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samedi 18 octobre 2014

15millions de dirhams pour la réalisation de documentaires sur le Sahara.



15 millions de dirhams pour des documentaires 

sur le Sahara

15 millions de dirhams pour des documentaires sur le Sahara
Mustapha El Khalfi. Crédit : DR

Le ministre de la Communication affirme que l’État va consacrer une enveloppe budgétaire de 15 millions de dirhams pour la réalisation de documentaires sur le Sahara.

Lors d’une conférence organisée le jeudi 16 octobre, en collaboration avec le Centre cinématographique marocain, le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi a déclaré qu’un projet de production de films documentaires sur le Sahara va bientôt voir le jour.
Le budget qui sera consacré à la production de ces documentaires sera de 15 millions de dirhams. « Bientôt, nous allons constituer une commission qui sera chargée de recueillir et de valider les appels d’offre concernant ces projets », a précisé El Khalfi. Et d’ajouter que « cette initiative vise à développer la qualité des productions cinématographiques marocaines et à faire connaître au grand public la culture sahraouie ».
Outre ces documentaires, un ouvrage sur le Sahara est en cours d’élaboration au sein des ministères de la Communication et des Affaires étrangères. Cet ouvrage s’appuie sur des traités et des conventions attestant la thèse de la marocanité de ce territoire. Parmi les traités sur lesquels se réfère ce livre figure celui conclu entre les États-Unis et le Maroc en 1830 ou encore les lettres du cheikh Maâ Al Aynine adressées au sultan Moulay Abdelaziz en 1903.

3 mois de prison pour Mister Crazy

Par Aziz Enhaili
mister Crazy, 17 ans


Un rappeur marocain  , Mister Crazy, condamné à trois mois de prison ferme pour avoir ''détourné'' l'hymne national.

Le Sahara occidental est un "territoire non autonome", la puissance administrante est toujours l'Espagne !

(SPS).Bruxelles 16 oct 2014.
Le Sahara occidental est un "territoire non autonome"
Bruxelles 16 oct 2014 Le Sahara occidental est un "territoire non autonome", et le Maroc " est de fait une autorité administrante ", a indiqué mercredi, le Commissaire pour l’Elargissement et la Politique Européenne de Voisinage, M. Stefan Füle. Dans une réponse à un parlementaire européen, donnée au nom de la Commission européenne, M. Füle a souligné que, selon  la position des Nations Unies, à laquelle adhère l’Union européenne (UE), le Sahara occidental est considéré comme un "territoire non autonome " et le royaume du Maroc "est de fait une autorité administrante".
  
 Le Maroc est tenu de se conformer aux principes du droit international en matière d’exploitation des ressources naturelles des territoires non autonomes et qui tiennent compte notamment des " intérêts" de la population de ce territoire, a indiqué le responsable européen.

Selon M. Füle, l'UE veille à ce que tous ses accords avec le Maroc soient en conformité avec le droit international, soit par des dispositions spécifiques ou par d'autres mécanismes traités par les différents comités bilatéraux dans le cadre de l'accord d'association (SPS).
M. Stefan Füle
 Le Sahara occidental est un "territoire non autonome", et le Maroc " est de fait une autorité administrante ", a indiqué mercredi, le Commissaire pour l’Elargissement et la Politique Européenne de Voisinage, M. Stefan Füle. Dans une réponse à un parlementaire européen, donnée au nom de la Commission européenne, M. Füle a souligné que, selon la position des Nations Unies, à laquelle adhère l’Union européenne (UE), le Sahara occidental est considéré comme un "territoire non autonome " et le royaume du Maroc "est de fait une autorité administrante".
Le Maroc est tenu de se conformer aux principes du droit international en matière d’exploitation des ressources naturelles des territoires non autonomes et qui tiennent compte notamment des " intérêts" de la population de ce territoire, a indiqué le responsable européen.
Selon M. Füle, l'UE veille à ce que tous ses accords avec le Maroc soient en conformité avec le droit international, soit par des dispositions spécifiques ou par d'autres mécanismes traités par les différents comités bilatéraux dans le cadre de l'accord d'association

  • Les Nations Unies n'ont jamais dit que le Maroc soit une 'puissance administrante' sinon qu'administre de facto, du fait d'occuper de 'façon persistante', le territoire non autonome du Sahara Occidental... la puissance administrante est toujours l'Espagne !


Reconnaissance de l’Etat de Palestine : le temps presse


Communiqué de l’AFPS, mardi 14 octobre 2014
Le Par­lement du Royaume Uni a adopté le 13 octobre, par 274 voix contre 12, une motion appelant le gou­ver­nement bri­tan­nique à recon­naître un Etat pales­tinien à côté de l’Etat d’Israël. Dix jours aupa­ravant, la Suède avait fait savoir qu’elle allait recon­naître l’Etat de Palestine à l’instar des 134 pays l’ayant à ce jour reconnu.
 Cela avait pro­voqué les pro­tes­ta­tions indi­gnées des diri­geants israé­liens qui n’ont pas suffi à empêcher le vote au par­lement de West­minster. Les par­le­men­taires bri­tan­niques auront été plus sen­sibles à l’appel des 363 per­son­na­lités israé­liennes qui appe­laient cette recon­nais­sance de leurs vœux.
La France ne peut continuer à rester para­lysée alors le gou­ver­nement israélien s’emploie au grand jour à empêcher la réa­li­sation d’un Etat pales­tinien confis­quant de nou­velles terres pour la colo­ni­sation, détruisant des infra­struc­tures financées par des gou­ver­ne­ments euro­péens, cher­chant par tous les moyens à main­tenir le blocus de Gaza après les mas­sacres et des­truc­tions de cet été.
Se borner à répéter que la France recon­naîtra la Palestine le moment venu est se payer de mots. Le moment est aujourd’hui venu pour qui regarde la réalité en face : c’est ce que diront les mani­fes­tants de la CONVER­GENCE PALESTINE ce samedi place de la Répu­blique à Paris. Pour que ne s’effondre pas pour long­temps une solution poli­tique fondée sur le droit, c’est aujourd’hui qu’il faut mettre en œuvre des sanc­tions contre Israël et recon­naître l’Etat de Palestine.
Le Bureau national
--


Association France Palestine Solidarité (AFPS)
21 ter Rue Voltaire 75011 Paris
Tél. : 01 43 72 15 79
Fax. : 09 56 03 15 79
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Plus que jamais la Palestine a besoin de votre soutien. SOS PALESTINE GAZA !

Faites un don : http://www.france-palestine.org/Plus-que-jamais-la-Palestine-a
__._,_.___

Envoyé par : "Douraid" <douraid.houalla@wanadoo.fr>


http://www.france-palestine.org/Reconnaissance-de-l-Etat-de,24954
Communiqué de l’AFPS, mardi 14 octobre 2014








Entrevue entre Aziz Enhaili et Ahmed Benseddik, à réécouter


Rédacteur en chef adjoint, Tolerance.ca, membre de Tolerance.ca®
Je repartage ici l'entrevue que m'avait accordée M. Benseddik en août 2011.

Ahmed Benseddik: J’ai retiré mon allégeance à Mohamed VI

Tolerance.ca: Qu'avez-vous fait de si terrible et dangereux pour devenir l'objet d'harcèlement policier? Ahmed Benseddik: J’ai écrit une lettre au roi du Maroc pour dénoncer la corruption et l’abus de pouvoir de l’entourage du roi. J’ai annoncé au roi, que vu son silence et le silence du gouvernement suite à mes nombreuses lettres (y compris au roi lui-même), je lui retire mon allégeance. J’ai dénoncé le trop plein d’injustice et ses conséquences sur la sécurité et la santé des citoyens et sur l’argent public. J’ai dénoncé des faits graves: le risque d’effondrement d’un bâtiment public (station thermale Moulay Yacoub dont j’étais le directeur général) et  un médecin de ladite station qui pendant 12 ans pratiquait, même s’il n’avait pas l’autorisation d’exercer la médecine, etc. On  m’a alors demandé de me taire, tout en m’accusant de manque de respect au roi, et ce sans apporter la moindre preuve… C’est l’arme fatale pour se venger de moi.

Tolerance.ca: Pouvez-vous nous décrire ce à quoi vous faites face actuellement et depuis quand cela dure-t-il? Vous sentez-vous en sécurité ou craignez-vous une escalade de représailles?
Ahmed Benseddik: Cela dure depuis presque deux semaines. Quand je sors de chez moi (à pied, en taxi ou en voiture, avec un ami…), des hommes me suivent à bord d’une moto et d’une voiture (parfois deux). Quand je rentre à la maison, ils restent pointés devant les trois entrées de la résidence ou j’habite et qui comprend 113 appartements. Ils se relaient 24h par jour.  Même quand je vais à la mosquée, qui est juste à côté de chez moi, il y a toujours un homme en faction qui rentre et m’observe de loin.

Tolerance.ca: Votre cause bénéficie-t-elle d'une couverture satisfaisante au Maroc?
Ahmed Benseddik: Plusieurs sites Internet marocains suivent l’évolution de ma situation (en particulier hespress.com, lakome.com et fr.lakome.com) alors que les journaux papiers n’en parlent pas. En revanche, un prestigieux quotidien panarabe basé à Londres, Al Quds Al-Arabi a publié le 5 août un article sur mon affaire.
Cela dit, ma démarche a permis l’ouverture au pays d’un débat très utile, et c’est tant mieux.
De mon point de vue, l’allégeance est d’abord un contrat et non un chèque en blanc ou une soumission aveugle. Il est devenu, à force d’être instrumentalisé, un concept flou dans le monde moderne où le contrat qui lie les citoyens (et non pas les sujets) à leurs gouvernants est la Constitution. Certains vont jusqu’à dire que la Constitution est la forme moderne de l’allégeance…

Tolerance.ca: Qu'attendez-vous de l'opinion publique internationale? Y a-t-il un message que vous aimeriez lui transmettre?
Ahmed Benseddik: À mon sens, dénoncer la corruption et l’impunité est un devoir de tout citoyen consciencieux qui aime son pays. C’est le fond de toute cette affaire. Signaler au pays entier et au roi les dysfonctionnements graves commis par son entourage est aussi un devoir. Mais le roi reste responsable. La rupture d’allégeance est pour moi un moyen, certes inhabituel, mais uniquement un moyen au service d’un objectif. Je rends service au  pays entier et aussi au roi en dénonçant, comme le font d’autres par d’autres moyens, les dysfonctionnements graves au niveau de la gouvernance du pays.
Si nous sommes vraiment dans un État de droit avec une nouvelle Constitution, pourquoi alors le pouvoir cherche-t-il à me terroriser ainsi et terroriser du même coup ma famille et mes voisins? À la place, il ferait mieux de diligenter une enquête sur le fond de toute cette affaire.
Mon message est celui-ci: c’est qu’on arrête immédiatement l’harcèlement dont je fais l’objet. Aussi que l’on privilégie la transparence, la justice, et non l’impunité.
Entrevue réalisée par Aziz Enhaili pour Tolerance.ca®.
11 août 2011

    Sahara Occidental.Ensemble pour abattre le mur qui a fait tant de victimes !

    Campagne : Ensemble pour abattre le mur. 

     L'objectif principal de la campagne est de rassembler tout le soutien international possible pour forcer le Maroc à démilitariser son mur d'occupation au Sahara occidental, de neutraliser et de retirer tout l'arsenal de destruction qu'il contient, y compris les mines et restes explosifs de guerre. 
      http://removethewall.org/The






    http://removethewall.org/The

    Une ONG accuse la Guardia Civil d'avoir expulsé vers le Maroc un subsaharien blessé et semi-conscient


    L’ONG Prodein qui milite pour le respect des droits des migrants accuse la Guardia Civil d'avoir expulsé vers le Maroc un subsaharien blessé et semi-conscient, indique ElMundo.
    En effet, lors du nouvel assaut sur l’enclave espagnole mercredi, un migrant camerounais accroché sur les grillages de la frontière avec le Maroc a eu des blessures et est reste semi-conscient. Lorsqu’il a été récupéré par les éléments de la Guardia Civil, Danny a été reconduit brutalement vers le territoire marocain.
    Cette malheureuse scène a été entièrement filmée par Prodein qui dénonce le mauvais traitement que réserve la Guardia Civil aux migrants. Sur la vidéo, plusieurs policiers s’acharnent sur les migrants au niveau de la frontière en les frappant avec les matraques.
    «Quand un immigrant est blessé, l'obligation de la Garde civile est de l’emmener à l'hôpital et aider ce blessé en Espagne qui peut avoir une commotion cérébrale…Mais elle traite le blessé comme un porc…», a déploré  Joseph Palazón, président de Prodein.

    Copyright Yabiladi.com

    http://yabiladi.com/articles/details/30221/accuse-guardia-civil-d-avoir-expulse.htm

    COMMÉMORATION DES MASSACRES DU 17 OCTOBRE 1961- Témoignage d'un soldat français




    LE VENDREDI 17 OCTOBRE 2014
     à 18H
     SUR LA PLACE GABRIEL PERI
     à LYON 3EME
     devant le métro guillotière ( Enfin une stèle sur la ville de Lyon pour Commémorer les victimes du 17 Octobre 1961..)
    Il y a 53 ans, le 17 octobre 1961, une manifestation est organise a Paris pour condamner le couvre feu et la politique discriminatoire mis en Place par le Préfet de police Maurice Papon. Cette initiative pacifique de contestation organisée par le front de libération nationale est réprimée dans le sang. Des milliers d'Algériens sont arrêtés, torturés et parqués dans des camps de détention et des dizaines d'entre eux sont tout simplement exécutés. La police française qui n'a pas hésité dans sa folie meurtrière également à jeter des dizaines d’Algériens dans la Seine.
    On dénombrera entre le 17 et le 18 octobre 1961 des centaines de victimes, hommes, femmes et enfants dont le seul tort est d'être sorti manifester leur droit à plus de libertés.
    Les Algériens n' oublieront pas, l'humanité n'oubliera pas tous les massacres commis par la France au nom du colonialisme. Guelma, Sétif, Kherrata n'oublieront pas aussi les massacres du 8 mai 1945. Ils se souviennent des 45 000 victimes de l'armée coloniale, de la tyrannie, qui a écrasa la joie des Algériens voulant célébrer la libération de l’Europe, de la France, osant rêver de leur propre libération, la libération de l’Algérie .
    Nous n’oublieront pas non plus les massacres de Thiaroye au Sénégal, de Madagascar et de tous les autres massacres. Ce n'est pas un appel à la haine que nous lançons, mais un appel à la paix qui ne pourra se faire sans ce devoir de mémoire indispensable a l'effacement de la haine et de toute la frustration .Ces frustrations qui empêchent cette société et ce monde de paix dont nous rêvons tous.
    La répression de la manifestation du 17 octobre 1961 a été occultée pendant trop longtemps, il est temps aujourd'hui pour notre pays la France, et à ceux qui nous gouvernent de reconnaître ce massacre .Plusieurs historiens n'ont pas hésité à considérer ce fait d'histoire d’une gravité exceptionnelle, comme la plus grande répression d'État dans l'histoire contemporaine suite à une manifestation pacifique en Europe occidentale.
    53 ans après, la France reconnait enfin les crimes du 17 octobre 1961, mais ne reconnait toujours pas les massacres du 8 mai 1945, et tous les autres massacres et la Stèle du 17 Octobre promise par le maire-Sénateur de Lyon, Gérard Collomb n'est toujours pas à l'ordre du jour.
    Une vrai démocratie a pour mission de condamner toutes les injustices, les exactions et les agressions de par le monde et à travers l'histoire. A cette occasion nous tenons à remercier Jacques Chirac pour son discours sur la nécessite pour toutes les nations de reconnaître les erreurs commises afin d'en ressortir plus forts. La réussite du cas franco-allemand et l'amitié entre ces deux patries sont l'exemple même de la réconciliation de ces deux peuples qui se sont déchirés pendant des siècles. L'État français ne peut fuir continuellement ses responsabilités, et il a le devoir de reconnaître la tuerie du 17 octobre pour que puisse se faire enfin ce devoir de mémoire tant attendu par les peuples opprimés par une histoire coloniale dramatique.

    Abdelaziz Boumediene pour le collectif pour la mémoire et pour la citoyenneté tel : 06.59.36.41.51
    Photo de Chemsy Boumediene.

    Photo de Chemsy Boumediene.

      




    Témoignage d'un soldat français :http://youtu.be/7QEasP7YziI

    vendredi 17 octobre 2014

    Nous avons visité l'hôpital National de Rabuni, qui est l'hôpital central dans les camps de réfugiés


    Nous avons visité l'hôpital National de Rabuni, qui est l'hôpital central dans les camps de réfugiés sahraouis, mieux équipés avec plus de personnel que les autres hôpitaux dans les wilayas.
    Aujourd'hui, il y avait beaucoup d'activité. (Traduit par Bing)
    Photo de Carlos Cristobal.
    Photo de Carlos Cristobal.
    Photo de Carlos Cristobal.

    19 octobre : Commémoration de l'assassinat du miltant ouvrier Abdallah Mounasser

    Le Syndicat National des Marins Pêcheurs de la Pêche Côtière et Hauturière commémore l'assassinat du miltant ouvrier Abdallah Mounasser  le dimanche 19 octobre 2014 au local de la FDT à Agadir, Maroc
    Abdallah Mounasser, 1959-1997, marin, syndicaliste et militant ouvrier révolutionnaire, 17 ans après son enlèvement et son assassinat, pour sa famille, ses camarades, les marins,  la recherche pour la vérité se poursuit.
    Vidéo réalisée pour témoigner d'un crime d’État  resté à ce jour impuni.

    Liens vidéo STF
    https://www.youtube.com/watch?v=m_Naq5gyeYk&list=UUrPZAzotzdXK9e6WLtku7xQ
    Lien VO: https://www.youtube.com/watch?v=gvUdltPFJWY&index=19&list=UUrPZAzotzdXK9e6WLtku7xQ

    Drame du quartier de Bourgogne à Casablanca . C'est parti pour le procès

    Par Fatima Moho (Twitter) le 15/10/2014

    Drame bourgogne effondrement immeuble
     

    Forte mobilisation des éléments de la Protection civile.
    © Copyright : Brahim Taougar - Le360
     
    Kiosque360. Après trois mois d'enquête, 10 personnes seront jugées, à partir de ce jeudi 16 octobre, pour leur présumée implication dans l'effondrement de trois immeubles à Bourgogne qui avait fait 23 morts et des dizaines de blessés.
    L'ouverture du procès du drame de Bourgogne est prévue, ce jeudi, devant la cour d'appel de Casablanca, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce mercredi 15 octobre. Dix personnes, dont 7 en état d'arrestation, sont poursuivies dans le cadre de cette affaire. Les accusés devront répondre de chefs d'inculpation allant du non respect des règles et normes de l'urbanisation, aux blessures et homicide involontaires, mais aussi pour falsification d'un document administratif.  
    Dans le box des accusés, affirme Al Akhbar, on retrouve l'ancien chef du service des plans, son successeur, une femme chef du service technique, un contrôleur, un auxiliaire d'autorité (Moqaddem) et enfin les propriétaires de l'immeuble ayant entraîné l'effondrement, un ouvrier en maçonnerie et un architecte. Pour autant, explique le journal, d'autres personnes pourraient s'ajouter à ce premier groupe d'accusés puisqu'une enquête parallèle a été ouverte pour ratisser le plus large possible et présenter devant la justice tous les responsables impliqués de près ou de loin dans ce drame.

    Citant des sources informées, Al Akhbar écrit que l'enquête ordonnée par la justice a conclu au fait que l'effondrement des trois immeubles du quartier Bourgogne a été causé par plusieurs éléments, mais que l'humain y a été pour beaucoup, soit par négligence ou encore en fermant les yeux sur de graves dépassements qui étaient commis en plein jour. Après avoir entendu plusieurs personnes, ce ne sont que de petits fonctionnaires qui ont été appelés à la barre pour rendre des comptes.

    Maroc : Un projet de loi pour limiter la détention provisoire

    Un projet de loi pour limiter la détention provisoire
    la Justice. Crédit : Rachid Tnioun

    Un nouveau projet de loi est en cours d’élaboration par le ministère de la Justice. Celui-ci limitera la détention provisoire et la remplacera par des amendes et une surveillance judiciaire.

    Lors d’une journée de formation organisée le mardi 14 octobre au sein de l’Observatoire marocain des prisons, Mustapha Ramid, le ministre de la Justice, a déclaré que le projet de loi portant modification du Code de la procédure pénale est en train d’être élaboré pour être présenté au secrétariat général du gouvernement d’ici la fin de l’année.
    Ramid a affirmé que ce projet de loi comporte un bon nombre de sanctions qui visent à remplacer la détention provisoire. Parmi ces mesures répressives, figurent la surveillance judiciaire des prévenus et des amendes qu’ils devraient verser en attendant la fin de leur procès.
    Pour le ministre de la Justice, ces nouvelles dispositions visent « à une bonne réintégration des prévenus sans pour autant passer par la prison ». De même, le parquet pourra choisir « la sanction qui convient à la nature du délit commis par un prévenu, surtout en cas de petits délits ou encore de besoin d’un suivi psychologique ou social précis ».

    jeudi 16 octobre 2014

    Une tente sahraouie comme symbole de l’exposition à l'IMA sur le Maroc contemporain.


    Une lecture propagandiste de l’histoire


    L’installation d’une tente sahraouie sur le parvis de l’Institut du monde arabe... Un choix politique.
    L’installation d’une tente sahraouie sur le parvis de l’Institut du monde arabe…  
    Un choix politique.
    Aurait-il été possible de voir une exposition à l’Institut du Monde Arabe consacrée depuis le 15 octobre au Maroc contemporain sans cette tente sahraouie, dessinée par un architecte et installée sur le parvis ? Non. Pourquoi ? L’exposition de cette tente est, nous explique-t-on, « l’occasion de rendre hommage au désert marocain et d’en faire un symbole de cette grande exposition ».
    Un symbole ! Peu importe si le désert marocain est vaste et aurait pu être mis en avant par la région de Zagora par exemple. L’occasion était trop belle pour revisiter l’histoire marocaine, plutôt la réduire au message asséné par la propagande du Makhzen depuis bientôt 40 ans : le territoire au sud du royaume et au nord de la Mauritanie est le « Maroc saharien ». Au Maroc, on parle plutôt des provinces du Sud.

    Pas de souveraineté du Maroc
    sur le Sahara occidental

    Problème : le « Maroc saharien » est une construction idéologique et politique qui a commencé avec l’invasion en octobre 1975 du Sahara occidental (alors espagnol), baptisée « Marche verte » par Hassan II, qui maniait déjà habilement la force de la communication.
    Aujourd’hui, et depuis cinquante ans, ce territoire est considéré par la communauté internationale comme un « territoire non-autonome », dont le processus de décolonisation, depuis le départ contraint de l’Espagne en février 1976, n’est pas achevé. A ce jour, aucun pays -pas même la France- ne reconnaît officiellement une quelconque souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Mais, coûte que coûte, il faut, constamment, imposer cette vérité du pouvoir.

    Des tentes… subversives

    Faire de cette tente, « témoignage du Maroc saharien », « le point d’ancrage de l’exposition », n’a semble-t-il pas été questionné par les équipes du Louvre et de l’IMA. Tant pis si l’on revisite l’histoire et la culture d’un pays dont, par ailleurs, les participants à la conférence de presse tenue le 14 octobre, disent combien elles sont sources de « dialogue et de compréhension entre les peuples » (1). Drôle de paradoxe quand on connaît la situation sociale et politique dans ce vaste territoire de 270 000 km2. Récupération incroyable quand on sait qu’aujourd’hui, et depuis le grand mouvement de protestation dit de Gdeim Izik, en octobre et novembre 2010, l’installation des tentes sahraouies (les khaimas) est interdite par les autorités marocaines car jugée subversive. Les Sahraouis sont contraints à cacher un des principaux attributs, en tout cas le plus symbolique, de leur identité et de leur culture de nomade en montant leur tente comme ils peuvent sur le toit de leur maison.
     

     Un océan de tentes traditionnelles sahraouies. Le camp que les Sahraouis ont nommé le « camp de la dignité ». Crédit photo : Anthony Jean TotasproD

     Le peuple sahraoui, reconnu comme tel par l’ONU à travers la place officielle accordée à son représentant, le Front polisario, mouvement indépendantiste politique et armé, est séparé. Plusieurs dizaines de milliers d’entre eux (2) vivent dans des camps de réfugiés, aidés par le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU et par le Programme alimentaire mondial, et situés à l’extrême sud-ouest de l’Algérie, près de la ville de Tindouf.

    Sponsors et opérations marketing

    Plusieurs dizaines de milliers de Sahraouis vivent au Sahara occidental occupé par le Maroc. S’ils ne font pas allégeance au roi Mohamed VI, s’ils luttent et manifestent pour réclamer la tenue du référendum que l’ONU doit organiser depuis 1991, ces derniers sont, au « mieux », discriminés (3) et harcelés, au pire, tabassés et arrêtés. Un de ces militants, Hassan Elouali Aaleya, 42 ans, est décédé le 28 septembre dans un hôpital militaire faute de soins, selon l’ASDHOM, association qui mène une campagne de parrainage en faveur des prisonniers politiques et d’opinion au Maroc, soutenue par l’écrivain Gilles Perrault.
    Le choix de l’Institut du Monde arabe de relayer cette vision propagandiste du Maroc contemporain est dans la droite ligne des nombreuses opérations marketing initiées et financées par le royaume, souvent à travers son office de tourisme. Il suffit de regarder la liste des sponsors qui ont mis la main au portefeuille pour se convaincre qu’il s’agit une nouvelle fois d’une action de promotion politique et économique (la France est son premier partenaire économique, le premier investisseur et le premier bailleur de fonds, à travers son Agence française pour le développement), la culture servant de faire-valoir.

    Le Maroc saharien. Un livre édité grâce au financement de l'Agence du Sud.
    Le Maroc saharien. Un livre édité grâce au financement de l’Agence du Sud.

    Parmi ses financeurs, l’Office chérifien des phosphates, l’Agence du Sud ou Total sont étroitement liés au développement économique du Sahara occidental et, donc, à une reconnaissance, au moins officieuse, comme c’est le cas depuis des années en France, de la présence marocaine dans ce qui reste, en droit international, une colonie.
    L’OCP (premier exportateur de phosphate brut et d’acide phosphorique dans le monde) y possède une de ses mines (Phosboucraâ), qui représentait en 2012 10 % du volume total extrait. L’ « Agence pour la promotion et le développement économique et social des provinces du Sud » est le bras armé du royaume pour mener cette politique. Rien d’étonnant à ce qu’elle figure parmi les sponsors de l’IMA. Total, dont l’activité au Sahara occidental est depuis plusieurs années dénoncée par des ONG, est toujours présent, le groupe menant, au moins jusqu’à la fin de cette année, « des études géologiques et géophysiques » au sud du Sahara occidental.
    « Le Maroc est un pays qui offre aujourd’hui un exemple rare de tolérance et d’ouverture », explique Jack Lang, président de l’IMA. Probablement, en défendant une vision plus nuancée de la réalité du Maroc contemporain, l’IMA aurait-il davantage contribué à cette « meilleure compréhension entre les peuples », qui, à cette occasion, sonnent comme des mots creux.

    (1)Mehdi Qotbi, président de la fondation nationale des Musées du Maroc
    (2)Il n’existe pas de chiffre officiel. On parle communément de 100 à 150 000 personnes.
    (3)Le témoignage de l’athlète Laila Traby, qui court depuis dix ans sous les couleurs de la France, a été diffusé dans l’émission Stade 2 dimanche 5 octobre et prouve comment cette discrimination s’opère.

    Pour aller plus loin à l’occasion de l’inauguration de cette exposition à Paris :
     

    Sahara Occidental : importante réduction de l'aide humanitaire dans les camps, situation inquiétante !.

    Par Carlos Cristobal

    Brahim Mojtar, ministre de la coopération de la réunion de Sadr: « l'aide humanitaire  d'Espagne a été réduite cette année de 60 pour cent ».
    "Les gouvernements autonomes des îles Canaries, Murcia, Castilla León et Murcia n'ont pas un seul euro pour la nourriture de l'aide aux réfugiés sahraouis. Le Pays basque, Navarre et Extremadura ont tenu leurs engagements. La Catalogne travaille avec une très petite quantité, et Valencia et l'Andalousie ont réduit leur aide de moitié. »
    Ce sont des déclarations du ministre de la coopération lors d'une réunion où a également participé la journaliste de la revue de presse, NAVARRA, Elena Urabayen sahraouie.
    Ces chiffres, que nous dit Brahim Mojtar sont ceux d' aujourd'hui que nous avons terminé le rapport annuel du ministère de la coopération du Parlement sahraoui.
    Si il y a deux ans, deux caravanes sont venues avec 100 véhicules chacune, « cette années sont venus  138 cortèges et un autre de quarante et pico... et la plupart sans aide alimentaire ». Si l'année dernière nous avons reçu 600 tonnes de riz, cette année, nous n'avons pas reçu plus de 150 ".
    Il s'agit de la réalité de cette année, ce qui nous oblige à nous inquiéter.
    Brahim Mojtar a cité comme la plupart des besoins pressants dans ce domaine : transport, l'eau et l'environnement, l'alimentation et les tentes.
    Dans l'interview ont été traités les autres thèmes, mais je vais rester avec deux déclarations du ministre: "personne ne pensait que nous allions résister pendant 40 ans et nous l'avons fait. "La question maintenant n'est pas de" savoir si nous pouvons résister encore plusieurs années, mais : Les  plus jeunes  sont-ils  prêts à endurer ou se rassembleront -ils, en quelque sorte?"
    « Nous avons toujours espoir en une solution pacifique, mais que se passera-t-il si les conditions sont réunies dans cet environnement général pour en revenir aux bras....? » (d'après traduction de Bing)

    GRAVE : Mos Maiorum : une vaste opération de police à l’échelle européennes


    Les États membres de l’Union européenne (UE) vont mener du une opération de police conjointe de grande envergure du 13 au 26 octobre 2014. Frontex et Europol, une agence de l’UE chargée de lutter contre la criminalité transfrontalière, sont associés aux États membres.

    Mos Maiorum : une vaste opération de police à l’échelle européenne

    Les États membres de l’Union européenne (UE) vont mener une opération de police conjointe de grande envergure du 13 au 26 octobre 2014. Frontex et Europol, une agence de l’UE chargée de lutter contre la criminalité transfrontalière, sont associés aux États membres. 
    L’ONG britannique Statewatch a réussi à obtenir un document officiel du Conseil de l’Union européenne datant du 10 juillet 2014 qui explique les objectifs et modalités de cette opération appelée « Mos Maiorum ».

     Objectifs de l’opération
    La finalité de l’opération est premièrement, d’« affaiblir la capacité des groupes criminels organisés qui facilitent l’immigration illégale dans l’UE et se concentrera sur les passages illégaux de frontières » ; et deuxièmement, de collecter de l’information sur les principales routes utilisées par les migrants qui entrent de façon dite « irrégulière » et sur les façons d’opérer des réseaux criminels pour faire passer les personnes dans l’UE.

    Cette opération va se traduire par :
    • Des interpellations des migrants en situation irrégulière pour recueillir des informations en vue d’enquêter sur les réseaux criminels ;
    • L’identification, la poursuite en justice et le démantèlement des réseaux criminels ;
    • La recherche et l’analyse des routes utilisées par les migrants et les réseaux (à la fois aux frontières extérieures et au sein de l’espace Schengen) ;
    • À terme, le renforcement des actions afin de lutte contre l’immigration « illégale » (contrôles aux frontières et activités de surveillance).
    Les États membres de l’UE et les États de l’espace Schengen sont incités à participer activement à l’opération. Celle-ci sera coordonnée par l’Italie, qui occupe actuellement la présidence du Conseil de l’UE, en lien étroit avec Frontex.

     Préoccupations
    Derrière l’objectif de démantèlement de réseaux des passeurs, l’interpellation massive de personnes en situation irrégulière est visée. Les contrôles aux frontières extérieures, mais aussi au sein de l’espace Schengen (notamment ports, gares, aéroports) devraient être renforcés pendant cette période.
    Le document se garde de préciser le sort réservé aux personnes interpellées, ni la base légale des contrôlées : profil racial, contrôle au faciès ? Des méthodes illégales au regard du droit européen, notamment du code frontières Schengen.
    Cela pose aussi des questions en matière de protection des données : quelle utilisation sera faite des données - dont des données personnelles - récoltées ? Les États membres sont censés recueillir le plus de détails possibles sur les migrants interceptés : âge, sexe, nationalité, lieu et date d’entrée, routes utilisées, etc.
    Opacité de l’opération est inquiétante. Très peu d’informations sont disponibles et le contrôle démocratique semble avoir été écarté, nous ne disposons pas d’éléments sur l’information du Parlement européen. Quelle sera l’implication concrète des États membres ? L’Espagne a annoncé sa participation. Qu’en est-il de la France ?
    Mos maiorum, selon le site belge d’information sur les centres fermés, Getting the voice out, signifierait « mœurs des anciens » ou « coutumes des ancêtres ». Il désigne dans la Rome antique le mode de vie et le système des valeurs ancestrales. Il est souvent pris comme une référence, et est à opposer au spectacle de la décadence du temps présent ! Les cinq fondements de ce concept sont d’un cynisme total au vu des objectifs d'une opération de police :
    • Fides : fidélité, respect de la parole donnée, loyauté, foi, confiance ;
    • Pietas : piété, dévotion, patriotisme, devoir ;
    • Majestas: sentiment de supériorité naturelle d’appartenance à un peuple élu, majesté ;
    • Virtus : qualité propre au citoyen romain, courage, activité politique ;
    • Gravitas : ensemble des règles de conduite du Romain traditionnel, respect de la tradition, sérieux, dignité, autorité.

    Au lendemain du triste anniversaire du naufrage de Lampedusa d’octobre 2013, le lancement de cette opération illustre le double discours de l’UE. Les déclarations humanistes sur le sauvetage en mer pèsent bien peu au regard de l’ampleur de cette opération de police menée à l’échelle européenne.
    Télécharger le tract édité par Travel warning UE en 8 langues destiné à alerter les personnes étrangères sur la recrudescence de contrôles de police en Europe entre le 13 et le 26 octobre 2014.