémen.

Depuis onze mois, l’opération saoudienne se poursuit en violation de toutes les lois de la guerre. Même les fêtes de mariage y sont la cible des bombardiers saoudiens.

Le Royaume wahhabite poursuit une politique de terre brûlée sur une terre déjà brûlée par la sécheresse, la famine et la misère. Tous ces crimes sont menés au quotidien loin de nos caméras.

Les États européens ont longtemps laissé faire leur allié saoudien. Il y a donc peu d’espoir de voir la guerre prendre fin dans un avenir proche.

Toutefois, le 25 février prochain, devant l’ampleur des destructions, le Parlement européen devra se prononcer sur une résolution condamnant les pays qui vendent des armes à l’Arabie saoudite.

L’an dernier, la Grande Bretagne a vendu des armes au régime wahhabite pour un montant de 3 milliards de livres sterling (Daniel Boffey, Guardian, 13 février 2016).

Le régime saoudien est aussi le premier client en armement de la Wallonie. En 2014, des licences d’armes wallonnes ont été octroyées à l’Arabie saoudite à hauteur de 4,3 milliards d’euros. Pour brouiller les pistes, une partie des pièces détachées wallonnes servant à la fabrication de blindés légers sont envoyées en Arabie saoudite via le Canada (Le Soir, 7 janvier 2016).

La France n’est pas en reste puisqu’en 2015, le pays a engrangé 16 milliards d’euros en commandes de matériel militaire dont 75% à destination de l’Arabie saoudite.

A l’heure où la communauté internationale a fait de la lutte contre le terrorisme une priorité planétaire, l’Europe ne peut continuer à soutenir un régime dont l’action militaire alimente le terrorisme djihadiste.

Les principaux bénéficiaires des bombardements saoudiens au Yémen sont en effet l’Etat islamique alias Daech et Al Qaeda dans la Péninsule arabique (AQPA).

Ce constat est confirmé par de nombreux organes de presse. 

D’après l’agence Reuters, "Al Qaeda et le goupe jihadiste Etat islamique (EI) ont tiré parti de dix mois de guerre civile au Yémen pour étendre leur présence à Aden" (Reuters, 16 février 2016).

En effet, depuis 330 jours, les avions du roi Salmane déversent quotidiennement des tapis de bombes sur les territoires houthis de l’ouest du pays tout en veillant à épargner les forces de Daech et d’AQPA.

Les deux groupes terroristes peuvent entre-temps prospérer à condition de parvenir à éviter quelques rares tirs ciblés de drones US.

En d’autres termes, l’action militaire de l’Arabie saoudite au Yémen profite pleinement aux groupes terroristes avec lesquels le royaume partage une même haine anti-chiite.

Et comme nous l’avons amèrement constaté, les groupes terroristes actifs au Yémen ne se contentent pas d’exterminer les « hérétiques » de l’islam. 

Plusieurs massacres de civils commis en Europe, notamment les attentats de Paris du 13 novembre 2015, portent en effet la signature de Daech.

Quant au massacre de Charlie Hebdo, il a été précisément revendiqué par Al Qaeda... au Yémen (AQPA).

Les frères Kouachi, auteurs du massacre, se sont tous les deux entraînés au maniement des armes dans les rangs d’Al Qaeda au Yémen.

Si l’on veut nous protéger du terrorisme, il nous faut isoler le régime saoudien dont le ministre de la défense Mohammed Ben Salmane est, selon le journal The Independent, l’homme le plus dangereux du monde.

Hier encore, le journaliste saoudien Dahham Al ’Annazi annonçait sur Russia Today que le régime wahhabite disposait de l’arme atomique et qu’un test était en préparation.

La condamnation de nos gouvernements et de nos vendeurs d’armes, complices d’un régime qui nourrit le terrorisme international est par conséquent une nécessité.

Il en va de notre liberté et de notre sécurité.

Source : Investig’Action

Un marathon pour un référendum au Sahara occidental

40e anniversaire de la création de la RASD

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Zine Cherfaoui, 24/2/2016

22 pays étaient représentés au marathon de la liberté parmi lesquels les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Algérie, l’Italie et la Suède. Pour la première fois, une centaine de Sahraouis des territoires occupés illégalement par le Maroc ont rallié Laâyoune pour participer à l’événement sportif.  

Le coup d’envoi des festivités devant marquer le 40e anniversaire de la création de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a été donné hier, dans le camp de réfugiés sahraouis de Smara, avec l’organisation d’un marathon, le 16e du genre, auquel ont participé 500 athlètes venus des quatre coins de la planète. Dans cette course de la liberté, 22 pays étaient représentés parmi lesquels les Etats-Unis, la Chine, l’Allemagne, la France, l’Espagne, l’Algérie, l’Italie et la Suède. Pour la première fois, une centaine de Sahraouis des territoires occupés illégalement par le Maroc ont rallié Laâyoune pour participer à l’événement sportif.

Mouad Belghouat, le rappeur marocain qui a choisi l’exil pour éviter le suicide

par Jacques Besnard, Slate.fr, 24.02.2016
Mouad Belghouat (DR).
Mouad Belghouat (DR).

Membre actif du Mouvement du 20 février 2011, étendard de la jeunesse marocaine depuis sa première arrestation, «El Haqed» a quitté son pays pour continuer la musique en Belgique. Rencontre.
«On va prendre notre dose de vitamine D?», plaisante-t-il d’emblée en français lorsqu’on se rencontre en plein centre de Bruxelles, indiquant du regard un rond salvateur ensoleillé qui pointe le bout de son nez à la terrasse d’un café. Le sourire et la bonhomie de Mouad Belghouat témoignent d'une faculté salvatrice à relativiser: cinq ans après le début du «Printemps marocain» le 20 février 2011, la vie du jeune homme, devenu étendard du mouvement, est on ne peut plus chaotique, entre interdiction de chanter, intimidations, pratiquement deux années passées en prison et un exil forcé loin de sa famille.
Quand le jeune Marocain commence le rap à dix-huit ans avec ses potes pour s'amuser à côté de ses petits boulots, rien ne le prédestine à devenir ce «martyr». Ses chansons décrivent bien les conditions de vie difficiles de son quartier populaire d'El Oulfa, à Casablanca, mais à l'entendre, ses lyrics ne sont pas encore vraiment politiques. «J'ai commencé à devenir plus engagé un peu plus tard, c'est venu naturellement», assure-t-il en arabe. Un changement de ton dans ses sons qui intervient en 2009. Pour la scène, Mouad devient alors «El Haqed», souvent écrit en langage SMS «L7a9d», que l'on peut traduire par «l'indigné» ou «l'enragé».
Deux ans plus tard, lorsque le Printemps arabe secoue l'Egypte et la Tunisie, obligeant Moubarak et Ben Ali à quitter le pouvoir, la jeunesse marocaine commence à son tour à se rebeller. Le 20 février 2011, des dizaines de milliers de manifestants battent ainsi le pavé pour réclamer des réformes économiques et sociales (santé, éducation...), plus de démocratie et le pluralisme politique.

Attac Maroc et Raid Attac Tunisie contre les Accords de libre échange néocoloniaux(ALECA) avec l’UE

par, 24/2/2016

Attac Maroc et Raid Attac Tunisie : L’ALECA avec l’UE : Un approfondissement des mêmes politiques préjudiciables aux droits des deux peuples et une atteinte à la souveraineté nationale

Attac Maroc et Raid Attac Tunisie :  L’ALECA avec l’UE : Un approfondissement des mêmes politiques préjudiciables aux droits des deux peuples et une atteinte à la souveraineté nationale
                             
Les gouvernements de Tunisie et du Maroc ont démarré, chacun de son côté, des négociations avec l’Union Européenne (UE) pour aboutir à un nouvel accord commercial visant à approfondir le périmètre des accords précédents. L’Accord de libre échange complet et approfondi (ALECA) concerne l’industrie, l’agriculture, les services, les marchés publics, le mouvement des capitaux et plus généralement toute la réglementation qui touche de près ou de loin à l’environnement des affaires.
Le gouvernement marocain en est déjà à quatre rounds de négociations avec l’UE, le dernier a eu lieu en avril 2014. Ces rencontres se sont arrêtées pour réaliser une étude d’impact à la demande de la partie marocaine. Pour la Tunisie, les négociations ont démarré en mai 2015. Elles en sont à leur premier round.

Conférence internationale de Marrakech sur le Sahara Occidental




La réponse du Front Polisario au centre Bensaïd Aït Idder

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Zine Cherfaoui,El Watan, 25/2/2016

 
Image pour le résultat associé aux actualitésMohamed Salem Ould Salek, ministre sahraoui des Affaires étrangères

Le ministre sahraoui des Affaires étrangères a déclaré que «par principe le Front Polisario n’est pas opposé au débat, seulement, il faut d’abord que ce débat soit respectueux de la légalité internationale et qu’ensuite il participe concrètement à trouver une issue durable au conflit du Sahara occidental».

Visiblement, le centre marocain d’études et de recherches Mohamed Bensaïd Aït Idder tient absolument à organiser sa conférence internationale sur le Sahara occidental en avril prochain à Marrakech. Ahmed Slimani, son président, a annoncé lundi à la presse avoir adressé au secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, une invitation pour y prendre part. De leur côté, des responsables sahraouis ont affirmé hier n’avoir rien reçu et que ce n’est que par voie de presse qu’ils ont appris, «comme tout le monde», l’organisation d’une telle rencontre.

Les prisonniers politiques sahraouis poursuivent leur grève de la faim illimitée dans la prison de Tiznit


Tiznit (Maroc), 21 fév 2016 (SPS) Les prisonniers politiques sahraouis dans la prison de Tiznit poursuivent leur grève de la faim illimitée entamée depuis cinq jours pour protester contre les conditions déplorables et les pratiques arbitraires perpétrées à leur encontre par l'administration de pénitentiaire, a indiqué une source judiciaire sahraouie.

"Les prisonniers politiques sahraouis ont entamé leur grève de la faim le 16 février dernier pour protester contre la situation inhumaine dans laquelle ils se trouvent et le mépris total des autorités marocaines de leurs revendications légitimes, dont leur droit à un procès équitable et l'abandon de toutes les accusations fabriquées contre eux", a souligné le communiqué.

La même source a affirmé la dégradation de l’état de santé du prisonnier politique sahraoui Abdullah Bukioud en raison de sa grève de la faim illimitée, ajoutant que "le nombre de grévistes de la faim s’est élevé après la décision d’autres prisonniers politiques sahraoui d’entamer une grève de la faim pendant 48 heures en signe de solidarité avec leurs collègues". (SPS)

093/090/TRD 21 16 43 FEV 016 SPS

La commission sahraouie des droits de l’homme condamne l’interdiction des autorités marocaines d’une militante sahraouie de voyager à l’étranger


Bir Lahlou, 22 fév 2016 (SPS)

 La commission nationale sahraouie des droits de l’homme (CONASADH) a fermement condamné l’interdiction injuste des autorités d’occupation marocaines de la défenseuse sahraouie des droits de l'homme, Mme El Ghalia Djimi de participer à un atelier organisé les 22 et 23 février à Séville (Espagne) sous le thème :" Le rôle de la surveillance des droit de l’homme durant les conflits ".

"Cette décision marocaine qui viole les règles, les principes internationaux des droits de l'homme, le droit international humanitaire, vise à empêcher les sahraouis de voyager à l'étranger et les observateurs internationaux de se rendre dans les territoires occupés du Sahara occidental, par crainte que les méthodes et pratiques répressives honteuses perpétrées par le Maroc et ses violations des droits de l'homme et des peuples soient mises à nues", a estimé dimanche la Commission sahraouie dans un communiqué parvenu à SPS.

Elle a également réitéré sa solidarité avec la militante sahraouie et avec tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines.
La CONASADH a appelé le Maroc à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les militants des droits de l’homme , prisonniers politiques sahraouis et de plus de 150 prisonniers sahraouis de guerre aux mains du Maroc, ainsi que la lumière soit faite sur le sort de tous les disparus sahraouis.

Elle a en outre  demandé l'ouverture des territoires occupés du Sahara occidental devant les médias, les observateurs internationaux, les personnalités et les délégations parlementaires internationales. (SPS)

093/090/TRD 221656 FEV 016 SPS

NO COMMENT : Léopold Lippens (Knokke): “Qu’on fasse un camp pour les illégaux, comme à Guantanamo. Sans les torturer.” (Lalibre 24 février 2016)






Alors que des contrôles ont débuté ce mardi matin à la frontière franco-belge, pour faire face à un éventuel afflux de migrants quittant la “jungle” de Calais, vaste camp situé près de l’entrée française du Tunnel sous la Manche, le bourgmestre de Knokke Léopold Lippens a donné son avis sur la question. Pour lui, il s’agit d’expulser rapidement les migrants qui n’obtiennent pas le statut de réfugié, sous peine de se retrouver avec “100 millions de musulmans en Europe“.
Interrogé par le quotidien Sudpresse, le comte Léopold Lippens détaille le fond de sa pensée : “Bon, les gens rentrent dans notre pays. Soit ils ont la permission de rester, ils sont en règle. Soit ils sont illégaux. Alors, avec eux, qu’on fasse un camp comme à Guantanamo. Sans les torturer. Et qu’on les renvoie dans leur pays! Et qu’on n’attende pas la décision du procureur du Roi pour leur demander de quitter le pays dans les 5 jours.”
Le bourgmestre de la station balnéaire la plus huppée du Royaume en profite également pour saluer le gouvernement qui, selon lui, gère au mieux la crise des migrants : “Heureusement qu’on a la N-VA. Avec les socialistes, on aurait 80.000 illégaux de plus. Et ils auraient reçu leur carte de séjour et ils pourraient voter aux prochaines élections!

Transmis par Luk Vervaet, auteur de "Guantanamo chez nous" (editions Antidote)
SOURCE POLITIQUE BELGE

Le Maroc dos au mur


Ban Ki-moon en visite à Alger le 6 mars : Sahara occidental, terrorisme, situation dans la région et en Afrique au menu.
L’ONU s’était engagée en 1991 à organiser un référendum d’autodétermination mais, après près de vingt-cinq longues années, ce n’est toujours pas le cas. Et le Maroc, soutenu dans sa politique expansionniste par un membre permanent du Conseil de sécurité, la France en l’occurrence, refuse toujours la mise en œuvre du plan de paix qu’il a signé avec le Front Polisario. 
C’est d’ailleurs l’une des questions et les perspectives de son règlement qui a été au centre des discussions entre le ministre D’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, samedi dernier, avant que ce dernier ne soit reçu également par le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, hier dimanche. 

mercredi 24 février 2016

Maroc - enseignement francisé, priorité au privé pour les riches !

  Ahmed Benani 22/2/2016, sur Déclaration Citoyenne

 Tiré du journal Le Monde :  "Le 1er décembre 2015, le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, apprend que le ministre de l’éducation nationale, Rachid Belmokhtar, un proche du palais, avait présenté au cabinet royal un important programme visant à « franciser » l’enseignement des mathématiques, des sciences naturelles et des sciences physiques. Ce projet, qui prévoit aussi l’enseignement du français dès la première année du primaire au lieu de la troisième actuellement, a été préparé en catimini et présenté par le ministre au roi sans que Benkirane en soit informé.
Celui-ci est hors de lui et devant les députés médusés, il ne mâche pas ses mots en s’adressant à son ministre de l’éducation : « Tu t’es attelé à l’introduction du français, mais alors le feu va prendre ! Cela, c’est le chef du gouvernement qui l’estime et l’évalue... C’est pour cela que quand sa majesté le roi a décidé un jour de choisir un chef du gouvernement, il n’a pas désigné Belmokhtar, il a choisi Benkirane… S’il voulait Belmokhtar, il l’aurait pris, il le connaît avant moi. Il m’a désigné moi pour que ce soit moi qui décide… et c’est pour cela que je [t’ai] adressé une lettre pour [te] dire que cette décision de franciser ces matières, il faut que [tu] l’ajournes afin que nous y réfléchissions parce que moi je n’étais pas au courant et que [tu] n’y as pas accordé d’importance. »

L'AMDH dénonce l'expulsion de la représentante d'Avocats Sans Frontières au Maroc

 Par Le bureau central,Rabat, 21 février 2016

L'AMDH dénonce l'expulsion de la représentante d'ASF au Maroc
Communiqué

L'AMDH a appris avec consternation l'expulsion par les autorités marocaines de Nisma Bounakhla, représentante au Maroc d'Avocats sans Frontières, ONG de défense du droit basée à Bruxelles.
La jeune juriste a été arrêtée samedi 20 février devant son domicile à Rabat et reconduite au port de Tanger-Med où elle a été embarquée tôt ce dimanche matin sur un ferry à destination d'Algéciras où elle est arrivée à 8H.
En l'absence de toute confirmation officielle par les autorités marocaines de cette expulsion, et des raisons qui l'auraient motivée, l'AMDH ne peut ne pas faire le lien avec le rapport très critique que ASF a rendu public le mois dernier concernant l'arrestation et le procès de Hicham Mansouri, faussement accusé d'un délit relevant des moeurs et injustement condamné à 10 mois de prison.
L'ONG a également tenu à suivre le procès des sept activistes des droits humains actuellement devant le tribunal de première instance de Rabat.
L'AMDH condamne ce nouvel épisode du harcèlement par les autorités marocaines des défenseurs des droits humains après l'expulsion des représentants d'Amnesty International, des représentants  de l’organisation espagnole NOVACT, de  la représentante de la Fondation Friedrich-Naumann, du prêtre espagnol Estéban Velasquez, du journaliste néerlandais Rik Goverde, et la déclaration comme personae non grata des représentants de Human Rights Watch, qui se rajoutent aux vexations quotidiennes et illégales contre les composantes du mouvement marocain des droits humains. Elle appelle les autorités marocaines à faire preuve de responsabilité et de cohérence dans leur relation aux défenseurs des droits humains, nationaux et étrangers. 

  Le bureau central
Rabat, 21 février 2016

Dans les batteries lithium-ion, du cobalt et la mort


50% de la production mondiale de Cobalt vient de République démocratique du Congo (RDC). La demande croît de 5% chaque année. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter car le cobalt sert à fabriquer les batteries qui se trouvent dans tous les matériels électroniques portables : tablettes, ordinateurs portables, mais aussi voitures électriques. 

 Amnesty International vient de publier un rapport intitulé « Voilà pourquoi on meurt ; les atteintes aux droits humains en RDC » : Dans les mines congolaises des enfants et des adultes sont mis au travail dans des conditions extrêmement dangereuses, sans aucun outil adéquat ni protection. Ainsi les « creuseurs » travaillent pieds et mains nues, avec un burin et un marteau, sans casque ni masque. Or, la poussière de cobalt est extrêmement toxique et son inhalation peut entraîner des maladies pulmonaires mortelles. Dans les mines artisanales clandestines, les tunnels sont meurtriers. Ils dépassent la profondeur autorisée et ils s’écroulent, tel un piège se refermant sur ceux qui espéraient survivre grâce à eux. Les morts ne sont pas souvent rendus à leur famille, ils restent au fond de la mine. En 2015, au moins 80 mineurs sont décédés. 

Sahara occidental : Tournée régionale de Christopher Ross

El Watan, 23/2/2016
 
  L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, Christopher Ross, a entamé une tournée vendredi dans la région. Il a été reçu hier par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra.
La veille, il avait rencontré, à Chahid El Hafed (camp de réfugiés sahraouis), les membres de la délégation sahraouie aux négociations. La tournée de Christopher Ross, qui le mènera aussi au Maroc et en Mauritanie, a pour objectif la préparation de la visite du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans la région, prévue en mars prochain. Le chef de la délégation sahraouie aux négociations, Khatri Addouh, a affirmé, hier à Chahid El Hafed, que le peuple sahraoui attendait beaucoup de la visite de Ban Ki-moon pour mettre un terme à l’entêtement marocain. «Il est important que l’ONU assume ses responsabilités pour trouver une solution et mettre un terme à l’occupation marocaine au Sahara occidental, de même qu’il est important qu’elle puisse compter sur les efforts de la communauté internationale pour mettre fin à l’entêtement du Maroc», a indiqué Khatri Addouh, cité par l’APS. Le régime marocain craint cette visite, a-t-il observé, appelant la communauté internationale à assumer ses engagements à l’égard du peuple sahraoui et ses promesses faites en 1991, date de la signature du cessez-le-feu avec le Maroc pour l’organisation d’un référendum sous les auspices de l’ONU.
«Il est temps que l’ONU assume ses responsabilités et que la communauté internationale fasse pression sur ceux qui entravent les efforts de la communauté internationale et font obstacle à la visite de l’envoyé spécial de l’ONU dans les territoires occupées et à la Minurso, en l’empêchant d’accomplir ses missions et d’élargir ses prérogatives à la surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a condamné l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental occupé par le Maroc. Lors de sa 575e réunion tenue récemment à Addis-Abeba et qui a consacré une séance publique au thème «Les ressources naturelles et les conflits en Afrique», le CPS a condamné l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental, qu’il considère comme «un acte hostile de nature à perpétuer le conflit et asseoir le fait colonial (marocain) sur le territoire», a rapporté l’agence de presse sahraouie SPS.
Dans ce cadre, le Conseil a réitéré les décisions pertinentes des Nations unies et de l’UA, notamment celles adoptées par la 25e session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine demandant au Conseil de sécurité d’assumer ses responsabilités et de trouver des réponses aux questions liées au respect des droits de l’homme et à l’exploitation illégale des ressources du Sahara occidental.
 
Revers
Cette déclaration intervient alors que le Maroc a essuyé un nouveau revers après la décision de la commission du commerce international de l’Union européenne, qui a reporté récemment toutes les procédures législatives liées à la conclusion d’un accord avec l’UE sur la protection des indications géographiques et des appellations d’origine des produits agricoles et transformés, du poisson et des produits de la pêche qui proviennent également des territoires sahraouis occupés.
Ce nouveau développement dans les relations UE-Maroc intervient suite à l’examen d’un projet d’avis à l’intention de la commission du commerce international, élaboré par l’eurodéputé Peter van Dalen du groupe parlementaire Conservateurs et réformistes, sur la conclusion d’un tel accord entre l’UE et le Maroc. Selon ce projet d’avis, «la commission de la pêche est consciente des points sensibles des négociations précédentes et de l’origine des produits du Sahara occidental et estime que tous les accords commerciaux devraient être conclus dans un contexte qui respecte pleinement les droits humains».
Dans son intervention, le rapporteur a souligné que le statut du Sahara occidental se pose en corrélation avec la question du respect des droits de l’homme et que suite à l’annulation par la Cour de justice européenne, le 10 décembre 2015, de l’accord UE-Maroc relatif aux mesures de libéralisation réciproques en matière de produits agricoles et transformés, de poisson et produits de la pêche, «il est nécessaire de temporiser et d’attendre les clarifications qui s’imposent sur les conséquences juridiques de cet arrêt». Malgré le forcing du président de cette commission, l’eurodéputé français Alain Cadec, les députés européens ont considéré que la situation au Sahara occidental occupé est une question-clé pour la poursuite de l’examen de cet accord avec le Maroc sur la protection des indications géographiques
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