Par Fatima Moho (Twitter) le 15/10/2014
Forte mobilisation des éléments de la Protection civile.
© Copyright : Brahim Taougar - Le360
Kiosque360. Après trois mois d'enquête, 10
personnes seront jugées, à partir de ce jeudi 16 octobre, pour leur
présumée implication dans l'effondrement de trois immeubles à Bourgogne
qui avait fait 23 morts et des dizaines de blessés.
L'ouverture du
procès du drame de Bourgogne est prévue, ce jeudi, devant la cour
d'appel de Casablanca, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce
mercredi 15 octobre. Dix personnes, dont 7 en état d'arrestation, sont poursuivies dans le cadre de cette affaire.
Les accusés devront répondre de chefs d'inculpation allant du non
respect des règles et normes de l'urbanisation, aux blessures et
homicide involontaires, mais aussi pour falsification d'un document
administratif.
Dans le box des accusés, affirme Al Akhbar, on retrouve l'ancien chef du service des plans, son successeur, une femme chef du service technique, un contrôleur, un auxiliaire d'autorité (Moqaddem) et enfin les propriétaires de l'immeuble ayant entraîné l'effondrement, un ouvrier en maçonnerie et un architecte. Pour autant, explique le journal, d'autres personnes pourraient s'ajouter à ce premier groupe d'accusés puisqu'une enquête parallèle a été ouverte pour ratisser le plus large possible et présenter devant la justice tous les responsables impliqués de près ou de loin dans ce drame.
Citant des sources informées, Al Akhbar écrit que l'enquête ordonnée par la justice a conclu au fait que l'effondrement des trois immeubles du quartier Bourgogne a été causé par plusieurs éléments, mais que l'humain y a été pour beaucoup, soit par négligence ou encore en fermant les yeux sur de graves dépassements qui étaient commis en plein jour. Après avoir entendu plusieurs personnes, ce ne sont que de petits fonctionnaires qui ont été appelés à la barre pour rendre des comptes.
Dans le box des accusés, affirme Al Akhbar, on retrouve l'ancien chef du service des plans, son successeur, une femme chef du service technique, un contrôleur, un auxiliaire d'autorité (Moqaddem) et enfin les propriétaires de l'immeuble ayant entraîné l'effondrement, un ouvrier en maçonnerie et un architecte. Pour autant, explique le journal, d'autres personnes pourraient s'ajouter à ce premier groupe d'accusés puisqu'une enquête parallèle a été ouverte pour ratisser le plus large possible et présenter devant la justice tous les responsables impliqués de près ou de loin dans ce drame.
Citant des sources informées, Al Akhbar écrit que l'enquête ordonnée par la justice a conclu au fait que l'effondrement des trois immeubles du quartier Bourgogne a été causé par plusieurs éléments, mais que l'humain y a été pour beaucoup, soit par négligence ou encore en fermant les yeux sur de graves dépassements qui étaient commis en plein jour. Après avoir entendu plusieurs personnes, ce ne sont que de petits fonctionnaires qui ont été appelés à la barre pour rendre des comptes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire