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samedi 11 février 2017

Maroc : trois mois après la mort de Mouhcine Fikri, le Rif ne décolère pas



La mort du vendeur de poisson d'Al Hoceima a provoqué une colère qui s’est, depuis, organisée autour de revendications socio-économiques

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Manifestations et sit-in n'ont pas cessé depuis le mois de novembre, d'abord au nom de la justice pour Mouhcine Fikri, puis pour protester contre la marginalisation du Rif (AFP)






AL HOCEIMA – Il aura fallu de nouveaux affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre pour qu’Al Hoceima, petite ville côtière du nord-est du Maroc, fasse à nouveau parler d’elle dans les médias.
Pourtant, depuis la mort de Mouhcine Fikri, un vendeur de poisson de 31 ans écrasé par une benne à ordures, cette région du Rif ne décolère pas. 
Depuis trois mois, des manifestations et des sit-in sont organisés dans la ville et les villages alentour.
Dimanche, alors que les habitants d’Al Hoceima voulaient commémorer l’anniversaire de la mort d’Abdelkrim el-Khattabi, icône de la région, figure militaire de la résistance contre l’occupation espagnole et française, et fondateur d’une éphémère République indépendante au début du XXe siècle, la situation a dégénéré.

Le mitard ou les effets psychologiques nocifs du confinement solitaire de longue durée

 Rebellyon.info 4 février 2017

En situation de confinement solitaire de longue durée, les détenus sont victimes d’effets psychologiques nocifs ; une situation et des effets qui s’observent dans de nombreux pays et notamment en France.
Le journal theguardian a réalisé une vidéo interactive qui place le visiteur en situation de confinement solitaire. Elle a été réalisée dans le but de souligner les effets psychologiques du confinement solitaire de longue durée, que vivent les prisonniers dans de nombreux pays.
Aux États-Unis, environ 80 000 personnes vivent littéralement emmurées dans les prisons de haute sécurité dites Supermax.

Justice pour Théo, justice pour Adama, justice pour Mehdi, justice pour tous




Site collaboratif d’infos alternatives

Publié le 10/2/2017

Les quatre policiers accusés d’avoir frappé et violé avec une matraque Théo, un jeune homme de 22 ans d’Aulnay, en banlieue parisienne, ont été suspendus de leurs fonctions et mis en examen. Mais un seul l’est encore pour viol en réunion, les trois autres accusations ayant été requalifiées en violences volontaires.

    Une manifestation de plusieurs centaines d’habitants du quartier populaire de la Rose des Vents, où s’est produite l’agression, s’est déroulée lundi 6 février. Aux cris de « Justice pour Théo », des mères du quartier, en tête de cortège, exprimaient leur colère : « On étouffe ici. Comment nos enfants vont continuer à vivre avec ça ? ». « Ça », c’est cette agression particulièrement barbare et humiliante. Et c’est aussi la conscience que l’attitude provocatrice de la police dans les quartiers populaires n’a rien d’exceptionnel.

Le Maroc a sacralisé ce mensonge d'Etat ...

C'est dans ses relations avec le reste du monde que le régime marocain montre son véritable visage exclusivement dévolu au service de la monarchie et ses complices, comme pour cette affaire avec l'Union européenne ! N'allez surtout pas vous imaginer que ce sont les intérêts économiques du pays que le Makhzen défend, lorsque ses sbires montent au créneau et se font menaçants envers l'Europe, mais bien ceux de Predator VI ! 
C'est que "notre ami" a privatisé le Sahara pour en faire l'autre arrière-cour ou l'arrière-boutique de sa holding, alors même que le statut de ce territoire fait l'objet d'un litige entre les sahraouis et le Maroc qui a sacralisé ce mensonge d’État selon lequel la communauté internationale aurait reconnu la marocanité du Sahara !
On peut aisément imaginer ce qu'il adviendrait si ce territoire revenait un jour au Maroc !

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devant l'ambassade du Maroc à Paris en solidarité avec le RIF et ses habitant-e-s.

Rassemblement dimanche 12 février 2017 à 15h devant l'ambassade du Maroc à Paris en solidarité avec le RIF et ses habitant-e-s. Pour la Dignité, contre la Hogra et pour la libération des prisonniers politiques.

Aujourd'hui11/2 : Justice pour Théo, Justice pour tous!


Justice pour Théo, Justice pour tous!

pasdejusticepasdepaix

vendredi 10 février 2017

Le Front Polisario toujours sur le qui-vive au Sahara occidental


Dans cette ex-colonie espagnole contrôlée en grande partie par le Maroc, immense territoire quasi désertique peuplé d’environ un demi-million d’habitants, les armes se sont tues en 1991, à l’entrée en vigueur d’un cessez le feu après une quinzaine d’années de guerre.
Depuis, l’ONU y maintient une force de paix et a proposé un référendum d’autodétermination qui a constamment été repoussé en raison de désaccords sur la composition du corps électoral.

Demande à l’ONU d’adopter des mesures en faveur du respect des droits du peuple Amazighe d’Afrique du Nord (Tamazgha).

                               A Son Excellence,
                               M. Antonio Guterres,
                               Secrétaire Général des Nations Unies


Excellence,

Avant tout, en mon nom personnel et au nom de l’ensemble des membres de l’Assemblée Mondiale Amazighe (AMA) et du peuple Amazigh, nous vous adressons nos sincères félicitations pour votre récente élection à la tête des Nations Unies, en tant que nouveau Secrétaire Général. Et nous vous remercions vivement, du fait que votre première visite officielle commence par notre continent, qu’est l’ « Afrique », afin de participer au sommet de l’Union Africaine.

Ce 28ème sommet d’UA, à Addis-Abeba des chefs D’État et de gouvernements africains, s’est distingué par le retour du royaume du Maroc. Et je profite de ce moment historique pour attirer votre attention que les chefs de nos États nord-africains et les responsables gouvernements, que vous avez eu l’occasion de rencontrer, continuent, malheureusement, à mener des politiques de ségrégation injustes à l’encontre de peuple autochtone que sont les Amazighs, du fait qu’ils s’obstinent à se considérer comme des « Arabes », c'est-à-dire des asiatiques plutôt que des africains, et qu’ils ne ménagent aucun effort pour « arabiser » l’Afrique septentrionale, à cause de leurs idéologies baâtho-islamistes, obsolètes et importées du lointain Proche Orient, et qui sont à l’origine de la ruine d’ états entiers comme c’est le cas de la Syrie ou de l’Irak.
  Tant qu’ils n’assument pas leur vrai amazighité et leur entière africanité, ils continueront à se comporter comme des politiciens de régimes néo-colonialistes aux yeux de nos communautés, alors que la science et la génétique viennent de trancher qu’ils ne sont pas de tout « Arabes ».  Les résultats de l’immense étude d'anthropologie génétique lancée par National Geographic, sous le nom de The Genographic Project, en 2005, révèle, par exemple,  que les tunisiens sont irréversiblement Amazighs à 88%, comportant une infime proportion de gènes d’origine Arabe, juste 4%, et que les égyptiens, plus proche de la péninsule arabique, comptent avec 68% d’hérédité amazighe et seulement 17% de gènes asiatiques arabes. (https://genographic.nationalgeographic.com/reference-populations/).

Excellence,
Vous venez de déclarer que le succès des Nations Unies dans le monde repose sur son succès en Afrique, en particulier en ce qui concerne les politiques de développement. L’ONU devrait aider les gouvernements africains à mettre en œuvre avec succès l’Agenda 2030 pour les objectifs de développement durable, un plan d’action qui vise à éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes et dimensions dans les communautés du monde entier. Sur ce plan, savez-vous, excellence, par exemple, pourquoi le royaume du Maroc se retrouve à la 130ème place de l’Indice de Développement Humain (IDH), établi par votre organisation (PNUD) ? Tout simplement, parce que les performances de l’éducation, de la santé et de l’alphabétisation des adultes sont très médiocres, en atteste l’actuel ministre sortant de l’Education Nationale qui reconnait que 78% des élèves à la fin de leur cycle primaire ne savent ni lire ni écrire, et que les étudiants qui ont obtenu leur baccalauréats ne savent rien de leur histoire marocaine à 90%, et encore moins de leur histoire africaine, sachant que leur continent, qui porte un toponyme amazighe, est le berceau de l’humanité tout entière. Pourquoi ? Tout simplement à cause de cette obstination politique éducative, basée sur l’«arabisation idéologique », et qui se caractérise malheureusement par la marginalisation volontariste de l’importance de la langue maternelle à l’école, allant à l’encontre des recommandations de l’UNESCO. Une politique de lavage de cerveaux qui infra-valorise la langue amazighe, une langue authentiquement africaine, et qui dévalorise l’identité autochtone et, qui surtout ignore dans les manuels pédagogiques l’histoire millénaire des Marocains et par extension des nord-africains, que constituent les Amazighs, connus sous le nom des « Hommes libres ».

 Excellence,

Sachez, qu’avant que nous vous exposons les grands problèmes auxquels ont affaire les Amazighs, nous tenons à vous remercier vivement de tout ce que vous avez déjà entrepris en faveur de nos réfugiés touaregs, et plus particulièrement ceux qui se sont installés principalement à la frontière mauritano-azawadiènne dans le camps de Mbera lorsque vous étiez à la tête de Haut Commissariat aux Réfugiés.

En Azawad :
En pays touarègue d’Azawad, qui vient d’être frappé par un ignoble attentat dans la ville de Gao, nous tenons à vous évoquer que le refus d’octroyer à cette région une autonomie politique élargie, dans un cadre d’un Etat fédéral, comme l’avait proposé notre ONG (www.gitpa.org/web/AFO%20MALI%20charqi.pdf), à l’ancien médiateur Romano Prodi, il n’y aura aucun progrès relatif à la solution des différents problèmes dont souffrent les citoyennes et citoyens touarègues, peuls et maures. L’accord de paix et de réconciliation entre le Mali et la Coordination des mouvements azawadiens (CMA), issus du processus algérien en mai 2015, suite à des pourparlers globaux, n’a rien arrangé au gel de la situation. De même, la nouvelle colonisation militaire de la France, sous le prétexte de l’opération anti-térroriste de Serval (ou de Berkhane au nord du Niger), n’apporteront aucune paix à cette région de Sahel. Seuls les forces révolutionnaires azawadiennes sont capable d’affronter efficacement l’AQMI, ou tout autre mouvement djihadiste, dirigé et soutenu par les services militaires algériens (www.amadalpresse.com/RAHA/Touaregs.html) ou autres, à condition bien sûr de leur offrir des moyens adéquats. Nous insistons sur le fait que la paix et la stabilité dans cette région d’Azawad, ne peuvent se concrétiser sans la réponse totale aux aspirations du peuple azawadien, qui aspire à vivre dans un Mali en tant qu’Etat fédéral et que la région de l’Azawad bénéficie d’une autonomie politique avec des prérogatives larges d’autogestion.

En Algérie :
Nous avons le plaisir d’appeler votre attention pour vous alerter que les autorités algériennes, au lieu de respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, violent délibérément les droits humains dans les régions amazighophones comme la Kabylie, et plus particulièrement le Mzab. Au sein de cette dernière, elles continuent à détenir injustement des dizaines de militants des droits humains dont notre représentant le Dr. Kameleddine Fekhar, qui est entre la vie et la mort à cause de sa quatrième grève de la faim. Ce leader mzabien et ses compagnons sont victimes de fausses accusations dont celles d’atteinte à l’intérêt national et outrage à corps constitué. Et à ce propos, lors de la visite officielle en Algérie, le 6 mars dernier, l’ancien Secrétaire Général, M. Ban Ki-moon nous a profondément déçue par son silence incompréhensible d’aborder cette politique génocidaire de l’Etat algérien à l’encontre du peuple mozabite, en soutenant la communauté arabophone «Chaânba » qui agresse continuellement cette communauté autochtone amazighe, en provoquant à un certain moment l’assassinat de plus d’une trentaine de personnes … (www.amazigh24.com/sites/default/files/ama_rapport_mzab_nov15.pdf). Et ce qui est encore plus surprenant c’est que les déclarations d’Ammar Saadani, précédant Secrétaire Général du FLN, accuse directement l’implication de l’ancien chef de la DRS, des services secrets militaires, le Général Mohamed Médiène dit « Taoufik », dans ces tragiques événements de Ghardaïa de 2013 à 2015, et la justice algérienne est restée mouette sans ouvrir aucune enquête judiciaire !
 En plus et en dépit de l’officialisation de la langue amazighe, suite aux amendements constitutionnels algériennes annoncées fin décembre 2015, le pouvoir perpétue sa politique de ségrégation et de répression contre les autres Amazighs, comme   la continuation de la répression du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) et la liquidation de certains de ses militants, en plus du refus total de réponde à ses  revendications, en dépit de sa popularité au sein des Amazighs de la Kabylie.

En Libye :
En Libye, en dépit de notre soutien à la signature de plusieurs parties libyennes, d’un accord politique pour résoudre la crise que connaît le pays à Skhirat, mi décembre 2015, nous constatons, avec grand étonnement, l’exclusion des Amazighs du dialogue politique libyen par l’actuel représentant de votre organisation de l’ONU et par les pays qui parrainent ce dialogue. Ce n’est pas de tout normal que les révolutionnaires Amazighs libyens ont été déterminants à expulser le dictateur libyen, Mouamar Gadhafi, de la capitale Tripoli, et qui ont précipité sa chute, et par conséquent de contribuer su succès de la révolution, et que les nouvelles autorités continuent à ignorer l’instauration des droits amazighes et la reconnaissance officielle de la langue et de l’identité amazighes dans la future constitution de la Libye.
Nous voulons pas continuer à être attristés du fait que les Nations Unies n’exercent pas assez de pression sur les parties concernées, de sorte que la Libye post-révolutionnaire d’après Kadhafi, soit doté d’une constitution qui garantie les droits linguistiques et culturels des Amazighs, en faveur de la construction d’un Etat fédéral et démocratique, respectueux des chartes et pactes internationaux des droits de l’homme et des peuples, chose qu’on avait demandé au président  Faiz Essarraj (www.amadalpresse.com/fr/?p=668)          en lui affirmant que : « l’adoption d’un système de gouvernance fédéral constitue la solution idoine pour les problèmes du peuple libyen et la clé idéale pour ses constituants, quant à la réalisation de ses aspirations et espoirs, dans la cadre de l’unité territoriale libyenne . Moult expériences efficientes de pays qui ont choisi le fédéralisme ont réussis à résoudre leurs problèmes. Des pays, en majorité, qui jouissent de la pluralité de leurs composantes et ressemblent au peuple libyen composé d’Amazighes, de Touarègues, de Toubous et de Libyens arabisés. », comme une solution qui rentre dans le cadre de notre vif aspiration, à construire une Tamazgha confédéral l’image de l’Union Européenne (www.amadalpresse.com/fr/?p=327 ), une union des Etats d’Afrique du Nord qui garantit la libre circulation des personnes et des capitaux, et dont l’argent des ressources naturelles sera destiné au bien être social, plutôt que de le gaspiller dans la course à l’armement.

En Tunisie :
Nous avons déjà noté, concernant la république de Tunisie, notre dénonciation quant à la marginalisation totale et absolue de l’identité amazighe dans la constitution post révolutionnaire, excepté l’autorisation donnée à un certain nombre d’associations amazighes. Nous constatons l’absence de décisions étatiques en relation avec l’amazighité. Les différents secteurs ministériels de tous les gouvernements tunisiens, depuis la révolution, n’ont initié aucune décision relative à la protection et à la promotion de la langue et de la culture amazighes, en dépit de la réalité lamentable s’y afférent. Les responsables politiques de la Tunisie continuent à classer leur pays parmi les pays dits « arabes », il en est de même de la majorité des partis politiques, des centrales syndicales et des associations tunisiennes, alors que c’est un pays essentiellement africano-amazigh, comme le prouve définitivement la génétique, et qui est connu par la fameuse citation du grand roi Massinissa : « l’Afrique aux Africains ».

Au Maroc :
Au Maroc, l’amazighité est toujours objet de discrimination, cinq ans après la reconnaissance officielle de l’amazighe comme langue officielle dans la constitution. Aujourd’hui, la proposition gouvernementale de loi organique pour sa mise en œuvre est pleine d’incohérence et d’obstacles, qui ne répond en rien aux propositions de la société civile amazighe ni à l’ensemble de ses associations et organisations. Déjà, notre ONG, l’Assemblée Mondiale Amazighe, à côté d’autres ONG amazighes (Association Tamazgha, Organisation Tamaynut et le Réseau Azetta), avaient exposé amplement les violations des droits des Amazighs aux Nations Unies, au Comité des droits économiques, sociaux et culturels qui avait examiné le quatrième rapport périodique du Maroc sur l’application du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, tenues à Genève les 30 septembre et 1er octobre 2015. (http://tbinternet.ohchr.org/Treaties/CESCR/Shared%20Documents/MAR/INT_CESCR_CSS_MAR_21745_F.pdf).  A cet égard, les Nations Unies ont répondu positivement et elles ont reconnu le fait discriminatoire de l'Etat marocain à l'encontre des Amazighs à travers ce comité (http://apsoinfo.blogspot.com/2015/10/rapport-de-lexamen-periodique-du-maroc.html). Dans ses observations finales, l’ONU avait recommandé au royaume du Maroc d’adopter le plus rapidement possible le projet de loi organique sur la langue Amazigh comme une des langues officielles de l’État et de redoubler ses efforts pour offrir l'enseignement primaire, secondaire et universitaire en Amazigh, augmenter la présence de cette langue dans la télévision et régler définitivement la question des prénoms Amazigh . Le Comité onusien avait recommandé aussi à l’État partie de prendre des mesures pour garantir aux Amazighs, la jouissance pleine et sans restriction de leurs droits … Mais, depuis cette date, les autorités marocaines n’ont rien fait du tout. Elles ont répondu par la sourde oreille et en atteste le budget national de 2016 et de cette année 2017 où il n y a aucun financement pour appliquer ces recommandations. Des recommandations qui pourrait mettre fin au système d’apartheid anti-amazigh de l’Etat marocain. C’est dans ce sens que nous voulons attirer votre attention pour que vous intercédez devant les autorités marocaines à les obliger de changer de cap, et à appliquer vos résolutions et à respecter les droits des Amazighs, au lieu de continuer à dresser des obstacles contre la généralisation de l’amazighité au sein de l’enseignement, des médias publics et dans l’administration, et aussi, à stopper l’expropriation et la spoliation des terres collectives tribales.

Excellence,

En définitive, dans votre discours à l’occasion de la nouvelle année 2017, correspondante à 2967 selon notre calendrier africain, vous avez lancé un appel de paix en affirmant « engageons-nous à faire de la paix notre priorité absolue ». Une année qui coïncide avec la commémoration de la décennie de l’adoption de la Déclaration universelle des droits des peuples autochtones. 

Nous, les Amazighs, nous ferons tout pour que nos droits légitimes soient reconnus et nous demanderons incessamment à l’ONU d’être à nos côtés pour qu’ils ne soient pas bafoués par des Etats dictatoriaux et/ou néo-coloniaux, parce que notre culture amazighe est d’essence une culture de paix.

En vous remerciant de votre diligence, veuillez agréer, Excellence, l’assurance de ma considération fort distinguée.

                      Signé: Rachid RAHA
                                Président de l’Assemblée Mondiale Amazighe

La Cie danoise arrête les importations de sel du Sahara Occidental

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Les exportations de sel du Sahara occidental vers le Danemark ont maintenant cessé. L'importateur danois de sel Dansk Vejsalt a déclaré qu'il n'importerait plus du sel de déneigement en provenance du territoire occupé.
Mis à jour le: 09.02 - 2017 21:14    
En 2013, Western Sahara Resource Watch a d'abord publié des informations sur une entreprise d'exportation de sel opérant dans les territoires occupés. Le sel devait être exporté vers l'Europe où le produit devait être utilisé pour le dégivrage des routes d'hiver.

La société danoise Dansk Vejsalt importait depuis cette période du sel depuis ce site de production situé au Sahara occidental occupé.


Lors d'une réunion avec l'organisation danoise de solidarité Afrika Kontakt, le 31 janvier 2017, la société a déclaré qu'elle cessait ces importations.

jeudi 9 février 2017

AFRIQUE / Sahara occidental : grandes manœuvres en vue de l'entrée dans l’Union africaine



Date de publication sur Tlaxcala : 09/02/2017









Akram Belkaïd أكرم بلكايد


L’affaire était entendue depuis le mois de juillet dernier, date à laquelle le roi Mohammed VI a officiellement demandé la réintégration de son pays au sein de l’Union africaine (UA). Rien ne pouvait empêcher ce retour, pas même les dernières tentatives d’obstruction menées par la diplomatie algérienne et ses alliées.

 

Le 30 janvier dernier, le royaume chérifien a donc réintégré une entité quittée en 1984 — il s’agissait alors de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) — pour protester contre l’admission, en tant que membre de cette instance, de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Pour mémoire, depuis 1975, date du retrait du colonisateur espagnol, Rabat et le Front Polisario (1) (lequel a proclamé la RASD en 1976) n’ont jamais cessé de revendiquer chacun leur souveraineté sur l’ex-Sahara espagnol, bande de terre de 266 000 kilomètres carrés que l’on appelle aujourd’hui Sahara occidental. Il s’agit de l’un des plus vieux conflits au monde (Rabat administre 80 % du Sahara et un cessez-le-feu est en vigueur entre les deux parties depuis 1991) et les différents plans de paix n’ont jamais pu déboucher sur l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

Polisario: “Toutes les options sont ouvertes” au Sahara occidental

Par Amal BELALLOUFI, 8/2/2017

“Toutes les options restent ouvertes” au Sahara occidental après l’adhésion du Maroc à l’Union africaine (UA), a déclaré à l’AFP le chef du mouvement indépendantiste sahraoui Polisario, qui espère une relance des négociations.
“Nous penchons toujours pour la voie pacifique” pour résoudre le conflit, l’un des plus vieux du continent africain, a affirmé Brahim Ghali dans un entretien accordé dans un camp de réfugiés sahraoui à Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie.
Mais “toutes les options restent ouvertes”, a prévenu le secrétaire général du Polisario, en faisant allusion, sans prononcer le terme, à une éventuelle reprise de la lutte armée.

Urgent : Demain 10/2 à Gap : Tous délinquants solidaires




  • Une tribune pour les luttes

    vendredi 10 février 2017

    GAP

    17 h

    Palais de justice, place Saint-Arnoux 05000

    Rassemblement/Manifestation

    Solidarité avec les délinquants solidaires et contre les expulsions

     Rassemblement en solidarité avec les

    délinquants solidaires et contre

                        les expulsions


                  Rassemblement/Manif 

                   du Palais de Justice 

             à la place de la République

     Vendredi 10 février 2017 à partir de 17h

                              à GAP


                   La solidarité, 

            plus que jamais un délit ?


    Bien sûr, la solidarité n’a jamais été inscrite dans aucun code comme un délit.

    Cependant, des militants associatifs qui ne font que venir en aide à des personnes en situation de très grande précarité, victimes de décisions dangereuses, violentes, voire inhumaines, se retrouvent aujourd’hui face à la justice.

    Avec l’instauration de l’état d’urgence, et dans le contexte baptisé « crise migratoire », on assiste à une recrudescence de poursuites visant à empêcher l’expression de la solidarité envers migrants, réfugiés, Roms, sans-papiers... Au-delà, c’est le soutien à l’ensemble des personnes étrangères qui tend à devenir suspect, l’expression de la contestation des politiques menées qui est assimilée à de la rébellion et au trouble à l’ordre public.

    La loi permet en effet de poursuivre les personnes qui viennent en aide aux « sans-papiers », mais toutes sortes d’autres chefs d’accusation servent désormais à entraver toute action citoyenne qui s’oppose aux politiques mises en œuvre. L’ensemble de ces intimidations, poursuites, condamnations parfois, visent donc bien en fait ce qui constitue de nouvelles formes du « délit de solidarité ». […]

    Des personnes ayant manifesté leur solidarité avec des étrangers sans titre de séjour continuent d’être inquiétées - convocations à la police ou à la gendarmerie, gardes à vue, perquisitions, écoutes téléphoniques - voire poursuivies et parfois punies d’amende et emprisonnement. Dans le même temps, des poursuites ont commencé d’être menées sur la base de textes sans rapport avec l’immigration : les délits d’outrage, d’injure et de diffamation, de rébellion ou violences à agent de la force publique, le délit d’« entrave à la circulation d’un aéronef »...

    De plus en plus, le simple fait d’avoir voulu être témoin d’opérations de police, d’expulsions de bidonvilles, de rafles, peut conduire à une arrestation, sous couvert de rébellion ou de violences à agent.

    Ces procédés d’intimidation doivent cesser. Nous affirmons la légitimité du droit de regard des citoyens et des citoyennes sur les pratiques de l’administration, de la justice ou de la police. Nous voulons que soient encouragé·e·s celles et ceux qui se montrent solidaires des personnes en situation de précarité sans se soucier de savoir si elles sont ou non en situation régulière quant au séjour. Nous refusons que les populations visées par des politiques ou des pratiques xénophobes soient privées de soutien. C’est l’avenir du principe même de solidarité qui est en jeu.

    Premiers signataires : ACAT Gap, CCFD-Terre solidaires, Cercle de silence Gap, CIMADE05, CODEX05 , E’LM05, Entraide protestante Gap, , FCPE05 , FSU05, RESF05, SUD Education05, Solidaires05,

    https://05.demosphere.eu/rv/1065




    Rassemblement en solidarité avec les délinquants solidaires et contre les expulsions

    Rassemblement/Manif du Palais de Justice à la place de la République
    Vendredi 10 février 2017 à partir de 17h
    La solidarité, plus que jamais un délit ?
    Bien sûr, la solidarité n’a jamais été inscrite dans aucun code comme un délit.
    Cependant, des militants associatifs qui ne font que venir en aide à des personnes en situation de très grande précarité, victimes de décisions dangereuses, violentes, voire inhumaines, se retrouvent aujourd’hui face à la justice.
    Avec l’instauration de l’état d’urgence, et dans le contexte baptisé « crise migratoire », on assiste à une recrudescence de poursuites visant à empêcher l’expression de la solidarité envers migrants, réfugiés, Roms, sans-papiers... Au-delà, c’est le soutien à l’ensemble des personnes étrangères qui tend à devenir suspect, l’expression de la contestation des politiques menées qui est assimilée à de la rébellion et au trouble à l’ordre public.
    La loi permet en effet de poursuivre les personnes qui viennent en aide aux « sans-papiers », mais toutes sortes d’autres chefs d’accusation servent désormais à entraver toute action citoyenne qui s’oppose aux politiques mises en œuvre. L’ensemble de ces intimidations, poursuites, condamnations parfois, visent donc bien en fait ce qui constitue de nouvelles formes du « délit de solidarité ». […]
    Des personnes ayant manifesté leur solidarité avec des étrangers sans titre de séjour continuent d’être inquiétées - convocations à la police ou à la gendarmerie, gardes à vue, perquisitions, écoutes téléphoniques - voire poursuivies et parfois punies d’amende et emprisonnement. Dans le même temps, des poursuites ont commencé d’être menées sur la base de textes sans rapport avec l’immigration : les délits d’outrage, d’injure et de diffamation, de rébellion ou violences à agent de la force publique, le délit d’« entrave à la circulation d’un aéronef »...
    De plus en plus, le simple fait d’avoir voulu être témoin d’opérations de police, d’expulsions de bidonvilles, de rafles, peut conduire à une arrestation, sous couvert de rébellion ou de violences à agent.
    Ces procédés d’intimidation doivent cesser. Nous affirmons la légitimité du droit de regard des citoyens et des citoyennes sur les pratiques de l’administration, de la justice ou de la police. Nous voulons que soient encouragé·e·s celles et ceux qui se montrent solidaires des personnes en situation de précarité sans se soucier de savoir si elles sont ou non en situation régulière quant au séjour. Nous refusons que les populations visées par des politiques ou des pratiques xénophobes soient privées de soutien. C’est l’avenir du principe même de solidarité qui est en jeu.
    Premiers signataires : ACAT Gap, CCFD-Terre solidaires, Cercle de silence Gap, CIMADE05, CODEX05 , E’LM05, Entraide protestante Gap, , FCPE05 , FSU05, RESF05, SUD Education05, Solidaires05,
    https://05.demosphere.eu/rv/1065

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