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dimanche 12 octobre 2014

CNASPS : Soutien à la cause du peuple sahraoui

Des membres du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) ont exprimé à New York, devant la 4e Commission (Commission de décolonisation) leur soutien à la cause du peuple sahraoui, soulignant la nécessité d'organiser un référendum d’autodétermination dans cette dernière colonie d'Afrique.

  Le président du CNASPS et chef de délégation, Dr Saïd Ayachi, a fustigé  devant les membres de cette Commission l’objectif de l’administration marocaine d’occupation d’imposer dans les territoires occupés du Sahara occidental une «terreur organisée et continue afin d’intimider la population sahraouie». Il a, dans ce cadre, détaillé avec précision tous les aspects de ces violations des droits de l’homme, rappelant la confiance placée en l’ONU par les Sahraouis qui attendent depuis 22 ans l’organisation d’un référendum d’autodétermination  auquel ils ont parfaitement droit et au sujet duquel l’ONU s’est engagée à la signature du cessez-le-feu en septembre 1991. De son côté, Mme Hassiba Boulmerka a rappelé le rôle «central» que joue la femme sahraouie et sa contribution «déterminante» dans l’organisation de la résistance pacifique à l’occupation marocaine citant au passage l’exemple de l’héroïne sahraouie Aminatou Haider. Pour sa part, Ali Sahel a évoqué la situation «intolérable» de la jeunesse sahraouie, qui commence à «perdre patience face au manque d’initiative» des Nations unies et face aux manœuvres «dilatoires» marocaines.
Le professeur Mhand Berkouk a, quant à lui, mis en exergue dans son intervention la nécessité de répondre «rapidement» et «concrètement» à la demande «légitime» des Sahraouis afin qu’ils puissent exercer leur droit reconnu à s’autodéterminer à travers un référendum libre et transparent, sous supervision des Nations unies. Il a attiré l’attention sur le risque de déstabilisation régionale si le Maroc persistait dans son déni du droit international et de son application sans réserve. Le professeur Ismail Debeche a abordé le conflit du Sahara occidental comme un facteur de «perturbation» et de «brouillage» dans les relations inter maghrébines et les relations internationales. Selon lui, seul un retour à la légalité internationale offrirait l’opportunité de clore en Afrique le «chapitre de la colonisation et la possibilité sérieuse de construire de nouvelles relations sous-régionales basées sur le droit international et le respect mutuel».
Pour sa part, Abdelhakim Bettache a centré son allocution sur la construction de l’État sahraoui, les «entraves» et les «difficultés» que dressent les Marocains en «parasitant» et en «décourageant» par tous les moyens toutes les initiatives  sahraouies en la matière.
M. Bettache a vigoureusement dénoncé la «mauvaise volonté» du Maroc à rechercher une solution mutuellement acceptable tel que le recommande la communauté internationale, et cela par un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui. M. Bettache n’a pas manqué de dénoncer les violations des droits de l’homme au Sahara occidental ainsi que le pillage systématique par le Maroc des ressources naturelles sahraouies.

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